Plaisirs Charnels

Vous aimez le sport ? Moi, j’adore ! Se dépenser pour être au top de sa forme et se
sentir bien dans son corps, c’est moi au quotidien. Certains coquins penseront qu’ils
préfèrent un autre sport, beaucoup plus sensuel, langoureux, bestial pour quelques
uns. Mais rassurez-vous, je n’y suis pas insensible non plus, sinon pourquoi seriez-
vous en train de me lire ?

Je me prénomme Lucie, je suis une jeune femme de vingt-six ans, professeur de fitness
dans un grand institut sportif à Paris, ce qui veut dire que physiquement, je pense
qu’il n’y a rien à redire, et franchement, vu le regard que les hommes portent sur
moi, je n’ai aucun doute à avoir.

Cela fait trois ans, que je travaille dans ce centre sportif. Quotidiennement je vois
défiler quatre groupes de vingt personnes, jamais plus. Ils se succèdent pour des
séances d’une heure, avec vingt minutes de battement entre chaque cours. C’est un vrai
marathon, qui rend ma vie exaltante. Vous trouverez sans doute que c’est un peu
sadique de ma part de penser cela, mais j’aime les voir souffrir pour faire ou essayer
de faire quelque chose de leur corps, parfois en bien mauvais état.

De nature très observatrice, je détaille mes élèves un à un et je peux dire que je
connais leur corps sur le bout de mes doigts. C’est très excitant pour moi de les
voir, hommes ou femmes, se déhancher dans leur tenue de sport ultra-moulante pour les
allumeuses qui sont bien dans leur peau, ou leur survêtement beaucoup trop large, pour
ceux qui au contraire se trouvent mal fichus.

Alors, en bonne professionnelle – et c’est d’ailleurs mon travail – je n’hésite pas à
me poster derrière eux, afin de leur prodiguer les meilleurs conseils pour
perfectionner leurs mouvements. Les mains plantées sur leur fessier, suivant chaque
impulsion de leur corps ou encore en les positionnant juste sous la poitrine, pour
inculquer le bon maintien et la façon de respirer.

Je ne me lasse pas de les toucher,
ils n’y voient que du feu, pour eux, cela fait partie de mon job, mais moi, j’y prends
un réel plaisir.

Dans mes cours, tous les types corporels sont représentés : il y a les belles filles
minces aux poitrines bien fières et qui sont certaines de leur pouvoir de séduction.
Nous avons aussi les timides, qui sont en général un peu, voire beaucoup, enrobées et
qui se cachent au fond de la salle pour ne pas se montrer ridicules. Ou encore les
chaudes lapines : ce sont celles qui ont dépassé les quarante ans, elles arrivent
maquillées à outrance avec leurs tenues qui pourraient en faire rougir plus d’un, tant
elles dévoilent beaucoup. Elles viennent ici, juste pour essayer de mettre la main sur
les quelques hommes présents pour une bonne partie de baise.

Il en va de même pour ces messieurs, malheureusement peu nombreux, je dois dire.

Fred, le bel étalon, aux muscles saillants, aux sourires ravageurs est la cible
préférée de ces dames. Il vient au cours, car il est journaliste et écrit un sujet sur
le fitness. D’ailleurs je suis sortie avec lui un soir, il voulait m’interviewer pour
son article. Nous avons mangé dans un restaurant italien, à la lueur d’une bougie, et
avons fini la soirée chez moi. Quel plaisir de sentir son corps ferme, sous mes doigts
! Son torse, légèrement velu, accentuant les formes de ses pectoraux, sa toison brune
descendant jusque son bas-ventre. Ses caresses étaient tendres et passionnées, sa
bouche a exploré la moindre parcelle de ma peau. Notre étreinte, sensuelle puis
fougueuse, me laisse un agréable souvenir. Il nous arrive de temps à autre de
renouveler l’expérience.

Franck, Sylvain et Jean-Eudes, mes trois intellos, complètement ringards et coincés,
qui espèrent un jour pouvoir tirer leur crampe. Pourtant, même mes quadragénaires
super-excitées n’en veulent pas.
Peut-être qu’après un bon relooking !

Johnny, un ex play-boy qui ne s’est pas vu vieillir et qui tente toujours de coincer
une minette ou deux. Il a déjà tenté avec moi, mais ce n’est pas mon genre du tout.

Et pour finir notre jeune retraité René, qui est obligé d’accompagner sa femme, mais
croyez-moi, il en profite pour se rincer l’œil dès qu’il en a l’occasion, un peu comme
moi, dois-je avouer !

Mon moment préféré, c’est lorsque le cours est terminé et que tout le monde part à la
douche. Je me rends alors dans les vestiaires, prétextant de prendre un en-cas ou
autre et, comme si de rien n’était, je me permets de reluquer toutes ces dames, dans
leur plus simple appareil. Elles se mettent à nu, luisantes de transpiration et se
rendent à la douche.

D’ailleurs, après ma dernière leçon, je me dénude sans aucun complexe, traversant les
vestiaires pour rejoindre la douche collective. J’ai bien une douche qui m’est
réservée dans mon bureau, mais je préfère me joindre à ces dames et continuer ma
séance d’observation.

L’eau ruisselle sur leur peau, les corps sont en action, les seins s’agitent sous les
mouvements, les mains recouvrent le corps de savon, certaines très bonnes copines se
savonnent mutuellement, n’oubliant aucun recoin du corps de l’autre. Elles ne sont
nullement gênées par le regard des autres. J’aimerais tant participer à leurs petits
jeux, mais je me dois de tenir ma place, mais dans l’intimité d’une maison,
j’adorerais me joindre à elles. Quel dommage que je ne puisse en faire de même pour le
vestiaire de ces messieurs, qui regrettent aussi sans doute de ne pouvoir bénéficier
d’une douche mixte. Je pense que leur membre viril les trahirait de suite.

Mesdames, je me délecte de vous voir. Je m’imagine les toucher, les caresser, les
bécoter. Je suis une femme et pourtant, je rêve de ces chairs nues tantôt laiteuses ou
mates, d’autres plus ou moins distendues suivant les âges, et ces petits bourrelets
qui donnent à la femme une grâce et une texture unique en son genre.
Et toutes ces
belles paires de seins, ballottant au rythme de leur déplacement, je m’imagine
laissant mes doigts effleurer leurs galbes, pinçant leurs tétons, les prenant même en
bouche, pour en goûter leur saveur, les sentant sous ma langue se durcir de plaisir.

Et leur croupe, bien rebondie et blanche, fonçant légèrement entre le sentier les
séparant, menant à leur rondelle amère que ma langue essaye de violer.

J’ai gardé le meilleur pour la fin, ce qui donne à la femme tout son pouvoir sur le
sexe opposé, ce réservoir de pulsions qu’aucun homme sensé ne peut ignorer, le
triangle du désir qui, suivant les madones, a l’intimité complètement démunie de
poils, pour d’autres juste une petite bande rasée très court. Mais celles que je
préfère, ce sont celles qui sont réellement féminines, avec une toison bien touffue.

Représentez-vous la scène, à genoux devant l’une d’elles, je peux y humer les effluves
que dégage le tunnel au trésor, alors je laisserais mes doigts cajoler ses beaux poils
crépus qui lui provoqueraient une série de frissons qui m’encouragerait à continuer
mon exploration. Donc, je continuerais en écartant délicatement ses lèvres secrètes,
pour laisser apparaître son petit bourgeon saillant sous la pression de mes caresses,
qui commencerait à s’imprégner de son miel. Oserais-je alors aller la butiner ? Bien
sûr que oui, sinon je ne serais pas une amoureuse de la beauté charnelle. Tout comme
si j’étais intimidée, je dirigerais ma langue vers sa douceur, récoltant sur mes
papilles ses sécrétions sucrées, lapant jusqu’à la dernière goutte de son offrande. Je
dégusterais et aspirerais ses petites lèvres si bien cachées, la faisant gémir de
plaisir, cherchant à lui provoquer un bel orgasme qui la ferait tressaillir à tel
point qu’elle ne pourrait même plus supporter la moindre caresse sur son corps.


Et moi, la bouche couverte de sa jouissance, je me délecterais du goût qu’elle
m’aurait laissé dans la bouche.

Malheureusement, mes vingt minutes de pause sont déjà écoulées, je dois mettre fin à
ma rêverie, qui reprendra vers d’autres idées érotiques dans une heure, à la prochaine
trêve.

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