Théâtre

Théâtre
A quelque temps de là, c'est le théâtre qui nous réservera une soirée assez réussie,
sans encore nous conduire à un total abandon de ma chérie. Nous n'avions pas oublié le
petit théâtre érotique de la rue Saint Denis et les séances tardives, selon l'affiche
ouvertes aux amateurs, qu'il annonçait. Nous nous étions promis d'aller voir ce dont
il retournait. Marie suppose, comme moi, que les séances " ouvertes aux amateurs "
doivent impliquer une participation des spectatrices et ce n'est pas pour lui
déplaire: elle m'a déjà montré que se produire en public ne l'effraie pas, bien au
contraire puisqu'elle y trouve l'occasion rêvée d'assumer ses tendances
exhibitionnistes. Et puis, dans un lieu public les choses ne risquent pas d'aller bien
loin ! Nous profitons donc d'un prochain voyage dans la capitale pour aller voir ce
qui s'y passe.
C'est effectivement un petit théâtre, qui ne doit pas recevoir plus d'une quarantaine
de spectateurs, avec une petite scène équipée tout à fait normalement de rideaux, de
décors et d'éclairages. A la séance de minuit, nous nous trouvons une vingtaine de
personnes dont six couples. L'argument de la pièce à laquelle nous allons assister est
fort simple. Le décor représente une chambre, avec un vrai lit et une armoire à glace,
astucieusement disposée derrière le lit pour mieux refléter ce qui s'y passe pour les
spectateurs. Au lever de rideau, une jeune et jolie hôtesse de l'air en uniforme
rentre chez elle et se met à l'aise, ce qui est prétexte à un strip des plus
agréables. La fille est vraiment très belle, avec des seins sculpturaux d'une forme et
d'une fermeté comme je crois bien en avoir rarement vus: on les dirait taillés dans le
marbre. Coup de sonnette, elle à juste le temps d'enfiler une nuisette, voilant son
torse pour mieux découvrir ses fesses, avant d'ouvrir la porte.

C'est un jeune
plombier qui vient procéder à quelques travaux dans la salle de bains. Il ne tarde
évidemment pas à s'intéresser aux charmes si généreusement dévoilés de la locataire et
entreprend de lui montrer qu'ils ne le laissent pas insensible. Elle non plus,
d'ailleurs, puisqu'elle retire sa nuisette et entreprend de déshabiller le beau mec,
découvrant un membre peut-être pas très épais mais d'une longueur et d'une rigidité
incroyable. Ma chérie me murmure à l'oreille qu'elle se demande comment peut faire cet
acteur pour bander aussi raide sur commande. Les deux partenaires se lancent dans une
série d'étreintes où ils paraissent réellement faire l'amour sous toutes ses formes,
mais je suis à peu près certain que les pénétrations sont simulées, de même que les
minettes et les pompiers. Il n'importe, c'est très bien fait et très réaliste et le
gars présente une queue superbe et parfaitement bandée qui m'a l'air d'intéresser
vivement les spectatrices.
Nouveau coup de sonnette. Une copine vient voir l'hôtesse et la trouve en train de
baiser: elle ne veut pas la déranger…mais se laisse convaincre de se joindre à eux, ce
qui pimente le scénario de quelques caresses lesbiennes et de quelques étreintes en
trio. Mais le temps passe et elle doit repartir, son mari l'attend. C'est alors que
nous comprenons en quoi cette séance fait appel aux amateurs. Le plombier, éploré de
n'avoir plus qu'une compagne, demande si une dame de l'assistance veut bien monter sur
scène et prendre la place laissée libre par le départ de la copine.
Marie se serre contre moi, toute frémissante.
– Tu veux y aller ? Je ne crois pas que tu risques grand chose, au plus une exhib, ils
n'ont pas l'air de baiser vraiment mais ils vont te mettre à poil et tu devras te
laisser caresser par la fille et le mec.
– Tu crois ? Pourquoi pas ? Je me suis déjà laissé caresser en public.
J'en ai bien
envie…Oui, mais s'ils baisent pour de bon... Me faire baiser sur scène devant tant de
spectateurs…Ça me plairait bien après tout, c'est peut-être ce qu'il me faudrait pour
une première fois …j'aurais moins l'impression de te tromper !
Trop tard! Une petite blonde vient de se lever de son siège et va vers la scène sous
les applaudissements de la salle. Les deux compères en scène, parfaitement nus,
l'accueillent et entreprennent de la dévêtir en la caressant. Comme elle ne porte
qu'une robe et des dessous assez simples, le travail est vite fait et l'acteur la fait
tourner sur elle-même pour faire admirer aux spectateurs ses courbes peu voluptueuses,
ses seins trop menus et son minou de blonde à peine visible. La fille paraît ravie
d'être ainsi exhibée mais ma chérie est furieuse.
– Quand on est aussi mal foutue, on ne se montre pas!
– Quand on est aussi salope que toi, on ne laisse pas passer les bonnes occasions.
C'est vrai que tu aurais été beaucoup mieux. Il fallait te décider plus vite!
– S'il en faut une autre, j'y vais. Je peux faire tout ce que je veux ? Même me
laisser baiser sur scène ? Tu es sur d'être d'accord ?
– Tu n'as jamais voulu jusqu'à maintenant, tu sais bien que ça me plairait, surtout en
public. Tu verras bien ce qu'ils te diront. S'ils veulent de toi, ce sera tes débuts
d'artiste: ne les rate pas ! Tu peux faire tout ce qui te fera plaisir, ça
m'étonnerait bien que ça aille très loin.
Sur scène, l'action reprend, la blonde jouant le rôle de la copine. J'ai l'impression
qu'elle est plus maladroite que la vraie actrice, mais aussi plus authentique: elle
gobe vraiment le pieu que lui tend l'acteur et fait vraiment minette à l'hôtesse mais
je suis dans l'impossibilité de dire si elle est vraiment pénétrée par le garçon. Ce
petit jeu dure un bon quart d'heure avant que l'hôtesse ne se relève pour déclarer
qu'elle a un rendez vous urgent et qu'il lui faut partir.
Mais que ses amis
poursuivent leurs petits jeux, ils sont chez eux. Qui veut venir la remplacer ?
demande le plombier éploré.
Marie ne veut pas laisser passer une nouvelle fois son tour; elle bondit de son siège
et ondule de la croupe en se dirigeant vers la scène: ma parole, elle joue déjà son
rôle au milieu des spectateurs. Elle aussi est très applaudie, plus encore que la
blonde car elle est évidemment plus belle. C'est à son tour de se prêter à
l'effeuillage, sans aucune réticence mais avec beaucoup plus de raffinement que sa
concurrente qui lui sert pour le moment de femme de chambre. Elle lui retire d'abord
sa veste de tailleur, puis fait glisser sa jupe, pendant que le gars paraît la peloter
doucement en s'occupant de son chemisier. Ma chérie est bientôt en sous-vêtements,
mais à son habitude ils sont superbes et faits pour mettre en valeur sa plastique: la
banane grise soutenant ses seins, le microslip de même teinte s'incrustant dans ses
fesses, le porte-jarretelles assorti barrant ses cuisses et ses bas fumés sont
spontanément applaudis et leur retrait progressif électrise le public, ravi de voir
des courbes aussi somptueuses et une fourrure brune si luisante et si fournie. Quand,
totalement nue, l'acteur la fait virevolter pour la présenter sous toutes ses faces
comme il a fait pour l'autre, c'est du délire: il faut dire que je n'avais jamais
aussi bien remarqué le galbe de ses hanches et la perfection de son cul. L'éclairage
de la scène la met vraiment en valeur. Enfoncée, la blonde, elle n'existe plus ! Comme
une vraie professionnelle, elle remet ses escarpins après s'être laissée retirer ses
bas et semble prête à se lancer dans l'action. Va-t-elle aller jusqu'au bout et
accepter de se prêter au scénario qu'elle connaît pour l'avoir déjà vu pratiquer par
les deux actrices ? L'avantage de ce spectacle est que les acteurs n'ont pas à
connaître un texte.
Quant à savoir ce qu'il faut faire, ma chérie m'a déjà prouvé son
savoir-faire. Mais va-t-elle vraiment oser ?
Et la scène déjà vécue deux fois se reproduit, mais avec un intérêt beaucoup plus
grand pour moi: je suis terriblement excité de voir ma petite chérie offerte et
caressée en public. Le garçon prend ma brunette dans ses bras, l'embrasse doucement
pendant que ses mains parcourent tout son corps et que la blondinette n'a d'autre
solution que de s'intéresser à la superbe bite sur laquelle elle vient de se pencher.
Le couple se couche sur le lit mais le garçon prend bien soin de ne pas couvrir ma
moitié, faisant signe à la blonde de s'occuper de l'entrecuisse offerte tandis que
lui-même se concentre sur les seins. Les deux filles sont des amateurs mais ne font
pas semblant: elles ignorent les trucs des actrices, je suis sur que la minette dans
laquelle se lance la blondinette entre les cuisses largement ouverte de Marie et sous
les caresses du garçon, est bien réelle: je suis quand même un peu inquiet car c'est
la première expérience lesbienne de Marie et je me demande si elle va aimer. C'est
peut-être par pur vice de se montrer qu'elle s'abandonne, mais il est visible qu'elle
apprécie les lèvres qui broutent son minou comme le montrent les ondulations qui
commencent à animer ses hanches.
Voyant que ça marche sans problèmes, l'acteur sollicite la brune et l'amène à se
placer tête-bêche sur la blonde. Je suis stupéfait de voir Marie se laisser faire et
prendre même l'initiative en abaissant sans hésiter sa tête vers le minou de la blonde
tandis que le sien vient s'appuyer sur ses lèvres de la fille. Les deux salopes
semblent déchaînées et se livrent à un 69 effréné de gouines en folie: il est
stupéfiant pour moi de voir l'audace de ma chérie dans un contact jusqu'ici inconnu
d'elle, du moins je le croyais, d'autant qu'elle le pratique sur scène et en public.
Je pense d'ailleurs que Marie cherche avant tout à s'exhiber et que le fait d'avoir un
public doit être pour beaucoup dans son excitation.
Le garçon s'ennuie peut-être un peu ou, plus vraisemblablement, il ne tient pas à ce
que ce petit jeu s'éternise; il entreprend donc de les séparer et de les amener à
s'intéresser à lui. Les spectateurs tiennent sans doute à voir varier les postures et
les partenaires, il en faut pour tous les goûts ! Probablement satisfaites de leur
gougnottage et incitées par la pression de la main du plombier sur leurs épaules, les
voilà toutes deux à genoux devant lui pour se partager sa superbe bite qui passe
rapidement d'une bouche à l'autre quand elle n'est pas léchée des deux côtés à la
fois. Ces deux salopes se déchaînent vraiment et les pompiers qu'elles nous présentent
ne peuvent qu'être parfaitement authentiques. Le plombier bande superbement, je me
demande d'ailleurs comment il peut faire: il est vrai qu'acteur porno est un métier.
Lassé de ces préliminaires, il fait allonger les deux chéries côte à côte sur le lit,
les cuisses largement ouvertes et tournées vers les spectateurs qui peuvent comparer
la maigre toison blonde et la somptueuse fourrure brune. Puis doucement, il vient sur
elles et paraît entreprendre de les posséder l'une après l'autre, se retirant de l'une
pour plonger dans l'autre. Malheureusement, comme il nous tourne le dos, je ne peux
toujours pas savoir s'il enfile réellement les filles où s'il se contente de leur
caresser le ventre avec son engin. Il faudra le demander à Marie, mais je pense qu'il
ne s'agit que d'un simulacre car aucune des deux belles ne jouit: je connais assez ma
salope pour juger trop discrète ses réactions, bien plus qu'elles ne devraient l'être
sous une pénétration réelle d'une bite de cette longueur. C'est sur cette prestation
que se termine le spectacle, avec le retour des deux actrices féminines qui prennent
les deux volontaires par la main et les amènent saluer le public qui applaudit à tout
rompre.
Tandis que le rideau se referme, la blonde et la brune disparaissent dans les
coulisses d'où elles émergent, un moment plus tard, parfaitement décentes et à nouveau
strictement vêtues. Mon adorée paraît avoir fait la paix avec sa blonde rivale et me
la présente sous le nom de Catherine tandis que son compagnon vient nous rejoindre et
nous sortons tous quatre de cet intéressant théâtre, sous les remarques admiratives
des spectateurs qui félicitent nos compagnes. Je propose d'aller prendre un pot dans
un bar voisin où nous allons pouvoir échanger quelques confidences. Je vais enfin
pouvoir savoir la vérité.
– Alors les filles, c'était bien ?
– Formidable! Vous ne pouvez pas savoir comme c'est excitant de se montrer en public
sur une vrai scène. Savoir que tous ces mecs bandent pour toi…
– Moi je le savais, Marie. Ce n'est pas la première fois que nous allons dans un
théâtre porno amateur. ça fait bander mon chéri de me voir baisée devant tant de
monde…enfin baisée, si on veut ! Et je jouis de savoir que tant d'yeux me regardent et
tant de bites bandent pour moi.
– Tu m'as grillé la politesse en te lançant alors que j'hésitais. Mais de te voir
faire m'a décidée. J'ai voulu montrer à tous que j'étais aussi salope que toi.
– Tu es plus belle et plus salope que moi, tout le monde l'a vu, tu as bien du
entendre les applaudissements qui t'ont récompensée.
– Tu n'étais pas si mauvaise que ça, même si les hommes pensent toujours que les
brunes sont plus vicieuses que les blondes.
– Je crois avoir vu que Catherine t'a réellement fait minette?
– Oui, elle ne faisait pas semblant et moi non plus. Nous nous sommes bouffé la chatte
comme des affamées. Tu as déjà vu de près la minette d'une vraie blonde ? C'est à
peine couvert de duvet et c'est lisse et soyeux. Quand je me suis mise sur elle, je ne
voyais que ses lèvres roses sous ses poils blonds et j'ai eu une envie folle d'y
mettre la langue ! Catherine a du piquer du nez dans ma moule et se perdre dans ma
fourrure, elle a eu du mal à trouver mon clito. J'ai bien aimé, elle avait bon goût,
mais pas le même que moi. Je recommencerai peut-être, tu sais que c'est la première
fois que je faisais l'amour avec une femme ?
– Tu ne t'étais jamais fait gouiner ? Moi j'aime bien, de temps en temps ça change, et
puis Serge adore que je fasse ça devant lui, surtout si après il peut tirer les deux
nanas.
– Si vous le voulez, nous pouvons rentrer tous quatre chez nous pour passer un moment
ensemble ?
– Non, pas ce soir, nous devons rentrer de bonne heure, et puis je ne veux pas encore
me donner totalement. Vous avez bien compris que ce garçon ne nous a pas vraiment
baisées.
– Comment il était, ce mec ?
– Superbe mais décevant. Nous l'avons vraiment sucé mais il s'est débrouillé pour nous
retirer le pain de la bouche en prétextant que si on le vidait, il débanderait, ce qui
ne serait pas bon pour le spectacle. Par contre, je ne sais pas comment il fait pour
bander aussi longtemps. Nous lui faisions peut-être de l'effet.
– Et vous dites qu'il ne vous a pas vraiment prises ?
– Penses-tu ! Il nous a dit que c'était interdit par la loi en public. Il glissait sa
pine contre notre ventre ou nos fesses mais jamais dedans. J'ai bien essayé de l'y
mettre, tu l'as peut-être vu, mais ça n'a pas marché. Je mouille, mais je n'ai pas
joui. Je n'ai pas réussi à faire partir Catherine et elle ne m'a pas fait jouir non
plus. Il aurait fallu qu'il nous laisse faire plus longtemps. Nous ne devons pas
savoir y faire. Il te reste du travail pour ce soir.
– Le faire en public, presque professionnellement, ça t'a excitée ? C'était beaucoup
mieux que dans n'importe quel cabaret, tu sais.
– Ça oui, j'ai adoré. Tu ne peux savoir ce qu'on éprouve à se montrer à des gens qui
ont payé pour te voir. Je dois être un peu pute. J'aurai peut-être du faire du strip-
tease. Ce n'est pas comme en boite où on reste entre gens qui sont tous venus là pour
ça.
Comme nous n'avons pas donné suite à leur proposition, nos nouveaux amis se retirent
en nous assurant du plaisir qu'ils auraient à nous revoir et en nous laissant leur
numéro de téléphone. En fait, nous ne l'avons jamais utilisé et nous ne nous sommes
jamais revus. C'est la vie d'artiste !

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