Charlotte (Xiv)

Ainsi donc, elle avait raison : Julie est bien une sainte-nitouche. Dès son premier jour de naturisme, elle se masturbe en public après s'être faite caressée, sucée et doigtée par une fille qu'elle ne connaissait pas il y a vingt-quatre heures et un collègue de bureau qu'elle ne connaissait guère beaucoup plus. La timide, la pudique (« je ne pourrais pas être toute nue devant d'autres personnes ») est en fait une petite princesse de l'exhibition qui a sans aucun doute adoré nous montrer ses fesses et sa fente rasée en sortant et en rentrant dans la piscine après être allée chercher un ballon échoué sur l'herbe – la bonne excuse.

A-t-elle honte ? En tout cas elle n'en laisse rien paraître. Après notre notre petite partie à quatre, elle affiche le même sourire, le même air innocent et léger. Pure comme l'agneau qui vient de naître. Elle reste nue, l'entrecuisse encore humide des jets de cyprine dont elle nous a donné l'inoubliable spectacle. Cependant, aussi hardis et chauds les instants qui viennent de se passer ont-ils été, une chose est sûre à mes yeux : elle n'a pas le profil d'une "salope".

Nous rentrons vers la maison, je vais tout de suite prendre une douche pour me laver la queue pleine de sperme (pour changer). Fabrice en fait autant. Quant aux filles, elles préfèrent se rincer dans la piscine, sympa.

– je ne fais jamais de sieste d'habitude mais là je vais dormir 5 minutes dans ma chambre", leur dis-je.
– [Fabrice] Charlotte t'a épuisé hier soir ? (rires)
– [Charlotte] non, on a été très sages hier soir."

Sages ? Petite salope, tu mens en plus. Je ne lui ai qu'à trois quarts pardonnée ma séance d'humiliation et je rumine ma vengeance. Laquelle, je n'en sais rien mais je vais trouver, je veux lui en faire baver, qu'elle s'en souvienne. Si ce qui s'est passé ne me laisse pas un si mauvais souvenir que ça (dans le fond, à quelques détails près, c'était très excitant), le ton de sa voix et son regard noir m'ont vraiment déstabilisé : si elle peut jouer un tel personnage, de quels autres est-elle encore capable ?

À son tour, elle m'avait dit qu'elle aimerait bien m'obéir.

Le problème est que je n'ai ni l'âme ni le talent d'un dominateur, encore moins ceux d'un tortionnaire. En fait, je n'aime pas, je n'ai jamais aimé les femmes dures, fatales, autoritaires, les grandes beautés glacées, préférant les femmes ou un peu garçonnes. Peut-être un goût lié à ma bisexualité.

Je somnole un quart d'heure sans arriver à trouver le sommeil puis descends les rejoindre. Dès le salon, j'entends un bruit reconnaissable entre mille, celui d'une balle de ping-pong. Tiens ! souvenirs ! Charlotte joue contre Fabrice.

– on t'attendait pour jouer à quatre.
– OK. Julie, on les bat comme au volley ?
– je ne suis pas très forte au ping-pong.
– Charlotte non plus, c'est surtout pour s'amuser.
– d'accord."

21-17 pour nous quand même. Si Charlotte joue moyen, Fabrice est quasi-débutant, ça a aidé. Pas très rapide non plus avec sa bite de cheval qui se balance dans tous les sens et qui nous fait bien rire.

– [moi] il y a des jours où je suis content d'être moins bien équipé !" (rires)
– [Charlotte] ces mecs, je te jure, toujours en train de comparer pour voir qui a la plus grande.
– [moi] j'en ai longtemps fait un complexe, maintenant je m'en fous presque.
– [Charlotte] t'entends Julie ? « Presque ». Très important !"

Julie se marre.

– [moi] tu préfères les grosses ou les petites ?
– [Julie] les grosses me font un peu peur.
– [Fabrice] mais les petites ne lui font rien du tout !"

On éclate tous de rire.

– [Charlotte] et vous les mecs, vous préférez les petits seins ou les gros ?
– [Fabrice] j'aime bien quand... quand y'en a quoi, mais les petits c'est mignon aussi.
– [Julie] et toi Sylvain ?
– les petits et les moyens. Les gros, ça vieillit mal. Et puis les petits c'est adorable, on a envie de les croquer, de les protéger, de les dorloter...
– [Charlotte] et tu préfères ceux de Julie ou les miens.

– les tiens mon amour, quelle question.
– vous avez vu comme il est bien élevé ?"

En effet, je préférais ceux de Julie. Je préférais tout chez Julie, pas seulement ses seins, et je ne savais pas comment dire ça à Charlotte. S'en doutait-elle ? Perspicace comme elle est, il y a des chances.

. . .

Le reste de l'après-midi s'écoule, je me renferme. Vers six heures et demie, apéro. Julie et Fabrice sont sur la terrasse, Charlotte et moi près de la piscine.

– tu vas bien ?" C'est Charlotte.
– ...
– c'est à ce point-là ?
– non non, ça va. Juste un peu fatigué.
– si tu te branlais pas trois fois par jour aussi.
– quand même pas.
– d'accord, deux.
– et toi ?
– moi ? jamais, tu sais bien.
– t'es pire qu'une cochonne en fait.
– j'aime le sexe. Toi aussi.
– si je te demandais . . . Non, rien.
– si tu me demandais quoi. Vas-y, je le ferai.
– vas le sucer et demande-lui de t'enculer."

Elle se lève dans la seconde qui suit et se dirige vers lui.

– non, arrête !"

Elle revient vers moi.

– tu l'aurais fait ?!
– bien sûr.
– devant Julie ?! T'es folle.
– tu la prends encore pour une petite fille réservée ?
– chaque chose en son temps. Ce n'est pas l'envie qui me manque de te voir te faire enculer par Fabrice mais je ne veux pas que tu fasses ça devant Julie. Elle n'est peut-être aussi réservée que ça mais ce n'est pas encore une salope comme toi.
– comme tu veux.

Julie, justement, nous rejoint au bord de l'eau et nous demande de quoi nous discutons. Charlotte ment – ouf – en lui répondant : de ses projets de vacances

Nous nous mettons à table vers 8 heures. Au menu : melon au Porto avec jambon de Parme, quiche au saumon (du traiteur), crumble aux poires. Royal. Je n'ai d'yeux que pour Julie, la regarde manger les seins à l'air (nous sommes tous restés nus) en ayant follement envie d'elle, de lui faire l'amour.
Pas des trucs cochons, lui faire l'amour tendrement et la pénétrer avec délicatesse, l'embrasser... Dieu que cette fille est belle.

Après le dîner, nous restons à l'intérieur, les températures dehors ayant un peu fraîchi. Fabrice a l'idée de faire un Pictionary. Je n'ai envie de rien, ou plutôt si, mais ce serait malvenu.

– ne m'en voulez pas mais je crois que je vais monter me coucher, j'ai un coup de barre.
– ça va ?" demande Fabrice.
– très bien, je suis juste fatigué et j'ai envie de me coucher tôt pour être en forme demain.
– bonne nuit alors.
– [Julie] bonne nuit Sylvain.
- [Charlotte] je monte te rejoindre tout à l'heure."

Sur le chemin de notre chambre, j'ai en tête l'idée de mon sommeil. C'est une idée merveilleuse, autant que l'idée d'être éveillé quand on on dort – on appelle ça les rêves. À se demander si dans les plats ou le vin n'était pas mélangée quelque drogue. Non, c'est juste la fatigue.

Je passe par la salle de bains pour me brosser les dents. Sur la tablette en faïence à côté du lavabo est posée la trousse de toilettes de Charlotte. Dedans, son gode. Je le prends saisi d'une envie irrésistible. Comment serais-je le mieux pour me le mettre : accroupi dans la douche, à quatre pattes sur le carrelage de la salle de bains ou sur le lit ? Je me décide pour la douche.

C'est la première fois que je me gode (ce ne sera pas la dernière, aujourd'hui j'ai cinq godes dont je me sers régulièrement), je cherche mon trou : le voilà. Je tourne autour en essayant d'imiter les gestes de Charlotte. C'est maladroit, elle le faisait mieux. Je suce mon doigt, le majeur, et farfouille aux alentours de mon rectum pour le trouver. Ça y est, j'y suis. Je me l'enfonce facilement. Je suce et salive sur le gode pour le lubrifier, le présente au bord de ma rondelle et je pousse, timidement : il rentre un peu mais je le freine, je suis trop contracté.

Je suis dans la cabine de douche, courbé, la porte est ouverte.
Il y a un miroir en face dans lequel je vois ma bite et mes couilles rasées, ma bite est bandée mais pas à son maximum, mes petites couilles se balancent dans le vide. Le gode dans la main droite, je passe par devant, en-dessous, pour me l'introduire mais je ne suis pas sûr que ce soit le meilleur chemin. Je décide alors de passer par derrière, la main droite dans le bas du dos, puis mes fesses, jusqu'à ma raie. Je trouve mon trou. De la main gauche, je le guide jusqu'à le mener à mon rectum et là, je l'enfonce. La première inclinaison n'est pas le bonne, la deuxième non plus. Au troisième essai, la queue artificielle me pénètre sans problème. Je commence à me limer et à mesure que je m'aperçois que ça rentre et sort de plus en plus facilement, je réalise que ce gode est trop petit, il se balade trop facilement dans mon trou et ne va pas assez loin. Je me lime de plus en plus vite, j'en veux plus, ça ne suffit pas mais pour le moment, il faudra faire avec.

Ma main gauche saisit ma queue complètement raide et je me branle comme un dingue. La synchronisation entre mon auto-sodomie et ma masturbation n'est pas sans ratés au début mais je m'ajuste rapidement. Quel pied ! Je jute très vite, peu de sperme mais l'orgasme est foudroyant. Je continue à me limer le cul après mon éjaculation, c'est chaud, ça fait du bien, j'ai envie que ça dure encore.

Finalement, je le ressors, le lave sous l'eau avec un peu de savon, l'essuie et le remets dans la trousse de toilettes. La rondelle encore écartée, je vais me coucher.

Je ne sais pas quelle heure il est quand Charlotte me rejoint, je dors à poings fermés sur les draps. Elle me réveille en me caressant et en commençant à me masturber.

– c'est toi ?
– bien sûr, tu aurais préféré Julie ?"

Je lui souris sans rien dire. Elle me branle sans arriver à me faire bander :

– ben dis donc, t'es vraiment fatigué...
– crevé. Ça t'ennuie si on dort ce soir ?

Je ne vais pas lui dire que je l'ai fait en me sodomisant une ou deux heures plus tôt.

– pas de problème. Dors bien, il faut que tu sois en forme demain.
– bonne nuit Charlotte."


À suivre . . .

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