Encre Pas Sympathique...

Vendredi, après-midi, avec les collègues, on avait fait une blague à Sylvain. On lui avait renversé sur un dossier important un peu d’encre bleue achetée dans un magasin de farces et atts. On avait laissé le malheureux paniquer quelques minutes histoire de rigoler, avant d’effacer la tache avec le produit spécial, fourni avec l’encre. Vers seize heures trente, je sortais du bureau avec une barre à l’estomac, tellement j’avais ri.
En repartant chez moi, à pied, comme j’avais un peu temps à perdre, je décidai de me promener en centre- ville. En passant devant un sex-shop, je jetai machinalement un regard à la vitrine et, par curiosité, décidai d’entrer à l’intérieur. Après avoir flâné dans les rayons je vis une pancarte indiquant un escalier qui menait à l’étage inférieur. Je demandai au vendeur s’il y avait du monde en bas. Il me répondit qu’il avait vu descendre plusieurs hommes seuls, un couple et aussi une femme seule, plutôt jolie. Intéressant… En bas, vous l’avez deviné, ce sont les cabines de projection. Des cabines munies de glory-holes, ces fameux trous qui permettent de se faire des choses à travers la cloison sans voir qui est derrière. Je descendis et entrai au hasard dans l’une de ces cabines. Regardant par le trou, j’aperçus dans la demi-obscurité de la cabine, des jambes féminines, vêtues de bas à mailles larges. Plus haut, une mini-jupe, si mini qu’elle ne cachait plus grand chose. Le film qui passait dans sa cabine semblait faire son effet : en prenant soin de se tourner en direction du trou par lequel je regardais, elle remonta sa jupe et commença à se caresser à travers le fin tissu de son string rose. Elle le tirait vers le haut pour le faire rentrer dans sa petite fente. Le tissu tendu sur sa vulve épousait la forme de ses grandes lèvres séparées par un sillon plus sombre. Une lèvre, bien rose et bien épilée, sortit du string. Elle joua avec pendant quelques instants, tirant dessus comme pour en juger l’élasticité.

Elle tira l’autre lèvre, et le string se retrouva prisonnier dans la fente de sa vulve. Peu à peu, le tissu humecté de sécrétions vaginales vira au rose foncé. Terriblement excitée, elle finit par retirer complètement son string. L’index de sa main droite tournait autour de son clitoris gonflé, pendant que son majeur gauche commençait à investir son vagin. Lorsque le doigt fut complètement enfoncé, elle lui fit faire une série d’aller-retour rapides pour faire monter son plaisir. Le mien montait aussi d’ailleurs. Je me sentis à l’étroit. Je baissai mon pantalon, sortis mon pénis et commençai à me caresser en regardant la scène. C’était sublime. Un bruit de verre cassé vint interrompre ma transe : le flacon d’encre bleue venait de tomber par terre. Vite, je rassemblai les morceaux pour ne pas marcher dessus. Je ne voulais pas en perdre une miette. La tigresse se déchainait sur son sexe, elle prenait des poses toutes plus indécentes les unes que les autres, s’écartait les lèvres, se mettait de dos pour me faire admirer ses fesses, s’ouvrait à deux mains pour me montrer son anus dans lequel elle introduisait des doigts, cambrait ses reins pour offrir une autre vue sur sa vulve. Elle dévoilait tous les moindres détails de son intimité pour le seul plaisir de mes yeux. Mais à aucun moment je ne vis autre chose de son corps : ni ses seins, ni son visage. Au bout d’un moment, je décidai de passer mon sexe au travers du fabuleux orifice. La belle ne se fit pas prier. Je sentis une main enserrer mon membre et très vite, mon gland se retrouva dans un endroit doux, humide et tiède. Ce qui devait être une langue montait et descendait le long de ma verge turgescente. Puis je me retrouvai totalement englouti. Je sentais l’orgasme qui commençait à monter, elle m’aspirait et m’avalait à fond. Au bout de quelques minutes, ne tenant plus, j’éjaculai dans sa bouche. Elle ne se retira pas, au contraire elle semblait aspirer pour ne rien perdre de ma semence, la coquine. Après tous ces efforts mon sexe se dégonfla, alors elle le repoussa à travers le trou, il n’était plus assez intéressant.
Je me rhabillai, sortis de la cabine et me mis en route pour rentrer chez moi.
Une fois à la maison, je me dirigeai vers la salle de bains pour me laver, et je me rendis compte que j’avais une tache d’encre sur l’index de la main droite, ainsi que sous le gland. Certainement que je m’en étais mis en me caressant. Vite il me fallait nettoyer tout ça avant le retour de ma femme. Une tache sur le doigt, elle aurait compris, mais une sur le sexe… Je pris donc le produit effaceur et m’appliquai à faire disparaitre toutes les taches sans exception.
A peine fini, j’entendis la voix de ma femme qui venait de rentrer. Elle arriva derrière moi et s’arrêta à l’entrée de la salle de bains. Après un moment d’hésitation, je me retournai pour lui dire bonjour et l’embrasser. Elle me regardait, souriante, une tache bleue sur la lèvre inférieure.
Je n’ai jamais cru à son histoire de stylo qui fuyait…

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!