Rêve Ou Magie 10

Chapitre 10
Ça fait maintenant cinq ans que s’est passé cette triste soirée, j’ai toujours leurs affaires dans les chambres, je les ai gardé au cas où.
J’ai repris ma vie monotone, travail toute la semaine et fiesta le samedi soir. Je ne remonte plus jamais vers les ruines et les pierres, je laisse le terrain en friche, j’ai clôturé tout le secteur en posant des panneaux a espace régulier « danger entrée interdite sous peine de mort » ça a fait beaucoup jaser dans le village, les gens me prennent pour un fou.
Je vie seul avec mes bêtes et de temps en temps, je me rappelle nostalgiquement les bonnes soirées que je passais avec Lisa, Marie et Christine.
Hier, a l’épicerie, j’ai rencontré une fille qui m’a complètement envouté elle avait le regard malicieux de Marie, les intonations de sa voix me rappelais beaucoup celles de Lisa et elle avait les cheveux de feu de Christine. Je me suis approché d’elle pour lui demander :
- Vous êtes en vacances ?
- Oui, avec mes sœurs on visite la région.
- Vos sœurs ? oui, elles sont l’abas.
Je me suis retourné, j’avais l’impression de voir triple, trois foi la même personne.
- Vous êtes jumelles ?
- Non, je ne sais pas, on s’est retrouvées ensemble par hasard et comme on se ressemblait beaucoup, que ce soit sur le plan physique que sur le plan des envies, on a décidé d’être comme des sœurs.
- Vous n’avez pas de famille ?
- Je ne sais pas, je ne me souviens pas de mon enfance et les autres c’est pareil. Nous n’avions toutes qu’une idée en tète c’est venir visiter cette région, je ne sais pas pourquoi mais on est comme appelé par le secteur.
- Vous voulez venir à ma ferme toutes les trois, j’ai des trucs à vous montrer et je pourrais vous préparer un bon repas.
- Il faut que je demande à mes sœurs.
Après avoir attendu un moment je les ai vues venir toutes les trois vers moi.
- Qu’es-que vous voulez nous montrer ?
- Je croie que je connais vos mères, la dernière foi que je les ai vu, c’étais il y a cinq ans.


- Elles avaient des s ?
- Non pas a ma connaissance, elles étaient sur le point d’en avoir, c’est tout.
- Ça ne peut pas être nous, j’ai vingt ans comme mes sœurs.
- Je ne sais pas mais vous leur ressemblaient tellement.
- D’accord on vient quand même, on aura toujours gagné un bon repas.
Elles sont toutes les trois montées dans ma voiture. Quand elles ont été installées, une odeur suave a envahie la voiture, un mélange de parfum féminin, de sueur et autre chose que je n’arrivais pas à définir, cette odeur me rappelais des souvenirs torrides et m’a fait bander presque tout de suite. Pour garder une certaine contenance j’ai ouvert la fenêtre pour essayer de dissiper cet envoutant parfum.
- Vous vous appelez comment
- Moi, c’est Juliette, elle, c’est Maeva et elle, c’est Beatrice, ce sont les noms que nous avons trouvé sur nos vêtements.
- A quand remonte votre rencontre ?
- Il y a trois jours, après le très gros orage, nous nous sommes abritées toutes les trois dans la même grange.
- Un orage, la semaine dernière ?, je ne m’en souviens pas.
Nous sommes arrivés à ma ferme, pendant qu’elles s’amusaient avec les animaux, comme des s, je suis rentré contrôler le calendrier. Mes doutes étaient bien fondés, nous sommes en pleine période du solstice d’été, il faut que je trouve la vieille dans le bois pour qu’elle m’explique ce qui se passe. J’ai préparé le repas, je les ai fait manger puis je leur ai indiqué les chambres pour qu’elles puissent se mettre a leur aise. Ensuite je suis parti avec mon quad vers le bois. J’ai cherché la prêtresse toute la soirée sans la trouver. Je suis rentré a la ferme, c’étais déjà assez tard. Pendant toute la soirée j’ai essayé d’en savoir un peu plus sur ces filles mai a chaque foi que je leur demandais un truc sur leur jeunesse, elles ne se souvenaient pas, elles n’avaient des souvenirs fidèles que depuis l’orage pendant lequel elles s’étaient rencontrés. Elles sont parties se coucher, moi, malgré mon appréhension, je suis retourné vers les ruines.
Le rocher n’était plus sur l’escalier, discrètement je suis descendu. Dans la chapelle, personne par contre tous les cierges étaient allumés. J’ai avancé vers la bibliothèque, la pièce était bien éclairée mais la non plus, personne, j’ai emprunté le couloir en regardant dans toutes les cellules, rien, personne, j’ai continué a avancer, dans la salle d’opération ou de , , vide. Je continue ma visite, dans les cellules suivantes, entièrement nue, Christine, pendue au mur par les poignets, elle avait juste la pointe de ses pieds qui touchait terre. J’ai essayé d’entrer, la porte était fermée. Je suis passé a la cellule voisine, c’était Marie, elle aussi, entièrement nue et enchainée au mur sans réactions. Quand je suis passé a la cellule voisine, j’ai entendu du bruit, je suis vite parti me cacher derrière la porte qui donnais sur l’éboulis. J’ai entendu les cellules s’ouvrir, des paroles dans une langue que je ne comprenais pas. Par l’entrebâillement de la porte, j’ai vu des homes en soutane faire sortir les filles des cellules et les emmener vers la salle a coté. Quand ils ont disparu, je me suis avancé pour voir ce qu’ils faisaient dans la pièce.

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