L'Initiateur

Clémence est une femme établie. A quarante-quatre ans elle est directrice des Ressources Humaines dans une société internationale. Son ascension ne doit rien à personne sauf à son travail obstiné et acharné qui fait d’elle la meilleure sur le marché. Mariée et mère de deux s, toujours habillée avec élégance sans ostentation. Elle fait l’admiration de pratiquement tout le monde, sauf des inévitables pisse-vinaigre prompts à tout critiquer et à la jalousie éternelle. Ce que tout le monde ignore, c’est son appétit sexuel qu’elle assume librement. Et cet appétit lui vient d’une éducation qu’elle doit à un homme qu’elle a côtoyé le temps d’un mois de colonie de vacances alors qu’elle avait dix-neuf ans. Cet homme, ce jeune homme plutôt, s’appelait Philippe et elle n’a jamais oublié ce qu’elle lui devait.
Quatre juillet 1994. Clémence a fêté ses dix-neuf ans. Elle vient de terminer sa première année de droit. Et de terminer aussi son histoire d’amour avec Marc, histoire d’amour commencée au lycée trois ans plus tôt. C’est Clémence qui a rompu. Marc venait de rater son année de psycho par manque d’assiduité et de travail. Et surtout il papillonnait de fête étudiante en fête tout court et devenait de moins en moins disponible pour Clémence. Et elle avait bien compris qu’il la trompait sans remords non pas avec une fille mais avec plusieurs au hasard des soirées. Clémence lui avait tout donné y compris son pucelage un soir d’hiver dans un petit lit de la cité universitaire. Elle n’était donc pas trop affectée par cette rupture qui ne faisait qu’officialiser une situation qui trainait et elle s’apprêtait à partir encadrer une colonie de vacances qui durerait vingt-cinq jours. Cela lui changerait les idées et si une occasion avec un garçon se présentait elle ne cracherait pas dessus. Et coup de chance, elle terminait la veille du départ sa période menstruelle. Elle ne serait ainsi pas gênée dans les activités ni un flirt poussé venait égayer sa colo.


Il est dix-sept heures quand le voyage commencé le matin se termine avec l’arrivée à la colo. Tous, s et accompagnateurs sont éreintés. Dans le train, Alain, le directeur a distribué les rôles. Clémence aura la charge des « moyennes filles » âgées de 9 ans en compagnie de Nadège une jeune animatrice de 17 ans, une petite rousse aux cheveux bouclés dont c’est la première colo. Après un goûter bien mérité, les s prennent possession de leur dortoir. Clémence dispose d’une chambre qu’elle partage avec Nadège. Après le dîner, les s ont droit à une courte veillée et à vingt-et-une heures ils vont se coucher. S’en suit une heure plus tard une réunion entre animateurs et directeur pour détailler les rôles de chacun et prévoir le programme de la semaine et les tours de garde. Un animateur de garde par soir pour le dortoir des garçons et un pour le dortoir des filles. Et un jour de repos par semaine. Après cette réunion, Alain et son adjoint se retirent et laissent les animateurs ensemble. Chacun y va de sa présentation à tour de rôle. Après Nadège vient le tour de Philipe. « Alors moi c’est Philippe, Philou pour les copains. J’ai vingt-trois ans et je suis étudiant en socio-éco. Je cours après mes études mais sans grand espoir des rattr. Bon je ne me bile pas, mes parents ont du fric et m’entretiennent sans poser de question, j’ai donc du temps pour valider mes années. Je squatte dans un beau deux-pièces familial idéalement situé au centre de Bordeaux. Pratique pour faire la chouille. Bref, l’exemple à ne pas suivre. » Philippe avait dit ça d’un ton naturel et tranquille, et sans forfanterie. Clémence était impressionné par ce gaillard et par son humour et sa franchise. C’est à peine si elle écoute la présentation des autres animateurs. Elle regagne sa chambre avec Nadège. Après s’être brossé les dents, elles se mettent en pyjama et se couchent, tombant rapidement dans les bras de Morphée.
Le lendemain, Clémence se réveille une demi-heure avant le réveil. Elle se glisse silencieusement hors de la chambre et se dirige vers les sanitaires.
Elle se déshabille et rentre dans la douche. Elle en ressort, une serviette autour des reins, les seins nus. A ce moment, Philippe entre dans le bloc sanitaire, uniquement habillé d’un caleçon. Clémence le regarde à la dérobée. Un torse glabre et bronzé, des pectoraux développés et des fesses tentantes qu’elle admire lorsqu’il se retourne. Tout naturellement, il enlève son caleçon pour rentrer à son tour dans la douche. Clémence a le temps d’entrevoir une verge à demi bandée. Sa gorge se noue. Elle s’aperçoit alors qu’elle est seins nus. Elle se recouvre pudiquement et file s’habiller dans sa chambre. La matinée se passe. Clémence ne voit pas Philippe parti faire un atelier à l’autre bout de la colo. Repas de midi puis sieste. Le hasard veut que ce soit le tour de Clémence de s’y coller tandis que les autres animateurs restent dehors à bavarder autour d’un café tiède. Les s sont sages, certains sont assoupis. Clémence s’est assise sur un lit inutilisé, au bout du dortoir, un livre à la main. Soudain, un mouvement attire son attention. Philippe, à pas de loup, vient de rentrer dans le dortoir. Il passe le long du mur hors du champ de vision des s. Caché par une armoire, il fixe Clémence et lui fait signe de venir. Elle se lève et s’approche de lui, se demandant ce qu’il a à lui dire. A peine s’est-elle approchée de lui qu’il la prend dans ses bras et se colle à elle cherchant sa bouche. Clémence est interdite. Elle ne s’attendait pas à cela. Pas que ce garçon plus âgé s’intéresse à elle et tente de la séduire alors que la veille ils ne se connaissaient pas encore. Cela va vite. Trop vite. Mais elle se laisse aller. Flattée. Troublée. Et pourtant elle ne se sent pas amoureuse. Elle a compris que leurs vies ne feront que se croiser pendant cette colo. Que des centaines de kilomètres les séparent et que si Philippe est un fêtard dilettante, elle est une étudiante appliquée bien décidée à ne pas trainer sur les bancs de la fac. Mais elle ne sait pas pourquoi elle a envie de se laisser aller, sentant au fond d’elle-même qu’elle va vivre des moments agréables.
Peut-être pour se venger de Marc… Elle laisse les lèvres masculines embrasser les siennes et une langue douce prendre possession de sa bouche. Leur baiser semble ne jamais devoir cesser. Philippe a posé ses mains sur le bas du dos de la jeune fille. Elle a noué les siennes autour de son cou. Mais un début de conversation de deux gamines oblige Clémence à quitter les bras accueillants et à intervenir.
Lorsqu’elle se retourne, Philippe a disparu. Elle en est déçue. Elle retourne s’assoir sur le lit où elle a laissé son livre. Philippe est là, allongé par terre le long du lit, invisible du dortoir. Etonnée, Clémence s’assoit. Aussitôt, elle sent deux mains caresser ses jambes et défaire ses ballerines. Des mains prennent possession de ses pieds en une caresse douce et insistante. Une bouche s’approche d’un pied qu’elle commence à embrasser, accompagnée d’une langue fureteuse. L’orteil disparait dans la bouche masculine. Une main ne reste pas inactive et remonte doucement jusqu’au genou. Clémence la repousse par souci de discrétion. Pendant près d’un quart d’heure la bouche et la langue œuvrent d’un pied à l’autre. Clémence frissonne. Elle se rend compte qu’elle mouille. Elle ressent des picotements sur ses seins dont les pointes s’érigent dans le soutien-gorge. Juste avant d’arrêter, Philippe guide les deux pieds nus à hauteur de son short. Elle sent un cylindre dur rouler sous ses pieds. Sans s’en rendre compte, elle poursuit d’elle-même la caresse. Philippe se dégage. « Ça va être l’heure de la fin de sieste. A ce soir Clem. Je peux t’appeler Clem, ça ne te dérange pas ? » Etourdie, Clémence voit le garçon s’éloigner en rampant et se redresser à l’abri des regards. Il lui faut quelques minutes pour reprendre pied dans la réalité et calmer le rythme échevelé de son cœur.
Le reste de la journée passe lentement. Clémence a hâte d’être à ce soir pour retrouver Philippe. Elle le croise plusieurs fois et ressent à chaque fois une étrange émotion. Après le dîner et la veillée les s partent se coucher.
Clémence est de surveillance de dortoir et n’assiste pas à la réunion. Vers vingt-deux heures trente, les s sont enfin tous endormis. Clémence va quitter le dortoir. Une ombre se glisse auprès d’elle. Elle reconnait Philippe. Il se colle contre son dos, déposant des bisous dans son cou. Elle sent sa langue butiner dans son cou, provoquant des frissons irradiant dans tout son corps. Sans se presser il continue à picorer le cou délicat. Des mains caressent ses cheveux. Clémence se laisse bercer. Les mains masculines glissent sur les flancs de la jeune fille et soulèvent le teeshirt s’insinuant dessous. Elles remontent sur la peau nue, empaumant doucement les seins protégés par le voile d’un soutien-gorge. Les mains reprennent leur exploration. Elles se déplacent dans le dos. En un tour de main elles font sauter l’attache du soutien-gorge. Sans se presser, presque avec une lenteur exaspérante, elles rejoignent à nouveau la poitrine de Clémence, repoussant doucement le tissu. Elles s’attardent sur les jeunes seins, les caressant, étirant doucement les pointes dressées, pinçant doucement. Le jeune homme s’est collé à Clémence. Elle sent avec précision sa dureté au bas de ses reins. Il appuie doucement, lui faisant ressentir son désir. Il n’est pas impatient. « Pas comme Marc » pense-t-elle. Maitre du temps, il dirige les ébats. Lentement, tandis qu’il lui embrasse le lobe de l’oreille, il fait sauter le bouton du short et glisse ses mains sous la culotte de Clémence. Le short tombe entre ses chevilles. Les doigts masculins prennent doucement possession de la vulve ruisselante. Avec douceur, un doigt s’aventure dans le sexe trempé. Il trouve ce qu’il était venu chercher, le petit bouton hypersensible. Quelques secondes plus tard, un orgasme silencieux secoue la jeune fille. Philippe retourne doucement Clémence et l’embrasse doucement sur la bouche. Elle sent le sexe bandé contre elle. Mais Philippe se recule « J’entends du bruit. Les monos vont rentrer, on reprend ça demain. Bisous Clem. J’ai hâte de jouir de toi. ». Le garçon disparait dans l’obscurité. Une porte s’ouvre doucement et un rai de lumière éclaire brièvement le dortoir. Clémence a juste le temps de se rhabiller. Elle arrive dans la chambre quelques secondes avant Nadège. « Houla, tu es toute rouge Clémence, ça va ? » s’inquiète la benjamine. « Oui, merci. Il fait une de ces chaleurs dans le dortoir. Je vais aller prendre une douche pour me rafraichir. »
Le lendemain, Clémence se réveille de bonne heure. Elle se lève silencieusement pour ne pas réveiller Nadège. Elle se dirige vers le bloc sanitaire. Elle se glisse sous la douche. Elle en ressort après s’être essuyée, la serviette nouée autour des reins comme la veille et entreprend de se brosser les dents. Elle se surprend à espérer se faire surprendre par Philippe ou par un autre moniteur. La porte s’ouvre comme par transmission de pensée. C’est Philippe. Uniquement vêtu d’un caleçon. « Salut Clem, bien dormi ? Tu sais que tu es très bandante comme ça ? Je n’ai qu’une envie c’est de te retirer cette serviette et te voir nue. Mais on n’a pas beaucoup de temps. Alors ce sera pour plus tard. Patience. «
La journée passe. Clémence est bien occupée avec les s mais attend le soir avec impatience. Après le dîner, Philippe s’approche d’elle « Après la réunion, on va aller faire un tour. Si tu veux me faire plaisir mets une jupe et ne mets pas de soutien-gorge. Et prépare-toi à prendre du plaisir » Après la veillée les s vont se coucher. Clémence aide Nadège qui est « de garde » et surveille le dortoir. Profitant de ce que Nadège réconforte une petite, Clémence part se changer. Elle troque son short pour une jupe ample et mi-longue et échange son tee-shirt contre un chemisier ample sous lequel ses seins nus sont difficilement visibles. Clémence rejoint le dortoir. « Bon Nadège, ils sont calmes, je vais à la réunion. Bonne nuit ! »
Clémence rejoint la salle de réunion. Il s’agit de préparer le programme du lendemain et parler des problèmes potentiels. Philippe arrive après Clémence et s’assoit en face d’elle. La réunion commence. Bien vite Clémence sent un pied dénudé glisser sur ses jambes et s’insinuer entre ses cuisses. Elle sent un orteil inquisiteur venir buter contre le tissu de sa culotte, effleurant sa vulve déjà mouillée. Philippe la regarde en souriant et retire son pied qui se cantonne à caresser ses jambes. Après la réunion, un repas froid attend les animateurs. Il est près de vingt-trois heures quand les animateurs se lèvent. Philippe et Clémence trainent un peu et sortent à leur tour, bifurquant à gauche vers la sortie du centre et atteignent la petite route. « On va à droite, il y a le village à deux kilomètres ». Ils avancent dans la nuit qu’une lune éclaire faiblement dans un ciel sans nuage. Ils parcourent ainsi environ un kilomètre, marchant l’un à côté de l’autre, savourant ce moment de tranquillité. Philippe att la main de Clémence et l’attire vers lui. « Tu sais, j’ai surpris ton regard sur moi hier matin. J’ai vu que tu appréciais. Ça et tes seins nus que tu dévoilais d’une manière à la fois naturelle et impudique ont commencé à me faire de l’effet. J’ai senti que toi aussi tu avais envie. Je ne vais pas te le cacher, on est en colo et dans un peu plus de trois semaines on se quittera et je ne crois pas qu’on se reverra. Alors si tu es d’accord, éclatons-nous. Et laisse-moi te faire découvrir des trucs dont tu te souviendras peut-être toute ta vie. » Philippe attire Clémence contre lui et approche sa bouche de celle de la jeune fille. Les lèvres se frôlent. Philippe sort un bout de langue qu’il enfonce doucement à la rencontre de celle de Clémence. Ses deux mains caressent son dos. Elles descendent doucement vers les fesses de la jeune fille qu’elles malaxent doucement. Tout doucement, il relève la jupe, dévoilant les genoux puis les cuisses. Elle sent à présent les mains fermes sur le nylon de sa culotte. Des mains qui reprennent leur caresse douce, s’insinuant lentement vers l’entrejambe qui mouille abondamment. Leur baiser continue, un ballet de langue, de la salive s’échappe des commissures des lèvres. Les mains abandonnent les fesses de Clémence et s’insinuent entre les deux corps. Doucement elles entreprennent de déboutonner le chemisier. Clémence se retrouve les seins nus, des seins à présent caressés par deux mains viriles. « Tu es fou, et si quelqu’un vient ? » « Qui veux-tu qui passe à cette heure ? Et puis on les entendra, on verra les phares. Et puis tu sais c’est très excitant. Allez viens, on continue de marcher. « Ils se remettent en marche. Clémence marche le chemisier ouvert seins à l’air. Philippe a passé sa main sur les fesses de la jeune fille. Maladroitement, elle insinue sa main sous la chemise du garçon au niveau du flanc. Ils atteignent bientôt l’entrée du village, éclairé par quelques lampadaires. Clémence fait mine de reboutonner son chemisier. Philippe l’en empêche. « Mais non regarde, toutes les lumières sont éteintes. Tout le monde dort. Personne ne nous voit. ». Il passe derrière la jeune fille et lui embrasse le cou. Il sent que Clémence s’abandonne sous cette caresse. Il écarte les pans du chemisier, caressant les seins et étirant les pointes sensibles. Clémence n'a pas réagi. Ses défenses tombent. Philippe att le bas de la jupe et la retrousse jusqu’aux hanches. Il se frotte à présent contre elle, lui faisant sentir la force de son désir. Il murmure à son oreille « Enlève moi mon short ». Clémence lance ses bras en arrière. Elle trouve le bouton et tire sur la fermeture éclair. Elle tire le short vers le bas. Celui-ci glisse le long des cuisses de Philippe. Elle sent une barre dure et chaude contre le bas de ses reins. Philippe a trouvé le bouton qui ferme la jupe. Le vêtement tombe à son tour. Clémence, dans un état second se rend compte qu’elle est au milieu d’une rue, les seins dénudés, en culotte, en compagnie d’un garçon à demi-nu. Elle devrait se rebeller mais au contraire, elle se sent terriblement excitée. Philippe s’est décollé et la fait pivoter. Ils se retrouvent face à face. Philippe prend ses lèvres. Un baiser pour lui faire perdre pied. Il glisse sa main sous la culotte de Clémence et entreprend de la caresser. La vulve est trempée, dégoulinant de cyprine. Clémence att la verge et commence à la masturber. En silence, continuant leur baiser ils s’amènent mutuellement au plaisir. Clémence sent la verge se raidir et se cabrer, elle sent un jet chaud inonder son ventre et couler. Philippe a enfoncé deux doigts dans la chatte trempée. Du pouce il titille le clitoris. Il accélère le mouvement. Clémence se sent partir et jouit dans un soupir rauque. « Viens, il est temps de rentrer ». Philippe a ramassé son short et la jupe de Clémence. « On rentre comme ça. « Ils marchent enlacés. Arrivés à l’entrée de la colo ils se rhabillent. « Demain, on jouira de nos bouches et à partir d’après-demain on fera l’amour tous les jours et même d’avantage si tu le veux. » lui murmure-t-il à l’oreille. Un dernier baiser et ils se séparent. Clémence regagne sa chambre. Nadège dort profondément. Clémence se déshabille en silence et après s’être lavée les dents se glisse dans son lit.
Avant de sombrer elle repense à ce qui lui arrive. Elle sait que Philippe va lui faire découvrir une facette insoupçonnée de sa sexualité. Elle qui se croyait affranchie se rend compte qu’elle ne connait pas grand-chose en matière de sexe. Philippe et son expérience sera son initiateur. Loin de chez elle, personne n’en saura rien.

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