Mon Amant (2)

J'étais rentrée complètement vidée de ce premier écart de conduite. je n'avais pas vraiment eu le temps d'y penser, la routine familiale, surtout en l'absence de mon mari adoré, avait repris le dessus. Ce n'est que vers 21h que j'ai finit par me retrouver seule, mais alors... vraiment seule. J'en profitais pour aller prendre une longue douche salvatrice. Je me sentais à la fois soulagée et honteuse, mais le fait est qu' il allait falloir apprendre à vivre avec ce sentiment.

Je me rebranchais sur le site, et Alex était en ligne. Son message à mon retour m'avait rendu plus sure de moi, et à vrai dire, j'étais plus à l'aise derrière un écran. Je n'avais pas été entièrement satisfaite de ma prestation, et je lui fis part de mes états d'âmes. Je trouvais en Alex l'amant idéal, il comprenait pleinement ce que je lui disais, et répondais avec un temps d'avance, ce que j'espérais, que la prochaine fois, il ferait plus attention à moi. Alex en avait surtout déduit qu'il y aurait une prochaine fois. Il prit encore une fois les choses en main, et planifia pour le vendredi suivant, un déjeuner en tête à tête dans un petit resto.

Le vendredi matin, je me préparais donc, cette fois, en misant sur la femme fatale. Ensemble tailleur, bas auto portant, maquillage discret, rouge à lèvre. Le rouge à lèvre faisait ressortir ma chevelure brune, mais j'optais pour un chignon stricte. Je me retrouvais dans le fantasme de la secrétaire.

J'arrivais pile à l'heure au rendez-vous avec Alex, mais force est de constater qu'il n'avait fait aucun effort du point de vue vestimentaire. Il avait choisit un petit restaurant, pas cher et plutôt bon, et il insista pour prendre une bouteille de vin blanc. Deux verres suffirent à me mettre en confiance. Je me sentais plus "relax" et j'avais plus de facilité à parler. Rapidement, Alex voulu en savoir plus sur ma vie sexuelle. Il avait choisit une table dans le fond, et nous étions seule dans ce coin du restaurant.

Si je n'avais pas grand chose à raconter, j'eu, en revanche, un aperçu assez complet de ses goûts, et fantasmes. Alex était très tenté par le libertinage, et adorait faire cocu sa femme.
Manifestement, il avait une certaine expérience dans le domaine, il me confia avoir eu plusieurs maîtresses, et qu'il voyait même une autre femme en plus de moi, ce qui eut un effet curieux sur moi, comme s'il m'avait trahit mais que je ne pouvais lui en vouloir. J'eu l'air contrarié, et il me rappela que je trompais mon mari, et que je ferais mieux de ne pas lui en tenir rigueur. Comment aurais-je pu.

Alex n'était apparemment pas un intellectuel. J'étais même un peu déçu, il était plutôt brutal dans son approche, vantard, un brin mysogine, manquant un peu de finesse. Mais il remplissait parfaitement le vide que je ressentais. Il incarnait parfaitement l'image d'Épinal du VRP en goguette, et je me surpris à trouver ça excitant.

Après le repas, la manœuvre de la première fois se reproduisit, mais il choisit un autre lieu, plus loin, encore. Nos voitures s'arrêtèrent à l'aurée d'un bois dans une petite clairière. ça sentait bon, il faisait doux, et je l'aurais suivi là où il aurait voulu aller. Il ouvrit son coffre, et prit un sac de sport, puis m'invita à le suivre.

Il avait apparemment, une grand connaissance des lieux, et s'arrêta en bas d'un grand rocher. Une large pierre plane faisait office d'un lit naturel, à l'ombre. Il sortit une couverture de son sac, et la déposa là, il saisit également un poignée de préservatif, et les jeta dessus.

"J'en ai déjà niqué 3 ici, ça te fait quoi de savoir que tu seras la 4ème?"

Salaud, ça me faisait du mal d'être vu comme un bout de viande. J'hésitais à repartir, et regarda le chemin par lequel j'étais venu. Alex essaya de se rattr, m'enlaça, et entrepris de m'embrasser longuement, effaçant, seconde après seconde les dernières forces qui auraient pu me servir à regagner ma voiture. Une fois abandonnée dans ses bras, il me saisit fermement, et me bloqua conte un arbre. Instinctivement, je me cambrais, et laissait sa main se balader sur mon sexe. Les ordres furent clairs: je du me déshabiller, mais rester en talons et bas. Marcher dans un sous bois en talon était difficile, et me rendait instable, ce qui accroissait ma sensation de faiblesse. Il me regarda longuement, avant de retirer son pantalon, et de poser ses fesses sur les bords du lit en pierre.

"Allez viens, suce moi, ma belle".

Et je me suis exécuté. j'y ai mis tout mon cœur, en avalant sa verge le plus profondément, puis en le branlant soigneusement.

"C'est bien chérie, continues comme ça, tu suces presque aussi bien qu'Aurélie".
"Salaud"

Il fallait que ça sorte, ça eut l'air de l'amuser, il devait prendre son pied comme ça. Il me tendit une capote à lui mettre, ce qui je m'appliquais à faire de la façon la plus érotique possible. Il me saisit par les cheveux, m'intima de mouiller son sexe le plus possible, et se retirant de ma bouche, la queue dégoulinante, il me retourna pour me prendre d'un coup. C'était juste sublime de se sentir ramonée par son membre. J'étais complètement dilatée, à sa merci. j'adorais ça.

"Qu'est ce que je suis à tes yeux?" lui demandais-je.
"Une belle salope! t'aimes ça hein"..

Inutile de nier, j'aimais ça, ici, avec lui, à cet instant précis, je me sentais bien en salope. Je sentais sa main fouiller mes fesses, et le message était claire, il allait me sodomiser. Je n'est jamais été une grande adepte de la sodo, mais à cet instant, je ne pouvais rien lui refuser, j'avais presque même envie qu'il me prenne le plus fort possible. Il a été relativement doux. Il introduit son pouce en moi, ce qui ne fut pas douloureux, ni même désagréable . Il jugea que c'était amplement suffisant, et me demanda, doucement de le sucer, que ça serait plus facile pour moi.
Je prenais mon rôle très à cœur, et la nature d'Alex repris tout de même le dessus "tu aimes sucer ta mouille hein"...

C'est en levrette qu'il me prit, doucement, en faisant peser son poids sur son sexe. Il s'introduit rapidement, mais sans douleur. C'est après, qu'il a entamé les va et vient rapides et profonds, il s'éclatait, et moi je me faisais éclater. Il accéléra la cadence, et se tendit d'un coup, Et je sentis quelques spasmes désordonnés qui sonnaient la fin de la partie. Il se retira d'un coup, et retira la capote qu'il jeta dans les buissons.

L'instant d'après, le fourré eut l'air d'un dépotoir. Il me raccompagna à ma voiture, puis me prit dans ses bras. Il me roula une pelle, un baiser long, où les langues se mélangent comme quand nous étions ado. C'était désagréable, il faut le dire. Entre ses manières de rustres, son haleine qui puait le blanc et la cigarette froide, les secondes parurent interminables.

Voila, Alex fut mon premier amant, c'était terminé. Tout du moins, c'était la décision que je prenais en m'installant dans la voiture. Mais je sentais mes fesses encore écartées, et ma culotte trempée, et cette sensation de bien être doublée de culpabilité consentie, me rendait plus vivante que jamais.

Je pris des lingettes dans la boîte à gant. Alex me fit un signe de la main en partant, et je le regardais s'éloigner en soupirant. J'entrepris de me nettoyer l'entrejambe, mais le vide laissé par le sexe de mon amant, me frustrait énormément. Je glissais alors mes doigts le long de ma fente, et l'orgasme vint rapidement. Après une rapide toilette, je pus rentrer chez moi, plus légère.