La Démoniaque Sarah 14

Elle se détendit complètement. Nos lèvres se joignirent, nos langues se mêlèrent, se repoussant tour à tour dans nos bouches respectives. Nous perdîmes la notion du temps. Les minutes défilèrent. Je me retrouvais nus comme au premier jour avec sa sœur, enlacés, nos mains ne cessant d’explorer nos corps si ardemment désirés. Mes baisers s’attardèrent sur ses petits seins que je voyais pour la première fois. Elle n’avait pas une grosse poitrine mais elle était en harmonie avec le reste de son corps. Ce corps irradiant de chaleur et qui, par sa proximité, me comblait.
Marie se mit à califourchon sur moi et pendant que je tentais de reprendre mon souffle à travers sa masse de cheveux, je la sentis frotter son sexe contre le mien, ses grandes lèvres épousaient la forme ma verge et ce va-et-vient incessant menaçait de me rendre fou.
Je voulais la posséder. Je me relevai difficilement en posant mes mains sur ses hanches, je lui dis dans le creux de l’oreille que j’allais la féconder, mais elle m’arrêta, me dit presque en s’excusant qu’elle me ait si je la possédais et qu’elle ne pensait pas qu’elle pourrait franchir le pas.
Quelle étrange sensation d’avoir la bite si proche de son vagin et d’entendre dire que cela n’ira pas plus loin ! Il aurait suffi que je me cambre légèrement lors de ses ondulations pour m’introduire en elle… ou que j’utilise mon don, pour qu’elle s’offre à moi.
Elle m’embrassa à nouveau, se recula en gardant une de mes jambes entre les siennes puis, elle commença à me sucer alors qu’elle frottait son clitoris contre mon genou ; et sans jamais sortir ma verge de sa bouche, grâce aux douces caresses de sa langue experte, elle m’emmena au septième ciel.
Alors que j’étais transi d’émotions, elle s’agenouilla, les fesses cambrées, me permettant d’admirer son cul sublime pendant qu’elle prenait mon sexe dans la bouche. Chaque coup de langue me transporta, chaque va-et-vient menaça de me faire jouir.

Aussi, à regret, je dus mettre fin à cette vision enchanteresse car cette fois, je ne voulais pas passer à côté de son corps.
Je la pris par les épaules pour la relever.
Elle m’a embrassé puis m’a dit
- c’est trop bon, si tu continue, je vais céder et tu va mourir.
- Non, je ne peu pas mourir.
- Oui, je suis envoyée par la mère supérieure du couvent, j’ai déjà tué une centaine de démons, je n’aurais jamais pensé que tu étais leur maitre.
- Leur maitre est en moi, c’est vrai mais, c’est moi qui te parle et qui désire te faire l’amour pas lui.
- Oui, c’est aussi toi qui va mourir en même temps que lui. Et en mourant tu va faire mourir tous les démons que tu as engendré, ils repartiront tous pour l’enfer et l’équilibre sera rétabli.
Je ne l’écoutais plus, Je l’allongeai sur le lit Ma tête plongea entre ses jambes alors qu’elle posait ses talons sur mon dos, j’embrassai tour à tour l’intérieur de chacune de ses cuisses, me dirigeant tout doucement vers son antre secret, pendant que de mes mains je lui pétrissais les seins mis à nu par un invraisemblable tour de passe-passe. Je progressai inexorablement.
Lorsque j’atteignis enfin la « terre promise », Marie était au supplice, son bassin ondulait, tentant de se rapprocher plus rapidement encore de ma langue tendue, mais je tins bon, je m’amusai à mordiller son mont de vénus à travers le tissu, je m’imprégnai de son odeur.
Délicatement, j’écartai la toile me séparant de sa fente humide, ma langue s’y noya. Quel goût somptueux !
Quel moment magique ! Tous mes sens étaient mis à contribution, je regardai ce magnifique sexe rasé, je la caressai, je la sentis, je la goûtai, et je l’entendis gémir sous les assauts combinés de mes doigts et ma langue.
Son orgasme fut si puissant et douloureux qu’elle me bloqua la tête en serrant les cuisses, et qu’elle failli me noyer dans son jus, ensuite, elle me supplia de la prendre. Elle me suppliait de me dépêcher, elle voulait que je la remplisse.

Mon cœur battait à tout rompre. Je pressai enfin mon gland à l’entrée de son vagin et je me sentis aspiré lorsque m’attira à elle. Quand son hymen a explosé j’ai senti une chaleur intense comme si mon chibre prenait feu. Je la pris, là, sur le sol, elle ne cessait de gémir, elle était si brûlante.
Mon incessant mouvement de bassin la faisait crier à chaque fois que j’étais au plus profond de son antre brûlant. Je dus sortir un instant pour me contenir. J’en profitai pour l’obliger à se retourner et l’allonger sur le ventre.
Je me plaçai à nouveau à son entrée et une nouvelle fois, elle me prit de vitesse en se reculant subitement. Et pendant que j’allais et venais à l’intérieur de son vagin, je me retrouvai hypnotisé par les fumées qui s’échappaient de nos deux corps. Nous nous consumions, J’avais l’impression que plus rien d’autre ne comptait. La terre toute entière s’est mise à trembler au rythme de notre coït. Je n’entendais plus ses cris, je ne vis que les flammes qui s’échappaient d’elle et qui me consumaient. Je me suis enflammé d’un coup comme une torche et c’est sa jouissance qui a éteins le brasier. Je suis resté comateux un long moment. Quand j’ai refait surface, elle était la, à coté de moi. Le tatouage de ma poitrine avait disparu, je n’étais plus que Pierre. Un Pierre follement amoureux de sœur Marie.
Marie étendit la main et me caressa doucement. Elle me sentit durcir rapidement dans sa main et fut à nouveau submergée de désir. Marie rougit encore et Quelque chose se tordit dans son ventre, et l’excitation se transmit à son sexe.
- Prends-moi encore murmura-t-elle d’une voix étranglée, en me présentant sa croupe.
Je lui saisis les hanches. Elle était grande ouverte. Je la pénétrai comme un piston et me mis à la pilonner avec force. Elle sentait ses fesses et ses cuisses ballotter sous les assauts répétés. C’était une sensation nouvelle pour elle.
Les oscillations de sa croupe l’excitaient plus encore que mon sexe qui la pilonnait sans ménagement.
Ces oscillations se propageaient à ses flancs et à ses seins qui ballottaient à contretemps. Elle cria bientôt de jouissance, sans retenue, tandis que son jus coulait en abondance le long de ses jambes. J’ai explosé une nouvelle fois en elle et nous nous sommes écroulés sur le sol.
Marie reprit ses esprits lentement. Elle se sentait dépravée. Elle resta quelques instants sur les genoux, le sexe ouvert. Elle voulait se donner encore et encore. Elle savait que jamais je ne pourrais éteindre le désir qui emplissait son ventre.
À ce moment, je sus que c’était elle, l’amour de vie. Celui qui nous fait perdre la raison. Celui que certains passent leur vie entière à chercher et ne trouvent jamais. Et je m’abandonnai…
J’étais bouleversé, ma raison m’avait fui, et je ne me fis pas prier. Au plus profond de moi, quelque chose me lançait naïvement qu’elle ne risquait rien avec moi. Je bandais de nouveau et j’ai replongé en elle.
Oublié le fait que ce moment magique puisse aboutir à la création d’une vie. Oubliés tous les sacro-saints principes. Ne comptait que l’instant présent, le moment magique où je me suis approché, je me suis glissé entre ses jambes et nous nous sommes unis. Nos étreintes reprirent de plus belle Son orgasme vint très vite, rapidement suivi par le mien, libérant ma semence hors de son corps, comme si une dernière lueur de lucidité me criait de ne pas risquer de me retrouver bientôt père.
Quand j’ai refait surface, tout était calme, la chapelle que nous avions mis tant de temps à restaurer était en flammes, les gens autour de nous marchaient l’air hébété, Sarah m’a appelé pour me montrer des tas de cendres elle m’a dit
- Je ne sais pas ce qui s’est passé mais c’est tout ce qui reste de Démonia et de ses acolytes.
Le lendemain dans le journal, il y a eut un article sur le terrible tremblement de terre et sur l’épidémie de fausse couches qu’il avait produit.
Sœur Marie est repartie vers son couvent et moi, je me retrouve presque tout seul avec Sarah qui ne comprend toujours pas ce qui s’est passé.


Fin

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