Les (Més)Aventures D'Un Hétéro (1)

Cela faisait plus de cinq ans que nous ne nous n’étions pas vus. Nous avons été aussi surpris l’un que l’autre, deux copains étonnés, incrédules et ravis de se retrouver après tant d’années. Le hasard. Nous étions tous les deux en train de faire la queue pour donner notre sang. Nous nous sommes reconnus, et très vite avons évoqué nos souvenirs, tout ce qui s’était passé depuis tout ce temps, depuis le lycée et les clubs sportifs. Ce que nous avions fait, où nous avions habité, comment et avec qui, tout ça pour finalement atterrir pratiquement dans le même quartier qu’avant. Après avoir donné notre sang, nous avons continué à discuter en nous restaurant, et, arrivés sur le trottoir, ça nous semblait trop bête de se séparer comme ça. Nous étions tous les deux libres comme l’air, Sébastien en était apparemment ravi, moi beaucoup moins : je me remettais mal d’une rupture avec ma dernière copine, et depuis quelques mois je traînais une indépendance plus subie que choisie.
Enfin, de fil en aiguille, Sébastien m’a proposé une soirée entre célibataires à la bonne franquette, très fier de me montrer sa maison (il avait touché un héritage substantiel) : jardin, piscine, sauna, salle de musculation … J’ai tout de suite accepté, ça m’a fait penser à nos entrainements sportifs d’autrefois, aux compétitions, à la rivalité qui nous opposait, aux stages de perfectionnement. Comme c’était loin, tout ça.C’est comme ça qu’on s’est retrouvés tous les deux au sauna dans le plus simple appareil. Ça faisait longtemps que ça ne nous était pas arrivé, et j’ai trouvé presque intimidant d’être nu devant Sébastien. On l’avait fait des dizaines de fois, mais bon, de l’eau avait coulé sous les ponts depuis.
Maintenant que je le regarde, je m’aperçois que Sébastien est resté sacrément musclé, et une fois encore, comme par le passé, je me sens un peu en retrait. Je suis pourtant pas mal foutu, mais je suis sans doute moins sportif et moins tonique. Je me dis quand même qu’il n’y a pas de quoi en faire un complexe.

D’ailleurs, dans la lumière tamisée du sauna, je ne dois quand même pas être trop repoussant puisqu’il me dit :
- « Toi, tu as toujours un corps d’adolescent. On dirait que les années n’ont pas de prise sur ta peau juvénile … »
Je trouve la remarque un peu bizarre, presque incongrue, mais ça me fait quand même plaisir. C’est vrai que tous le deux, du haut de nos trente-cinq ans, nus, la peau luisante de sueur à cause de la chaleur du sauna, on dirait des lutteurs de la Grèce antique. Je lui fais la remarque et il en rit, on chahute même un peu. À un moment, alors qu’on est assis côte à côte, il évoque mes cuisses encore bien musclées.
- « Pas mal pour un mec qui a arrêté le sport … Et toujours aussi peu poilu, on dirait !
Joignant le geste à la parole, il pose sa main sur ma cuisse. Je sursaute un peu brutalement et je m’en veux aussitôt : il n’y a pas de quoi s’offusquer, quand même. Trop tard, il a remarqué mon sursaut.
- « Cool, mon vieux ! Je ne vais pas te faire de mal. »
Tout en disant cela, il laisse sa main sur ma cuisse. Il me palpe doucement comme pour évaluer l’élasticité des muscles. Moi, ça me fait vraiment tout drôle. Personne ne m’a touché depuis des mois, et je suis comme électrisé. Je sens un frisson me parcourir malgré la chaleur. Il a dû sentir que quelque chose de bizarre se passait, mais il ne retire pas sa main. Au contraire, il la fait glisser doucement le long de ma cuisse, des petits aller-retour en remontant un peu plus haut et en allant un peu plus vers l’intérieur. Je trouve que ça devient vraiment limite, mais ne sachant trop comment réagir sans le blesser, je tarde un peu avant de couper court :
- « Bon, ça va, ça va, on ne va pas s’éterniser devant la texture de ma peau, non ? »
Apparemment, ce petit jeu doit amuser Sébastien, car il ne veut pas retirer sa main. Il continue à me caresser doucement l’intérieur de la cuisse tout en me regardant d’un air taquin et provocateur :
- « Tu as peur de bander, c’est ça ? Tu as tort, c’est tout naturel et ça fait du bien … »
Cette remarque me désarçonne, et mon trouble augmente de plus belle.
En fait, Sébastien a raison, je suis tout simplement en train de grossir à vue d’œil et cela ne lui a pas échappé. Du coup, il s’amuse de me voir ainsi troublé, et, comme il fallait s’y attendre, mon sexe, loin de diminuer, durcit de plus belle !
- « Bon, arrête maintenant, ça suffit. » Pour manifester ma désapprobation avec plus de force, je retire sa main de ma cuisse. Il est temps de mettre fin à ce jeu stupide. Mais Sébastien ne l’entend pas ainsi.
- « J’arrête de te toucher si t’arrêtes de bander, ok ? » dit-il en revenant à la charge.
Je retire sa main, il la remet, je recommence, lui aussi, mais plus on joue à se bagarrer ainsi et plus je bande. Du coup, lui s’en amuse et me taquine de plus belle. Maintenant, ma queue se dresse fièrement et je ne sais vraiment plus comment me sortir de cette situation.
- « Putain ! C’est contagieux, ton truc ! Voilà que je m’y mets aussi … »
Effectivement, petit à petit, de geste équivoque en simili bagarre, d’effleurements en contacts peau contre peau, Sébastien commence à bander à son tour. Pour moi, c’est définitivement foutu : j’ai une gaule terrible, et le cercle infernal continue : plus je suis gêné, plus j’ai honte et plus je bande ! Je ne vois pas d’issue à ce jeu idiot, alors, comme en plus la chaleur se rappelle à moi, je trouve une porte de sortie :
- « Stop ! On arrête tout. De toute façon, j’ai trop chaud et je vais sous la douche. »
- « Tricheur ! Tu crois pas que tu vas t’en tirer comme ça. Tu me dois un gage. »
- « OK, on verra ça plus tard … »
C’est ça que j’aime bien avec Sébastien : même quand on n’est pas d’accord, même quand on s’engueule, il arrive toujours à plaisanter et on se quitte sans se fâcher.
L’incident est donc clos et on sort du sauna pour aller sous la douche. Moi, je n’ai qu’un objectif : débander au plus vite ou au moins ne pas livrer mon sexe tendu et dressé au regard amusé de Sébastien. La douche froide me fait du bien. J’ai tellement chaud que je sens juste une douce fraicheur m’envelopper sensuellement.
C’est divin … Malheureusement, je n’arrive pas à débander assez vite. Sébastien me jette un coup d’œil de temps en temps et ça me trouble. Je ne vais pas m’en sortir … Il a commencé à se savonner et je l’imite. Je lui tourne à moitié le dos pour cacher mon érection qui faiblit tout doucement. Bon, la situation se stabilise. On se savonne en parlant d’autre chose, la conversation redevient plus « normale ». C’est pourquoi quand Sébastien me propose de me savonner le dos, je ne vois pas venir le danger. Je suis trop content de ne pas lui montrer ma queue qui se trouve encore presque à l’horizontale.
Il commence à me savonner les épaules, étale le savon, frotte vigoureusement. Puis il descend sur le dos, étend son massage. Il descend un peu plus … Plus il élargit son massage et plus je m’aperçois que je me suis fait piéger. ; influencé par l’atmosphère trouble et sensuelle, je sens monter dans mon bas-ventre un frémissement bien connu et inexorable : je recommence à bander. Je me rends compte que je vais encore me trouver dans une situation embarrassante. Sébastien s’amuse avec moi et je n’ai pas vu venir le truc : il devient de plus en plus doux, de plus en plus sensuel. Ses massages descendent plus bas, vont sur le côté. Maintenant, il me savonne les flancs, le bas du dos, les reins. Puis il descend sur les fesses et les savonne à pleines mains.
- « Oh, c’est ça que tu appelles le dos ? »
- « Allons, pas de chichis entre nous, tu ne vas pas recommencer, non ? »
Je reçois comme des décharges électriques quand il passe ses mains sur mes fesses. Ça me fait un effet terrible et j’ai le souffle court. Je suis perdu, je ne sais plus que dire.
- « Dis-donc, t’exagères, quand même, arrête ! »
- « Mais non, mais non, détends-toi, laisse-toi aller, va. »
La situation devient insupportable. En fait, ses caresses sont merveilleusement agréables et je commence à me sentir excité au-delà du raisonnable. Je me rends bien compte qu’il faut arrêter ce jeu avant qu’il ne soit trop tard, mais c’est si bon que je laisse faire en protestant mollement.

- « Bon, ça va suffire, maintenant, non ? »
Comme en réponse à cette vague protestation, Sébastien me pétrit carrément les fesses à pleines mains comme pour me montrer qu’il n’a que faire de mes prétendues réticences. J’ai la gorge sèche, ma respiration s’accélère. Maintenant Sébastien est en terrain conquis, il fait de mes fesses ce qu’il veut, si bien que je suis à peine surpris quand il passe dans ma raie et savonne cet endroit si intime. Je sursaute et pousse un « Oh ! » qui ressemble plus à de la surprise qu’à de l’indignation. Il insiste, passe et repasse et s’accapare les lieux. À chaque fois il effleure mon anus et je sursaute de plus belle, mais sans vraiment protester. J’ai terriblement honte, mais je suis impatient et curieux, avide de le sentir aller et venir dans la raie de mes fesses et exciter à chaque fois cet endroit si sensible. Et puis, comme une étape supplémentaire dans la violation de mon intimité, il s’arrête dessus, pose un doigt, titille ma rondelle, tourne, et, finalement, me rentre un doigt dans le cul.
- « Ahhh ! Putain, là tu exagères vraiment … »
Tout en disant ça, j’ai conscience d’être de plus en plus ridicule, mais je ne sais trop quoi faire. Il m’enfonce son doigt dans le cul et s’arrête un peu, comme pour savourer cette nouvelle victoire. L’effet est terrible : j’adore sentir cette intrusion impudique. Quand il commence à aller et venir dans un mouvement particulièrement suggestif, je ne peux réprimer quelques gémissements. Je me cambre, offrant mon cul de plus belle à son doigt qui me fouille et me pénètre. Maintenant, pour accen son pouvoir, il me doigte plus vite. Je respire de plus en plus fort, j’ai l’impression que je n’ai plus la force de résister. Il a dû le sentir car il accélère encore, puis sort son doigt et recommence à nouveau. Mais ce sont apparemment deux doigts qu’il me met dans le cul, très progressivement pour ne pas me faire mal, et c’est reparti de plus belle, doucement d’abord, plus vite ensuite. Je suis comme envahi, mon cul, d’abord réticent et tendu, s’assouplit petit à petit. Je sens bien que la situation m’échappe, mais … que faire ? J’ai à peine le temps de souffler qu’il monte encore d’un cran : il me met trois doigts dans le cul et le rituel recommence, avec le même effet : une intrusion énorme au départ, mais à laquelle je m’habitue assez bien : d’abord envahi, rempli et tendu, mais tout doucement assoupli …
- « C’est bon, hein ? Je parie que tu bandes à nouveau … »
Il joint le geste à la parole et, tout en me doigtant d’une main, passe l’autre devant pour prendre ma queue. Je suis appuyé contre le mur, penché et cambré, et ne peux résister quand il saisit mon sexe pour me branler tout doucement.
- « Mmm … Ça te fait triquer que je m’occupe de ton cul, on dirait … Tu m’as l’air drôlement réceptif … Tu sais que tu m’excites aussi, avec tes petits gémissements de vierge effarouchée ? »
Tout en disant ça, il sort ses doigts de mon cul et me prend par les hanches pour se coller à moi. Aucun doute n’est permis, il bande comme un cerf lui aussi et fait glisser son sexe dans la raie de mes fesses. Le geste est évocateur, alors je réagis :
- « Non, je t’en prie, pas ça … »
Je ne dois pas être très convaincant, car il appuie d’une main sur mon épaule pour que je me cambre un peu plus, et de l’autre il guide sa queue dans la raie de mes fesses, la faitglisser de haut en bas, excitant ma rondelle à chaque passage. L’effet du savon ajoute à la sensualité du mouvement. Je frissonne et tremble de plus belle ; il fait durer, comme pour retarder le moment fatidique. Finalement, il passe de plus en plus lentement, puis s’immobilise, son gland calé sur mon anus. Très, très doucement il commence alors à appuyer un peu plus, à donner des coups de reins minuscules, quelques millimètres à peine. Il me tient par les hanches pour mieux contrôler son avancée.
- « Arrête maintenant, je t’en prie, ça suffit. »
- « Détends-toi, tu vas voir comme c’est bon … »
- « Non, je t’assure, c’est pas mon truc … »
J’ai beau protester, rien n’y fait et Sébastien ne semble pas vouloir m’écouter. Il continue à pousser comme s’il trouvait naturel d’avoir son gland calé contre mon anus. Ma rondelle commence à se détendre et s’ouvre petit à petit. Ma dernière défense. Sébastien pose une main sur chacune de mes fesses et les écarte. Je sens son gland qui force toujours plus et puis, tout à coup, comme par magie, il franchit mon ultime barrière et c’est mon cul qui aspire brutalement sa queue.
- « Ahhhh ! Salaud ! Qu’est-ce que tu fais ? »
La question est ridicule et la réponse ne se fait pas attendre :
- « Je t’enfile comme tu le mérites, mon chou. Je vais te baiser et tu vas adorer … »
Je sens une présence énorme dans mon cul. J’ai l’impression d’être rempli et qu’il n’y a aucun mouvement possible. J’ai un peu mal, mais d’autres sensations se superposent et je ne sais que penser. De toute façon, je ne pense plus depuis longtemps. Sébastien, sa bite enfoncée dans mon cul, une main posée sur ma hanche, saisit alors mon sexe et recommence à me masturber lentement.
- « Je vais te limer et te branler en même temps. Tu vas être ma petite femelle … »
Aussitôt dit, aussitôt fait. Il commence un léger va et vient, très limité au début, tout en me masturbant. Le plaisir fuse des deux côtés : sensualité, douceur et sexedevant, lenteur, douleur et plaisir mêlés derrière. Je gémis de plus belle ….
- « Ohhh, oui, salaud, t’es un cochon, c’est bon ce que tu me fais … »
- « Ma petite salope, je vais te tirer et te faire jouir … tu vas gueuler de plaisir … »
Loin de me dégoûter, ces paroles me stimulent et font monter mon excitation d’un cran. Il m’enfonce sa queue dans le cul calmement, lentement, avec des mouvements amples, puissants, profonds, sensuels. La douleur reste là, mais en sourdine. Par contre, comme une lame de fond, un plaisir sourd et diffus me submerge petit à petit. À chaque coup de rein la queue de Sébastien fait son effet. Je me sens possédé par cette intrusion nouvelle et les sensations qu’elle me procure.
- « Ah, la vache, tu sais y faire, hein mon salaud ? T’as eu ce que tu voulais, hein ?»
- « Oh, oui, c’est trop bon de te limer ainsi, j’adore ton petit cul serré. T’es un bon coup, ma salope, tu me plais … C’est trop bon de t’enculer … »
Dialogue surréaliste. Jamais je n’aurais imaginé être excité comme ça par de telles paroles, et pourtant, j’en redemande, je me trémousse pour mieux me faire enfiler. Je ne me reconnais plus. Je pousse des petits gémissements à chaque coup de queue, comme pour encourager Sébastien. A présent, il commence à me limer plus vite. Pour garder le rythme et accélérer encore, il me prend les hanches à pleines mains et me sodomise furieusement en poussant des cris de plus en plus appuyés.
- « Salope, t’es bonne toi, je vais te tirer et te tirer encore. T’aimes ça, sentir ma bite au fond de ton cul, hein, ma salope, que t’aimes ça ? »
Loin d’être effrayé ou vexé par ces paroles, je me sens toujours plus excité et je réagis de même :
- « Oui, salaud, j’aime ça, encore, baise moi, je veux me faire bourrer, vas-y, engrosse-moi ! »
- « C’est bon, ça, continue à remuer du croupion pendant que je te tire, j’aime. »
De temps en temps Sébastien ralentit et prend mes fesses à pleines mains, les cajole et les caresse sensuellement, puis il me reprend par les hanches et recommence son infernal va et vient. Dans un cas comme dans l’autre, je me sens toujours plus à sa merci. Je suis sa chose. J’ai l’impression que je me fais baiser depuis une éternité. Mon cul est en feu, je pousse des cris toujours plus sonores pendant que Sébastien continue à me pistonner violemment. Lui aussi a perdu toute contenance, et on n’entend plus que gémissement et cris d’un côté, râles et halètements de l’autre. Notre fougue atteint son paroxysme. Je ne suis plus rien que la femelle de Sébastien ; il se défoule sur moi et me défonce encore et encore. Et l’inéluctable arrive : accroché à mes hanches, après m’avoir pétrit les fesses et limé le cul, après m’avoir masturbé et baisé frénétiquement, Sébastien s’immobilise tout à coup et éjacule dans un long cri puissant :
- «Aaaaahhhhh, salope ! Tiens ! Prends ça ! »
Je devine plus que je ne sens au fond de mon ventre des jets chauds qui jaillissent dans mes entrailles et l’image m’excite terriblement : pour la première fois de ma vie je me sens femelle jusqu’au fond de moi baisé par un mâle qui me remplit de sa semence. Sébastien prend alors mon sexe dans sa main et se met à me masturber à toute vitesse, pour être sûr que ma jouissance ne tardera pas. Effectivement, je suis au bord de l’orgasme depuis si longtemps qu’il ne lui faut que quelques secondes pour arriver à ses fins. Cette fois c’est moi qui pousse un long cri d’extase quand j’éjacule en plusieurs jets, la bite encore raide de Sébastien plantée dans mon cul …
Tous les deux épuisés et vidés, nous reprenons notre souffle et nos esprits. Après m’être fait sodomiser et en avoir « gueulé le plaisir » comme l’avait prédit Sébastien, comment vais-je affronter son regard? Et que penser de tout ceci, moi qui me suis toujours défini comme totalement hétérosexuel ? Mais ceci est une autre histoire …

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