Colocation Ambiguë - Chapitre 2

— T’es tellement excitée… remarqua Simon en me poussant sur le lit.
— J’ai fait un rêve porno, soufflai-je.
Je sentais des palpitations m’étreindre la poitrine tant j’attendais de sentir leurs doigts, leurs langues sur mon corps.
— Ah ouais ? s’exclama Théo. Et il s’y passait quoi ?
Simon s’agenouilla au pied du lit, passa ses mains sous mes genoux et me tira vers lui. Son pouce trouva vite mon clito bandé à l’extrême. Je frissonnai de plaisir aussitôt et me tortillai pour le pousser à bien s’occuper de moi.
— Un plan à trois, murmurai-je à Théo qui mordillait mes tétons. Avec deux mecs.
— On dirait bien qu’on tombe à pic alors, sourit-il, avant de m’embrasser.
Simon aspira mon clitoris entre ses lèvres et le titilla du bout de la langue. Je me cambrai.
— Doigte-moi, je t’en prie, le suppliai-je.
Simon émergea d’entre mes cuisses et adressa un regard complice à Théo. Ils avaient dû rêver ce moment maintes et maintes fois en s’enculant, ces deux cochons. Simon entra un doigt en moi et l’enfonça profondément avant de le sortir brusquement et de recommencer avec deux doigts, puis trois et de les agiter en moi de plus en plus vite. Je tremblais de plaisir. Théo glissa une main sur mon pubis et caressa mon clitoris délaissé depuis quelques minutes. L’explosion de plaisir que je ressentis n’en valait aucune précédente. Certes, mes jouets me procuraient des orgasmes monstrueux, mais la sensation de me faire toucher par deux hommes était inégalable.
Je me tordis tant le plaisir était intense, mes cuisses se refermèrent brusquement sur les mains, ça ne fit qu’accen mon orgasme. La pièce était saturée de mes cris de plaisir, des bruits visqueux des doigts entrant et sortant de ma chatte. Je sentais mes parois internes se serrer sur eux à chaque fois qu’ils entraient en moi, c’était bon, excellent, jouissif. Et, pour la première fois de ma vie, je découvris que, moi aussi, je pouvais être une de ces femmes fontaines qui étonnent autant qu’elles font bander les hommes.

Les doigts de Simon encore en moi déclenchèrent une pluie de cyprine qui dégoulina sur le parquet.
— Waaa, t’as vu ça mec ? s’émerveilla Théo. Meuf, je savais pas que t’étais à ce point branchée sexe.
J’étais incapable de lui répondre. À dire vrai, je ne les entendais plus vraiment. Ils avaient l’air de s’extasier devant ma chatte luisante, de s’éclater à la voir se contracter et vider mon plaisir sous forme liquide.
Quand le flot se tarit, Simon inséra un doigt dans mon cul. Je gémis. Ça faisait longtemps que je ne m’étais pas doigtée l’anus, par manque de praticité. Ça me faisait me tordre dans tous les sens, je n’arrivais pas à prendre mon pied correctement, alors j’utilisais un plug, mais la sensation de ce doigt qui tortillait dans mon petit trou était divine. Un deuxième le rejoignit. Puis un troisième.
Les mecs étaient ravis de voir que mon cul avait autant l’habitude que le leur de se faire fourrer. Théo caressa encore mon clito, puis fourra trois doigts dans mon vagin. Un cri brusque m’échappa. C’était la première fois que j’étais aussi pleine. Quand je m’amusais à me titiller les deux trous, j’utilisais des tailles et diamètres plus petits que d’habitude, ça me suffisait largement. Mais là, je découvris qu’être remplie était encore mieux.
Je sentis mon cœur s’emballer encore un peu plus quand ils accélérèrent le mouvement de paire. En même temps, ils sortirent. J’éjaculai encore. Ils entrèrent les six doigts d’un coup. Je criai de bonheur. Ils sortirent. Mon jus coula de nouveau. Encore et encore le même schéma. Je n’en pouvais plus. Jamais je n’avais connu d’orgasmes aussi nombreux et puissants. À tel point que le dernier me plongea dans un état comateux. Je tremblais, je dégoulinais, je suais, je peinais à respirer. Les mecs se relevèrent.
— Putain, elle a trempé le parquet, une vraie inondation, ricana Simon.
Tour à tour, ils m’embrassèrent langoureusement. Je sentis le goût de ma mouille se mêler à celui, persistant, de leur sperme dans ma bouche.
Puis Théo disparut et revint avec une serviette de bain. Il me sécha avec délicatesse, Simon me prit dans ses bras et m’installa sous ma couette. Ils embrassèrent mon front. Et partirent, me laissant là, complètement shootée par le plaisir, encore tremblante.

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