Le Porno Live

Nous étions huit au salon chez Sébastien, le meilleur ami de Patrick. Il s’agissait de son cercle de copains les plus proches: tous sont gays. Un verre à la main, nous passions une bonne soirée, l’ambiance était à la fête. Tout à coup, Thomas, l’un des invités, m’interpella : « Alors, prêt pour ton premier porno live ? On a eu un peu peur que tu refuses.» Je n’avais aucune idée de ce dont il me parlait, je me suis retourné vers Patrick : « De quoi il parle au juste ? Il y a quelque chose que tu aurais oublié de me dire ? » Patrick parut soudain mal à l’aise. Tous les regards se tournèrent vers lui : « Comment ? Tu ne lui en as toujours pas parlé ? Tu nous l’avais pourtant promis cette fois ! On a été assez patients…» Je regardais toujours Patrick, j’attendais des éclaircissements. Je me sentais mal à l’aise, je n’aimais pas du tout cette impression d’être le seul à ne pas être au courant d’un truc qui semblait visiblement me concerner. Et le terme porno live ne me disait rien qui vaille…

« Je n’ai rien oublié de te dire. J’ai simplement décidé de ne pas te parler d’un truc que tu n’auras pas à faire de toute façon. », m’a répondu Patrick. Puis, se tournant vers ses amis : « Je vous ai demandé cent fois de laisser tomber… Nous avons tous passé le cap de la trentaine les gars, il est peut-être temps d’arrêter nos petits jeux d’ados… » Les copains de Patrick semblaient déçus et un peu vexés. « T’es pas cool Patrick ! », bouda l’un d’eux. Je me sentais pris entre deux feux et j’avais la désagréable sensation d’être la cause de leur discorde. « Quelqu’un va-t-il enfin me dire de quoi on parle là ? », dis-je sur un ton plus ferme. Sébastien s’est enfin décidé à m’expliquer : « Tu sais qu’on est tous amis depuis longtemps. De temps en temps, on se retrouve entre nous pour ce qu’on a choisi d’appeler un porno live. En fait, un couple parmi nous qui en a envie baise devant les autres pour les exciter. Et la tradition, c’est que si un de nous entame, disons, une relation plus sérieuse, et bien il doit nous présenter son petit ami à travers un porno live.

Ce soir, c’était censé être enfin ton tour. Normalement, ç’aurait dû avoir lieu il y a un bout de temps parce que tu fréquentes Patrick depuis plusieurs mois maintenant. »

Une bouffée de chaleur m’envahit soudain. On s’attendait à ce que je couche avec Patrick, là, devant six autres personnes. J’ai lu plusieurs de vos récits sur le site : pour certains d’entre vous, avoir des relations sexuelles devant d’autres hommes, parfois même à plusieurs, semble être chose courante. Mais moi, j’ai toujours fait ça dans l’intimité d’un couple. En plus, comme vous le savez, à 27 ans, Patrick est ma première relation homosexuelle. J’ai encore parfois du mal à admettre que je couche avec un homme, alors le faire devant d’autres… « S’il-te-plaît, accepte… », supplia Thomas, « En plus, t’es le premier gars auparavant hétéro à faire partie du groupe. Alors, on était encore plus excités pour ce soir… Sans oublier qu’avec ton mignon petit visage, tes yeux bleus et tes cheveux presque noirs, t’es vraiment sexy ! »

« Laissez-le tranquille ! », répliqua Patrick en se levant pour me défendre. Mais les autres ne cessaient de nous encourager de plus en plus fort : « Allez, faites-le ! Allez, faites-le ! Allez, faites-le !... » J’ai senti mon visage prendre un teint cramoisi. Je ne me sentais pas à l’aise du tout. Le cœur me débattait. Etrangement, même si l’idée de me mettre à nu au beau milieu de ce groupe m’embarrassait au plus haut point, je me sentais malgré tout excité. De toute façon, j’étais pris au pied du mur : j’ai tout de même un certain orgueil et je ne voulais pas passer pour un lâche ou pire, un rabat-joie. Le groupe continuait de clamer en rythme: « Allez, faites-le ! Allez, faites-le !... » Je me suis tourné vers Patrick. Ses beaux yeux verts me demandaient pardon, mais je pouvais deviner en eux une lueur d’excitation. Sentant qu’ils allaient arriver à me convaincre, Sébastien ajouta : « Voici les règles : on ne filme pas, on ne photographie pas, on ne touche pas à moins que vous soyez d’accord… Mais là-dessus, t’as pas à t’en faire… Avec Patrick, on sait bien qu’on ne peut pas toucher à ses mecs ! Et comme on ne l’a jamais vu aussi raide dingue de quelqu’un avant toi, personne n’oserait le contrarier.
Il peut mordre tu sais !» Patrick semblait embarrassé par les propos de son meilleur ami. Moi ils me firent l’effet d’une bombe. Lui et moi étions ensemble depuis un petit temps, mais jamais nous n’avions vraiment parlé de nous deux en tant que couple. Je ne savais même pas s’il voyait d’autres hommes, j’espérais que non, mais je n’avais jamais osé aborder le sujet. Dans les dernières quinze minutes, Gabriel avait parlé de « relation sérieuse » et affirmé que Patrick était « raide dingue de moi ». Mon cœur faisait des bonds.

Je me suis levé et me suis approché de Patrick. J’ai doucement posé mes lèvres sur les siennes. Sa bouche a répondu par un baiser passionné, sa langue se mêlant à la mienne. Les autres se sont alors complètement tus, les yeux rivés sur l’action. On ne pouvait entendre que nos respirations qui s’emballaient déjà. Mes mains tremblantes déboutonnèrent la chemise de mon amant, puis se baladèrent sur son torse sculpté. En remontant vers ses épaules, elles firent tomber sa chemise. Comme chaque fois, j’étais subjugué par sa grande virilité. Ma langue et mes lèvres entreprirent l’exploration de son corps : ses larges épaules, sa poitrine, son abdomen… J’ai ouvert sa braguette et baissé son pantalon. On pouvait voir son sexe durci à travers son boxer. Je l’ai mis en bouche à travers le tissu, je le mordillais doucement. Patrick laissa échapper un soupir de plaisir. Puis il me releva en me soulevant par les bras et me retourna dos à lui. Il m’embrassait dans le cou tout en caressant mon corps. Je me suis penché la tête vers l’arrière, la reposant sur son épaule, afin de donner à mon amant libre accès à mon cou. Il me mordilla le lobe de l’oreille de ses dents, puis a chuchoté : « T’es certain ? Tu n’as qu’un mot à dire pour qu’on arrête.» J’ai acquiescé de la tête. Mes mains plongèrent vers l’arrière dans ses boucles blondes. Le contact de sa barbe râpeuse d’un ou deux jours m’excitait énormément. Je gardais les yeux fermés afin de ne pas voir tous ces regards sur nous.
Mais le simple fait de savoir qu’on nous observait faisait gonfler mon sexe encore plus fort. Gagnant un peu d’assurance, je me suis mis à me déhancher langoureusement de façon à sentir et stimuler le sexe de mon amant. Il a posé une main sur mon érection et me caressa à travers mon jeans. Son autre main est passée sous mon T-shirt, puis me titilla un téton. Malgré ma gêne, je ne pus retenir un long gémissement. Il fut suivi par une accélération des respirations autour de nous. Les yeux toujours fermés, je pouvais sentir la présence des spectateurs. Patrick souleva mon T-shirt et un doux « WOW ! » me parvint aux oreilles. J’aimais cette sensation de plaire. Lorsque le T-shirt passa sur mon visage, Patrick arrêta son geste, me laissant le visage couvert et les bras en l’air, prisonnier du tissu. Ses mains exploraient le moindre de mes muscles, mes abdominaux se contractèrent sur leur passage, puis une main se glissa dans mon pantalon. Je me suis mis à gémir plus fort, mon sexe trop à l’étroit demandait à être libéré.

Me laissant toujours le T-Shirt sur le visage, Patrick m’étendit sur le canapé. Il m’embrassa à travers le tissu qui immobilisait mes bras. C’était érotique. Il me lécha partout. Arrivé au nombril, sa langue continua à descendre. Patrick me débarrassa de mon jeans. Il m’embrassa ensuite l’intérieur des cuisses en abaissant mon boxer. Mon sexe se dressait vers lui. La langue de Patrick en agaça le gland, puis il le mit en bouche en exerçant de petites succions. C’était bon, mais j’en voulais davantage. Un des spectateurs intervint et me demanda : « Dis-nous ce que tu voudrais que Patrick te fasse. Ce sera excitant de te l’entendre dire.» J’étais embarrassé, cette requête rendait leur présence plus concrète. J’hésitai un peu à répondre, Patrick continuait à sucer le bout de mon gland. J’ai finalement avoué : « J’ai envie qu’il engloutisse mon sexe tout entier dans sa bouche. » A ces mots, ma queue alla buter au fond de la gorge de mon amant. Je me suis lâché et j’ai gémi sans retenue.
Patrick poursuivit ce doux traitement pendant de longues minutes encore. C’était délicieux. Il se releva, je l’entendis se dévêtir complètement et il s’étendit sur moi, frottant son sexe contre le mien. Il me libéra de mon T-shirt. Je basculais mon bassin pour accen les frottements de nos sexes.

Patrick m’installa alors en levrette. Ses mains malaxaient mes fesses, les écartaient. « De quoi as-tu envie maintenant ? », demanda Thomas. Là je me sentais encore plus gêné… Patrick m’embrassait les fesses, je n’osais plus parler. J’avais envie d’un truc qui était assez nouveau pour moi, puisqu’il n’y avait pas si longtemps, je n’avais fait l’amour qu’à des filles. J’avais un peu honte… Puis je chuchotai : « Lèche-moi entre les fesses, prépare-moi comme tu sais si bien faire… » « Merde !... J’adore t’entendre dire ça… », répondit Patrick. « Tes désirs sont des ordres… », poursuivit-il avant de laisser sa langue s’étaler sur mon anus maintenant tout mouillé. Cette douceur, cette chaleur, cette humidité faisaient naître en mon rectum une terrible sensation de manque. Je voulais qu’il me remplisse de son amour, maintenant, devant tout le monde. Je risquai pour la première fois un regard vers les autres convives. Tous se masturbaient, leurs queues étaient raides et pleines de désir. Je me suis imaginé avalant chacune d’elles et me faisant sodomiser par tout le groupe. Mes gémissements de plaisir en furent décuplés. « On t’excite ? » demanda Sébastien. Je n’étais plus moi-même. Malgré que je sois habituellement plutôt réservé, un « Oui, vous m’excitez énormément ! » sortit de ma bouche avant même que je n’aie pu le retenir.

Patrick m’agrippa brusquement les cheveux, tirant ma tête vers l’arrière. De son autre main, il s’empara de la bouteille de lubrifiant placée sur la table basse et en fit couler entre mes fesses. Il tirait toujours ma tête vers l’arrière, me faisant un peu mal. En même temps, il faisait glisser son pénis dans ma raie, me donnant encore plus envie de le sentir en moi. « Alors, ça t’excite de voir d’autres mecs se caresser en te matant ? Si tu savais comme j’adore te voir excité… » Puis il ajouta : Mais toutes ces queues ne sont pas pour toi. Dis-moi, qui est le seul que tu désires en toi ? » La question fut ponctuée par une vive fessée qui me pinça la peau. Je répondis : « Il n’y a que toi que je veux en moi. » C’était la première fois que Patrick faisait preuve d’un peu de brutalité, mais j’ai aimé. Il était mon mâle, il marquait son territoire et sa crise de jalousie me donnait l’impression d’être important à ses yeux. Malgré que j’aie été humilié qu’il fasse ça devant ses amis, cela m’excitait encore plus. « Dis-le encore ! » a-t-il dit en plaquant de nouveau sa main cinglante sur ma fesse. Son sexe glissait toujours entre mes fesses. « Il n’y a que toi que je veux en moi. », répondis-je à nouveau, docile. Une suite de « Répète encore ! » et de vives fessées suivit. Ma fesse devenait endolorie. « Dis-le plus fort ! », exigea-t-il à nouveau, alors que le claquement de sa main me mordait à nouveau la peau. « Je suis complètement et seulement à toi ! Je t’en prie, arrête maintenant… »

Il m’a relâché aussitôt, dérouté par ma supplique, puis s’est penché sur moi. Son abdomen frôlait mon dos. Il me chuchota tout bas à l’oreille : « Pardon… Je ne voulais pas… Mais t’es mon petit cul juste à moi…» Son pénis frôlait toujours l’entrée de mon rectum. Je le désirais plus que tout. Je sentis enfin son sexe entamer son entrée en moi. Il progressait toujours plus profondément, j’étais en extase. Je criais mon plaisir, oubliant la présence des autres : « Ahhhh ! Ahhh ! Ahhh ! ». Patrick gémissait aussi. Les autres continuaient à se masturber, certains le faisaient mutuellement. L’expérience était enivrante. Patrick mit du lubrifiant au creux de sa main et tout en continuant ses va-et-vient en moi, me caressa la verge. Le plaisir montait et montait toujours. J’avais très chaud, je transpirais. Patrick aussi. Je gardais maintenant les yeux grands ouverts, reluquant tous ces hommes se donnant du plaisir autour de moi. Ils respiraient de façon saccadée, certains gémissaient aussi. J’adorais voir leur visage changer sous l’effet du plaisir. Ma tension finit par atteindre un niveau presque intolérable. J’ai finalement crié : « Je vais venir ! » Quelques secondes plus tard, mon sperme giclait partout sur le canapé alors que je jouissais fortement. Mon amant se retira, puis éjacula sur mon dos en grognant de plaisir. Suivirent ensuite les multiples explosions de sperme des autres invités, toutes accompagnées de petits cris et de soubresauts.

J’avoue avoir retiré beaucoup de plaisir de cette expérience. Je n’arrive pas à croire que j’aie pu me laisser prendre devant des copains. Ils ont tous parut avoir apprécié la performance, certains ont déjà évoqué « la prochaine fois ». Je ne sais pas si Patrick serait d’accord pour recommencer, mais moi, je crois que si… On verra bien ce que l’avenir nous réservera !

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