La Chambre D'Hôtel

Nous sommes dans cette chambre d’hôtel. Mon regard fixe le tien, te dirige. Tu comprends que tu es à moi, tu sais que tu n’as pas intérêt à me déplaire, tu n’as d’ailleurs aucune intention de le faire. J’ordonne : « Déshabille-toi. » Tu as envie de moi. Normalement, c’est plutôt toi qui domine à ce petit jeu. Mais ce soir, tu n’es pas maître, pas même de ton propre corps. Tu m’appartiens, tu es à moi. Et tu feras tout ce que je veux parce qu’au fond, c’est ce que tu souhaites.

Tu me regardes, un peu hésitant. Vas-tu obéir et te déshabiller ? Bien sûr que tu le feras. Tu n’arrives pas à comprendre pourquoi, mais tu n’as pas le choix, tu veux m’obéir. J’insiste du regard. Tu enlèves alors tes vêtements, d’abord ta chemise que tu déboutonnes lentement, les mains un peu tremblantes, puis ton pantalon dont tu défais la braguette avant de le baisser. Tu restes là, devant moi, debout et immobile. Tu n’oses briser le silence qui nous entoure. Ma voix autoritaire mais sensuelle retentit : « Enlève tout ! » Tu ne peux te dérober, tu as envie de me faire plaisir. Tu fais tomber ton boxer, docile. Tu es là, vulnérable, dans ton plus simple appareil, alors que je suis toujours vêtue, dans une robe noire cintrée au décolleté plongeant. Je te scrute du regard, je découvre ta nudité, tout en faisant les cent pas autour de toi. Ton corps me plaît-il ? Tu aimerais bien le savoir, mais comment en être certain ? Tu n’as de toute façon pas à l’être. En ce moment, à moi de réfléchir, à toi d’obéir. Et c’est ce que tu comptes faire, parce que c’est ce que tu veux.

Je marche toujours lentement en cercle autour de toi, mes pas résonnent sur le plancher. Comme un métronome, ils battent les secondes qui te paraissent si longues. Mais pourquoi aller plus vite ? J’aime profiter de toi, de la vue de ton corps, de ton avilissement, et tout ce que tu souhaites en ce moment précis, c’est de me plaire afin que je t’accorde du plaisir. Ton sexe est toujours flasque, sous l’emprise de l’anxiété.

« Souhaites-tu vraiment m’insulter ? Je désire un homme dur et digne de moi. Caresse-toi !» Tes yeux fuient les miens, incapables de les affronter. Ta main se dirige vers ta queue et commence à la masturber. Cette dernière ne répond pas, même après plusieurs minutes. « Voudrais-tu me faire comprendre que tu n’es pas à la hauteur ? » Je m’approche lentement, mes lèvres sont presque sur les tiennes. Je murmure : « Je risquerais d’être très déçue si c’était le cas. Tu ne voudrais tout de même pas que je le sois…» Tu continues à te masturber frénétiquement, pourquoi ne se passe-t-il rien ? Serais-tu intimidé ? Je m’approche de toi et me mets à genoux devant toi. « C’est quand même pitoyable que ce soit à moi de tout faire ici ! Mais j’adore donner un coup de main… Tu voudrais de l’aide à faire lever ce qui te pend entre les jambes ? » Aucune réponse… « Réponds, je t’ai posé une question ! » Tes yeux toujours baissés croisent maintenant les miens. Après de longues minutes d’hésitation, tu lâches un petit « oui », à peine murmuré. « Pardon ? Je n’ai rien entendu. » Tu sais que j’ai très bien compris, mais tu devras répéter. Un « oui » un peu plus audible se fait entendre. Mais j’attends bien plus de toi. « Pas très convaincant… » Tu te sens faible, sans contrôle, mais tu désires tant ma langue sur ta queue, tu serais prêt à tout pour ça. Sans que tu n’aies pu le retenir, un « Ouiiii ! » clair et sonore sort enfin de ta bouche. « Oui qui ? » « Oui Madame. » Je suis satisfaite. Tu as enfin mérité un geste de ma part.

Sans quitter ton regard, ma bouche entrouverte se dirige vers ton sexe. Ma langue se pose doucement sur ton gland, l’agace. Elle est chaude, t’effleure, t’excite… Tu voudrais vraiment plus et c’est ce manque qui te fait gonfler, durcir. Le désir s’empare de toi, tu veux te perdre dans ma bouche. Mais je te laisse languissant, je continue à te titiller, et plus je le fais, plus la frustration t’envahit et plus tu te dresses fièrement pour moi. Je me relève, te laissant sur ta faim.
« Maintenant, caresse-toi pour moi. » Tu obéis, ta main monte et descend sur ta verge pleine de désir. Lentement, très lentement, je baisse la tirette au dos ma robe. Tu voudrais voir mon corps, tu en rêves. J’adore jouer avec toi, te faire attendre. Je me déhanche, je danse pour toi. J’aime te regarder te donner du plaisir. Ma robe glisse le long de mes hanches et tombe enfin à mes pieds. Tout en ondulant encore mon corps pour le plaisir de tes yeux, je laisse tomber une bretelle de mon soutien-gorge. Je prends mon temps, attise ton désir. La deuxième bretelle tombe enfin. Vais-je dégrafer mon sous-vêtement ? Vais-je te laisser dans l’attente encore longtemps ? Tu n’en sais rien, et c’est ce qui te rend fou de désir. Je me place dos à toi, soulève mes longs cheveux bruns bouclés, puis demande : « Dégrafe mon soutien-gorge. » Rapidement, tu le fais et tes mains baladeuses s’aventurent vers ma poitrine. Je me retourne, les mamelons de mes seins fermes pointant vers toi, et je repousse vigoureusement tes mains. « T’aurais-je donné le droit de me toucher ? Mmmm, c’est que tu es vilain ! Une punition s’impose… », dis-je en te claquant une fesse.

Je m’assieds sur le bureau, écartant les jambes. Tu peux voir ma petite culotte noire en dentelle déjà toute mouillée. Tes pupilles se dilatent, tu me veux. Mais sauras-tu me mériter ? « Approche-toi. » Tu suis les ordres, mué par ce désir d’être mon pantin. « A genoux, les mains dans le dos, et ne t’avises plus de prendre la moindre initiative sans y avoir été invité ! » Tu es donc maintenant sur les genoux, ton visage à quelques centimètres seulement de mon entre-jambe. Je me caresse à travers la dentelle, je gémis, tu peux sentir mon odeur de femme excitée. Tu ne peux pas me toucher, tu ne peux non plus te toucher, tu vis excitation et frustration à la fois. Ton désir est si grand que tu ne perds plus ton érection. Ma culotte devient de plus en plus mouillée. Ton corps entier me réclame, ton sexe en meurt d’envie.
« T’aimerais bien voir ma petite chatte humide, hein ?... Pour ça, il faudra demander pardon pour ton arrogance.» C’est humiliant, mais c’est le jeu, et c’est étrangement ce qui t’excite. Sans te poser de question, tu demandes grâce. « Pardon. » Mais je ne suis pas encore satisfaite. « Pardon qui ? » Quelques secondes de silence… « Pardon Madame. » Tu obtiens alors l’absolution.

J’écarte la dentelle noire pour offrir mon sexe turgescent à ta vue. Je recommence à me masturber, je profite de te voir ainsi soumis. Ton excitation monte toujours, devient presque insupportable. J’agrippe tes cheveux et écrase ta bouche sur ma chatte. Tu me goûtes, tu adores. « Lèche-moi. » Aucune résistance, ta langue s’étale sur mon clitoris, explore mes petites lèvres, s’enfonce dans mon vagin humide. Je gémis de plus belle. « T’aime ça, petit pervers, avoir ma chatte sur le visage. Continue, donne-moi du plaisir ! » J’ondule mon bassin, les courbes de mon corps t’excitent, tu voudrais y passer les mains, profiter d’elles. Mais tu restes sage, à ta place, les bras dans le dos. Je compte récompenser cette attitude servile. « Je suis très satisfaite de toi. Continue à me lécher, tu peux maintenant te caresser. » Ta main quitte ton dos à la recherche de ton sexe toujours en demande. Tu me donnes du plaisir de ta langue chaude et humide, je pousse des cris de plus en plus forts, ta main monte et descend sur ta verge, le plaisir te gagne, ton autre main lutte contre son envie de me toucher, ça te paraît pire que d’être ligoté… Je te vois ainsi en total don de toi, la tension monte en mon bas ventre, tu me sens si près de l’orgasme, tu aurais envie de te laisser aller et jouir aussi. Je me mets à crier : « Ahhhh ! Ahhhh ! Je vais jouir ! Ne t’avise pas de me suivre, j’en n’ai pas fini avec toi… Ah ! Ouiiiiii ! » Je jouis fortement sous les caresses de ta langue, ton excitation est à son comble, ta main abandonne ton sexe de peur de perdre le peu de contrôle que tu as sur la situation.


« Mmmm… Je suis très contente de tes services. Je récompense toujours ceux qui sont dévoués. Mets-toi à genoux face au lit. Et sans te relever ! » Tu avances à quatre pattes vers le lit, tel un animal domestiqué, mon animal. Tu ne remets aucunement en cause mon emprise sur toi, tu ne réfléchis plus. Je te commande, comblant ainsi ton besoin d’être mon jouet. Tu es maintenant à genoux devant le lit, je te cambre vers l’avant, laissant le poids de ton torse reposer sur le lit. Tu te sens exposé et vulnérable. Ma main cinglante atterrit sur une de tes fesses dans un claquement sonore. Tu pousses un léger soupir, m’incitant à recommencer une deuxième fois. Puis je m’agenouille derrière toi, malaxe et entrouvre tes fesses. Ma langue s’insinue entre elles, humecte ton anus. Ton sexe est toujours gonflé, frottant légèrement aux draps. Tu gémis, tu aimes ce traitement. « Décris-moi la situation, je veux te l’entendre dire. » Je continue à t’agacer l’anus de ma langue chaude et douce, tu gémis de plus belle, tentant de t’esquiver à ma commande. La paume de ma main retentit de nouveau sur ta petite fesse rosie. « Obéis ! » Ta voix hésitante bredouille quelques mots à peine audibles. Tu reçois à nouveau la fessée. Cette fois, le pincement est plus fort, tu ressens ma contrariété. Un peu honteux, tu t’exécutes enfin : « Tu me lèches le cul. » « Qui t’a permis de me tutoyer ? Et dis-moi, t’aime ça te faire lécher le cul ? Dis-le ! » « Oui, vous me léchez le cul et j’adore ça Madame… »

Pour une première fois, je juge avoir été assez loin. Tu m’as comblée et as mérité ma gratitude. Je te retourne pour t’asseoir par terre, le dos reposant sur le versant du lit. J’enlève ma culotte et m’assieds à califourchon sur toi, frottant ma chatte sur ta queue en basculant mon bassin. Lentement, je m’empale dessus, t’accueillant en mon vagin ardant, réconfortant, excitant. J’entame de lents va-et-vient sur ton sexe. Tu te perds en moi, tu sens mon désir pour toi, je ressens le tien pour moi. A chaque montée, je me penche légèrement vers toi pour offrir mes seins à ta bouche désireuse de les sucer. Tes bras reposent le long de ton corps, tu voudrais le contact de tes mains sur ma peau, mais tu combats ce désir sachant que je te veux complètement passif ce soir. Je titille tes tétons durcis de mes doigts, j’accélère la cadence des mouvements autour de ton sexe. La tension monte, nos corps perlent de sueur. Je pose mes lèvres sur les tiennes, envahis ta bouche. Ta langue vient à la rencontre de la mienne, elles dansent toutes les deux. Je gémis sans retenue, tu grognes de plus en plus fort. Le temps n’existe plus. Je ralentis un peu les aller-retour, je te maintiens au bord du gouffre. « Tu sens comme je suis chaude pour toi ? Je te sens si près… Tu voudrais que je te permette de jouir ? » Plus aucune dignité n’est nécessaire entre nous, tu veux jouir et c’est tout ce qui compte en ce moment. « Oh oui ! Laissez-moi jouir, je vous en prie Madame… » Dans un mouvement ultime, mon vagin engouffre ton sexe profondément alors que je te libère : « Vas-y, gicle partout en moi ! » Ton corps est pris d’un spasme alors que tu cries et répands ta semence en moi. J’accueille ton sperme dans un orgasme puissant : "Ahhhh, mon Dieuuuu ! » Nous sommes haletants, assouvis. Je prends tes mains et les pose sur mon corps, t’y donnant libre accès. Tu me caresses tendrement alors que je t’enlace dans mes bras. Nous avons déjà hâte à notre prochaine fois.

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