Les Mésaventures D'Un Hétéro (6) : Autour D'Un Verre.

Il fait presque nuit quand Marc et moi sortons de la salle de sport. Je me suis fait
un nouveau copain, on dirait. Enfin, quand je dis copain, c'est pour faire vite, car
comment devrais-je appeler un type que je j'ai rencontré dans une salle de sport, à
qui j'ai du parler quatre ou cinq fois, dont je connais le prénom depuis un quart
d'heure et qui vient de me sodomiser il y a vingt minutes ? J'ai vraiment l'impression
que ma vie sexuelle ne ressemble à rien depuis quelques mois : hétérosexuel pur et
dur, plus ou moins largué par ma copine il y a trois mois, sodomisé par un copain il y
a quelques semaines, et à nouveau baisé par un inconnu ce soir. Quant à savoir si
j'étais consentant ou pas, impossible de répondre : je suis un hétéro libéré ou une
salope qui s'ignore ? Un mec détendu et qui donne libre cours à ses pulsions ou un
type paumé qui se laisse r par le premier venu ? En tout cas, j’ai l’impression
que ce n’est pas ce soir que je vais me trouver une nouvelle copine.
Bon, laissons les questions existentielles pour plus tard. Je discute avec Marc de
notre salle de sports commune tout en marchant dans la rue. Finalement, peut-être
qu'on pourra devenir amis, même si ce qui s’est passé n’est quand même pas innocent.
La promenade ne dure pas bien longtemps, car il habite à moins d’un kilomètre de la
salle. On monte deux étages d’un immeuble assez moderne et propre, puis on arrive. Il
m’a prévenu qu’il n’habitait pas seul, et quand la porte s’ouvre, un type en peignoir
ouvre, les cheveux encore humides. Il est plutôt bien foutu, dans la trentaine, mais
moins grand que Marc, moins musclé, plus fin. De drôles de pensées me traversent
l’esprit : nous sortons tous les trois de la douche, nous sommes propres comme tout,
pas trop mal foutus, plutôt jeunes, imaginatifs, toniques : intéressant, comme début,
non ? Bon, décidément, j’ai trop d’imagination.

N’oublions pas que je suis juste venu
pour prendre un verre. J’essaie de comprendre. C’est son petit copain ou son
colocataire ?
- « Tiens, Guillaume, je te présente Nicolas. On fait de la musculation ensemble. On a
un peu chahuté sous la douche, alors, pour nous remettre de nos émotions, j’ai proposé
à Nicolas de venir prendre un verre. »
« On a un peu chahuté … » Drôle de façon de raconter la façon dont il m’a sodomisé
furieusement ! Je me sens tellement gêné par ce rappel que je me mets à rougir malgré
moi. Guillaume me jette un regard amusé et interrogatif. Moi, je ne sais plus où me
mettre, je dois avoir l’air très con en ce moment.
- « Vous avez chahuté sous la douche ? Wouaou ! J’aurais bien aimé voir ça … »
- « Bon, arrête, tu vois bien qu’il n'est pas trop à l’aise. Tu devrais plutôt nous
offrir un verre. »
- « Volontiers … »
Je m’installe dans le canapé, Marc est dans un fauteuil en face de moi et essaie de
détendre l’atmosphère. Guillaume arrive avec trois verres sur un plateau.
- « Kir royal pour fêter cette nouvelle rencontre ! Alors, célibataire ou en couple ?
»
Je trouve la question familière et presque gênante, mais ça m’arrange. Je vais pouvoir
préciser les choses.
- « Célibataire depuis peu. Ma copine et moi, ça ne marchait plus trop bien … »
Guillaume me tend un verre tout en continuant à me fixer d'un drôle d'air,
avec un petit sourire amusé et ... coquin. Oui, c'est le mot qui convient le mieux. Un
brin provocateur, presque indécent. En tout cas pas le genre de regard qu'on jette à
un type qu'on vient de rencontrer il y a deux minutes. Je me fais peut-être des idées,
mais je trouve l'atmosphère très étrange et un peu électrique. Guillaume s'assoit à
côté de moi, tout contre moi, en fait. Quand il me parle et me regarde, il est si
proche de mon visage que je trouve ça gênant.
Une voix douce, des gestes attentionnés,
une sensualité communicative. J'ai des clichés qui me viennent instantanément à
l'esprit : entre l'homme grand, musclé, actif et entreprenant qui m'a sodomisé tout à
l'heure et l'homme prévenant, attentionné, doux, taquin et sensuel qui me fait de
l'œil en ce moment, devinez à quoi je pense ? Avec mes schémas d’hétéro en tête, j'ai
besoin de mettre des étiquettes "mâle" et "femelle" ...
En tout cas, toujours plus proche, Guillaume en arrive à poser sa main sur ma
cuisse tout en me parlant. Il le fait avec tant de naturel et de douceur que je ne
sursaute même pas. Je suis tout simplement en train de me faire draguer ! Finalement,
je trouve ça plutôt marrant et assez excitant sans être trop inquiétant. Je me trompe
peut-être, mais Guillaume m'a l'air si doux et si délicat que je ne me sens pas en
danger. Je ne l'imagine pas dans un rôle de brute lubrique assoiffée de sexe et
voulant à tout prix me posséder. La conversation est à la fois anodine et très
orientée, pleine de sous-entendus. Je crois que Guillaume veut savoir ce qui s'est
passé tout à l'heure, si je me suis fait baiser par Marc, si j'ai résisté, si j'ai
aimé, ... Je reste évasif. On dirait que ça le contrarie un peu mais que ça lui plait
bien, finalement. Il devient de plus en plus entreprenant. Sa main posée sur ma cuisse
commence à aller et venir, à remonter, à passer vers l'intérieur, ... Et toujours
cette façon insistante de me regarder, de me poser des questions un peu intimes, de
faire des allusions à double sens.
- "Alors comme ça, tu n'as plus de copine ? Et même le sport ne suffit pas à libérer
ton trop plein d'énergie ? Eh bien ... Tu sais, il faut se laisser aller de temps en
temps. Tu as peut-être besoin de te lâcher un peu plus que les autres, non ? "
Avec ses allusions, son côté "enveloppant" et attentionné, sa main un peu baladeuse,
je sens monter un moi un trouble bien connu.
De toute façon, ça me parait évident :
Guillaume a décidé de me faire bander et je n'y échapperai pas vu comment il s'y prend
: rien qu'avec des petits mouvements sur ma cuisse, ça commence à me faire un sacré
effet. Je me sens déjà à l'étroit et je vois une lueur de satisfaction dans les yeux
de Guillaume quand il s'en rend compte à son tour.
- "Mmm ... Eh bien, quelle santé, quelle énergie !"
Il devient de plus en plus entreprenant et s'aventure plus haut, effleure la bosse qui
s'est formée au niveau de mon sexe. Il passe dessus avec la légèreté d'une plume.
C'est plein de sensualité et de douceur, et ça m'excite sacrément. Cette façon de
jouer à cache-cache avec mes sens, de tourner autour du pot, d'être à la fois direct
et évasif, entreprenant et discret ... Une fois encore, avec mes stéréotypes en tête,
je n'ai qu'une image qui me vient : j'adore ce côté féminin, impalpable, magique,
mystérieux, ... Ces préliminaires qui n'en finissent pas, cette sensualité à fleur de
peau, cette lente montée du désir, ces détours interminables ...
En face de nous, silencieux et attentif, Marc nous observe d'un air intéressé et
amusé. Il n'a pas l'air surpris, comme s'il avait prévu le comportement de Guillaume.
Une idée me traverse l'esprit : et si j'étais tombé dans un traquenard ? Marc m'a
baisé et maintenant il veut me livrer à son amant pour que ce dernier profite de moi à
son tour ... C'est plausible, non ? Oh, et puis zut ! Je pense trop ... Mieux vaut se
laisser aller. Les caresses furtives de Guillaume réussissent à me faire penser à
autre chose : je me sens tout bizarre, plein de fourmillements pas désagréables. J’ai
l’impression de vivre une expérience à la fois connue et tout à fait nouvelle. Le côté
merveilleux et si excitant de la première fois, où les préliminaires sont si longs
qu’ils en deviennent épuisants … Mais aussi une sensation étrange, mystérieuse, un peu
angoissante : je vais où, comme ça, à me faire papouiller par un mec que je viens de
rencontrer, et devant son copain qui m’a sodomisé il y a moins d’une heure ? Je vais
encore me faire tringler ? J’ai envie de quoi, au juste ?
Je découvre une fois de plus qu’il est drôlement agréable de se laisser faire, surtout
avec quelqu’un comme Guillaume, qui sait réveiller ma sensualité et me faire vibrer …
Il va me rendre dingue, ce mec, à tourner autour du pot … Le voilà qui arrête de
m’effleurer les cuisses, qui se penche vers la table basse, reprend une gorgée de son
verre, me regarde à nouveau, …
Il se penche vers mes pieds et commence à me défaire les lacets.

- « Mais, que fais-tu ? »
- « Détends-toi, mets-toi à l’aise, … Je veux juste que tu te sentes bien.»
Il dit ça avec tant de douceur et de naturel que je ne trouve rien à répondre
alors qu’il est tout simplement en train de me déshabiller avec un calme imperturbable
! Une fois de plus, je suis si déstabilisé que je le laisse faire. Il me retire les
chaussures et les chaussettes avec une délicatesse vraiment pas désagréable. Puis il
s’assoit à nouveau à côté de moi, et recommence à effleurer doucement ma cuisse en
remontant jusqu’à mon sexe.
- « Ouh là là ! Ça ne s’arrange pas de ce côté-là, on dirait : tu es tout congestionné
! »
Le voilà à présent qui se fout de ma gueule ! Il faut reconnaitre qu’avec
l’érection qui s’est développée sous mon jean, je ne peux pas nier l’effet qu’ont sur
moi les attouchements « innocents » de Guillaume. Le fait qu’il en parle ainsi
n’arrange pas la situation, au contraire : je bande si fort que ça en devient
inconfortable. Comme si Guillaume lisait dans mes pensées, il caresse ma bosse et
pousse un sifflement évocateur.
- « Pfeewww ! Mon pauvre, je crois qu’il faut faire quelque chose ! … »
Guillaume pose sa main sur mon sexe, me regarde avec un sourire un brin
provocateur, puis s’attaque avec beaucoup de calme à ma ceinture. Il défait la boucle,
puis ouvre mes boutons de braguette un à un. Je me rends compte à cet instant qu’il
est tout simplement en train de faire ce que j’espère depuis plusieurs minutes. Ce
geste me donne un coup d’excitation supplémentaire. Non, je ne fantasme pas, il va
vraiment s’occuper de ma queue qui n’attend que ça depuis que je suis assis dans ce
canapé. J’ai envie de le supplier ou de l’engueuler pour qu’il aille plus vite mais je
n’ose pas rompre le charme : en définitive, j’adore cette façon qu’il a de me faire
attendre et languir. Quand il commence à tirer mon pantalon pour me l'enlever, je suis
déjà conquis : non seulement je ne résiste pas, mais je l’aide en soulevant mes fesses
afin que mon jean puisse glisser plus facilement. Je ne suis plus qu’en slip et tee-
shirt maintenant, mais je me doute qu’on ne va pas s’arrêter en si bon chemin.
Effectivement, Guillaume revient s’asseoir à mes côté et s’attaque maintenant à me
retirer le haut. Ça traîne encore beaucoup trop à mon goût, à tel point que je me
demande si c’est de la sensualité ou du sadisme : il me glisse une main sur le ventre,
remonte vers le buste, commence à retirer mon tee-shirt, s’arrête sur mes flancs,
évalue mes pectoraux, me pince un peu les mamelons, puis, après des secondes qui
semblent durer des heures, me retire mon avant dernier vêtement. Il ne me reste plus
qu’un slip distendu par une érection assez phénoménale et plutôt surprenante quand on
pense que j’ai éjaculé il y a une heure seulement !
Guillaume se lève alors, puis me tend la main pour m’aider à me mettre debout.
Je suis face à lui, il s’approche un peu et je m’attends à un baiser mais au lieu de
ça il me regarde avec un peu de satisfaction, comme s’il évaluait une marchandise.
- « C’est vrai que vous, les sportifs, vous n’êtes pas trop repoussants à regarder et
à toucher, et, en plus, vous avez un certain tonus ! »
Il dit ça autant pour moi que pour Marc qui n’a rien raté du spectacle et qui
est toujours en train de nous observer, assis dans le fauteuil en face, son verre à la
main. Guillaume décide maintenant de s’attaquer à mon ultime rempart contre la nudité.
Avec une lenteur calculée (oui, il doit être un peu sadique malgré tout !), il
s'agenouille à mes pieds et se décide enfin à me retirer mon slip. Ma queue raide et
gonflée de désir jaillit et se tend vers le plafond, juste devant son visage. Il se
contente de la regarder et continue de me déshabiller complètement. Mon slip disparait
quelques secondes après, envoyé négligemment sur le canapé. Je suis debout, nu, livré
aux regards de ces deux hommes et abominablement excité et impatient. Qu’est-ce qu’ils
attendent ? Comme en réponse à ma question muette, Guillaume me saisit le sexe avec
douceur et, ainsi que je l’espérais depuis plusieurs minutes déjà, approche son visage
et ouvre la bouche. Quand ses lèvres se referment sur mon gland, je ressens un truc si
violent que je pourrais presque appeler ça un orgasme. Je suis si excité et tendu que
le plaisir de sentir cette bouche envelopper mon sexe est monstrueusement agréable.
Guillaume doit savoir ce que je ressens car il ne fait rien pour accélérer les choses,
au contraire. Je me mets à penser qu’il est pire que Sébastien : ma queue est dans sa
bouche depuis plusieurs secondes mais il n’a toujours pas esquissé le moindre
mouvement. Si ça continue, je vais hurler et me taper la tête contre le mur tellement
je suis excité et frustré. J’ai envie qu’il me suce, qu’il me branle et qu’il me fasse
éjaculer dans sa bouche mais rien ne vient … Et puis enfin, un lent, très lent
mouvement commence à se faire mais c’est pire que tout. Je n’arrive plus à respirer,
je suis épuisé d’être si tendu, je ne sais que faire ni que penser … Comme pour
répondre à mon impatience et à mon exaspération, Guillaume se décide à m'avaler
davantage, à tel point que j'en arrive à me demander si c'est bien dans sa bouche que
je m'enfonce : je plonge dans un gouffre sans fond. C'est vertigineux. Quand je me
rends compte qu'il m'a enfourné jusqu'à la garde, je prends la mesure de l'exploit :
ce n'est pas dans sa bouche que se trouve ma queue, mais bien dans sa gorge. Il
s'immobilise ainsi, en apnée, et je sens un massage indescriptible. Peut-être qu'il
avale sa salive, mais l'effet est prodigieux, car les muscles de sa gorge massent mon
pénis déjà ultra érotisé, et je ne peux réprimer une sorte de feulement rauque à la
mesure de la sensation que je subis. Depuis plusieurs secondes déjà ce massage me met
au supplice et, comme si cela ne suffisait pas, Guillaume se met à effleurer mes
couilles d'une caresse légère comme l'aile d’un papillon. Puis, probablement pour
pouvoir respirer, il ressort ma queue du fond de sa gorge en un très lent mouvement
qui me donne des sensations à la fois divines et frustrantes. Moi aussi je dois
reprendre mon souffle et mes esprits. Avant que j’aie vraiment le temps de savoir où
j’en suis, Guillaume se relève, me prends la main, et, calmement, me tire vers la
pièce d’à côté. Je ne sais pas ce qu'il a en tête mais je n'ai aucune envie de le
contrarier ! Vu ce que je viens de vivre, j'aurais même plutôt tendance à en
redemander ...
On arrive dans la chambre, on se dirige vers le lit et Guillaume, toujours aussi
précis et attentionné, m'allonge et se penche vers moi, puis recommence son truc
diabolique : une fellation ultra profonde qui me donne des sensations inouïes :
comment est-il possible d'avaler une queue aussi profondément ? Et, arrivé à ce stade,
d'utiliser sa gorge pour créer une impression de massage aussi merveilleuse ? Je
m'abandonne à nouveau à une sorte de soupir, de gémissement ou de râle pour signifier
à quel point j'adore ce que me fait Guillaume. C'est prodigieux : il est en train de
me faire découvrir quelque chose que je ne croyais même pas possible. Mon excitation
monte toujours plus haut et je suis à la limite de défaillir. Heureusement que je suis
allongé sur le dos, je n'ai aucun effort à faire, je me laisse aller ...
Guillaume est obligé de s'interrompre, je suppose pour respirer. Je me sens à nouveau
terriblement frustré et je n'ai qu'une envie : qu'il recommence à me sucer.
Malheureusement, il n'a pas l'air de vouloir reprendre là où il s'était interrompu.
Que fait-il ? J'ouvre les yeux pour comprendre ce qui se passe. Il fouille dans la
table de nuit, en sort quelque chose puis revient vers moi et fait mine de vouloir me
reprendre dans sa bouche. Mmm ... C'est tout bon, ça me plait, il va me sucer et, à
cet instant, je serais prêt à père et mère pour ça.
Oui, c’est ça, il m’a repris dans sa bouche et il s’emploie à bien m’exciter le gland.
Il joue de sa langue comme un virtuose, trouve les zones les plus sensibles. Je ne me
prive pas de le guider par l’intensité de mes gémissements. Et puis, à nouveau, au
moment où je suis prêt à tout subir, il se retire de ma bouche. Nouvelle frustration.
On joue à quoi ? … J’en suis là de mes réflexions quand j’entends un truc se déchirer.
J’ouvre les yeux. Il a un préservatif en main et se prépare à me l’enfiler. Ça ne dure
que quelques instants, mais il réussit quand même à m’exciter avec la façon dont il
s’y prend. Ce mec est monstrueux : un concentré de sensualité dans tout ce qu’il fait.
Avec lui, tout est érotisme et plaisir des sens !
- « Et toi ? Tu sais faire des trucs avec un si bel engin ? », dit-il en serrant ma
queue dans sa main.
À peine a-t-il dit ça qu’il retire son peignoir, s’allonge sur le dos, replie les
jambes en les écartant un peu et reste un instant immobile, abandonné. Vu l’état
d’excitation dans lequel je suis, j’ai du mal à ne pas me jeter sur lui comme une
bête. Je n’ai pas le temps de contempler son corps fin et glabre, sa peau douce, son
sexe rasé tendu comme une arbalète. Non, je n’ai qu’une envie, je veux me défouler sur
lui et je ne vois qu’un seul moyen. D’ailleurs, pas besoin de me faire un dessin : il
est en train de s’appliquer du gel sur l’anus tout en me regardant avec un petit
sourire aguichant et provocateur.
- « Alors, le sportif, tu me montres comment tu chahutes ? »
Il se fout encore de ma gueule ! Après m’avoir mis dans un état d’excitation proche de
l’évanouissement, il trouve toujours le moyen de me provoquer. Toi, ma salope, je vais
te faire ta fête, j’ai un braquemard en acier forgé et tu vas le sentir passer …
Pendant que je pense à ça dans ma tête, je ne reste pas inactif. Fébrile, je
m’approche de lui, m’installe assis sur mes talons entre ses cuisses. Je lui prends
les jambes et lui soulève le bassin, je glisse mon gland dans sa raie jusqu’à me
positionner sur sa rondelle, puis je me prépare à l’estocade.
Je suis trop excité pour attendre, j’ai envie de le baiser tout de suite. Je
réalise que j’ai envie d’être aussi rapide et violent que Guillaume a été lent et
doux.
Je l’encule en un coup et je pénètre en lui profondément, sans grand résistance. Il
pousse aussitôt un petit cri de satisfaction.
- « Ouiiiii … C’est ça, c’est bon … Défoule-toi, mon cochon, tu ne penses qu’à ça,
hein ? »
- « Oui, c’est vrai, salopard, tu m’as trop excité, faut que je te baise, maintenant …
»
- « Mmmm … Monsieur est frustré, monsieur n’a pas de copine ? … »
C’est pas possible ! Il continue à se foutre de ma gueule …
- « Mais c’est toi ma femelle, t’aimes ça, te faire tringler, hein ? »
- « Ouiii, j’adore, continue, montre-moi comment font les vrais mâles … »
J’ai compris son jeu et je tombe dedans avec délectation. J’adore ça. J’en arrive à me
dire que Guillaume est en ce moment plus femelle que certaines femmes que j’ai
connues. En tout cas, la distribution des rôles me convient et ça me plait de jouer
cette partition, surtout après avoir subi les assauts virils de Marc tout à l’heure.
Je prends un pied incroyable à limer Guillaume. Je contemple ma proie qui gémit sous
mes coups de boutoir. Ma queue rentre et sort en lui et nous apporte à chacun son lot
de jouissance. C’est super : il a les bras de chaque côté du corps, les yeux fermés
par moments, la tête qui va et vient de chaque côté quand il jouit trop fort. Sa queue
est raide comme un bout de bois, il gémit sans interruption, crie de temps en temps.
Putain, c’est trop bon, du coup je ne suis pas pressé d’en finir, c’est un spectacle
dont je n’arrive pas à me lasser … Par moments, comme pour demander grâce,
m’encourager ou me remercier, il tend ses mains vers moi, me caresse les cuisses, les
hanches, le ventre, le buste. C’est vraiment génial : dans ma furie de le tringler, je
suis effleuré par des caresses d’une douceur incroyable. Toujours plus d’excitation,
toujours plus de plaisir. Ça va s’arrêter où, tout ça ?
J’augmente toujours plus la cadence, et Guillaume semble sur le point de grimper aux
rideaux. Il crie de plus en plus fort, jouit sans discontinuer et remue dans tous les
sens. Mmmm ... Faire quelqu’un rien qu’en le sodomisant, c'est trop fort ! J’aimerais
tant que ce moment ne s’arrête jamais. Pourtant, je sais déjà que nous sommes tout
près de la fin, car nous n’allons pas pouvoir tenir ce rythme éternellement.
Tout à coup, les bras presque en croix, Guillaume pousse un long cri rauque, se raidit
et s’agrippe aux draps. Il s’immobilise, presque arc-bouté. Le spectacle est tellement
fascinant que je ralentis le rythme pour le regarder jouir. Alors que ni lui ni moi ne
touchons son sexe il se met alors à éjaculer pour confirmer l’orgasme qui l’inonde. Je
ne savais même pas que c’était possible : obtenir ce résultat sans toucher sa queue,
rien qu’en le limant ! Je trouve ça si fantastique que je m’arrête pour ne pas perdre
une miette de la scène.
- « Ouaisss … C’est bon, hein ? Alors, ma petite femelle, tu apprécies ma queue
d’hétéro ? »
Guillaume ne répond pas, visiblement il est encore en train de reprendre son souffle
et je n’ai pas fini : ma queue est encore raide et je me sens prêt à continuer, même
si je commence à avoir des crampes.
Mais la surprise arrive par derrière. J’ai complètement oublié que Marc n’a rien perdu
de nos ébats, et il semble vouloir prendre un rôle actif -très actif !- dans nos
échanges. Je sens une voix calme et déterminée me chuchoter à l’oreille.
- « Tu t’imagines quand même pas que je vais te laisser baiser mon copain sans réagir
? »
Je n’ai pas le temps de mesurer ses paroles que je sens un truc froid sur ma rondelle.
Je comprends en une seconde ce qui m’attend. Déjà Marc me penche un peu vers l’avant,
m’écarte les fesses, positionne son gland, cherche l’entrée. Il appuie plus fort, puis
… une fois de plus, comme par magie, je me fais enculer ! Je pousse un petit cri de
surprise, Guillaume aussi. En un seul coup de queue, c’est comme si Marc nous
transperçait tous les deux. Dans l’état d’excitation dans lequel je suis, c’est
reparti pour un cocktail explosif. Pour la première fois de ma vie, je me fais un plan
à trois. Moi qui imaginais deux filles pour moi tout seul, je me retrouve pris en
sandwich par deux mecs ! Quand je pense que je tenais encore la situation bien en main
il y a une minute, je me trouve maintenant dans la position de celui qui subit.
J’essaie tant bien que mal de garder mon équilibre, je mets mes deux bras vers
l’avant, de chaque côté de Guillaume, pour ne pas tomber, et du coup Marc peut
tranquillement me limer. À chaque coup de queue nous sommes deux à encaisser le choc
et à recevoir notre dose de plaisir. Car il faut reconnaître que le marteau piqueur de
Marc fait son office. Toujours aussi viril et puissant, ses coups de reins sont à la
mesure de la situation. Ce n'est plus moi qui imprime mon rythme, c'est Marc qui donne
le tempo. Par moments, il me prend par les hanches et accélère comme un dingue, à
d'autres il tend ses bras, saisit les hanches de Guillaume et donne toute sa mesure,
comme s'il voulait me transpercer pour pouvoir mieux nous sodomiser tous les deux.
Cette scène dure ainsi quelques minutes pendant lesquelles nous subissons les coups de
queue puissants et profonds de Marc. Une vraie bête de sexe, celui-là ! Tout un
symbole de virilité ... Quant à Guillaume et moi, à coup de cris, de soupirs et de
gémissements, nous sommes de l'autre côté du manche, c'est sûr. Passifs, soumis,
subissant les assauts du mâle et juste capables de jouir, encore et encore ...
Silencieux jusque là, Marc sort de sa réserve :
- "Alors mes petits mignons, on en redemande, on apprécie ? Oui, c'est ça ...
Continuez à gueuler comme des pucelles effarouchées, ça m'excite ... Oh, putain, oui,
c'est bon ... J'adore quand vous couinez comme ça. Et toi, l'hétéro sans copine, tu me
plais avec ton petit cul serré. J'aime y plonger ma queue ... Oui, c'est un vrai
bonheur de te ramoner. Oh ouiii ... J'aime ! Bande de salopes, vous m'excitez tous les
deux ! Hein que ça vous plait de vous faire tringler comme ça ?"
Pendant qu'il commente la scène et nous interpelle, Guillaume et moi nous contentons
de subir et de jouir, car Marc augmente la cadence et ça devient à nouveau un truc
assez torride, plein de grognements et de cris.
À un certain moment, Marc change légèrement de position, s'agrippe à mes hanches et me
redresse un peu pour pouvoir mieux me sodomiser, et, du coup, je me sépare de
Guillaume. Notre plan à trois s'arrête, je me retrouve rapidement à quatre pattes avec
le marteau piqueur de Marc en action pour s'occuper exclusivement de moi. Guillaume se
dégage, se met sur le côté, je suppose pour essuyer son propre sperme qui a giclé sur
son ventre et son buste. C'est reparti pour un épisode plein de fureur, car Marc
s'approche de l'orgasme vu la vitesse à laquelle il me laboure. Moi, je recommence à
subir un truc de fou, comme tout à l'heure sous la douche : un plaisir incroyable me
prend de l'intérieur et irradie dans tout mon corps, et ça dure, ça dure ! ... Moi qui
étais habitué aux orgasmes éjaculatoires éclair, je suis à nouveau complètement
submergé par cette jouissance profonde, lente, qui s'installe et qui dure ...
- "Alors, mon chou, t'as l'air d'apprécier ma queue, on dirait ? T'en veux encore ?"
- "Oui, ouiii ... Salaud ... J'aime ... Continue ... Baise-moi !"
- "Je vais te rendre accro de ma queue, tu vas voir ... J'en ai pas fini avec toi ..."
- "Salaud ... Oui ... Plus fort, encore !"
Comme je m'y attendais, une telle furie de sexe ne peut durer. Marc devient
frénétique, il grogne, s'agrippe à mes hanches, me griffe les fesses et semble perdre
pied. Inéluctablement, il arrive au bout : il s'enfonce au plus profond de mon
intimité, s'immobilise et se raidit, puis pousse un long gri rauque et se vide de tout
son air. Quelques secondes passent pendant lesquelles il reprend son souffle et, tout
en me tenant toujours serré contre lui, sa queue profondément installée au fond de mon
cul, il bascule sur le côté et nous allonge tous les deux. Il a visiblement besoin de
récupérer mais ne veut pas que je m'en aille si vite. Je suis encore prisonnier car il
me tient fermement par les hanches. De mon côté, bizarrement, je me sens comblé et
gratifié, comme si j'étais fier d'être sa chose.
Tout ceci ne dure que quelques instants. J'ai toujours un plaisir diffus qui irradie
au niveau de mon cul, et ma queue est encore raide. Je m'attends à une accalmie, mais
c'est sans compter sur Guillaume : ce dernier vient tout contre moi, par devant. Il
retire mon préservatif et me reprend dans sa bouche. Instantanément le plaisir remonte
d'un cran. Je me sens pris par devant et par derrière à la fois : la queue de Marc,
toujours plantée dans mon cul, n'a encore perdu ni en volume ni en rigidité. J'ai un
plaisir intense qui part de cette zone, mais la prise en bouche de Guillaume de
l'autre côté me remet en selle alors que je croyais m'orienter vers une redescente ...
Je m'aperçois vite que je suis au bord de l'éjaculation, car cette sensation d'être
possédé de tous les côtés est tout simplement indescriptible : Marc avec sa bite dans
mon cul qui me caresse les fesses et les hanches, et bouge tout doucement pour
rappeler le plaisir que me procure cette sodomie profonde ; Guillaume qui enfourne ma
queue jusqu'à la garde et me masse avec sa gorge tout en me griffant les couilles
d'une main et me caressant le buste de l'autre ... C'est bien simple : j'ai
l'impression que tout mon corps explose de plaisir ! Je gémis, j'implore, je supplie,
...
-"Cochons, salauds, encore, oui ... C'est bon, ouiiii ... encore ... c'est trop bon
... j'aime ..."
J'ai perdu toute dignité mais je m'en fous : ces deux là me font connaître un plaisir
si fort que c'est une véritable révélation. Ce traitement dure encore quelques
dizaines de secondes pendant lesquelles je suis arrivé à un point de non retour qui
s'approche tout doucement de l'explosion. Quand enfin la libération arrive et que je
me vide dans la gorge de Guillaume, je pousse un gémissement si long que je suis
obligé de reprendre mon souffle avant d'avoir atteint la fin de mon orgasme. La
récupération est lente, longue, douce ... Immobilité, calme, silence, ... Je ne peux
m'empêcher de me poser cette question avec inquiétude : comment peut-on partager
autant de plaisir avec des hommes et oser encore se prétendre hétérosexuel ?

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