Le Sexe À Trois

Nous étions au salon, Lucie, Patrick et moi. Lucie, c’est une très bonne amie de Patrick. Ils se sont rencontrés à 17 ans. Elle a été la première et la seule petite copine qu’il ait eue. Elle a été très importante pour lui : c’est elle qui lui a ouvert les yeux sur son homosexualité. Depuis, ils sont restés très proches et elle et Patrick sont de grands confidents. Un jour, je vous raconterai comment elle a permis à Patrick de rencontrer son premier petit copain, c’est une belle histoire.

Nous buvions du vin, discutant sur un fond musical. C’était une de ces petites soirées simples et tranquilles qui pourtant paraissent si chouettes du fait qu’on se trouve en bonne compagnie. Patrick s’est levé et a quitté la pièce, probablement pour passer à la toilette. Lucie s’est alors rapprochée de moi sur le divan, puis, posant une main sur ma cuisse, m’a demandé : « Alors, Patrick te rend heureux ? » « Oui, oui… », lui répondis-je, évasif. J’étais troublé par cette main sur ma cuisse. La situation était d’autant plus embarrassante que Lucie me plaît beaucoup. C’est vraiment une jolie fille à la beauté toute naturelle. Elle a de longs cheveux bruns sur lesquels brillent quelques reflets roux, de beaux yeux bruns au regard intelligent, de tendres lèvres roses légèrement pulpeuses, deux beaux petits seins faisant relief sous ses petites robes cintrées…

« Elle est belle, hein ? », m’avait dit Patrick, alors que nous nous étions retrouvés seuls dans la cuisine, le soir où il me l’avait présentée. « Qui ça ?... Lucie ? », avais-je répondu, feignant l’innocence. « N’essaie pas de le nier, ça ne fonctionnera pas avec moi. Tu la manges littéralement des yeux depuis le début de la soirée ! » Je m’étais alors senti rougir, gêné du fait que Patrick avait su lire si facilement en moi. Je m’étais ensuite excusé : « Désolé, je ne m’étais pas rendu compte… » « C’est rien, j’ai jamais aimé les filles et j’arrive à la trouver super sexy, alors j’imagine que de ton point de vue… » Il m’avait alors embrassé rapidement dans le cou avant de retourner à la salle-à-manger avec le dessert.

On n’avait plus jamais reparlé de Lucie par la suite, en tout cas pas en ces termes.

La main du Lucie ne quittait pas ma cuisse. Elle s’est alors levée, s’est abaissée vers moi, dévoilant un peu plus son décolleté, puis m’a pris les deux mains : « J’adore cette musique. Et si tu me faisais danser ? Allez !... Je n’accepterai pas de refus. » Je me suis levé. Après tout, il ne pouvait pas y avoir de mal à danser avec la grande amie de Patrick. Je l’ai prise dans mes bras et nous nous sommes doucement laissés guider par la musique. Mon nez était presque dans ses cheveux, ils sentaient bon les fleurs. Ses mains me caressaient délicatement le dos. J’ai senti une érection naître dans mon pantalon. J’ai repoussé un peu Lucie, mais elle m’a attiré davantage vers elle, commençant à se déhancher langoureusement et posant ses mains sur mes fesses. C’était enivrant, j’avais envie de me laisser aller vers elle, mais Patrick ne quittait pas mon esprit. « Lucie… On ne peut pas faire ça, pense à Patrick… » « Chhhhhhut… C’est son idée, il nous épie probablement derrière la porte… » m’a-t-elle avoué avant de m’embrasser de ses lèvres roses et douces. Nos langues se sont emmêlées, ses lèvres goûtaient les fruits. J’ai alors senti Patrick arriver derrière moi, il s’est mis à déposer délicatement des dizaines de petits baisers dans mon cou, me prenant par les hanches et frottant son sexe déjà bien ferme contre mes fesses. Je me retrouvais coincé entre deux corps attirants, j’étais vraiment très excité, mon sexe se faisait de plus en plus à l’étroit dans mon boxer. Jamais je n’avais eu une expérience de sexe à trois, j’étais un peu figé. Y avait-il des règles ? Je ne voulais blesser personne. Comme s’il avait ressenti mon inconfort, Patrick m’a chuchoté à l’oreille : « Laisse-toi aller… c’est ta soirée. »

Toujours dos à lui, j’ai retourné mon visage pour l’embrasser fiévreusement. Ses baisers étaient comme je les aime : vigoureux, doux à la fois, rassurants… Sa langue s’enroulait autour de la mienne alors qu’il entrouvrait ma chemise et caressait mon torse.
J’ai passé mes bras vers l’arrière pour ouvrir la braguette de son pantalon que j’ai baissé un peu. Mes mains caressaient les fesses fermes de mon amant à travers son boxer et attirèrent encore plus son bassin vers moi de façon à bien sentir son sexe sur moi. La respiration de mon amant accélérait, comme la mienne. Pendant ce temps, Lucie s’était mise à genou devant moi et avait détaché ma ceinture et mon jeans, qu’elle m’avait complètement retiré. Elle passait doucement sa main sur ma queue qui se dessinait fortement à travers le tissu de mon boxer. Elle caressait avec de plus en plus de vigueur alors que la langue de Patrick s’engouffrait toujours dans ma bouche. « Mmmmm… »

Patrick a descendu légèrement mon sous-vêtement, offrant ma queue à la bouche humide et douce de Lucie. Sa langue explorait mon sexe tout entier, qui pénétrait de plus en plus profondément vers sa gorge. Des sensations sublimes s’emparaient de ma queue. « Tu aimes ? », demanda Patrick. « Ah, oui… C’est bon…» « Elle t’excite ? » « Oui, beaucoup… » « Fais-lui l’amour alors, je voudrais vous regarder. » Je n’arrivais pas trop à y croire. Mon Patrick pourtant si jaloux m’abandonnait dans les bras d’une autre. Je me suis dit que c’était peut-être moins dérangeant pour lui du fait que c’était une femme et en plus une amie de toujours. Je me suis penché pour retirer complètement mon boxer et relever Lucie. Je l’ai à nouveau embrassée, cette fois plus fougueusement, me laissant aller à mon désir. Mes mains exploraient son corps à travers sa petite robe légère. Ses mamelons durcis pointaient sous le tissu, je les pinçais doucement. Elle se mit à gémir d’une façon toute féminine. J’avais envie de me retrouver en elle. J’ai passé une main sous sa robe, caressant sa cuisse et remontant vers sa culotte qui était déjà toute mouillée. Je me sentis alors encore plus excité. J’ai soulevé la robe de Lucie pour dévoiler son corps. Elle ne portait pas de soutien-gorge. Elle était parfaite, avec ses petits seins s’adaptant tout juste à mes mains, ses tétons dressés que je me suis mis à sucer, son petit ventre plat, ses hanches toutes en rondeur… J’ai fait descendre sa petite culotte en dentelle le long de ses fines jambes.
Puis je l’entrainée sur le tapis où elle s’est étendue.

J’ai tourné mon regard vers Patrick. Il était maintenant nu et se masturbait sur le divan en nous regardant. J’ai presque pu sentir mes pupilles se dilater en posant mes yeux sur son corps. Je n’arrivais toujours pas à comprendre comment un homme puisse me rendre fou de la sorte. J’adore son corps musclé, ses larges épaules, son visage parfait mal rasé, ses boucles blondes rebelles, son teint un peu bronzé… Et là, surtout, ses abdominaux qui se contractaient sous le plaisir que lui procuraient ses yeux et sa main… Ses yeux verts brillaient de désir pour moi. Autant j’avais envie de m’enfoncer dans le corps de Lucie, autant j’avais envie de me donner à mon amant. Pendant ces longues minutes où je contemplais le corps viril de Patrick, mon pouce tournoyait sur le clitoris de ma compagne alors que je la pénétrais d’un doigt. Son sexe était visqueux, elle laissait échapper de petits cris aigus. Elle regardait aussi Patrick, je comprenais que tout comme moi, elle était subjuguée par lui.

Je me suis retourné vers Lucie, plongeant mon regard dans le sien. « J’ai envie de toi. », lui dis-je. « Laisse-moi te faire l’amour. » Me tenant sur mes mains de chaque côté de ses épaules, je la pénétrai doucement, lentement… Je glissais de plus en plus profondément dans son vagin, c’était chaud, doux. Elle basculait son bassin pour venir à ma rencontre, elle criait : « Ah oui, c’est bon. Baise-moi encore plus fort. Fais-moi hurler de plaisir ! » Elle m’enlaçait de ses jambes pour m’entraîner en elle. C’était bon et j’aimais que Patrick soit là à nous observer.

Patrick s’approcha et passa sa main sur mos dos avant de s’arrêter à mes fesses. Il les massait, les caressait. J’ai alors senti son doigt humecté de salive s’enfoncer dans mon anus. J’ai poussé un fort gémissement, puis je me suis figé. J’étais gêné qu’il me fasse ça devant une femme. Lucie le comprit. Elle me prit le visage de ses deux mains et me regarda droit dans les yeux.
« Tu aimes la sensation que ça te procure quand il fait ça ? » Embarrassé, je lui répondis que oui, énormément. Elle poursuivit : « Moi, ça m’excite vraiment beaucoup. C’est un de mes fantasmes qui se réalise. S’il-te-plaît, laisse-toi faire et continue à me faire l’amour. » Je me suis alors abandonné à mon plaisir. J’allais et venais en Lucie alors que le doigt de Patrick me stimulait la prostate. Rapidement, mon plaisir a atteint des sommets et j’ai compris que je ne saurais pas continuer ainsi très longtemps. J’ai ralenti la cadence. A plusieurs reprises, je me suis retiré presque complètement du vagin de Lucie, et, me tenant à l’entrée, je m’amusais à la faire languir avant de m’engouffrer à nouveau en elle très profondément. A chaque sortie, elle suppliait « s’il te plaît… » et un « ennnn ! » accompagnait chaque retour en elle. J’étais excité, je devenais maître de son plaisir et elle et Patrick étaient maîtres du mien. Le doigt de mon amant appuyait de plus en plus intensément sur ma prostate. « Ahhh ! »

Lucie me repoussa alors délicatement hors d’elle. « Je voudrais te voir quand Patrick te prend ». C’était un peu embarrassant, mais en fait j’en avais très envie depuis le début. Patrick m’allongea sur le sol, de façon à ce qu’on se retrouve tous les deux couchés sur le côté en cuillère. Il souleva ma jambe en l’air après m’avoir étalé du lubrifiant sur l’anus. Je sentis son gland turgescent en forcer l’entrée. Il me pénétra doucement, lentement, sans douleur. Plus il me remplissait, plus je me sentais comblé. Mon sexe était gonflé, prêt à exploser. J’adore cet homme. Lucie me posait des questions en caressant sa petite chatte.
« Tu aimes ça? »
« Ahhhh ! Ouiiiii… »
« C’est comment, être un homme qui se laisse prendre ? »
« Libérateur, comme une douce perte de contrôle. Ah oui ! …Ah oui ! …Ah c’est bon ! »
« C’est vrai, cette histoire de prostate ? »
« Pour moi oui en tout cas, ça décuple le plaisiiiiiir. Ahhhhh ! Ahhhh ! »
Je ne commandais plus rien. Je n’arrivais pas à croire que je me lâchais au point de lui avouer tout ça. Elle se masturbait en haletant. Patrick grognait fort alors qu’il me pilonnait vigoureusement. Puis il se retira pour m’installer en levrette. Il me lécha l’anus longuement, puis il s’insinua de nouveau en moi. A plusieurs reprises, il est sorti complètement pour entrer à nouveau. C’était terriblement bon. Lucie est venue s’installer devant moi, les jambes écartées, totalement offerte. Je me suis penché pour lui embrasser l’entre-jambe. Son sexe était mouillé, engorgé. Je lui léchais le clitoris, alors que Patrick me sodomisait encore. Lucie poussait des petits cris aigus de plaisir. Patrick râlait. J’étais au comble de l’excitation.

Lucie s’est mise à quatre pattes, me présentant son sexe par l’arrière. « S’il te plaît, prends-moi alors que Patrick te prend aussi. » Patrick m’a laissé me dégager et je me suis mis à genoux derrière cette jolie fille. Lui prenant les hanches, je suis à nouveau entré en elle. Cette fois, j’y suis allé plus fermement. Patrick m’a imité et j’ai senti son sexe me pénétrer. Nous avons ensuite cherché et trouvé notre rythme. Chaque fois que je m’enfonçais en Lucie, Patrick s’enfonçait en moi. Nous gémissions tous les trois de plus en plus fortement. Nous allions de plus en plus vite. Je me sentais perdre la raison, je n’étais plus que sensations, plaisir et jouissance. Lucie s’est mise à hurler un orgasme. J’ai senti son vagin se contracter autour de mon sexe qui gicla en elle. Je me suis mis à crier aussi, en concert avec Patrick qui a ensuite jailli en moi.

Nous avions eu chaud, nos corps étaient moites et nos respirations haletantes. Nous nous sommes affalés sur le sol, nous installant à trois en cuillère : Lucie dans mes bras, moi dans ceux de Patrick. Nous nous sommes reposés ainsi en nous caressant les uns les autres doucement. Puis nous nous sommes endormis sur le tapis du salon.

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