Mon Épouse, Cette Inconnue- 6Ème Partie: La Partie De Chasse

Ce que je fis et le lendemain je revins à 11 heures. Je me demandai alors si, compte tenu des circonstances, elle avait maintenu sa sortie ou pas. Je ne fus toutefois pas surpris de trouver l'appartement vide. Je me demandai comment elle avait réagi hier soir à mon départ et dans quelle disposition d'esprit elle allait-être ce soir. Mais je lui en voulais terriblement de l'affront qu'elle m'avait imposé hier. Oser me demander la permission de coucher avec son amant sous notre toit et en plus en ma présence? J'avais du passé pour un vrai con vis à vis de ce bonhomme! Là, elle m'avait soufflé. Elle savait très bien qu'en agissant ainsi elle me mettait devant le fait accompli puisqu'elle venait de m'avouer qu'il était déjà son amant! Je me demandai de plus en plus si je pourrais tenir longtemps avec cette femme qui ne pensait qu'à se faire sauter. Je n'osais pas m'imaginer ce qui allait se passer aujourd'hui. En fait, elle était incapable de discerner le bien du mal en matière sexuelle, ce qui était autorisé dans un couple de ce qui était interdit. Alors elle m'impliquait: je peux coucher avec lui? Je peux aller à la chasse me faire sauter par toute une meute en rut? J'en avais assez de toujours être pris à témoin de ses frasques. Il fallait que je prenne une décision ces prochains jours.

Elle revint à l'appartement à 20h15.

Lorsqu'elle pénétra dans le salon, je vis de suite que sa journée n'avait pas été de tout repos: les traits défaits, le visage fatigué, des cernes noirs sous les yeux , elle n'avait plus de bas, plus de maquillage, les jambes étaient nues, souillées, comme l'étaient ses vêtements d'ailleurs.

J'étais dans le canapé et j'avais étalé le dossier d'Aline sur la table du salon, les photos bien apparentes.

Elle s'effondra près de moi dans le canapé:

- « Mon Dieu! Mon Dieu! C'est pas possible!

Puis elle resta silencieuse, les yeux clos, comme si son esprit vagabondait dans un passé récent qui l'avait semble t-il beaucoup secoué.



Quant enfin elle rouvrit les yeux, elle me regarda et sembla se souvenir de la soirée d'hier.
Elle détourna alors son regard et machinalement aperçut les photos sur la table :

- « Qu'est-ce que c'est ? Qu'est-ce que tu fais avec ça?
- « Je monte le dossier de divorce. J'en ai assez! Tu me mens continuellement! Je ne te demande pas comment cela s'est terminé aujourd'hui, à voir dans quel état tu es, ma pauvre femme, on le devine aisément.
- « Mais enfin, chéri, tu peux pas! Tu m'as promis de tout m'autoriser dés lors que je te faisais un compte-rendu!
- « Ah oui? Et ta partie de jambes en l'air avec Jean, tu m'en as parlé quand?
- « D'accord! Pour ça je ne t'ai rien dit! Mais au final, qu'est-ce que ça aurait changé? Si le soir je t'avais dit: « Cet après-midi je me suis fait sauté par un homme dans l'appartement », tu m'aurais répondu: « C'est bien de m'en avoir parlé » et voilà, la situation aurait été la même!

Évidemment, vu comme cela, elle n'avait pas tort. En définitive, c'était le fait de l'avoir autorisé à mener la vie qu'elle voulait à condition de m'en parler qui était boiteux, car, en partant de ce critère, elle pouvait se faire sauter par qui elle voulait avec ma bénédiction.

Bon, c'était assez pour aujourd'hui. Je rangeai mes documents et me tournai de nouveau vers elle.

- « Alors, maintenant, dis-moi! Que s'est-il passé?

Avec un soupir elle tourna son regard las vers moi:
- « Oui, je vais t'expliquer! Mais ça va être difficile parce-que moi-même je n'ai pas tout compris. Mais avant, permets-moi d'aller prendre une douche, je dois me nettoyer!

Où là là! Tout ceci ne présageait rien de bon. Mais elle a raison de passer par la salle de bains, elle pue le bouc!

Faisant contre mauvaise fortune bon cœur, je fus bien obligé de patienter. Devinant des choses assez redoutables à entendre, j'allai me verser une bonne rasade de whiskies que je dégustai en l'attendant.


Une demie heure plus tard, Joss fut de retour. Elle avait revêtu un peignoir léger et vint se blottir contre ma poitrine. Décidément, je ne pouvais pas lui en vouloir longtemps, dès que je l'avais devant mes yeux, elle me faisait fondre. J'étais vraiment né pour être cocu et le rester. Ma seule consolation, c'était de savoir qu'en dépit de tout, elle m'aimait et j'en étais persuadé.

- « Bon, je commence. Ce matin, comme l'avait demandé Jean hier, j'étais donc prête dès 6h30. Mais j'étais triste que tu ne sois pas la pour te dire au revoir, triste et surtout inquiète, j'avais peur que tu ne reviennes pas! Donc, pour l'occasion j'avais revêtu un fuseau noir en lycra - évidemment, pensais-je, celui qui épouse si parfaitement les formes de ses cuisses et de ses fesses, elle a du en affoler quelques uns - pour le haut, j'avais opté pour un pull noir moulant puis, enfin, emporté un blouson de cuir pour me protéger du froid matinal. Comme convenu, j'avais chaussé des bottes de caoutchouc pour affronter les chemins que nous devions emprunter. Par ailleurs, et toujours pour respecter les souhaits de Jean, j'avais prévu un change pour l'après-midi en emportant une jupe, un chemisier, des bas et porte-jarretelles ainsi que des escarpins. C'est donc ainsi équipée que nous partîmes sur le lieu de rendez-vous à 50 kms d'ici en Belgique.

Dès notre arrivée, une collation était prévue: café, thé et viennoiseries. Une cinquantaine de personnes étaient présentes, chasseurs, rabatteurs et quelques invités dont je faisais partie. Après la lecture des consignes de chasse, je me joignis à Jean pour rejoindre le poste qui lui avait été désigné. Et commença la longue attente. La battue devait se terminer vers 12h30. Mais de 8h à 11h, il ne se passa rien, on entendait seulement les rabatteurs faire un bruit d'enfer au loin. Pour passer le temps, Jean, de temps en temps, me faisait venir près de lui et il me pelotait le cul et les seins, il m'embrassait. Mais il gardait toujours un oeil vigilant au cas où un gibier viendrait à surgir, de ce fait, il ne pouvait pas m'entreprendre trop loin.

Enfin, vers 11h, les premiers gros gibiers se mirent à traverser la trouée où l'on se trouvait, et les coups de feu fusèrent de tous côtés: du gibier passait, d'autres gibiers tombaient. Le bruit des coups de feu, l'odeur de la poudre, c'était grisant, excitant. Puis à 12h30, coup de trompe, c'est fini. Des tracteurs avec remorques vinrent pour ramasser les cadavres et l'on se retrouva tous devant le pavillon de chasse.
Je te passe sur la comptabilité du tableau de chasse, du partage, etc...Un repas convivial était prévu pour ceux qui s'étaient inscrits. Nous nous retrouvâmes ainsi une quarantaine autour d'une grande table. Jean me demanda avant de débuter le repas, d'aller me changer.
Ce que je fis. Je vis bien en revenant que de multiples regards d'hommes me détaillaient, les yeux brillants d'envie, mais Jean prit les devants en m'invitant à m'installer près de lui.
Le repas fut gai, joyeux, l'alcool coulait relativement fort- surtout pour certains- si bien qu'au terme de ces agapes les convives affichaient des visages plus ou moins rubiconds. Des histoires et des chansons de corps de garde circulaient. C'était une assemblée essentiellement masculine, j'étais seule avec une autre femme qui se trouvait à l'autre bout de la table et le personnel de service, dont une jeune serveuse de 20-25 ans qui avait bien du mal en passant le long de la table à maîtriser toute les mains baladeuses d'hommes qui tentaient de lui pincer les fesses ou de passer sous sa jupe. Elle avait visiblement l'habitude et prenait tous ces gestes avec philosophie et humour.
Plusieurs fois Jean posa sa main sur mes cuisses largement découvertes par ma jupe qui avait toujours tendance à remonter plus que de raison et plusieurs fois il réussit à dépasser la lisière du bas, caressant la chair dénudée et même à me toucher la vulve.
A 16h tout fut terminé, ce fut le branle bat de départ. Embrassades, poignées de mains, à la prochaine! Enfin le calme retomba dans le pavillon de chasse, seules les femmes de service débarrassaient la table.
Mais la vaisselle fut seulement amoncelée dans la cuisine, elles devaient revenir le lendemain pour terminer l'ouvrage et faire le ménage. Le personnel à son tour prit congé, seule la serveuse dont je t'ai parlé tout à l'heure resta. Elle s'appelait Manon. Une vingtaine de chasseurs étaient encore là.
C'est alors que Jean, accompagné d'un de ses collègues, sortit et alla verrouiller toutes les ouvertures, portes et fenêtre, en fermant les volets métalliques qui étaient cadenassés pour éviter toute intrusion lorsque le local était vide.
Cela fait, nous étions désormais invisibles de l'extérieur et personne ne pouvait entrer.
Je me doutais que les choses sérieuses allaient commencer! Mais n'était-ce pas pour cela que j'avais été invitée et n'était-ce pas pour cela que j'avais accepté? Bien que vingt hommes pour deux femmes, nous risquons de déguster !

C'est alors que Jean, qui me semblait être le bout en train de la bande, nous interpella, Manon et moi :

- « Allez les filles! Un strip-tease, un strip-tease!

La demande fut reprise en cœur.

Manon, qui semblait avoir l(habitude des us et coutumes, vint me chercher et m'emmena au centre d'un cercle formé par le groupe d'hommes. Elle m'enlaça et m'entraîna dans un pas de danse imaginaire. Au bout de quelques instants, son regard n'ayant pas quitté le mien, je vis son visage s'approcher, ses lèvres vinrent doucement s'appuyer sur ma bouche, sa langue chercha à s'insinuer. Cette expérience était pour moi nouvelle, jamais je n'avais embrassé une femme. Au bout de quelques secondes, je cédai. Nos langues se mêlèrent, nos salives se mélangèrent. Nous avions toutes les deux les yeux fermés et savourions ce baiser saphique, somme toute pas désagréable.

Un silence total régnait dans la salle. Les hommes retenaient leur souffle, des pantalons commençaient à se déformer.

C'est alors que je sentis les mains de Manon descendre dans mon dos, elles atteignirent mon postérieur. Puis elles se saisirent du tissu de ma jupe et entreprirent de le remonter.
Après quelques difficultés à faire passer la rotondité de ma croupe, je me retrouvai avec les fesses complètement à l'air, d'autant que ce matin j'avais revêtu un string dont la ficelle était bien évidemment complètement enfouie au plus profond de mon sillon fessier, donc invisible. Elle entreprit de me masser vigoureusement les deux rotondités ainsi exposées aux regards lubriques des spectateurs. Pour ne pas être en reste, j'entrepris la même manœuvre vis à vis de ma cavalière. Elle avait une culotte. Je passai une main sous l'élastique et lui caressai les fesses à la peau que je trouvai très douce. Je laissai ma main s'égarer dans le sillon et vint lui titiller son petit oeillet qui n'eut pas l'air de trouver le geste osé.

C'en était trop pour les hommes en rut. La bande de soudards fondit sur nous. Nous nous trouvâmes ballottées, malmenées. En un clin d’œil, nous fûmes nues. Ils ne me laissèrent que mon porte-jarretelles, mes bas et mes escarpins.

Tu te doutes que la situation n'était pas pour me déplaire. C'est avec délectation et délice que je me livrai à ces mâles mains baladeuses et indiscrètes, à toutes ces bites si fièrement dressées et impatientes. Il m'est impossible de te décrire en détail ce qui s'est ensuite passé.
Je me suis retrouvée sur le ventre, sur le dos, à quatre pattes, allongé sur un homme dans un sens, puis dans l'autre, mais ceci toujours en ayant un, deux, voire trois sexes enfilés dans un orifice ou un autre. Ce fut un feu d'artifice de jouissance, de cris, d'orgasmes répétés. Je fus inondé de sperme, il m'en coulait de devant, de derrière, même de la bouche car je n'avais pas le temps de tout avaler.
Je suis incapable de dire combien de temps dura cette orgie, j'étais ballottée d'un groupe à l'autre, à demi consciente tant les orgasmes étaient puissants et rapprochés.

Et puis les corps se fatiguèrent, surtout les couilles des hommes qui n'avaient plus le temps de se recharger. Les accouplements devinrent de moins en moins actifs, le silence s'installa peu à peu. J'étais allongée sur le sol, inerte, le souffle court, a demi inconsciente tant la jouissance avait été ardente, dans la violence et la durée. Jamais je n'avais connu une telle chose.

Jean s'agenouilla alors près de moi et me dit:
- « Ça va? Pas déçue de cet après-midi ? Je dois dire que je suis fier de mon invitée, je savais que tu étais une chaude mais là, tu m'as estomaqué, je n'ai reçu que des félicitations.
Bravo !
Il faut dire, pensai-je, qu'avec l'entraînement qu'elle a, elle ne pouvait pas les décevoir.

- «Ça va, ça va ! Mais bon sang, qu'est-ce que j'ai pris ! Je n'en peux plus, je suis complètement vannée !

Puis il m'aida à me relever et je partis vers le cabinet de toilette avec bien des difficultés.
Mes bas étaient morts, je les retirai et les mis à la poubelle. Heureusement il y avait un bidet. Aussitôt je m'arrosai la vulve et l'anus d'eau froide afin de calmer la douleur due aux dilatations répétées et j'aspergeai l'intérieur de mon vagin afin d'éliminer les restes de sécrétion. Puis je me lavai les jambes, me séchai. J’ôtai mon porte-jarretelles désormais inutile et regagnai la pièce principale. A mon entrée l'ensemble de l'assistance se leva et m'applaudit. Chacun vint me dire un mot, me complimentant sur l'incroyable performance dont je venais de les régaler.
Jean m’entraîna vers la table, il me versa un petit verre d'alcool fort:

- « Tiens! Bois, ça te fera du bien!

Effectivement l'alcool me rendit un peu de tonus.

Je voyais bien tous les regards des hommes qui continuaient à me fixer avec envie, dopés par l'alcool et le spectacle que je leur avais offert. Ils avaient les sexes qui commençaient de nouveau à bander. Deux d'entre eux étaient en train de s'occuper de Manon un peu à l'écart.
Excités, ils s'approchèrent de moi, ayant comme dessein de profiter une dernière fois de ce corps si généreux à la jouissance si expansive.

Mais je n'en avais plus envie. J'avais vraiment eu ma dose cet après-midi et de plus il commençait à ce faire tard. Je leur fit comprendre, à leur grand désappointement, que pour moi c'était terminé pour aujourd'hui. Je vis, à leur allure, que certain ne l'entendait pas de cette oreille, une certaine tension commença à s'installer.

Jean prit alors les choses en mains. Il m'emmena et m'aida à retrouver mes vêtements épars dans la salle, sauf le string qui resta introuvable, quelqu'un avait du le ramasser comme trophée. Puis il m'aida à m'habiller. Il me dit alors qu'il fallait vite quitter les lieux avant qu'une montée de testostérone et surtout l'état d'ivresse dans lequel se trouvaient certains dans l'assistance ne fassent que les choses ne dégénèrent..

Ce qui fut fait.
(A suivre...)

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