La Grande Polonaise Velue

Christiane toctoqua timidement à cette porte sous les toits dans cet immeuble hausmanien. Elle n’était pas bien sûre que ce soit là qu’il avait emménagé.
C’était la troisième fois qu’elle venait le visiter et chaque fois, personne. Elle a pensé, il est peut être parti, ses exams terminés. Paris au mois d’août a pourtant bien des charmes… Elle est allée voir la concierge : il avait quitté le studio du rez de chaussée pour un appartement mansardé au dernier étage libéré par un camarade d'école rentré, à l’été, dans sa famille.

Elle sentit son coeur battre en entendant, à l'intérieur, une chaise grincer : il était là !

La porte s’ouvrit doucement sur une grande blonde aux cheveux courts. Christiane eut un mouvement de recul : elle s’était trompée de porte…
La fille se mit à baragouiner des mots incompréhensibles dont il ressortait qu’elle était polonaise. Mais elle était souriante, blonde, le teint clair, les yeux bleu cobalt et surtout très grande.
Christiane voulut battre en retraite mais la Polonaise l’attrapa par la main et la fit entrer. On voyait qu’elle faisait là des travaux d’écriture sur une grande table couverte de papiers, de fiches de calcul et de dessins de mécanique. Christiane la regarda et vit que ses jambes étaient couvertes de poils, des poils blonds et fins en duvet épais, tous orientés du haut vers le bas.
Elle vit aussi que la fille portait un teeshirt siglé Compétition Team aux armes de l’école. Elle a compris qu’elle ne s’était pas trompé de porte et que cette Polonaise velue avait fauché un teeshirt et qu’en plus, elle avait l’air d’être là comme chez elle.
Se serait-il mis en ménage avec cette étrangère ?
La fille avait gardé la main de Christiane dans la sienne et la guidait, avenante, vers une porte fermée. Elle se retourna et en souriant mit son doigt sur ses lèvres chut, elle ouvrit doucement la clenche, prit Christiane par la taille pour la faire entrer dans une grande chambre mansardée inondée de soleil.



Là, sur un grand lit, devant le fenestron en retrait, gisait un homme nu, en chien de fusil, couché sur le drap. La couverture était pliée repliée au bas, en couvre-pied et l’homme dormait, la tête couverte d’un gros oreiller, abrité du soleil.
C’était bien lui, elle reconnaissait ce grand corps souple qu’elle avait tant aimé tout au long de ce printemps. Son visage s’éclaira et elle sourit à la Polonaise qui déjà quittait discrètement la pièce et refermait la porte. Juste avant, elle se retourna et, par dessus son épaule, fit un signe de connivence de ses yeux bleus à la couleur si bizarre.

Christiane tira délicatement le rideau pour casser le déferlement des rayons et s’approcha du lit. Elle entendit, dans la pièce à coté, la chaise qui, à nouveau, grinçait. Elle s’approcha du lit. Il dormait profondément. Elle s’agenouilla pour le regarder de plus près et le sentir.

Elle pensait, alors il a levé cette grande bringue et l’a installée chez lui. Tout de même il fait dans l’exotisme avec tous ces poils qu’elle a sur les jambes. Je n’ai pas regardé si elle en avait autant sur les bras, probablement. Et les fesses ? Je parie qu’elle a les fesses couvertes de fourrure. Et son devant alors ?
Sans doute une étudiante polonaise en échange linguistique. Enfin linguistique sûrement pas vu qu’elle ne parle pas un mot de français.

Elle sentait son odeur de garçon, de transpiration. Elle passait partout, reniflant la peau du cou, les aisselles, le haut de ses cuisses, même ses pieds, puis remontant au ventre elle inspira profondément son odeur de zizi.
Elle pensa, une chose est sûre, il ne l’a pas baisée, du moins récemment…

Son zizi était caché sous la cuisse avancée ; les couilles étaient bien visibles, par l’arrière, sous les fesses, en haut des deux cuisses musclées ombrées de poils noirs. Elle pensa, lui aussi est velu, peut-être qu’il aime ça les filles couvertes de poils. Ceci étant, des poils blonds c’est joli ; est-ce-que c’est doux à caresser ?

Sa tête était toujours enfouie sous l’oreiller.
Christiane effleura la hanche plus par besoin de toucher que pour le réveiller. Il s’étira et tourna un peu, sans quitter l’abri de l’oreiller. Il était sur le dos. Elle s’approcha du pubis. Le zizi était au repos. Elle ne l’avait jamais vu ainsi.
Toujours, le soir quand il restait avec elle ou le matin au réveil ou plus tard en sortant de la douche, chaque fois qu’elle avait eu l’opportunité de le voir nu, son zizi était dressé, à croire qu’il y avait un os à l’intérieur.

Mais là la tige était courte et le gland paraissait énorme sur cette tige fine. D’autant qu’il était entièrement couvert du prépuce, prépuce qui formait même un petit embout tout au bout. Christiane regardait, dans la pénombre zébrée de taches de soleil, avec attention et tendresse. Christiane était à genoux sur la descente de lit, les avant-bras posés sur le drap, appuyée, le buste en avant, les yeux au dessus.
Le silence était total et l’on entendait juste de temps à autre des froissements de papier derrière la porte, dans l’autre pièce.

Sa respiration était régulière mais Christiane se demandait s’il dormait vraiment ou s’il était seulement dans une douce somnolence comme souvent à la sieste. Elle pensait même peut être est-il parfaitement réveillé et attend-t-il la caresse, les yeux et l’esprit cachés sous son oreiller, en pudeur, en quelque sorte…
Elle l’avait connu plusieurs fois, chez lui, surtout chez elle. Il avait été un ami de sorties, de cinéma, de bouffes avec copains qui parfois, mais pas systématiquement, était resté pour la nuit. Elle lui avait été reconnaissante de n’avoir pas filé au petit matin et d’avoir aussi partagé les petits déjeuners.
Tout cela pour dire qu’elle n’était pas effarouchée par ce grand corps soi-disant endormi.
Elle pensait, s’il n’était pas endormi, il banderait ; avec moi qui suis là à respirer au dessus de sa bite comme une communiante sur son prie-Dieu.

Elle pensait aussi à la fille derrière la porte avec ses yeux étranges et ses cuisses velues.
Elle pensait, est elle à poil sous le teeshirt ? A poil, voilà une expression qui prend tout son sens avec cette Polonaise ! Sont-elles toutes ainsi, dans ce pays ou bien est-ce une originale qui veut faire son intéressante ?
En tous cas elle a l’air gentille et pas du genre à la ramener. Elle reste discrète.
Si elle est à poil, c’est qu’il la baise. Ca ne m’étonnerait pas qu’il la baise, moi il m’a levée et il m’a baisée. Faut reconnaître que moi j’aime ça et ne suis pas du genre à réticences.

Elle a penché un peu la tête et ses lèvres sont venues sur le petit bout du capuchon, comme un bébé att un téton. Sa langue a cherché l’ouverture. Elle n’y a pas mis les mains, juste en aspirant elle a happé le gros gland repoussant la peau en col roulé.
Elle pensait, finalement c’est bien plus sympa de feller une bite au repos, ça ne te distend pas la bouche et tu n’es pas obligée d’ouvrir à t’en décrocher la mâchoire, pour garer tes dents.

Peut être s’était-t-il réveillé mais restait immobile, caché sous son oreiller, comme pour mieux savourer son plaisir en esthète, concentré sur ses sensations, aveugle et sourd à l’origine de celles-ci.
Sans doute croyait-il que c’était la Polonaise. Font-elles des pipes dans ce pays-là ?
Ou même pire, peut être était-il déconnecté et jouissait comme en un rêve…

Christiane était toute à son plaisir à elle de sucer ce gros gland mou et doux et oubliait le reste, ce grand corps allongé endormi silencieux amorphe et cette grande fille blonde aux cheveux courts qui s’agitait derrière la porte sur sa chaise grinçante avec ses papiers et sa règle qui toquait le bois de la table.
Le plaisir montait dans son ventre et ses seins se gonflaient contre le bord du matelas.
Elle n’avait que le gland à l’intérieur de la bouche ; ses lèvres s’étaient refermées au bout de la tige, serrant le col. La peau était amassée à l’extérieur. La langue passait sur le frein, dans un sens, dans l’autre puis remontait au méat, tentant d’y pénétrer pour ensuite tourner sur le bourrelet circulaire à la base et recommencer.
Elle aspirait pour le faire entrer plus à fond, repoussant les peaux sur la tige de ses lèvres serrées, en cul de poule.

Il devait dormir encore et rêver car la tige restait molle. Sans doute un rêve érotique… Les garçons bandent-ils quand ils font un rêve érotique ? On dit qu’il leur arrive d’éjaculer en dormant, la carte de France sur le drap, le matin… S’épanchent-ils sans avoir bandé ?
Christiane pensait, me faudra regarder sur Doctissimo. Ce serait rigolo qu’il vienne là sans crier gare et sans même avoir bandé.

Sa main est partie entre ses cuisses, sur la culotte, sur le mouillé. Le bouton faisait une bosse comme une boule dure au bout de ses doigts à travers le tissu, épais à cet endroit-là.

Elle a entendu un léger tambourin sur la porte derrière elle. La Polonaise avait déjà ouvert, sans attendre ou à peine. Encore ces coutumes exotiques. Christiane pensa, dans ces pays-là, avec la crise du logement, ils vivent en coloc à plusieurs couples, c’est normal qu’ils soient discrets mais aussi sans pudeur aucune.
Elle a relevé la tête, abandonnant la bite et son gland nu luisant baigné de soleil par un hasard des plis du rideau devant la fenêtre.
Elle a gardé sa main en elle, juste serrant les cuisses comme pour ne pas être vue, découverte ou pour ne pas laisser échapper.

La Polonaise s’est approchée du lit par l’autre coté et a enfourné la bite, à genoux elle aussi, les coudes sur le lit et les deux mains à la tâche, l’une aux couilles, l’autre à la hampe. Elle n’avait pas la délicatesse et il s’est aussitôt réveillé, la prenant par la nuque pour accélérer le rythme et montrer son intérêt. La bite était devenue géante et la fille, bouche béante, lèvres distendues pompait jusqu’au pubis, la gorge animée de contractions de déglutition.
Quand elle sentit que la sève montait, elle bloqua du pouce la base, se dégagea et céda la place. Christiane approcha ses lèvres et, comme un chasseur-bombardier derrière son ravitailleur, prit tout ce qu’on lui donnait.Il était assis sur le lit, l’oreiller derrière le dos, appuyé au mur et souriait.
Il dit, tu sais, Christiane, je savais tout depuis le début, depuis que tu es entrée dans la chambre, je t’avais vue de dessous, je t’avais reconnue…
Je peux parler devant elle, elle ne comprend rien, ta caresse à toi était une vraie merveille et il m’a fallu des trésors de volonté pour rester petit et te permettre de poursuivre.
Cette fille est une stagiaire polonaise de la boite où je fais mon mémoire. Elle est agrégée de physique théorique et picole à la vodka comme nous on boit du coca. Je l’ai ramenée chez moi pour bosser ensemble sur ma thèse. Elle aime encore plus la physique que le cul, je te dis pas les nuits que l’on se fait en logarithmes népériens et suites de Riemann.
Tout ça pour te dire, ne change rien à tes façons, à ton tour de main : tu suces divinement et c’est bonheur que de t’avoir pour amie de coeur.

La Polonaise s’était assise sur le lit, le dos au mur, les jambes relevées, face à Christiane. Elle était au poil ! Ses cuisses disparaissaient en fourrure épaisse sous le teeshirt et on ne voyait rien de son intimité. Elle était, somme toute, chaste et pudique.
Elle a fait signe à Christiane de venir à elle et de s’assoir sur le lit. Elle lui a pris la main et l’a portée à sa bouche. Elle l’a sentie, profondément, elle l’a sucée puis elle l'a attirée, lui a pris la tête à deux mains et l’a embrassée, cherchant au fond de sa bouche, sur sa langue, sous son palais, sur ses dents le goût du sperme.

Christiane, ce qui la troublait, c’était le fin duvet des cuisses. Elle y passait la main, les mains, les deux mains et glissait depuis le dessous du teeshirt jusqu’aux genoux. Les poils, dans le sens du poil, faisaient finesse et douceur et Christiane avait ses deux seins gonflés qui faisaient craquer le Tamtam Teenform, trop petit d’un ou deux bonnets.
Elle a voulu inverser et remonter des chevilles. Les jambes étaient rebelles et les poils torturés en inverse se dressaient comme des épillets de blé, durs et piquants. Mais passé le genou, le poil devenait fin, souple, soyeux et suivait la caresse en se relevant devant et en battant doucement en ressort derrière le passage de la main, pour se rabattre et reprendre sa position d’origine, parallèle aux autres, tous frères.

Christiane remontait chaque fois plus haut et cherchait des deux pouces le creux de la fille. La fille, on le voyait, avait l’habitude du trouble que sa toison provoquait. Et le fait que ce soit une fille qui en était, ce jour-là, émue n’avait pas l’air de la perturber. Cette Polonaise avait manifestement plaisir au trouble de Christiane, la petite Lorraine.
Elle lui a rendu la caresse, des pieds aux genoux sur l'intérieur des cuisses jusqu'au gousset, gousset à peine effleuré, en retenue.
Les cuisses de Christiane, de la brune Christiane, étaient fines et douces à caresser, parfaitement rasées.
La Polonaise faisait courir ses doigts sous la robe d'été, sur le devant de la culotte, sur l'abdomen, autour du nombril mais elle évitait à chaque passage de toucher le mouillé, le bouton sous le tissu trempé.
Pour faire attendre, pour faire languir.

Christiane n'avait pas eu les mêmes retenues. Elle était, elle, passée et repassée sur la toison épaisse et ça lui était monté à la tête. Elle pensait, a-t-elle, cette fille, autant de poils sur les fesses ? Et alors dans le cul aussi ? Ces poils blonds, transparents, longs et fins comme les cheveux de derrière dans le cou, qui sont si doux ? Et moi qui aime tant passer ma langue aimante sur les petits cheveux fins dans le cou de mes aimés, de mes amants…

Elle pensait, facile, pour savoir yaka demander. Il a répondu, je vois que tu as trouvé chaussure à ton pied. Prend ton pied, toi, je vais, moi, bosser. Quand tu en auras fini de tes histoires de cul, tu me rends ma Polonaise, on a des trucs sérieux à voir ensemble, tous les deux. Il s’est levé, a enfilé un slip bleu pâle qu'elle ne lui connaissais pas et a filé dans la pièce à coté en fermant soigneusement la clenche.

Quand Christiane a entendu, derrière la porte, la chaise grincer, elle a regardé les yeux cobalt de la Polonaise : ils étaient complices, le moment était enfin venu de leur intimité.
Elle a levé les cuisses et a fait glisser sa culotte blanche sur ses jambes, à ses pieds. La Polonaise a attrapé le fin chiffon et se l’est approprié. Elle l’a porté à ses lèvres et a longuement humé. Elle a dit des choses dans sa langue que personne ne comprenait.

Christiane était dans son trip et rien n’aurait pu l’en dévier. Cette fille était encore plus grande sur le lit, là, que debout tout à l’heure dans la pièce. Ses cheveux blonds courts lui donnaient un air Jean Seberg, Herald Tribune, à bout de souffle.
On voyait bien qu’elle était différente, pas comme les filles de chez nous.
Christiane était déterminée à ne pas rater cette opportunité. Connaître un autre monde, écrire une page de l’aventure, exister, tracer.

Christiane, le truc qui la motivait, c’étaient les fesses de la Polonaise et les poils qu’elle supputait faire fourrure, toison, couverture dessus. Elle se demandait, comment faire pour que cette grande cruche se couche sur le ventre, le nez dans le polochon… Christiane, finalement, c’est une sacrée coquine.

La Polonaise avait des jambes longues, interminables et un buste court. Le teeshirt d'homme lui faisait comme une robe, couvrant jusqu'à mi-cuisse. Ses seins étaient gros avec des extrémités gonflées protubérantes et molles aux tétons non marqués. Le teeshirt de coton clair traçait ses formes. Son cou long de girafe donnait des envies de baisers. Les manches courtes du teeshirt dégageaient ses bras musculeux et couverts, eux-aussi, du duvet fin blond et épais. Son visage slave taillé à la serpe encadré des cheveux blonds épais courts était souriant, heureux.

Christiane a succombé : elle est partie le nez en avant entre les cuisses visiter l'épaisse toison odorante et s'enivrer des sucs de l'Europe du Nord.
La fille a levé les cuisses pour mieux s'offrir. Elle n'a pas touché Christiane, laissant les choses se faire comme elles le devaient.
Les mains de Christiane étaient passées sous les fesses et relevaient icelles pour mieux la pénétrer de sa langue, pour mieux avaler ses replis, pour mieux la boire et l'aimer.

Les fesses étaient, elles aussi, couvertes de fourrure. Elles étaient douces sous les paumes.

Un vrai bonheur.



jpj, Montpellier novembre 2013

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