Tempêtes -1-

Tempêtes (1) … la neige

Confidences d’une Amie …
Québec, une fin d’après-midi de février.

Presque 17 heures, la noirceur est tombée, les lampadaires sont perdus dans un brouillard épais de flocons tourbillonnants poussés par un vent violent. Elle marche, tête baissée, la tournant souvent à gauche et à droite pour atténuer l’effet des bourrasques cinglantes chargées de neige qui lui glacent le visage … des fois même, elle se retourne et s’immobilise, tellement la morsure du vent de face est insoutenable.
C’est une grosse tempête, qui commence à se calmer, mais les rues sont impraticables, les autobus ne circulent plus, certains sont même immobilisés dans des bancs de neige qui se sont formés sous l‘action du vent. Les « grattes » allaient bientôt commencer à dégager partiellement les rues principales, mais ça prendra au moins trois à quatre heures avant que les bus reprennent graduellement du service … c’est ce que la radio a annoncé avant qu’elle quitte son travail, recommandant aux gens de ne pas s’aventurer dehors, même à pied, les trottoirs n’étant pas plus praticables que les rues.
Mais elle, elle a quand-même décidé de partir, à pied, laissant son auto dans le stationnement intérieur.
La neige et le froid, elle connait, elle est née dans ce pays aux hivers rigoureux … ce ne sera pas facile de marcher, mais elle avait déjà fait le trajet dans des conditions semblables, ça ne lui a jamais pris plus de deux heures, donc elle sera à la maison pour 20h, avant que Claude, son mari, ne soit rentré, car lui, il ne sera pas en retard, il travaille près de la maison.
Ce matin, il a été très clair : Nous sommes vendredi, une soirée entre amis est prévue, alors pas question que la tempête qui est annoncée serve de prétexte pour justifier un retard ! Malgré le mauvais temps, il savait qu’elle pouvait être là, donc il fallait qu’elle y soit !! Alors elle est partie, soucieuse de ne pas déplaire à son homme … son mari, qui règle sa vie et la dirige avec beaucoup plus de fermeté que de douceur, bien plus enclin aux punitions qu’aux câlineries!
Elle le craint, mais elle lui est tellement reconnaissante de ne pas l’avoir quittée malgré la grande déception qu’elle lui a causée !
C’est elle la responsable, et depuis que le verdict est tombé, elle accepte toutes les conditions qu’il lui impose, si elle veut qu’il la garde … elle a tant à se faire pardonner !

Elle, c’est Nadine, infirmière dans cet hôpital au cœur du vieux Québec … le plus vieil établissement du genre en Amérique du nord (pour ceux et celles qui connaissent).

Elle a 3o ans, mariée depuis déjà 8 ans à Claude, 33 ans. Pas tout à fait innocente, même pas du tout, des choses du sexe, adepte gourmande de jouissances solitaires, elle était toujours vierge à 22 ans, même si ses doigts visitaient régulièrement ses endroits intimes. Mais ils n’allaient jamais trop loin dans l’exploration de son sexe. Elle a toujours résisté à l’envie de se faire femme … par contre, elle trouvait une agréable compensation en approfondissant l’autre source de plaisirs …ses doigts lui faisaient grand bien … son anus les recevait et la faisait vibrer, puis, toujours un peu plus, un peu mieux … des racines comestibles à la forme évocatrice de phallus prirent la place et la firent jouir formidablement, et elle rêvait d’un mari qui aimerait la prendre de ce côté-là …
Des récits plus qu’érotiques et des cassettes (pas encore de dvd à l’époque) étaient les compléments de ses plaisirs … elle se suffisait …

Toujours est-il qu’elle n’a pas franchi le pas. Même pendant les fréquentations, les rapprochements n’ont jamais été plus loin que les jeux de mains, accompagnés jusqu’à la conclusion, de baisers pendant lesquels leurs langues et leurs salives se mêlaient. Pas encore complètement affranchie des contraintes de la religion, elle se rappelait les propos terrorisants des prédicateurs de sa jeune adolescence dans une institution religieuse. L’air menaçant et le doigt accusateur, ils affirmaient sérieusement que la semence de l’homme était sacrée, et que provoquer son écoulement par des actions dégradantes vouait ses auteurs aux feux de l’enfer pour l’éternité … même les animaux ne font pas ça !! Et les baisers … ah les baisers ! Ils étaient permis, mais ça ne devait pas être un échange de bouchées de viande … belle délicatesse d’hypocrites et de frustrés envieux !!

Nadine n’a jamais cru à ces sornettes, mais dans une sorte de superstition inexpliquée, elle voulait que la révélation de devenir femme, soit marquée du sceau du mariage, même si elle n’aurait pas refusé, en attendant, que ce qu’elle s’introduisait dans l’anus soit remplacé par quelque chose de plus mâle … que le gode qui avait succédé aux carottes laisse la place à la tige de chair qu’il lui demandait de caresser pour le soulager.
Claude n’avait pas l’air de comprendre qu’elle était prête à lui accorder sans réserve cette partie de son anatomie. Pourtant, quand il la tenait dans ses bras, pressé contre elle par derrière, en lui tripotant les seins, elle se collait le plus qu’elle pouvait sur cette érection qu’elle avait tant envie de sentir pénétrer entre ses fesses.
Elle imaginait à chaque fois qu’il se déciderait, relèverait sa robe ou sa jupe, lui ôterait sa culotte, lui caresserait les fesses avant de les écarter … de deux ou trois doigts, lui assouplirait le sphincter, ce muscle élastique, gardien de son petit trou, en élargirait l’accès et le lubrifierait par des jets de salive … puis y présenterait sa queue raide, palpitante, et le caresserait de son gland avant de s’y enfoncer, doucement mais fermement, de toute sa longueur, sans marquer de temps d’arrêt, jusqu’à ce que ses couilles, écrasées contre le bas de sa chatte, soient mouillées du jus qui s’en écoule. Puis des va et vient rapides entrecoupés de courts moments où il resterait immobile, enfoncé bien profond, les mains crispées sur ses hanches, à lui faire mal, et enfin l’extraordinaire sensation de sentir les giclées de son plaisir lui remplir l’intérieur et provoquer sa propre jouissance

Hélas pour elle, tout ceci n’était qu’imagination, nourrie par ses lectures pornos qui devenaient les images de ses fantasmes. Elle aurait voulu lui dire que s’il avait envie de la sodomiser en attendant de la baiser, elle ne demandait qu’à le rendre heureux … mais lui se contentait des masturbations presque quotidiennes qu’elle lui prodiguait après qu’il l’eut à peine fait jouir en la caressant tout juste ce qu’il fallait, et souvent elle se finissait elle-même tout en le branlant d’une main, en imaginant que ce qu’elle tenait entre ses doigts remplaçait ceux de l’autre main qu’elle se mettait dans le derrière.

Elle était vierge dans le sens généralement admis, mais dévorée d’envies. Devant le manque d’initiatives de Claude, et instruite par ses lectures licencieuses, elle entrevoyait avec délices les pratiques sexuelles qu’elle lui ferait aimer.
Ça lui plaisait de se dire qu’elle était vicieuse et elle était bien décidée à être comblée … elle se disait qu’en lui faisant lire des livres cochons et regarder des films pornos, ça lui donnerait des idées … toutes sortes d’idées !!
Elle n’a pas eu besoin de le convertir à ses envies … il en savait beaucoup plus qu’elle, elle s’en est vite aperçu … Il était même assez porté sur certaines perversions mais n’avait pas voulu se montrer sous son vrai jour avant qu’elle ne devienne vraiment sa femme … des fois qu’elle se refuse à ses demandes ! … mais il s’en promettait ! …
Et ça n’a pas tardé !!

Ils se sont mariés un samedi de mai … le matin. À 10 heures, à l’église, plus par tradition que par conviction … environ douze heures plus tard, le masque tombait. Elle faisait connaissance avec le vrai Claude, l’obsédé de sexe, avec toutes ses fantaisies. Déjà, pendant le repas, quand les invités frappaient sur les verres pour les voir s’embrasser, il lui murmurait des tendres cochonneries à l’oreille … ça la ravissait et la faisait rougir un peu … pas de gêne … d’envie … elle se sentait humide … que le soir lui paraissait loin !

Presque 22h, petit buffet pour ceux qui retrouvaient l’appétit, musique … danse, les invités étaient toujours tous là, tout le monde avait encore envie de s’amuser … les mariés avaient envie d’autre chose…
Avec des mines de conspirateurs, légèrement à l’écart, Claude et sa tante Céline se parlaient à voix basse. Céline, née longtemps après le père de Claude, n’avait que six ans de plus que son neveu, et avec un air de famille assez prononcé, elle avait plutôt l’air de sa sœur. Elle aimait bien sa désormais « nièce », et c’était réciproque.
C’est elle qui allait les conduire à l’aéroport pour le départ vers Varadero. Les bagages étaient chez elle, Ils allaient s’y changer, et en route pour le voyage de noce sous le soleil du Mexique. Le temps de dire au revoir à tout le monde sans s’attarder (il ne fallait pas rater l’avion), et on y va.


En voiture !
Céline tenait la portière ouverte aux jeunes mariés et aida Nadine à monter, puis se mit au volant. Ils arrêtent chez elle comme prévu, et après s’être changés, repartent, avec trois valises … tiens, pensa Nadine il me semble qu’il n’y en avait que deux ? bah …

À peine étaient-ils installés sur la banquette, que Claude releva sa jupe blanche légère imprimée de petits soleils, et la tira par en arrière pour pouvoir la remonter et dégager ses fesses, qui reposèrent directement sur le cuir du siège.
Instinctivement, Nadine écarta les cuisses et la main de son mari, (eh oui, ça y était), sans trop de délicatesse, se posa sur la petite culotte déjà trempée qui était collée à son sexe. Le geste inattendu et un peu brutal la surprit, mais subitement, elle se trouva excitée comme jamais.
Elle se voyait comme les femmes des romans qui appréciaient d’être traitées virilement par leurs hommes. Elle comprit tout de suite que le sien était de ceux-là, et elle s’abandonna totalement … il pourrait faire d’elle tout ce qu’il voudra. C’était plus que jamais vrai qu’elle se sentait vicieuse, elle voulait tout connaître … et elle n’était même pas encore dépucelée !!!
Claude écarta la culotte, passa deux doigts entre les grandes lèvres et lui massa l’intérieur par des mouvements circulaires rapides, sans trop pénétrer, gratouillant au passage le clitoris durci.
- Tu mouilles … tu aimes çà hein ma douce …
- Oui mon chéri, j’aime … je t’aime … c’est bon … c’est bon … paroles banales, mais tellement vraies … elle n’avait pas encore le vocabulaire.
…quelques gémissements, le ventre tendu vers la main … son premier orgasme de femme mariée, et elle n’avait même pas été baisée !!...
Il n’a pas arrêté, ses doigts glissaient dans l’entrée de son vagin et remontaient dans sa raie sans appuyer, s’amusant à tirer quelques poils, elle sentait qu’il allait la toucher « là », où elle en avait tant envie. Elle essayait de s’ouvrir encore plus, mais il ne s’arrêta pas sur son petit nid de chaleur, mouillé de ce qui coulait de son ventre, et qui palpitait dans l’attente de ses doigts … elle avait envie de lui dire … mais vas-y … vas-y donc, tes doigts, mets les sur mon cul, dessus … dedans … enfonce-les …
Cette pensée l’excitait tellement, que toute frémissante, elle eut un nouvel orgasme, encore plus fort que le premier … je siège en cuir était luisant …

5
Elle l’exprimait pleinement, par des halètements sonores en tentant quand-même d’ ses petits cris par une main devant sa bouche … main que Claude remplaça par la sienne, pleine de son odeur et mouillée de son jus.
Elle avait l’habitude de se goûter elle-même, mais sur sa main à lui, c’était bien meilleur. Après l’avoir léchée consciencieusement, partout entre les doigts … elle dit :
- Encore … encore … j’aime ça … fais-moi encore lécher …
- Bien sûr ma petite femme chérie, tu trouves çà bon, tu vas voir, tu vas aimer … plein de choses à te faire goûter …
- Oui mon amour, demande-moi tout ce que tu voudras … j’ai envie de tout ce que je ne sais pas… te sucer, là, tout de suite, dis …tu veux ?
- et tu aimerais vraiment … tu avalerais ?
- Oh oui, j’en rêve depuis longtemps … je n’ai jamais fait, mais tu m’apprendras pour que ce soit bien … hein …
Et c’était vrai qu’elle en rêvait, depuis le temps qu’elle le masturbait, placée sur le côté, inclinée vers l’avant, combien de fois quand elle le sentait tendu, prêt à éclater, elle a eu la tentation de s’agenouiller et de le faire gicler sur elle, n’importe où sur la figure … surtout dans la bouche … dans ces moments-là, elle s’arrangeait pour en recevoir au moins sur une main, les deux si possible, et en se retournant, sans qu’il la voit, elle s’empressait de gober les filaments de sperme qui pendaient de ses mains.
Elle fut ramenée à la réalité par la voix de Claude …
- Non ma belle, pas tout de suite, plus tard … Je t’ai réservé une surprise … on ne prendra pas l’avion aujourd’hui … cette nuit, tu vas avoir les plus belles révélations de ta vie …
- Et où on va ?
- Je t’ai dit … surprise !
- oh, s’il te plait, dis-moi ...
Non ma douce, il faut que ça reste une surprise dit-il, en lui enlevant la main qui essayait d’ouvrir sa braguette. Tout à l’heure, tu auras tout ce que tu espères … peut-être même plus que tu imagines, ce sera le plus beau souvenir de ta nuit de noce, inoubliable … fais-moi confiance ma biche.

Toute à son excitation, Nadine, sur son nuage, s’était laissée aller, sans se soucier de Céline, qui conduisait. Il y avait de la musique , elle n’avait pas dû entendre, mais peut-être qu’elle avait vu … la femme de son neveu, cuisses écartées, sa petite jupe remontée à la taille, en train de se faire fouiller … Dans l’obscurité toute relative, traversée par la lumière des phares des autres véhicules, elle se sentit rougir, essayant de voir dans le rétroviseur si elle apercevait les yeux de Céline … non, elle n’y arrivait pas. Tous les reflets de lumière qui se croisaient l’en empêchaient.
Ah, et puis tant pis si elle avait vu ! … à 31 ans, elle avait été mariée, elle avait vécu, elle devait savoir ce que c’est … l’impatience du sexe … d’un soir de mariage …
Elle en était là de ses souvenirs, en marchant dans la neige épaisse, quand elle a trébuché.


Dans cette petite rue, à l’abri du sens du vent, elle avait presque chaud mais les jambes lui faisaient un peu mal. Tombée sur le côté dans cette neige toute fraîche, c’était doux, elle était fatiguée, elle se sentait bien, elle a même failli s’endormir! …le danger de s’engourdir et de rester là !!
Heureusement, elle a réagi. Il n’y avait pas d’autres traces, elle était seule dans la rue, elle s’est relevée et elle a repris sa marche, en même temps que le fil de ses souvenirs, interrompus par sa chute … ils étaient beaux … ils continuaient à défiler dans sa tête … comme si c’était hier …elle se les raconte au présent … c’était bien … c’était bon …

En voiture pour la nuit de noce, je reconnais les pylônes du pont Pierre Laporte, nous allons donc traverser le fleuve (Saint-Laurent) … un petit bout d’autoroute, sortie vers Saint-Nicolas, arrivés à S …… on traverse le village, arrêt devant une très grande propriété.
Céline descend, appuie sur un bouton, parle dans l’interphone, et les grilles s’ouvrent.
La voiture entre et s’arrête devant un petit perron de quatre marches Une dame sort de la maison, nous souhaite la bienvenue, et appelle un monsieur pour porter les bagages, puis nous la suivons jusqu’à notre chambre.
« Le Paradis » … c’est écrit en belles lettres dorées sur la porte. Nous entrons, nos valises sont déjà là sur les supports … une jeune employée en tenue de soubrette arrive avec un chariot … bouteille de champagne dans un seau à glace et plusieurs plats, d’un blanc un peu mat, peut-être en argent, surmontés de couvercles hauts et bombés, brillants … en-dessous, sûrement des amuse-gueules pour accompagner le champagne … quatre flûtes ? … bon, Céline va en déguster une avant de nous laisser, mais l’autre … ?
Drôle de chambre, plutôt petite, pas de lit ! À gauche et à droite, deux de chaque côté, de longs divans aux dossiers capitonnés de velours coupé orné d’arabesques sur fond vert et or … plusieurs fauteuils assortis, et au centre, une table basse, longue, assez large, recouverte de petits carreaux miroirs, et une psyché sur un bâti en érable doré.
Les murs, à gauche et à droite, sont cachés par des tentures vert pâle, au fond, aussi des tentures qui encadrent ce qui ressemble à une porte. La soubrette nous ouvre cette porte, et nous entrons dans une autre pièce où il y a un lit … rond! Avec plein de coussins dessus.
Je comprends, nous avons une suite, la première pièce, c’était l’antichambre
Le lit est tellement grand, qu’il fait paraître la chambre petite. En rond elle aussi, tout autour, le mur est décoré de panneaux qui représentent des scènes érotiques, il y en a six, séparées par des tentures, là aussi vert pâle. La lumière est tamisée, Claude tourne un bouton, l’intensité augmente, des plafonniers enveloppent le lit de lumière, comme des projecteurs au théâtre, j’ai l’impression que les acteurs vont apparaître … puis je vois au plafond, au-dessus du lit, un immense miroir … je réalise que dans ce lit, en pleine lumière, les acteurs, ça va être NOUS, et nous serons aussi les spectateurs de nos ébats, nous allons nous voir nous aimer, nous caresser … baiser et nous exciter de notre reflet …
J’ai des flahs, des souvenirs de lectures cochonnes et de films xxx, je m’imagine comme une vedette porno, m’exhibant sans pudeur, filmée sous tous les angles en pensant que des gens vont payer pour s’exciter et jouir en me regardant. Des visions de jets de sperme me traversent l’esprit … le ventre me pique … me démange … je mouille, je sens des gouttes descendre à l’intérieur de mes cuisses. Le devant de ma petite culotte est trempé, réduit à l’état de cordon qui me rentre dans la fente … je voudrais me toucher, ou plutôt me faire toucher, je voudrais sucer … être baisée … enculée … n’importe quoi, mais il me faut quelque chose … même dans tous mes fantasmes, je n’avais jamais ressenti ça, je ne savais pas que l’envie de plaisir pouvait être aussi douloureuse.

Une main sur mes fesses et un baiser sous l’oreille me tirent de ma rêverie
- Alors ma chérie, ça te plaît ?
- Oh oui … si tu savais comme j’ai hâte, t’as pas d’idées …
- Tant que çà ?
- Oh …même plus !!
- Bientôt mon p’tit cœur, bientôt …
En disant ça, sa main en bas de mon dos appuie plus fort, surtout un doigt par-dessus ma jupe, qui s’insère un tout petit peu entre mes fesses, y introduisant le tissu. Dans l’état où j’étais déjà, je n’ai pu retenir un petit gémissement … je réussis à me retenir, mais qu’il n’aille pas plus loin, sinon je vais offrir à Céline et à la soubrette le spectacle de la jeune mariée qui jouit de se faire doigter le cul le soir de ses noces … mais je pose quand-même une main sur la sienne pour lui montrer que j’aime …de quelques légères pressions, tout en m’embrassant, il me fait savoir qu’il a compris.

La soubrette, qui dit se nommer Nadia demande si nous désirons autre chose …
- Non merci, tout est parfait,
- Très bien, je vous souhaite un bon séjour, et si vous avez besoin de quoi que ce soit, appuyez sur la touche rouge du téléphone. Pour le petit déjeuner, c’est la touche verte … je suis de service jusqu’à midi … et pour les verres monsieur, que dois-je faire ?
- Laissez en trois.
- Bien monsieur, bonsoir à vous, et vous aussi mesdames
- Merci Nadia, et c’est entendu, nous appellerons si nous avons besoin.
Et elle part, retirant un verre du plateau en passant.

Je me dis, enfin! … vite, débouche le champagne, buvons avec Céline et qu’elle parte ! Comme s’il avait deviné ma pensée, Claude vient de libérer le bouchon de son muselet, et en tournant, en douceur, le retire … juste le bruit de la pression qui s’échappe, et sans en perdre une goutte, verse dans les flûtes … il m’en tend une, une à Céline, prend l’autre … nous buvons, lui, une gorgée … il pose son verre, vient derrière moi, me prend par les hanches et me colle contre lui, je le sens, il est dur. Le feu reprend dans mon ventre, je tremble de ma main et de mes jambes, le champagne s’affole dans mon verre, il fait des sauts, jusqu’à déborder … quelque gouttes coulent sur ma peau, c’est froid, en plus de trembler, je frissonne d’autre chose, mes tétons qui pointent au-dessus de mon soutien-gorge ouvert impriment leur relief sur mon léger corsage … mon verre penche dangereusement. Claude me le prend, il va le poser, mais non … doucement, d’un petit filet, il le vide entièrement sur le haut de ma poitrine, ça coule entre mes seins, sur mon nombril, ça s’infiltre sous la ceinture, jusqu’en bas … en bas … à travers ma toison, se mélange à l’humeur de mon sexe … je n’en peux plus, je crois devenir folle …
Il me tient toujours contre lui, collé dans mon dos … lentement il m’entoure de ses bras et déboutonne mon corsage … Céline nous regarde … « me » regarde, pose son verre et s’approche puis, comme des caresses, fait glisser la soie sur mes bras … pendant ce temps-là, Claude détache la ceinture de ma jupe, la pousse … la pousse vers le bas en l’aidant à passer le bombé de mes fesses et je sens le souffle léger de la jupe et du corsage qui viennent se rejoindre autour de mes chevilles Me voilà en petite culotte et en soutien-gorge, les seins reposant dans leur balconnet … les pointes tendues juste au-dessus … Céline s’approche, m’entoure de ses bras, ça y est, elle va m’embrasser … jamais je n’ai eu un baiser de femme … je ferme les yeux, je sens sa joue contre la mienne, et ses mains en arrière qui séparent les agrafes, puis baissent les bretelles … elle ne m’embrasse pas, j’aurais voulu … je veux … je veux … tout … tout.!!

Je sens une main de Claude qui descend ma culotte à mi-cuisses … et va toucher mon sexe, un peu serrée, je veux m’écarter, la culotte m’en empêche, je lève un pied, j’arrive à la faire glisser et à me libérer d’un côté … la main passe entre mes cuisses, va …vient … des doigts jouent sur mes lèvres, les pincent … les écartent … pénètrent un peu, se retirent, reviennent, tournent … ça coule … oh là là … son pouce, je le sens qui appuie, il est mouillé de moi, tourne un peu à l’entrée et s’enfonce entre mes fesses … j’essaie de m’ouvrir le plus possible … il y est, en entier … un doigt me presse le clitoris … je jouis de cette main qui me tient en tenaille, surtout de ce pouce qui me sodomise, pas de paroles, que des gestes. J’ai envie de mots crus … les entendre, les dire, je les pense, mais je n’ose pas. Céline me caresse délicatement les seins, en effleure les bourgeons … je viens de jouir … je ne voudrais pas que ça s’arrête. J’ai vraiment envie de sa bouche, de son baiser … elle s’approche, me prend la tête entre ses mains, en fermant les yeux j’entrouvre les lèvres … j’y sens la caresse de son souffle, puis le contact des siennes, léger … léger … et une promesse qu’elle me murmure … dans un baiser d’oreille ...
- Plus tard ma chérie ….plus tard …
Je ne sais plus trop ce que le fais … je n’ai plus de volonté … que celle de me laisser aller à tout ce qu’ils voudront … ce que j’avais lu si souvent est en train de m’arriver … pourvu qu’ils n’arrêtent pas … je me sens capable de tout …
Le lit est tout près, ils m’y allongent sur le dos, d’instinct je m’écarte … Céline me passe une main sur les seins, sa langue mouille les tétons qu’elle mordille avec douceur, puis plus fort, ça fait un peu mal mais c’est bon. Une main descend en me frôlant le ventre, jusqu’à l’abondance de mes poils, je tressaute et je mouille, je n’arrête pas. Elle y trempe des doigts, remonte les essuyer sur ma bouche, plusieurs fois puis vient me la lécher et m’embrasse !! … le goût de moi, nos langues qui s’enroulent … ça irradie jusque dans mon ventre … je n’en peux plus d’avoir envie …
Elle me relève par les épaules et m’assoit au bord du lit. Claude est encore habillé, la bosse au bas de son ventre est énorme … il s’approche, me touche presque …son érection emprisonnée à hauteur de mes yeux … juste quelques mots …
- Veux-tu encore ?
- ……?
Incapable de parler, ma réponse, ce sont mes mains … comme j’ai vu faire dans les films, je descends la fermeture, déboucle la ceinture … le pantalon tombe … le slip est tendu à craquer … un peu tiré sur un côté. il laisse apparaître une grosse boule velue … j’y colle ma bouche, ma langue, je lèche, il sait ce qui me fait envie, il me laisse faire, il ne m’aide pas. Dans une main, à travers le tissu, je sens son membre, sa queue, raide comme du bois … Je me recule, agrippe la ceinture élastique du slip, et un peu brusquement je le descends … accroche le gland qui descend, puis libéré, remonte comme un ressort en me frappant le menton … je ne l’avais jamais vu de si près ! Les mains autour de ses bourses, je m’apprête à l’engloutir … d’une main Céline m’en empêche … elle se penche, de l’autre prend la bite de mon mari … son neveu … trois courts va et vient entre ses lèvres … enduit le gland de sa salive et, m’appuyant sur la nuque, le présente à ma bouche ouverte. Ça y est, je suce ! … enfin, pas tout à fait, je suis plutôt prise par la bouche ! Claude me tient la tête et m’impose son rythme … et ce n’est pas long ! Depuis le temps qu’il se retenait, il explose vite et fort … il éjacule sans retenue … tiens … tiens, avale … avale !
Je suis surprise tellement c’est épais et abondant, c’est ma première fois, je fais mon possible pour avaler, j’émets des borborygmes mêlés de gargouillements … on dirait que je me gargarise …. Je réussis quand-même à déglutir plusieurs fois mais ne peut empêcher le sperme de déborder, je le sens sur le menton … Il se retire, j’ai envie de le lécher … encore une fois Céline m’en empêche et en prend possession … elle doit l’avoir au fond de la gorge. Il n’a pas vraiment débandé, elle insiste sur le gland, je vois ses joues qui se creusent … elle doit aspirer les dernières gouttes. Elle se tourne vers moi, je vois des traces sur ses lèvres, elle lèche celles de mon menton et m’embrasse, un vrai baiser, un baiser cochon comme j’en rêvais … dans nos bouches, tout se mélange … dans mon ventre, le désir de quelque chose me … vite … vite !!

Notre baiser a duré longtemps, Claude a eu le temps de se déshabiller, le spectacle a dû lui plaire, il a repris de la vigueur, et quelle vigueur !!Debout près de nous, il exhibe une queue « bandée d’un bout à l’autre » (expression apprise plus tard, d’une amie, c’était sa façon de parler d’une bite « extra raide »!
Céline me fait lever,
- Viens ma chérie, je vais te préparer.
- Me préparer ?
- Oui, viens …patience mon chéri, ce ne sera pas long, à Claude, elle dit « mon chéri » …
Nous allons dans l’antichambre, d’un petit meuble que je n’avais pas remarqué, elle sort une serviette et l’étend sur un fauteuil
- Assieds-toi …
Je suis nue, je comprends l’utilité de la serviette. Elle me bande les yeux
- Pour que tu aies la surprise quand tu vas te découvrir …
J’entends le bruit d’une valise qu’on ouvre …Céline me prend un pied, je comprends qu’elle me met un bas, puis l’autre, ses mains qui étirent, qui ajustent, qui lissent jusqu’entre mes cuisses … je mouille la serviette, j’avance mon ventre, dans l’espoir d’une caresse … non … Oh, des chaussures, je devine des escarpins à talons, le vais être belle…
- Lève-toi …
Une ceinture à la taille, quelque chose qui pend le long de mes cuisses … qu’elle fixe à mes bas, bien sûr, un porte-jarretelles … une robe qui me passe par-dessus la tête, et quelque chose comme une coiffe … elle enlève mon bandeau … quelle vision !!
Une vraie pute déguisée en mariée, non, plutôt une vraie mariée habillée comme une vraie pute ! Je ne pensais pas que ce serait en mariée, mais avoir l’apparence d’une pute, c’était un de mes rêves de luxure. Pas de culotte, juste la ceinture du porte-jarretelles … la robe, légère, transparente laisse voir mes seins et leurs grandes aréoles foncées … courte, on faisait plus que deviner la toison fournie et épaisse, brune, qui orne le bas de mon ventre, et je suis sûre qu’en arrière, elle ne devait pas cacher grand-chose de son prolongement tout aussi fourni dans la raie …
- Viens ma belle, c’est le moment … il t’attend.

Il attend, assis au bord du lit, le sexe tendu au- dessus de ses mains en coupe, comme un présentoir, une offrande, j’ai envie de me jeter dessus … Je sens la main de Céline sur mon bras, elle est chaude … j’aime la sentir sur moi … elle m’attire sur le lit, je m’allonge, je sens qu’elle glisse un coussin sous mes fesses et m’écarte les cuisses. Dans le miroir je me vois offerte, impatiente d’être prise, le sexe à la broussaille foncée au milieu de voiles blancs.
Paraît que ça fait toujours mal la première fois, il me semble que ça ne se peut pas, je suis si excitée, je mouille tellement … je ferme les yeux, dans l’attente …
Je sens des doigts qui m’écartent, un souffle chaud … une bouche … une langue, il me lèche avant de me prendre, je regarde, je veux le voir … c’est elle ! Je m’abandonne, pas la force ni la volonté de résister, je veux jouir ! J’y suis presque, je me soulève pour me coller à elle, et elle se retire … oh non … continue … D’autre doigts me touchent, c’est lui, je vois au-dessus de mon ventre son sexe vibrant qui me parle … me voilà … me voilà, au bord du plaisir, j’essaie de m’écarter encore plus pour le recevoir … il s’approche, me frôle, il va entrer … pas tout de suite … il se relève un peu …. et trouve la bouche de Céline qui l’enduit de salive, pourtant ce n’est pas nécessaire … il revient et s’enfonce doucement je ferme les yeux, s’il faut avoir mal, j’ai hâte d’avoir mal … il doit sentir une résistance, il s’arrête … une main de Céline descend sur mon clitoris, le pince entre deux doigts … je sens le plaisir monter et quand elle vient le caresser de sa langue, je jouis en criant presque tellement c’est bon …c’est à ce moment- là que je suis devenue vraiment la femme de mon mari.…en pleine jouissance … la douleur, si peu …le plaisir a été plus fort qu’elle …
Il est resté longtemps en moi, tout entier, presque sans bouger, on ne parlait même pas, je n’ai pas senti son plaisir, peut-être qu’il attendait un peu pour me le faire sentir, en même temps qu’il m’en redonnerait ?
Céline, finalement retire sa petite robe. Je vois pour la première fois ses deux petits seins aux aréoles brunes et ses tétons, comme deux gros bonbons roses, un désir soudain, j’ai envie de la goûter … je tends la main pour l’attirer, elle me présente elle-même un téton dans la bouche, puis l’autre, ils sont durs… pendant que je les mordille tendrement, sa main me caresse … Claude bouge un peu, puis un peu plus, l’espèce de petite brûlure intérieure a disparu … il va et vient un peu plus vite … un peu plus fort, j’accompagne ses mouvements, c’est le bonheur, je fais l’amour … mon homme me baise, il va me faire jouir !! …Non pas encore, il se retire, me retourne, me fait mettre à genoux, ses mains agrippent mes hanches et il me pénètre comme ça. Céline passe des doigts plus haut, elle en rentre un puis un autre, tourne en les écartant … un troisième … ça ne me fait pas mal … depuis le temps je m’en occupe je ne suis pas serrée de ce côté là … ses trois doigts me travaillent, je pousse des petits cris, comme si j’avais le hoquet …
- Vas- y, elle est prête …
Je ne réalise que lorsque je sens mon homme se retirer et appuyer son gland entre mes fesses … l’habitude de mon gode et la préparation de Céline … quand-même doucement, il pénètre sans forcer … mon rêve depuis si longtemps !! Je veux dire que c’est bon, que j’aime, je ne fais que ahaner … ses mouvements, à chaque poussée, ses … Tiens … Tiens, les doigts de Céline dans la chatte … en même temps que je le sens exploser dans mes profondeurs… je suis submergée par un tel orgasme, tant que j’en perds connaissance …

Les confidences de mon amie Nadine ne s’arrêtent pas là … des tempêtes, il y en a eu d’autres, et pas que de neige … je reviendrai vous les dire …


NAT-LM - 11/2013.

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