Le Prix D'Un Loyer -2

-- ATTENTION HISTOIRE FICTIVE POUR LECTEURS AVERTIS --

J’étais mort de honte. J’avais l’impression que le monde entier savait que j’allais coucher avec un homme. Cela me dégoutait et pourtant mon bandage me poussait à faire le contraire de tout ce que j’avais appris avant. La morale sévère de mon père ou le mépris pour l’exploitation capitaliste de mon association me disait que je devais refuser de suivre cet homme. Mais je sentais dans la poche de mon pantalon la palette de billets de banque et c’était une raison suffisante pour suivre cet homme. Jusqu’ici je n’avais pas eu trop de chances pour ramener de l’argent à mes camarades. Au moins ce soir je serai fier de poser cet argent sur la table. Soudain une question me tarauda :
- Si je vous suis là, est-ce que je vais avoir un autre montant d’argent ?
J’étais rouge de honte mais lui se mit à rire aux éclats, ce qui fit tourner le visage de tous les gens présents dans le restaurant. Il me serra tout contre lui.
- Ah, je vois mon chéri que tu as encore un sens capitaliste dans ta petite tête. Bien sûr que tu vas être payer pour ton ouvrage.
“Mon ouvrage !“ Il avait dit “Mon ouvrage” Ce que j’allais faire, c’était de la prostitution. Aller chercher de l’argent pour une bonne ou une mauvaise cause, c’était tout de même se vendre. Et là, j’allais lui vendre mon corps. Mais nous avions besoin de cet argent. Je devais me sacrifier pour la cause. Dès que je fus debout, l’homme posa sa grosse main poilue sur la base de mon cou. J’avais l’impression d’être à sa merci. On se dirigea vers la sortie et m’indiqua à quelques mètres sa voiture, une BMW gris métal. Il m’ouvrit la porte mais avant que je puisse entrer, il me colla à son corps et m’embrassa sur les lèvres. Les clients du restaurant nous regardaient avec des sourires en coin.
- Tu vois mon chéri. Nous venons de signer un contrat mutuel ... Et ceci devant témoins.
Je m’engouffrais dans la voiture en jurant de ne plus passer dans cette rue avant bien longtemps.

Il contourna la voiture et vint s’asseoir à côté de moi. Avant de démarrer, il tint à me caresser l’entre jambes, ce qui provoqua une nouvelle fois une érection très visible.
- Veux-tu mon chéri ouvrir ta braguette et m’exposer cet engin qui me semble avoir pris des proportions visuellement excitantes.
Je regardais avec un état de panique les passants sur le trottoir et hésitait quelques secondes. Il se raidit, toussota et prit un air sévère en se tournant vers moi.
- Mon chéri, si tu veux recevoir plus de petits cadeaux de ma part, il va te falloir être plus obéissant sinon ... Pan pan sur tes petites fesses. Je regardais furtivement vers la vitrine du restaurant. Les clients avaient repris leurs conversations. Je glissais avec hésitation la fermeture éclair vers le bas. Ma queue était prisonnière de mon slip. Je regardais mon compagnon.
- Soulèves tes fesses, mon chéri et baisse ton pantalon. N’oublies pas, tu seras gâté à la mesure de tes efforts.
Je ne sais pas pourquoi mais j’obéis à sa demande. Lorsque ma queue apparut, elle était bandé comme jamais auparavant. On aurait cru que l’environnement, une voiture de luxe qui sentait le cuir, l’endroit, une rue très achalandée qui multipliait l’excitation de la chose et surtout le plaisir de l‘interdit, me poussait à vouloir poser ce geste. Après avoir regardé avec plaisir mon pénis au garde-à-vous comme un bon petit soldat, je jetais un coup d’œil à mon compagnon. Il avait de la bave à la commissure des lèvres. Ses yeux roulaient d’envie. J’entendis un “enfin !” prononcé et là il se pencha vers moi et se jeta comme un prédateur sur la proie que je lui offrais. Je n’aurais jamais cru que quelqu’un pouvait avoir eu autant envie de mon corps et donc de moi. Je ne sais pas pourquoi mais je pensais à mon père qui n’avait jamais eu un geste d’affection et je le comparais à cet homme qui me pompait avec avidité. Il ne fallut pas longtemps que je lui éjacule dans la bouche. Sur le moment, j’étais gêné mais lorsque je le vis avaler mon sperme jusqu’à la dernière goutte, je compris que pour lui, c’était un nectar digne des dieux.

Il se redressa, s’essuya la bouche puis prenant le volant, il démarra.
- Bon mon chéri, ça, c’était un apéro. Maintenant on va chez moi pour le plat de résistance. Mais avant as-tu vu la caméra sur le poteau, juste devant nous ? Je crois que nous venons de nous donner en spectacle. Si l’agent devant son moniteur est un petit coquin, nous allons nous retrouver sur l’internet très vite.
J’étais mort de honte.



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