Ménage À Trois (2)

Tous les trois, Nina, Émilie et moi rentrâmes, et je guidai Nina vers ce qui serait désormais sa chambre. Elle s’arrêta sur le pas de la porte, jeta un coup d’œil, et approuva d’un signe de tête. Elle se tourna vers Émilie, se pencha vers elle et l’embrassa, à pleine bouche.

— Tu m’as dit que j’étais libre.
— C’est ce que j’ai dit, répondit Émilie.

Elle me prit par la main, et me dit « Viens ». Puis sans malice, elle dit à Émilie :

— J’ai envie de lui, mais que de lui.
— Va ma belle, fais-toi plaisir, lui répondit Émilie en souriant.

Elles se quittèrent en s’embrassant. Nina prenant sans doute gout aux lèvres féminines.

Seul dans la chambre, porte fermée, je pris Nina dans mes bras. Ses seins vinrent s’écraser sur ma poitrine en même temps que nos bouches s’écrasaient l’une contre l’autre. Sa langue pointa et força sans aucune résistance la barrière de mes lèvres. Ses mains prirent ma tête en étau, s’agrippant à mes cheveux comme si elle craignait de tomber. Je fis remonter sa robe, dévoilant ses fesses nues, car une nouvelle fois elle ne portait rien sous la mince étoffe blanche de sa robe. Je la saisis par la taille et la soulevai. Ses jambes vinrent enserrer mes hanches, nous basculâmes sur le lit, simple matelas nu.

— Tu m’as manqué me dit-elle, je me suis touchée, masturbée, branlée, chaque jour, chaque nuit en pensant à toi. J’imaginais que mes doigts glissant entre mes lèvres étaient ta langue cherchant dans les replis de mon intimité, léchant le jus de désir, fouillant pour trouver mon plaisir. Je me caressais en pensant à tes bras, tes mains sur mes seins, sur mes fesses. Je me faisais jouir dans ma chambre d’, avec mes parents à côté. Je posais une main sur ma bouche pour ne pas crier, et rêvais du moment où tu me bâillonnerais de ton sexe. Qu’il emplirait ma bouche, chaud, dur, palpitant! Je tentais d’en retrouver le gout, la douceur de sa peau, ses odeurs, son parfum.

Je tentais de retrouver la sensation de ton sperme coulant sur ma langue, liqueur unique, brulante, gluante. Je hurlais dans ma tête des mots crus. Bite, baise, chatte, foutre. Je voulais ton corps contre le mien, ton sexe dans le mien, labourant mes entrailles, s’enfonçant au plus profond de moi. Et explosant de plaisir, s’y répandant en jets chauds. Je voulais sentir ton sperme me couler entre les lèvres, sur les cuisses.

Elle retira sa robe. Son sexe avait laissé une trace humide sur mon pantalon. Elle posa sa main sur sa fente humide, se caressant sous mes yeux; glissant un doigt entre ses lèvres ouvertes et le portant à sa bouche pour le lécher avant de le replonger dans son sexe et poursuivre ses caresses.

— Je ne sais pas si la réalité de nos retrouvailles sera à la hauteur de tes fantasmes solitaires, lui dis-je en me mettant nu et libérant mon sexe trop à l’étroit dans sa prison de tissus.
— Ce sera parfait, je n’attend que toi, je suis prête, chaude, prends-moi, aime-moi, baise-moi, fais-moi jouir, fais-moi crier. Je veux hurler mon plaisir. Sans retenue.

Elle prit ma bite et la guida vers elle, la branlant doucement, avant de la glisser en elle. Elle continua de se caresser pendant que j’allais et venais en elle. Je m’y répandis en long jet de sperme chaud. Je restais en elle, débandant dans son sexe, mon foutre coulant entre ses lèvres sur le matelas. Une fois que je me fus retiré, elle se masturba et hurla de plaisir, les spasmes qui contractaient son sexe explosaient mon sperme, gouttes blanches tombant mollement sur le sol.

Nina quitta la chambre pour rejoindre la salle de bain. Émilie vint me rejoindre et m’embrassa, prenant mon sexe flasque dans la main elle me branla.

— Je sens que je vais aimer cet appartement, dit-elle, surtout si notre amie veut bien rester avec nous.

Nina revint, une serviette enroulée autour de la taille, les seins nus sur lesquels perlaient des gouttes d’eau.
Elle regarda Émilie qui finissait de me masturber.

— Il faut que j’aille chercher mes affaires, dit Nina alors que coulait de ma bite un nouveau flot de sperme.

Émilie se leva, la main encore poisseuse de mon foutre, elle se lécha les doigts, tendit ce qui restait de ma semence à Nina, qui sans hésiter l’avala.

— Je vais t’accompagner, dit Émilie, on pourra continuer de discuter entre filles.

Mes deux maitresses me laissèrent seul, la bite en berne.

Quand elles revinrent commenta notre ménage à trois. Si Nina avait pour commencer fixé des limites, il était hors de question de nous fixer des règles. Chacun serait libre de ses envies, de ses désirs. Nina préférait faire l’amour dans sa chambre, mais laissait libre Émilie de me prendre sur le canapé, la terrasse ou la table de la cuisine. J’allais avec l’une ou avec l’autre au gré des mes envies et des leurs, sans préférence, ni jalousie de leur part. S’entendant très bien Nina et Émilie acceptaient de me partager, et partageaient les récits érotiques de nos ébats.

Si notre arrangement fonctionnait bien, et même mieux que bien, je sentais qu’Émilie gardait toujours la blessure de sa dispute avec Erwann. Je décidai donc de tenter une réconciliation.

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