Les Aventures D'Un Hétéro (8) : Chantage

Corinne : je l’ai rencontrée il y a maintenant un peu plus d’un mois, et ça a été presque le coup de foudre. On s’entend merveilleusement bien, on ne se quitte plus. Je ne sais pas si ça va durer, mais nous sommes sur un « petit nuage ». On a des tas de trucs à se dire, à échanger, à partager. On est philosophiquement (et physiquement !) en phase. Le bonheur, quoi ! Tout ça me change de mes derniers mois d’interrogation, pendant lesquels, célibataire morose et abandonné, j’ai versé dans quelques expériences sexuelles avec plusieurs hommes, tant et si bien que j’en finissais par me demander si j’étais vraiment hétéro. Maintenant, je ne doute plus : j’ai une nana super craquante et ça me va, même si de temps en temps je pense à ce que j’ai vécu avec ces mecs. Je ne renie rien (il faut reconnaître qu’il y a eu des trucs assez torrides), mais bon, le passé est le passé et l’avenir s’appelle … Corinne !
Aujourd’hui, c’est la fête : nous avons décidé de célébrer notre emménagement, et du même coup notre installation en tant que couple. Tous les deux en CDI avec une paie pas trop ridicule, on a loué un super trois pièces, même si ce soir il a l’air tout petit : on doit être une vingtaine et ça commence à faire juste. Encore quelqu’un qui sonne à la porte, Corinne va ouvrir pendant que je m’active dans la cuisine. Quelques instants plus tard elle me présente le nouvel arrivant. Je vais pour lui serrer la main, mais je suis tout à coup pétrifié, sans voix, incapable de réagir.
- « Tiens, Marc, je te présente Nicolas, l’homme de ma vie … tout au moins pour le moment ! Nicolas, voici Marc, un collègue avec lequel j’ai travaillé quand j’étais en stage, tu sais, au service des ressources humaines. »
- « Tiens, Nicolas, comme on se retrouve !»
Je suis tellement déstabilisé que je n’arrive même pas à me donner une contenance. Je réfléchis à toute vitesse sans réussir à trouver de solution. Voici donc Marc, le « marteau piqueur », qui m’a sodomisé dans les douches du club de musculation en me faisant gueuler comme une salope, puis qui m’a initié avec son copain au « plan mec à trois » : la totale ! J’en suis sorti épuisé mais comblé après avoir tout connu : sensualité et bestialité, fellations et sodomies actives et passives … Je m’étais juré que jamais Corinne n’en saurait rien.

Je n’ai pas de secrets pour elle, mais ça, non, c’est hors de question ! D’ailleurs, voudrait-elle encore de moi si elle apprenait la vérité ? Comment faire pour que Marc garde le silence ? Difficile, car Corinne, curieuse, demande des précisions. Je crains le dérapage à chaque phrase.
- « Comment ça ? Vous vous connaissez ? »
- « Oui, Nicolas et moi, on s’est rencontrés à la salle de musculation, celle qui est du côté du parc. »
- « Ah bon ? Mais, Nicolas, tu ne vas pas à celle de la piscine ? »
- « Ben euh, … Si, justement, j’ai changé … »
Je bredouille et commence à transpirer. Je ne peux quand même pas lui dire que j’ai changé de salle de musculation pour ne pas rencontrer Marc, de peur de succomber à ses assauts virils !
- « Mais pourquoi ? »
- « Ben, je … Je sais pas, il y a davantage d’appareils … »
- « Vraiment ? Quand même, c’est deux fois plus cher et deux fois plus loin. T’as les moyens de te payer deux clubs, toi ? Ah, encore quelqu’un qui arrive, je vous laisse entre sportifs culturistes, à tout de suite … »
Ouf ! Me voilà donc seul avec Marc, et, apparemment, il n’a pas gaffé.
- « Ben mon vieux, remets-toi ! On dirait que tu viens d’échapper à la pire épreuve de ta vie. »
- « C’est un peu ça, figure-toi. Depuis que je suis avec Corinne, j’ai tiré un trait sur mon passé et … Voilà, quoi. Je n’ai pas envie qu’elle sache ce qui … Ce qui s’est passé avant. En tout cas, je te remercie de respecter ça.»
- « Oh, le petit cachottier ! Mais tu as de la chance, je ne dirai rien, je serai ton complice. En échange, tu pourrais bien venir nous dire un petit bonjour. Guillaume et moi on a apprécié de chahuter à trois, tu te souviens ? »
Si je me souviens ? Comment pourrais-je oublier Guillaume, le « papillon » ou la « gorge profonde », capable de te caresser avec une douceur incroyable, ou de te prodiguer une fellation si profonde que tu ne savais même pas que ça pouvait exister !
- « Chut ! Bien sûr que je m’en souviens.
Mais bon, je suis avec Corinne, maintenant. »
- « D’accord, d’accord, juste un petit bonjour. Tu ne peux pas me refuser ça après le mauvais pas dont je viens de te tirer, non ? »
- « Comment ça ? »
- « Ben, c’est comme qui dirait donnant-donnant, non ? »
- « Mais … Mais … C’est du chantage, ou quoi ? »
- « Tout de suite les grands mots ! Non, c’était super sympa, nous trois. Je suis content que tu aies trouvé une copine mais c’est pas une raison pour oublier les copains, non ? »
Corinne intervient soudainement alors que je ne m’y attendais pas. Je sursaute.
- « Bande de conspirateurs, qu’est-ce que vous faites dans votre coin à chuchoter des secrets ? »
Je n’en mène pas large. C’est Marc qui me tire de ce mauvais pas, ou plutôt qui m’y enfonce :
- « J’expliquais à Nicolas que la salle de musculation a reçu de nouveaux appareils. Du coup, on va retourner s’entraîner ensemble. Hein, Nicolas ? »
- « Hein ? Euh, … Oui, oui … »
- « T’as qu’à passer demain chez moi vers six heures. »
- « Demain ? Oui, euh, … Enfin … OK, on fait comme ça … »
- « Bon, allez, les garçons, je vous offre un verre pour vos retrouvailles ? »
Pauvre Corinne ! Si elle savait … Voilà, c’est plié. J’ai réussi pour l’instant à garder mon secret et à faire vaguement bonne figure mais je n’en mène pas large. Non seulement je ne suis pas fier de lui mentir, mais je suis mal à l’aise avec ce rendez-vous de demain. Que va-t-il se passer ? OK, je risque de me faire baiser une fois de plus, mais … ensuite ?
La soirée se déroule sans autre incident, j’arrive un peu à me détendre, mais je garde malgré tout un double malaise au fond de moi : j’ai menti à la femme que j’aime et je suis sur le point de céder à un chantage. C’est pas beau, tout ça !
La journée du lendemain se passe un peu de la même façon, avec une boule au ventre. Je rentre tôt, prends mes affaires de sport et me douche à toute vitesse. Corinne n’est pas encore rentrée.
Pendant que je m’affaire ainsi, je me rends compte de ce que je suis en train de mettre en place : je me fais propre et beau pour rencontrer Marc et Guillaume ! Cette idée, ajoutée à la sensualité du savon et de l’eau chaude sur mon corps, … Je me sens terriblement émoustillé. C’est comme si j’allais à un premier rendez-vous. En fait, c’est un peu le cas, car cette fois-ci, je sais ce qui m’attend : j’y vais pour du sexe avec deux mecs, c’est aussi simple que ça, et cette révélation me donne de drôles de sensations. Je me dépêche, faudrait pas que Corinne me voit prendre une douche avant d’aller faire du sport, j’aurais du mal à lui expliquer.
Une demi-heure plus tard, je sonne à la porte de Marc et Guillaume. C’est Guillaume qui m’ouvre. Comme la première fois que je l’ai vu, il est en peignoir. Il me fait entrer, et, presque instantanément, sans transition aucune, il me colle contre le mur et commence le plus naturellement du monde à me déshabiller.
- « Alors, le lâcheur ! On abandonne les amis pour se vautrer dans la luxure avec une femme ? … »
Je ne réponds rien, mais je reconnais bien là cette façon de rentrer dans le vif du sujet, avec humour, légèreté et impudeur. Après m’avoir débarrassé de mon manteau et de mon pull, il déboutonne ma chemise, glisse sa main, m’effleure les épaules, la poitrine, le ventre. Mmm, c’est super doux et agréable, ce petit salopard est déjà en train de me m’électriser et je commence à oublier mes réticences et ma boule au ventre.
- « Mais dis-donc, tu es tout crispé, il faut te détendre ! Je vais m’occuper de toi et ça va aller mieux, tu vas voir. »
Bloqué contre le mur et livré aux attentions de Guillaume, j’aperçois Marc un peu plus loin. Lui aussi est en peignoir. J’ai une image qui me traverse l’esprit : c’est comme dans une compétition dans laquelle tous les participants se préparent à l’épreuve, sauf qu’ici, l’épreuve c’est moi : nous sommes tous les trois bien propres et frais, nous serons sans doute bientôt tous à poil et ça va se terminer par une partouze lubrique dans laquelle je vais jouer un rôle central (je ne sais pas encore lequel).
Ça m’angoisse un peu et ça m’excite beaucoup, ce truc. Pendant ce temps, calme, doux, prévenant, sensuel mais diaboliquement précis, Guillaume a déjà réussi à m’enlever ma chemise et contemple mon torse.
- « Toujours aussi bien foutu, mon cochon, on va se régaler tous les trois. Tu sais que tu m’inspires ? »
Il a décidément le chic pour trouver les mots qui sonnent juste, titillent mon imagination, flattent ma libido et accélèrent mon rythme cardiaque ! Je sens des fourmillements dans mon bas-ventre … Il me caresse le buste, les épaules et les flancs avant de s’attaquer à mon pantalon. Aujourd’hui il a l’air plus fébrile que la dernière fois et il ne lui faut que peu de temps pour se débarrasser de mon pantalon, de mes chaussettes, de mes chaussures. Il contemple son œuvre, satisfait. J’ai évidemment une bosse qui déforme mon slip et il semble ravi.
- « Eh, bien ! Je ne suis pas le seul à être impatient, on dirait ! Allez, vient, on va s’occuper de notre impatience et de nos urgences …»
Sacré Guillaume, toujours aussi taquin et indécent tout en restant distingué ! Il m’emmène dans la chambre et me pousse sur le lit, puis me retire mon slip. Je suis au milieu du lit, nu et avec une érection significative. Ma boule au ventre a disparu et mes réticences avec. Au lieu de ça, j’exhibe une trique d’enfer qui montre bien mon état d’esprit. Je ne me sens plus ni le courage ni l’envie de me poser en victime d’un chantage odieux. J’ai plutôt envie de me laisser aller, bien que j’imagine assez ce qui m’attend. Marc nous a rejoints, il retire son peignoir. Il est nu, toujours aussi costaud et bien gaulé, et Guillaume ne tarde pas à faire de même, avec son corps glabre et fin. Je les contemple, un peu inquiet malgré tout, et ne peux m’empêcher de regarder leurs sexes. Le paradoxe, c’est que c’est moi qui semble le plus excité en ce moment, avec ma queue déjà super raide. Je comprends pourquoi je plais tant aux hommes : il suffit justede me toucher un peu pour que je me mette à bander presque aussitôt. D’après ce que je vois, même les couples homos ne sont pas aussi « sensibles » !
En tout cas, on ne perd pas de temps. Marc et Guillaume sont particulièrement motivés et ne s’embarrassent pas de préliminaires interminables. Marc va droit au but et se précipite sur mon sexe qu’il commence à prendre dans sa main et à serrer avec énergie.
- « Mais dis-donc, tu m’as l’air drôlement réceptif de ce côté-là. Tu nous as manqué, tu sais, et j’ai l’impression que c’est réciproque ! Dis-moi, t’es toujours aussi dur que ça quand tu fais des galipettes avec Corinne ? Elle doit sacrément déguster ! Hein, mon cochon ?Tu vas voir, on va bien s’occuper de toi nous aussi, tu vas apprécier … »
Tout en disant ça et en me serrant la queue, il a commencé à monter et descendre le long de ma tige, faisant coulisser la peau pour une masturbation formidablement excitante : d’un côté il serre mon sexe avec vigueur, provoquant des sensations d’une grande intensité, et d’un autre côté le mouvement qu’il imprime est prodigieusement lent, engendrant impatience et frustration tout en décuplant la sensualité et l’excitation. Il vérifie l’effet de ce traitement en me regardant attentivement. Je suis évidemment conquis et commence déjà à perdre les pédales. Je respire plus fort, ferme les yeux par instants et m’abandonne totalement à ses mains expertes. Mais Marc en rajoute un peu : de son autre main il passe sur l’intérieur de mes cuisses et sur mon ventre, ces endroits si sensibles et déjà ultra érotisés. Puis il caresse ou griffe mes couilles suivant l’inspiration du moment et la façon dont je réagis. J’ai l’impression d’être aux mains d’un virtuose de la masturbation. On croit avoir tout connu, et puis tout à coup on découvre qu’il y a encore des territoires inexplorés, ne serait-ce que dans la façon de se faire masturber.
- « Tu vois que t’as bien fait de venir, tu gémis comme une adorable petite salope, hein ? Je parie que tu t’es jamais fait branler comme ça, mon chou, hein ? Réponds ! »
- « Ohhh … Oui … J’aime … »
- « C’est bien ce que je pensais … T’aimes qu’on s’occupe de toi, en fait. C’est ça ? Ça te plait, ce que je suis en train de te faire ? »
- « Oui … Oui … Encore … Continue … »
- « T’inquiètes pas, on n’en a pas encore fini avec toi. »
Méthodique et consciencieux, Marc continue à me branler en utilisant cette technique si particulière que je découvre avec délectation. Pendant ce temps, comme si ça ne suffisait pas, alors que je suis allongé sur le dos et livré aux mains expertes de Marc, voilà que Guillaume se mêle de la partie et commence à m’effleurer le buste, les flancs et le ventre avec ses caresses dont il a le secret.
- « On va te faire disjoncter, mon chéri : ça t’apprendra à nous abandonner comme ça après nous avoir allumés comme des ampoules. On va te plonger dans la luxure comme même ta copine ne réussira pas à le faire. Tu vas jouir sur chaque centimètre carré de peau … »
Paroles que tout ça, certes, mais ces deux-là savent y faire, et leurs menaces sont crédibles. En plus, avec ces quatre mains qui me branlent, me caressent, m’effleurent et m’explorent, je me sens formidablement excité. Et puis, les mots, toujours les mots. Je suis comme hypnotisé par ce que j’entends, j’ai envie de les croire, j’attends leurs initiatives, je suis impatient de devenir leur chose, leur jouet.
- « Ohhh … C’est bon … Bande de salauds, vous m’excitez … C’est ça que vous voulez, hein ? Vous voulez me faire jouir ? »
Marc répond sans cesser son infernale masturbation :
- « Oui, mon chou, c’est exactement ça, et on va te prendre par tous les bouts, tu vas voir. Dans quelques minutes, tu supplieras qu’on continue à te faire jouir … On va te déguster comme un bon plat … »
Ces mots, qui pourraient être effrayants dans certaines circonstances, contribuent à faire monter mon excitation. C’est terrible : quelques minutes avant je me demandais si je n’allais pas les envoyer promener pour ne pas céder à leur chantage et retourner aux côtés de Corinne, mais maintenant, je gémis et me trémousse comme une chienne en chaleur après deux ou trois caresses, le tout en les suppliant de continuer. Toute volonté m’a quittée. Je n’ai plus de libre arbitre, je suis simplement en train d’obéir à mon corps qui veut jouir, donc je ferai exactement tout ce que ces deux-là me demanderont, et ils le savent. Je comprends à cet instant que je suis la salope dont tout homme (homo ou hétéro) rêve : une créature qui démarre au quart de tour, dont l’excitation monte vite et fort et qui le manifeste en se trémoussant et en gémissant, qui se soumet, qui supplie pour qu’on la fasse jouir, qui le fait sans retenue et qui en redemande à quatre pattes. Rien d’étonnant à ce que je finisse à chaque fois dans une orgie de lubricité !
Guillaume se penche à présent sur moi et fait courir ses lèvres sur mon visage, sur mes lèvres qu’il mordille doucement avant de m’embrasser avec douceur et sensualité. Je me laisse pénétrer par sa langue timide mais curieuse. Un long baiser qui n’en finit pas, dans lequel il semble explorer mes lèvres et chatouiller ma langue, toujours avec le même souci de m’exciter un peu plus, avec imagination et douceur. Mais je ne suis pas au bout de mes surprises : je sens tout à coup au bout de mon gland la merveilleuse sensation d’une bouche gourmande. Marc commence à me sucer non sans cesser de me masturber d’une main et de me caresser les couilles de l’autre. Je ne peux laisser échapper qu’un gémissement étouffé car Guillaume occupe mes lèvres. Par ailleurs, ses mains baladeuses papillonnent sur mon buste, mes épaules, mon cou, mes flancs, mon ventre. Il effleure par ci, me pince par-là, toujours avec le souci de m’exciter un peu plus, et ça marche.C’est fantastique à quel point deux bouches et quatre mains qui tendent vers le même but peuvent provoquer d’excitations quand elles vont dans le même sens :je monte tout doucement vers une saturation des sens qui vire au supplice. Je me sens possédé de toutes parts, et, comme me l’avait prédit Guillaume, j’ai l’impression que tout mon corps devient érogène. Qui a dit que les hommes ne jouissaient que par le sexe ? J’en suis là de mes réflexions quand je sens le doigt humide de Marc me titiller la rondelle. Le salaud, j’avais oublié notre première rencontre, le « marteau piqueur » et sa façon de me sodomiser. Je crois qu’il va remettre ça et une chose est sûre : je ne pourrai rien faire pour l’en empêcher. Le scénario se précise : après une préparation en bonne et due forme à m’humidifier, me chatouiller ou me griffer la rosette, il revient à la charge avec une autorité plus affirmée et me rentre un doigt dans le cul. Je me cambre et émet un gémissement plus sonore, mais, immobilisé et bâillonné comme je le suis, je ne peux faire plus. Quelques instants d’immobilité, puis il commence son va et vient que j’attends et redoute à la fois. Aussitôt une sensation de bien-être m’envahit le cul. Oh, que c’est bon ! Heureusement que je ne suis pas cardiaque car j’ai le cœur qui bat la chamade : ces salauds me mettent sur le gril comme s’ils voulaient briser en moi tout volonté et me soumettre totalement. Ce traitement infernal dure ainsi quelques minutes. Je me laisse aller à la fellation et au doigtage qui me sont infligés. Je découvre ainsi que Marc n’est pas qu’une brute lubrique car ses variations de rythme me font penser à celles d’un chef d’orchestre, et je suis de plus en plus émerveillé par l’intensité des sensations que j’endure.
Mais voici que les choses se précipitent : Marc m’abandonne et je crois comprendre ce qui se passe. Je ne suis plus un puceau naïf et je commence à connaître le bonhomme. J’en ai la confirmation assez rapidement: il me bascule sur le côté et maintenant, nous sommes obligés tous les trois de changer de position. Je me retrouve assez vite sur le ventre, puis je sens les mains puissantes de Marc qui me prennent par les hanches pour me redresser. Je n’oppose aucune résistance et me retrouve ainsi très rapidement à quatre pattes, attendant l’estocade. Je n’ai pas longtemps à patienter. Déjà je sens que Marc m’applique du gel sur l’anus, puis, quelques secondes plus tard, le scénario se confirme. Il cale son gland sur ma rondelle, me prend par les hanches avec un geste à la fois très doux et très possessif, puis m’attire à lui.
- « C’est pas ta Corinne qui pourra te faire un truc pareil, alors profites-en ! »
Calmement, tranquillement, avec une assurance affichée, il s’enfonce en moi : je ne reconnais plus le « marteau piqueur » brutal et frénétique qui m’avait sodomisé sous la douche. Au lieu de ça, j’ai l’impression de me faire enculer par un membre viril presque protecteur et rassurant.J’encaisse cette sodomie avec enthousiasme, et je le fais savoir.
- « Ohhhh … Ouiiii … Salaud … C’est bon … »
- « Ça fait longtemps que j’attends de pouvoir te baiser à nouveau. On ne va pas se précipiter … »
Effectivement, le voilà qui commence à me limer avec lenteur, mais je crois qu’il se réserve et que ce n’est que le calme qui précède la tempête. Moi, de toute façon, je me laisse aller aux sensations qui montent en moi. Bien excité et préparé depuis plusieurs minutes, le terrain est favorable et je sens que mon cul est devenu ultra-sensible. À chaque pénétration je sens quelque chose d’indescriptible à l’intérieur, et ça monte tout doucement en moi, à chaque fois un peu plus fort. Cette bite qui me fouraille m’excite et me fait perdre ma pudeur. Et puis tout à coup je vois devant moi la queue raide de Guillaume qui se présente devant mon visage. Il est agenouillé face à moi et se met en position.
- « Alors mon chéri, tu nous fais le grand jeu ? »
C’est donc ça le programme ? Je vais me faire prendre « par tous les bouts » comme disait Marc tout à l’heure ? Mon état d’excitation est tel que, au lieu d’être réticent, dégoûté ou seulement méfiant, c’est au contraire avec gourmandise et voracité que j’ouvre la bouche pour me faire pénétrer par cette deuxième queue qui s’offre à moi. Guillaume s’avance un peu plus et c’est la magie de l’instant qui opère : moi, le soi-disant hétéro installé en couple avec ma copine, je me fais enfiler par les deux extrémités : une bite dans le cul qui me lime allègrement, une autre dans la bouche que je suce avec application et volupté.
Il y a des instants dans la vie qui sont si intenses qu’on les voudrait éternels ; du coup, ils finissent par le devenir et je crois que je suis en train de vivre un de ces moments. J’ai enfin la révélation de ce que je suis, de ce que j’aime. Pas de mensonges, j’adore la queue sous toutes ses formes : la mienne quand elle me procure du plaisir, certes, mais aussi la queue d’un homme dans mon propre cul ou dans ma bouche. Et quand on a les deux en même temps, c’est encore plus merveilleux ! Marc me lime avec régularité : j’adore sentir sa bite qui rentre et sort de mon cul avec un mouvement de piston impudique et lubrique ; j’adore sentir la puissance de ses reins ; j’adore sentir la force de ses mains qui m’agrippent comme pour asseoir sa domination en m’empêchant de partir ; j’adore ses caresses ou ses coups de griffes sur mes fesses, ses petites claques d’encouragement, d’affection ou de possession qu’il me met de temps en temps pour manifester sa satisfaction. J’adore être sa chose. Et puis j’adore aussi cette bite qui pénètre ma bouche. J’adore ce sentiment de puissance que j’ai en jouant simplement de ma langue et de mes lèvres. Il y a des moments où le plaisir qu’on donne et le plaisir qu’on reçoit se confondent et s’encouragent, et les halètements ou les gémissements de Marc et de Guillaume sont le carburant de mon propre plaisir. Marc continue son rythme de croisière et je comprends pourquoi il ne me sodomise pas trop brutalement : si c’était le cas, je ne pourrais pas sucer Guillaume avec suffisamment de sensualité et de douceur. En tout cas, j’aime faire coulisser ce sexe tendu et vibrant de désir dans ma bouche ; j’aime l’exciter par des variations de ma langue qui s’enroule sur son gland, caresse son sillon ou titille son frein ; j’aime faire des variations sur la profondeur, l’intensité de la succion ou la lenteur des va-et-vient. C’est exaltant, motivant, gratifiant ; celui qui n’a pas sucé une queue pendant qu’il se faisait sodomiser ne peut probablement pas comprendre …
- « Oh, ouiii … C’est trop bon, tu suces comme un Dieu, continue, j’aime … »
- « Mmmm … »
- « Oui, oui, comme ça, c’est bon, encore … Oui, c’est ça, j’adore, continue avec ta langue … Espèce de petit salopard, tu me rends dingue, tu vas me faire jouir … C’est pas possible, non … C’est trop bon, je vais craquer, je vais juter dans ta bouche … Ohhh … Non, c’est trop génial, ouiii … Encore … »
Mon gars, c’est tout bon, je t’ai à ma merci : tu vas exploser dans ma bouche et c’est exactement ce que je veux. La dernière fois je t’ai fait jouir en te sodomisant, eh bien cette fois-ci, c’est pareil, je mène le jeu et je vais te faire jouir avec ma bouche. C’est moi qui mène le jeu : non seulement je m’active avec ma bouche, mais j’utilise mes deux mains : une pour caresser tes couilles ou branler la base de ton sexe, l’autre pour explorer la raie de tes fesses, ta rondelle et, évidemment, pénétrerton petit cul avec mon doigt humide. Je suis un vrai pro !
- « Oh, c’est trop fort ! Oh, ta bouche … Ouiii ,ouiii, … Encore ! … C’est ça … Oui, dans mon cul, oui, … »
Les mots sont magiques : plus Guillaume dit n’importe quoi et plus je sais qu’il s’approche de l’orgasme. Quand il n’arrive plus à former des phrases complètes, c’est qu’il n’en peut plus. C’est le moment d’accélérer et de le finir si on est impatient, ou de ralentir si on est un peu pervers. Je me décide pour la deuxième solution. J’ai envie de le garder encore sous pression, de faire durer l’instant, de voir s’il peut encore tenir.Plus il devient fou de plaisir, plus ça me plait. Peut-être bien que je suis un peu pervers aussi, finalement ? … Comme s’il lisait dans mes pensées, Guillaume vocifère :
- « Salaud ! Salaud ! J’en peux plus ! J’en peux plus … Plus vite, … plus fort … »
Comme je me refuse à accélérer, il me prend par les cheveux pour que j’aille plus vite. Je perds la maîtrise du tempo et c’est finalement lui qui me baise la bouche à toute vitesse. Je n’ai pas d’autre choix que de le laisser faire, impatient à présent de le sentir exploser, ce qui ne tarde pas à arriver.
- « Ahhh ! Salope ! Tu m’as eu ! Tiens … Prends ça ! … Ahhhhh ! …. »
Lorsqu’il éjacule dans ma bouche et que je sens ses jets de sperme m’envahir, je suis à la fois rassuré et surpris de ne pas être dégoûté. Je m’étais toujours imaginé le sperme comme quelque chose de gluant et d’écœurant, mais, dans l’excitation de l’instant, au paroxysme de notre plaisir, c’est plutôt une liqueur douce et salée qui m’envahit la bouche et que je n’ai aucun mal à avaler. Je me sens bien, presque en apesanteur, j’avale jusqu’à la dernière goutte de foutre qui s’offre à moi avant de lâcher son sexe presque à contrecœur. Vidé et épuisé, Guillaume s’effondre sur le lit pour récupérer. J’ai maintenant envie de me concentrer un peu plus sur le piston qui me ramone le cul depuis un certain temps déjà, cette autre bite qui me lime et me baise et entretient mon plaisir à chaque va-et-vient. Cette fois-ci, c’est Marc qui doit lire dans mes pensées, car, maintenant qu’il n’est plus obligé de s’accorder au rythme de la fellation que je prodiguais à Guillaume, il se décide à accélérer la cadence.
- « On va passer à la vitesse supérieure, j’ai l’impression que t’es prêt pour une bonne bourre ! »
La suite ne se fait pas attendre. Je suis très vite pénétré avec une violence bien supérieure, mais l’état dans lequel je me trouve est tel que je n’en éprouve que du plaisir. En définitive, si les préliminaires sont bons et la montée bien négociée, on peut baiser aussi vite, aussi fort et aussi profond qu’on le veut, le résultat sera toujours du plaisir, du plaisir, et rien que du plaisir ! Je retrouve donc mon « marteau piqueur » qui donne toute sa puissance, toute sa virilité. Il se lâche et s’abandonne à son tempérament énergique et fougueux, et je me sens comme une petite chose fragile possédée par un mâle qui s’acharne sur mon cul, le pétrit, l’agrippe et le griffe et, surtout, le lime avec une efficacité redoutable. Toujours ce mouvement de piston incroyablement suggestif et impudique, toujours cette bestialité de l’acte sexuel pur et dur, de la queue qui rentre et sort en un mouvement primaire et pourtant si fascinant. À quatre pattes, les jambes et les bras écartés pour tenir l’équilibre, le dos cambré et la croupe offerte, je me fais saillir comme une chienne et je monte inexorablement vers l’orgasme. Je suis dans un tel état d’excitation que je sens monter en moi l’éjaculation prochaine. Oui, c’est bien ça, je suis devenu pour de bon la vraie salope qui jouit rien qu’en se faisant bourrer le cul ! Pour la deuxième fois de ma vie, je vais éjaculer sans aucune stimulation de mon sexe, rien que par une bonne sodomie ! Cette révélation m’envahit de bien-être. Du coup, je n’ai plus le moindre complexe et je me lâche :
- « Oui ! Encore ! Salaud …. Plus fort, oui, c’est ça, défonce-moi, tu me fais jouir ! … »
- « Alors, ma salope, on en redemande ? T’aimes ça, te faire défoncer le cul, hein ? »
- « Oui, oui, encule-moi encore … J’aime … Salaud, encore ! J’aime me faire bourrer … »
- « Mmmm … C’est trop bon de limer un petit cul comme le tien ! J’adore t’entendre gueuler comme ça … »
- « Encore, oui, encore, … Défonce-moi, ramone-moi, … Oui, oui, salaud … Je vais jouir … Ahhhh ! »
- « Vas-y, lâche-toi ma salope ! Gueule encore, ça m’excite ! … »
- « Aaahhhhh ! J’en peux plus ! Ahhhh … C’est bon … Ouiiiii ! … Ahhhh … »
Ça y est : j’ai un orgasme qui me submerge, je pousse un long cri et m’abandonne à l’intensité du plaisir qui fuse par devant et par derrière. Je jouis longuement, incapable de maîtriser ce qui m’arrive. J’ai les yeux fermés, je me vide de tout mon air et me laisse aller. J’éjacule quelque part sur les draps, essaie de reprendre mon souffle. Mon cul est encore comme un volcan en éruption car Marc s’acharne dessus avec férocité. Il est comme possédé à son tour, habité par une frénésie barbare et incontrôlable. Il me bourre sans retenue, comme une vraie brute lubrique assoiffée de sexe. Quant à moi, je continue à gémir, à haleter, a gueuler comme une bonne salope qui n’en a jamais assez … Fatalement, ce rodéo surréaliste arrive à sa fin, et Marc finit par se raidir, se bloquer contre moi en m’enculant aussi profondément que possible.
- « Aaahhhhh … »
Il pousse ainsi un long cri d’abandon et j’ai une vision fugitive qui s’impose à moi : le mâle en rut engrosse sa femelle, lâche ses dernières forces et se vide de sa semence, puis reprend son souffle, son calme, ses esprits … Le silence se fait dans la pièce. Marc me bascule sur le côté tout en restant enfoncé dans mon cul. Allongés l’un contre l’autre pendant un long moment, l’instant parait tendre et doux, ce qui contraste avec la furie de l’acte sexuel qui vient de s’achever. Finalement nous revenons à la réalité, Marc me quitte et nous mettons de l’ordre dans le lit, Guillaume fournit les mouchoirs pour essuyer ce qui doit l’être. Je me dirige vers la douche pour remettre mes idées en place et me préparer à mon retour à la maison : n’oublions pas que je suis censé avoir fait du sport, ce soir.
Vraiment chaudes, ces retrouvailles ! Pour ma première journée en couple hétéro officiel, c’est plutôt spécial, non ? Je me sens à la fois merveilleusement bien et quand même mal à l’aise : comment vais-je faire pour organiser ma vie avec Corinne ? Car je ne compte pas me priver du plaisir que j’ai à fréquenter des hommes : chantage ou pas, je ne suis pas prêt de renoncer aux vertiges des sens que peut procurer une bonne queue bien utilisée…

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