Comment Je Suis Devenu Homo

Depuis longtemps, je souffre du regard des autres. Je suis un homme, mais ma silhouette est androgyne. Je me souviens de l'école où les garçons refusaient de jouer avec moi. Parfois, j'étais même obligé de leur prouver que j'en étais un. Ado, j'ai tellement été chahuté que j'ai craqué. Les garçons de ma classe me traitaient de pédé. Certains me mettaient la main au cul. Mes fesses étaient cambrées et bombées comme celles des filles. Ca les faisaient rire. Plusieurs fois, on m'a coincé dans les toilettes et baissé le pantalon pour vérifier que j'étais bien ce que je prétendais. Un des forts en gueule de ma classe a un jour apporté, un soutien-gorge et un string en me demandant devant tout le monde de les essayer. Je me suis enfui de la classe en pleurant. J'ai tout raconté à ma mère.

Une semaine plus tard, je me suis décidé. Je leur montrerai. Pendant les vacances d'été, je me suis entraîné à marcher avec des talons hauts. En cachette bien sûr. Je me suis arrangé avec les copines de mon frère pour qu'elles me prêtent des fringues à elles.

La veille de la rentrée, je suis me suis habillé avec un maillot blanc moulant, à longues manches. J'ai enfilé des collants blancs et une minijupe rouge. Aux pieds, j'avais une paire de bottes rouges avec des talons de 5 cm. Je suis allé chez un coiffeur à qui j'ai demandé une coupe garçon. Je me suis regardé dans la glace, je ressemblais à Miou Miou, en plus sexy ! Les copines de mon frère on accepté de me maquiller. Elles riaient, mais quand ce fut fini, elles se sont tues, abasourdies. Elle m'ont traîné devant le miroir. J'étais plus "belle" que la plupart des filles du lycée.

Devant l'établissement, personne ne m'a reconnu. Dans la classe, tout le monde me regardait et chuchotait. Quand le prof s'est levé, il a dit :

- Votre camarade Hugo est absent. Vu votre comportement à son égard, je crois qu'on ne le reverra pas. Je ne vous félicite pas. Je n'en suis pas fier non plus, d'ailleurs !

Depuis le début de son intervention, il avait les yeux rivés sur moi.

Il pointa un doigt vers moi, et dit :

- Mademoiselle, levez-vous je vous prie ! Vous n'étiez pas dans cette classe l'an dernier, vous êtes nouvelle. Quel est votre nom ?

Je me suis levé, les regards des garçons étaient explicites. Leurs yeux étaient plutôt braqués sur mes fesses. J'ai répondu :

- Ramirez, monsieur !

- Tiens, comme le jeune homme absent. De quelle école venez-vous ?

- Celle-ci !

- Comment se fait-il que je ne vous ai jamais vue ?

- Parce que vous ne me reconnaissez pas ?

- Le devrais-je ?

- Oui monsieur. L'an dernier, j'étais votre élève ! Tout mes camarades et vous-même qui n'avez rien fait pour me protéger, vous m'avez pris pour une fille. Vous m'avez ridiculisé, humilié. Même les filles n'ont rien dit. Puisque tous, ici, avez voulu que je sois une fille, voilà, j'en suis une ! Je suis Hugo Ramirez, et je m'en vais !

J'ai ramassé mes affaires et suis sorti.

Depuis, je suis devenu adulte, et l'envie de m'habiller en fille ne m'a pas quittée. Surtout que les femmes me fuient et que ce sont les hommes qui me draguent. Même habillé en homme. Après toutes les déconvenues que j'avais essuyées avec les femmes, j'ai commencé à me dire que, peut-être avec les hommes, pourquoi ne pas essayer. Ce n'était pas satisfaisant non plus. La plupart étaient brutaux. Les rapports sexuels étaient plutôt des rapports de force. Et puis, j'ai rencontré Axel.

La première fois qu'il m'a emmené chez lui, il m'a pris dans ses bras, m'a serré contre sa poitrine, m'a embrassé dans le cou, derrière l'oreille. Il me caressait le dos. Ses mains descendaient lentement et par à-coups jusqu'à mes fesses. Il a suivi leur galbe avec douceur, effleurant à peine le tissu du pantalon. Il a soulevé mon pull et a glissé ses mains à l'intérieur. Ses doigts se sont glissés dans mon slip et ses larges mains ont enveloppé mes fesses.
J'avais le souffle court.

Depuis toujours, je trouve émouvant, voire excitant, de regarder un slip ou une petite culotte, glisser sur des belles fesses. Je m'amuse même parfois à le faire devant la glace pour m'exciter. Quand Axel m'a déshabillé, la première fois, il ne m'a laissé que mon slip. Plusieurs fois, il l'a fait glisser lentement jusque sur mes cuisses, me caressant voluptueusement, puis l'a remonté, plusieurs fois, pour recommencer encore. Sentir le tissu glisser sur ma peau me mettait dans un état second. Axel le savait.

Un jour, il m'a emmené dans une maison qu'il connaissait. La chambre où il me conduisit, était garnie de miroirs sur le sol, les murs et le plafond. Il m'a déshabillé à nouveau, avec le même rituel.

Une fois à poil, il me prenait dans ses bras, me carressait, m'enlaçait.

- Tu pourrais te faire épiler totalement ? demanda-t-il.

- Pourquoi ?

- Ca augmente les sensations des caresses !

Après tout, pourquoi pas. Si ça ne me plaît pas, ça repousse. Nous n'avons fait véritablement l'amour que trois mois plus tard. Pourtant, ce n'était pas l'envie qui me manquait. Axel me prodiguait tellement de caresses et d'étreintes, que j'attendais qu’il me prenne depuis longtemps. J'avais déjà touché sa bite, mais il n'a jamais voulu que je le suce ou que je le branle. De même, il n'a jamais voulu me baiser ni que je le fasse. Jusqu'à ce jour.

Une nouvelle fois, il m'a déshabillé. Il m'avait acheté une petite culotte rouge, deux tailles en-dessous de la mienne. Elle couvrait à peine mon postérieur. Quand il a glissé ses doigts dedans pour me l'enlever, mon cul s'est tendu vers lui. Le vêtement glissa sur mes fesses rebondies, me mettant en feu. Axel m'a allongé en travers du lit et s'est penché sur moi. Il a pris ma bite dans sa bouche.
Une fois bien excité, il m'a pris par les hanches et m'a retourné.
Il m'a tiré vers le bord du lit, les genoux sur le sol. Mon cul était proéminent. Les bras tendus devant mes yeux, il déchira l'enveloppe qui contenait le préservatif. Il s'était approché jusqu'à se coller contre moi. Il avait posé sa bite sur la raie de mon cul et la faisait glisser, s'insinuant plus profond à chaque passage. Il se recula et je compris qu'il enfilait le plastique protecteur. Ses mains brûlantes se sont posées sur mes fesses et les ont écartées. J'étais tendu vers lui, le trou offert. Quand son gland a effleuré l'anus, j'ai poussé un soupir de délivrance. Alors, Axel s'est enfoncé en moi, millimètre par millimètre. Il me semblait que sa queue était plus longue que ce que j'avais vu. C'est quand ses poils sont venus chatouiller mon cul que j'ai su que je lui appartenais.

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