Surprise À Noël

Nina, Émilie et moi passâmes les semaines suivantes à explorer dans l’appartement les possibilités que nous offrait notre trio. Si celles-ci n’étaient pas infinies, le terrain de jeu était assez large pour que l’on ne tombe pas dans la routine. Chacun vivait notre relation selon ses envies, ses désirs, sans jamais interférer avec ceux des autres. Il m’arrivait de passer des soirées seul, aussi bien parce que je l’avais choisi que parce que mes amantes préféraient ce soir-là se retrouver entre elles. Si je faisais l’amour avec l’une l’autre ne s’en vexait pas. Cela dit, les jours où nous nous retrouvions tous les trois étaient des jours fastes. Nous jouissions plus fort, plus souvent, et ce n’est qu’une fois que chacun de nous était à bout de force que nous nous couchions ensemble, pour dormir enlacés.

J’allais de temps en temps voir Erwann. Dans sa petite chambre de bonne, je retrouvais le plaisir de faire l’amour avec un homme, de sucer un sexe bien dur, de me faire sodomiser, de sentir contre moi un corps viril. Je ne restais jamais dormir avec Erwann. Je revenais chez nous, et retrouvais mes maîtresses, ou bien me couchais seul.

Les semaines passèrent dans cette routine bien agréable. Noël arriva et chacun retourna dans sa famille pour les vacances. Erwann et Émilie allèrent chez leur mère. Nina chez ses parents, et moi chez les miens.

Je retrouvais ma chambre de jeune homme et mon frère qui pour l’occasion nous présenta sa fiancée. Denis nous avait déjà présenté des petites amies, mais, disait-il, celle-ci c’était la bonne. Elle s’appelait Alexandra, et je comprenais mon grand frère. Elle était grande, blonde, des yeux verts, un physique de rêve et une voix cassée à faire bander un mort. J’en tombais immédiatement dingue, et maudissait mon frère de l’avoir rencontré avant moi. Je le lui dis en riant. Il me sourit et me dit à l’oreille: "Tu n’es pas taillé pour elle".

Le soir je me branlais dans mon lit en rêvant d’Alexandra, et tout ce que mon frère et elle pouvaient faire en ce moment à quelques mètres de moi.



Il m’était impossible de détacher mon regard de la fiancée de Denis. Je tentais de me contrôler, mais je revenais toujours sur elle, sa bouche que je voulais embrasser, ses seins que je devinais sous ses vêtements, son sexe dont j’imaginais le goût, ses fesses que je voulais empoigner. Bref j’étais obsédé par elle, et tout le monde devait s’en rendre compte.

Noël fut là, mes oncles et tantes débarquèrent, mes cousins aussi ,nous dévorâmes le repas comme si nous n’avions pas mangé depuis des mois. Je tentais de me mêler aux conversations, mais Alexandra occupait toutes mes pensées. Je m’imaginais avec elle, baisant comme des sauvages. Elle m’aurait sucé comme une déesse, sa bouche était faite pour ma bite, elle aurait bu mon sperme comme elle buvait son vin. Je l’aurais prise en levrette, m’accrochant à ses cheveux, la faisant crier de plaisir, et j’aurais joui en elle. Pendant tout le repas je n’avais en tête que des images de sexe, et plus je buvais plus elles devenaient intenses, je finis par imaginer qu’elle venait vivre avec nous et que ma vie n’était plus qu’une orgie sans fin.

Encore une fois je me branlais dans mon lit le soir venu. Mes rêves furent envahis par Alexandra. Je me réveillais au milieu de la nuit bandant comme un âne, et je me vidais de nouveau les couilles dans un kleenex.

Le lendemain matin, je me levais tôt, et me dirigeais vers la salle de bain que je pensais vide. J’ouvris la porte et découvrais Alexandra. Je restais pétrifié sur le pas de la porte, mes yeux parcourant son corps nu, détaillant ses seins parfaits, ses muscles et sa bite pendant entre ses jambes. Elle me prit par la main et referma derrière elle. Elle verrouilla la porte.

— Ne dit rien à personne, me dit-elle avant que je puisse ouvrir la bouche.

Je restais interdit devant elle. Elle s’enveloppa dans une serviette, couvrant son corps parfait. Elle vit que je bandais, et sourit.
— J’ai bien vu que tu me dévorais des yeux, me dit-elle, mais je suis heureuse de voir que je te fais de l’effet même après que tu as découvert mon petit truc en plus.

— Denis est au courant, dis-je ne me rendant compte de ma bêtise qu’une fois les mots sortis de ma bouche.
— Plutôt, dit-elle en riant, et il ne se plaint pas.

Elle vint m’embrasser tendrement, et me caressa le sexe du bout des doigts.

— Tu ne diras rien, c’est promis.
— Promis, je sais garder un secret.

Elle continua de me masturber tout en me regardant, ses yeux verts plongés dans les miens.

— Tu veux que je te suce ?

Je fis oui de la tête. Elle m’embrassa, et descendit s’occuper de moi. Sa bouche comme je l’avais imaginé était une pure merveille. Experte. Douce. Chaude. Agile. Elle fit durer mon plaisir plus longtemps que je ne m’en serais cru capable. Changeant de rythme, lâchant ma bite pour lécher mes couilles, jouant avec mon gland, me caressant les fesses, et au moment où j’étais sur le point de jouir, glissant un doigt dans mon cul. Je me vidais sur elle, dans sa bouche, sur ses seins.

Elle se doucha, je la regardais, profitant du spectacle de son anatomie parfaite. Elle me fit entrer dans cabine avec elle et me savonna. Je bandais de nouveau.

— Tu es une vraie machine, dit-elle, mais cette fois-ci tu te débrouilles tout seul. La pipe c’était mon cadeau de Noël, c’est tout.

Tout en me séchant je lui racontais ma vie sexuelle, mes aventures, mes orgies, Émilie, Nina, Erwann, mon premier mec, Marc. Je vis qu’elle bandait à son tour en m’écoutant.

— Tu veux que je te suce ?, lui demandais-je.
— Tu aimerais bien, petit coquin, mais ma bite est réservée à ton frère. Désolée. Mais tu n’as pas à te plaindre, tu as de quoi faire chez toi. Je suis impressionnée par tes histoires de cul. Je pensais que ma vie n’était pas mal, mais la tienne est super aussi.
— Tu diras à Denis que tu m’as sucé ?
— Je lui dis tout, et lui aussi.
— Et pour le reste, tu lui diras ?
— C’est toi qui décides, si tu veux que ça reste un secret, ça le restera.

— Ne lui dit pas alors, ça reste entre nous.

Elle m’embrassa une dernière fois et je sortis discrètement de la salle de bain. Je retrouvais tout le monde dans la cuisine et prit mon petit déjeuner en pensant encore à Alexandra. Quand elle nous rejoint, tout habillée, maquillée, superbe, elle embrassa Denis et me fit un clin d’œil coquin.

Denis vint me voir plus tard, dans ma chambre, alors que je faisais mon sac.

— Alex m’a raconté pour ce matin. Tu fais pas le con, tu dis rien aux parents.
— Promis, mais tu aurais pu me le dire à moi au moins.
— Je sais, je pensais le faire, mais tu sais c’est compliqué.
— Tu l’aimes ?
— Oui, vraiment.
— Alors c’est pas compliqué, c’est même simple. Je m’en fous qu’elle ait une bite, ou trois seins. C’est ton choix, et je respecte.

En partant Alexandra ma glissa à l’oreille:
— Même mon cadeau restera un secret entre nous.
Je souris et l’embrassais.

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