Faux Semblant_Partie 2

Cette histoire est une pure fiction. Toute ressemblance avec des personnes, des lieux et des phénomènes existants ne peut être que fortuite…


Partie 2

La semaine qui suivit les vit tous les deux passer leurs matinées au cercle de voile où le président leur avait proposé de collaborer à l’achat d’un nouveau voilier pour les régates à venir. Le club avait obtenu un financement d’un sponsor ayant largement bénéficié de la publicité faite à son entreprise de construction navale dont le nom était en évidence sur les voiles du cata des deux meilleurs skippers en multicoques de Bretagne de l’année. Le bateau serait un Class 6.50 qui, élaboré à partir des éléments que lui fournirait le cercle nautique, devrait permettre au club de concourir et espérer remporter la plupart des courses dont la prestigieuse Mini Transat. Les jeunes se mirent au travail, apportant une contribution technique des plus précieuse. Ils décidèrent d’entrée que le tirant d’eau ferait deux mètres « pile-poil », que le tirant d’air en ferait douze, que la coque seule n’atteindrait pas quatre cents kilos. Elle serait en carbone plutôt qu’en alliage polyester et verre ou polyester et alu. Elle devrait permettre de gagner en vitesse et en stabilité. Ils dessinèrent eux-mêmes le moule femelle pour le panneau monolithique de la coque. Les lisses seraient en pré-imprégné en autoclave afin d’offrir plus de résistance aux chocs. La peau et les nervures longitudinales et transversales seraient réalisées en une seule cuisson. Les mats seraient en enroulement filamentaire et la quille en plomb moulé fixe et sans ballast, avec un trimmer ainsi que des foils en « C » et, pour finir, des safrans à plans porteurs. Lisa avait les yeux brillant de plaisir.
« Ce bateau il va littéralement voler. »
Dylan était assez satisfait de leur travail.
« Le trimmeur sur la quille va modifier le profil naturellement symétrique du voile et on pourra jouer sur la portance.

Il va filer comme le vent. »
Ils calculèrent un poids total ne dépassant pas sept cents kilos, hors l’eau contenu dans les ballasts. Ils rencontrèrent le patron de Navale Composite, architecte naval connu et navigateur reconnu d’une cinquantaine d’années, qui exploitait, dans la Zone Artisanale d’Arzon depuis quinze ans, une PME de cent vingt salariés avec un chiffre d’affaires d’environ dix millions d’euros.
« Vous avez fait un travail en tout point remarquable jeunes gens. Je suis persuadé que ce bateau va faire parler de lui. Ça vous dirait de venir faire quelques prestations dans mon atelier d’architecture pendant votre temps libre ? Ce ne sera pas gratuit, je vous ferai un contrat en bonne et due forme, ça devrait vous permettre de poursuivre vos études en ne manquant de rien. »
« On va en parler à nos parents et, s’ils sont d’accord, on signe le contrat le jour de nos seize ans m’sieur. »
« Hervé si vous voulez bien et pas de m’sieur entre nous. Donnez-moi vos adresses et le téléphone de vos parents, je viendrai moi-même les convaincre. »
La semaine se poursuivit par des sorties en mer pour des essais de différents modèles de multicoques. Chaque jour un nouveau bateau et un nouveau cap ; le tour du Golf en contournant l’ile d’Arz et l’ile aux moines ; Houat et Hoëdic ; Belle île en Mer et, l’incontournable Groix le dernier jour avec départ de Larmor Plage. Ils étaient devenus des navigateurs émérites et rêvaient désormais de grandes courses au large. Ce serait sans doute pour plus tard, tant primait pour eux deux l’envie d’aller au bout de leurs études pour décrocher le fameux diplôme, rien d’autre que le nirvana.
Le soir du réveillon arriva. Lisa s’était apprêtée tout spécialement et avait revêtu, pour l’occasion, une robe asymétrique en velours noir qui mettait en valeur ses jolis yeux vert pomme et sa fine silhouette. Dylan, lui, avait choisi une chemise sport Slim blanche en coton à motif fantaisie et un pantalon chino classique beige.
Le blanc soulignait l’étrange et fascinant regard de ses beaux yeux vairons. Ils se découvrir mutuellement et furent séduits autant l’un que l’autre. Lisa offrit une superbe pince à cheveux en porcelaine avec un motif fleuri peint à la main à la maman et un livre sur l’histoire du Golfe du Morbihan au papa.
On servit un apéritif cocktail, sans alcool pour les jeunes, à base de lait de coco, de citron vert, de muscade, de cannelle moulue, de lait concentré sucré, et, bien entendu, de rhum blanc, mais seulement pour les parents. Les conversations allaient bon train et tournaient, immanquablement, autour, soit des études, soit de la navigation. Ils passèrent à table pour déguster un gigantesque plateau de fruits de mer composé d’huitres de Bélon, qu’entouraient, bulots et bigorneaux, palourdes, amandes, praires et pétoncles, crevettes roses et bouquets, langoustines, pinces de crabes et quatre tourteaux. Les jeunes eurent droit à un verre ballon de muscadet de Sèvre et Maine, ce qui rendit Lisa particulièrement euphorique. L’apothéose fut l’arrivée du dessert, un entremets pomme, vanille et Dulcey, élaboré sur une base croustillante de biscuits LU au sel de Guérande surplombé d’une succession de couches alternées de crémeux vanille intense et de pommes caramélisées, le tout recouvert d’un glaçage au chocolat Dulcey.
Dylan se régala de son assiette.
« Félicitation à la pâtissière, c’est le meilleur gâteau que j’ai mangé. »
Ils retournèrent au salon déguster une infusion verveine, camomille et menthe, pour faire passer ce repas pantagruélique. Minuit approchait et tous guettaient à tour de rôle la pendule trônant au-dessus du vaisselier.
Le papa fit un clin d’œil à Dylan en lui montrant deux rameaux de gui suspendus au plafond et entourant le sapin de Noël qui scintillait de mille boules et guirlandes. Le jeune lui sourit, lui faisant comprendre qu’il avait capté le message. Les jumelles se levèrent et vinrent en face du réveil électronique qui indiquait les secondes.
Dylan se leva, pris la main de Lisa et l’entraina sous un rameau.
« Dix, neuf, huit, sept, six, cinq, quatre, trois, deux, un, Bonne année »
Lisa croisa ses doigts sur la nuque de son petit ami et inclina sa tête. Il s’avança et l’embrassa. Timidement d’abord, puis, leurs lèvres s’entrouvrirent et leurs langues vinrent à la rencontre l’une de l’autre et s’enroulèrent ardemment.
« Bonne année ma chérie. »
« Bonne année mon chéri ».
Ils se séparèrent et firent une accolade et des baisers aux deux parents.
La veillée se termina par des jeux de devinettes mettant les petites sœurs à l’honneur, car elles avaient, exceptionnellement, la permission de rester tard !
La maman sonna l’heure du coucher et tout le monde se dirigeât vers sa chambre respective.
Une demi-heure plus tard, Lisa senti la couette se soulever au pied du lit et un corps se glisser dessous. Une main se mit caresser son pied droit et une langue commença à lécher son gros orteil. Elle ferma les yeux et laissa faire. La main remonta doucement jusqu’au genou qu’elle empauma, pendant que la langue prenait le même chemin, mais plus lentement. Arrivé à destination, une autre main souleva la jambe en la pliant et la langue vint lécher le creux derrière le genou. Puis la main repris son chemin, remontant sur la cuisse. La langue la suivit de nouveau, s’attardant sur l’intérieur où la peau est la plus tendre. Elle ferma les yeux et commença à respirer plus lourdement. La main vit soulever le tee-shirt et les doigts découvrir qu’aucun sous-vêtement ne faisait obstacle à sa conquête. La langue repris sa progression et atteignit enfin les lèves intimes de la jeune fille. Deux doigts les écartèrent et une bouche se posa pour un tendre baiser. La langue repris contact de nouveau, et se posa sur un bourgeon encore inconnu pour elle. Elle en fit le tour plusieurs fois avant d’appuyer sa caresse en tournoyant plus rapidement. Lisa commença à gémir doucement et en se couvrit la bouche avec sa main.
Un pouce et un index vinrent remplacer la langue, pinçant légèrement le bouton, désormais érigé. Profitant de sa liberté, la langue pénétra la grotte moite, humidifiée et parfumée. Elle se raidit et tournoya lentement, tout d’abord, puis de plus en plus vite, pendant que les pincements se faisaient un peu plus prononcés et rapides.
« Muhhh, ouiiii. »
Le majeur du garçon pénétra à son tour, libérant la langue qui revint prendre possession du petit bourgeon rose durci. La jeune fille se raidit et son corps s’arcbouta sur le lit.
Le doigt entama un va et vient rapide et la langue, tout en tournoyant, fut rejointe par le pouce et l’index de l’autre main de Dylan, le tout provoquant rapidement un orgasme puissant et libérateur pour Lisa.
Elle retomba à plat dos sur le lit et posa ses mains sur le torse de son copain.
« Qu’est-ce que c’était bon mon chéri, j’ai joui, tu ne peux pas savoir. »
« Je suis tellement heureux de pouvoir te donner ce plaisir, tu sais, ça faisait longtemps que j’en rêvais. »
« Tu es un amant merveilleux Dylan, et j’aimerais que tu sois le premier à me faire l’amour. »
« Moi aussi j’ai envie de toi Lisa. Mais, nous avons le temps pour ça. Nous savons comment nous contenter l’un l’autre. Ne gâchons pas tout, on le fera quand nous serons prêts. »
« Tu as raison mon amour. Tu es l’homme dont je rêvais quand j’étais petite, mon prince charmant. Je ne veux personne d’autre que toi. »
« Toi aussi tu es ma princesse et je te jure de t’être fidèle jusqu’à la mort. »

Les vacances se terminèrent et les cours reprirent et, avec eux, le rythme effréné des semaines sans répit. Ils travaillaient dur et passaient les week-end à cheval entre le cercle nautique et les devoirs. Ils se réservaient, toutefois, une soirée de temps en temps, chez l’un ou chez l’autre, pour des moments d’intimité qui apaisaient, provisoirement, leurs besoins charnels. Dylan avait remarqué que lorsque la période entre deux soirées câlines s’allongeait, Lisa devenait soudainement nerveuse, voire irascible. Elle pouvait même parfois se montrer provocante à l’égard des professeurs ou bien des autres élèves de sa classe. Lors d’un cours de fin de journée de trois heures successives de philo, le sujet du jour, « les armes de la séduction », semblait la passionner au point de consti un véritable défouloir. Elle parlait beaucoup, intervenait à tout bout de champ, et semblait captivée par les échanges entre le prof et les élèves.
La jeune fille soutenait le raisonnement que pour être un séducteur, il fallait avant même d’avoir un physique avantageux, avoir de la culture pour savoir deviner ce qu’attend de lui l’être à séduire. Comprenant ce qu’il pouvait tirer comme avantage collectif de l’état d’excitation de l’une de ces deux meilleurs élèves, il interrogeât malicieusement Corenthin qui semblait, jusque-là, se désintéresser du sujet.
« Et toi, quelles sont, selon toi, les armes de la séduction ? Y en a-t-il de plus efficaces que les autres ? Y a-t-il une arme plus efficace que la culture ?»
Le garçon qui n’avait pas vu le stratagème arriver, se leva, fit le tour de la classe des yeux et s’arrêta sur Lisa.
« L’arme la plus efficace, mais que les filles n’osent pas avouer, c’est la puissance. »
« Développe s’il te plait. »
« Eh bien, voyez-vous, une fille aime se sentir protégée, en sécurité et, un homme ayant la puissance nécessaire pour la défendre en toute circonstance, représentera, à ses yeux, l’image parfaite de l’amant protecteur. »
« Mais, beaucoup d’hommes sont forts, et puissants, cela ne fait pas d’eux des séducteurs, des Don Juans. Peux-tu nous expliquer plus avant ta réflexion ? »
Lisa avait détourné son regard et fixait ses notes tout en restant attentive à ce que disait l’élève.
« C’est parce que leur corps ne parle pas en ce sens. Pour séduire par la puissance, il faut que votre corps soit plutôt musclé que gras ou gracile, il faut que vos muscles soient saillants, apparents, évidents. Que votre corps soit saint, plein de vitalité. Que tout votre être inspire la force, l’énergie et que cela sonne comme une autorité, une expression de domination à l’égard des autres hommes. »
Il se frappa la poitrine et écarta les bras en regardant tour à tour toutes les filles de la classe en terminant par Lisa qu’il regarda avec un sourire ironique.
« Voilà des pectoraux puissants et rassurants, voilà des bras fermes, musclés et protecteurs. Ces armes-là n’ont besoin de rien d’autre pour séduire. »
« Voyons, qu’en penses-tu Lisa, »
« Je pense que, pour séduire, il manque à tout cet attirail musculaire une quantité au moins égale de cervelle. »
Un grand éclat de rire jaillit de la gorge de tous les élèves, à l’exception de Corenthin qui exprima instantanément un visage d’une colère noire.
La sonnerie de fin du cours annonça la trève des joutes verbales et tout le monde rangeât ses affaires et se rua vers la sortie. Lisa se tourna vers Dylan.
« Je t’attends près des bancs à la sortie du lycée, l’air est irrespirable ici. »
Elle se précipita et sortie trop rapidement pour le jeune homme qui n’avait pas encore ramassé toutes ses affaires. Il se dirigeât vers la sortie quand, en passant devant le bureau du prof, celui-ci l’interpela.
« Qu’est-ce qu’elle a mangé aujourd’hui ? »
« Elle est à fleur de peau en ce moment, le rythme est infernal et on n’a même plus de temps pour nous occuper de nous. Mais ne vous inquiétez pas, je vais lui parler et elle va retrouver son calme. »
« Bien Dylan. Lisa est une excellente élève, il ne faut pas que ses états d’âme gâchent sa participation aux travaux de la classe. Je compte sur toi pour lui remonter le moral. A demain. »
Dylan sorti de la classe et se dirigeât vers le portail de l’entrée du lycée. Il le franchi et tourna en direction des bancs sur le trottoir lorsqu’il remarqua un attroupement près de ceux-ci. Il s’approcha et écarta quelques élèves pour se retrouver près du milieu du groupe de gens. Il vit apparaître Lisa que Corenthin tenait par le col de la main gauche tout en la menaçant de la frapper de son poing droit.
« Maintenant tu vas fermer ta gueule et me demander pardon ou je te casse la tête. »
Dylan vit rouge. Il se précipita derrière l’agresseur et lui tapa fortement sur l’épaule.
« Laisse-la. »
Lâchant la jeune fille, Corenthin se retourna en hurlant.
« DE QUOIIIIIII ??? »
Un atémi sur la pomme d’Adam et un coup de tête puissant sur l’arête du nez lui coupa le sifflait et le fit tomber à genou. Dylan se pencha vers lui.
« Ça, ce n’est rien à côté de ce que je vais te faire si tu t’en prends encore une fois à elle. »
Le garçon, pissant le sang qui commençait à maculer son jean, pleurait à chaudes larmes. Dylan s’adressa aux spectateurs ébahis.
« Donnez-lui un mouchoir et amenez-le chez le médecin. »
Puis se tournant de nouveau vers celui qui gisait comme une loque.
« T’inquiète, il va te recoudre et te redresser le pif, connard. »
Dylan pris la main de sa copine et tous deux s’éloignèrent tranquillement. Ils n’entendirent pas le blesser murmurer pour lui-seul.
« Je me vengerai. »
Ils avaient fait quelques pas quand Lisa s’arrêta et fit tourner Dylan face à elle.
« Tu sais, j’avais la situation parfaitement à ma main. Je n’aurais fait qu’une bouchée de ce gros nounours.
« Oui, c’est ça. En tous les cas, ne joue plus avec le feu et fiche-lui la paix. C’est un abruti que tu as humilié et qui cherchera un moyen, un jour ou l’autre, pour te le faire payer. Alors, ne le provoque pas inutilement, je pense qu’il a compris pour cette fois, mais ce n’est pas la peine d’en rajouter. »
« Dans le fond, j’avais totalement raison. J’allais argumenter que la meilleure arme de séduction, c’est la culture alliée à la force. Et tu sais quoi ? »
« Dis-moi… »
« Le meilleur séducteur qui a, et la culture et la force, et qui sait si bien me protéger, c’est toi. »
Elle l’attira contre elle, se mit sur la pointe des pieds et l’embrassa fougueusement.
Le week-end fut apaisant, la voile et les devoirs les laissant tranquilles pour une fois. Ils profitèrent du beau temps pour faire une longue ballade en amoureux sur la grande plage de Kerhillio en regardant les amateurs de Kitesurf et de Wingsurf profiter d’un vent léger et d’un jusant ensoleillé. Ils retrouvèrent un petit chalet de bois qui appartenait au beau-père de Dylan pour ranger sa plate et du matériel de pêche et quelques gilets de sauvetage pour un moment tendre et apaisant qu’ils prolongèrent par une sieste réparatrice.
Le lundi matin, ils découvrirent un Corenthin affublé d’une minerve autour du cou et d’une attelle enveloppant son nez et fixée par deux bandes velcro derrière la tête. Il semblait attendre à l’entrée du lycée et quelques amateurs de bagarre s’étaient attroupés autour du jeune homme. Lorsque, s’approchant, Dylan le vit, il serra les poings et fit face près à se défendre. Mais le garçon lui mit les deux mains sur les épaules et lui fit une grimace se voulant certainement être un sourire, déformé par le masque qui lui occupait une bonne partie du visage.
« Je n’ai pas l’habitude qu’on me résiste, et j’ai souvent affaire à des poltrons qui se sauvent en courant dès que ça commence à chauffer. Mais je dois reconnaître que tu es courageux et que tu sais te battre. Je ne suis pas un crétin entêté, j’ai du respect pour toi et j’aimerais être ton ami. »
Le garçon lui tendit la main. Dylan le regarda droit dans les yeux, lui sourit, puis lui serra la main virilement.
« Allons-y, sinon on va être en retard. «
Il lui tapa sur l’épaule.
« Bon sang t’as fait fort, tu sais ? On ne m’avait jamais pété le nez. »
« Je suis désolé Corenthin, je ne voulais pas que ça prenne ces proportions, mais quand j’ai cru que tu allais frapper Lisa, j’ai un peu perdu le contrôle et me suis un peu énervé. »
Son nouvel ami se mit à ricaner de bon cœur.
« Ben voyons, juste un peu énervé ; tu m’as broyé le pif oui ! T’inquiète, le médecin m’a dit qu’il me l’avait remis en place et que d’ici peu, je serai aussi moche qu’avant. »
Tous éclatèrent de rire de bon cœur.
Juste avant de rentrer en cours, Corenthin rejoignit Dylan et Lisa et tendit franchement la main à la jeune fille.
« Allez ma vieille, sans rancune. Ton mec et moi on est potes maintenant. Si un type t’embête, tu me le dis, je le réduis en bouillie. »
Elle sourit et lui serra la main franchement. Il passa devant eux et elle se retourna pour le regarder, un peu circonspecte, puis se tourna vers son petit ami et leva son pouce en signe d’armistice.

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