Zoey. Ep.7 -- Tout Les Peut-Être Sont Permis.

Lundi. 7:01. Mon smartphone vibre à n'en plus finir. Je me dépêche de désactiver le réveil, m'étire et me lève doucement du lit. Je range mon portable dans mon sac et ouvre les volets en cliquant sur le petit bouton prévu à cet effet. Je les regarde se dérouler, nous sommes au 3ème étage, en bas il n'y a personne dans la petite ruelle. J'avais retiré durant la nuit mon joli soutien-gorge, ne gardant que l'étroite culotte assortie, aussi je le renfile et me dirige à la salle de bain, une fois la porte de la « salle de jeu » -où j'ai dormi- refermée. Rapidement, je fais ma toilette. Dans le salon l'horloge m'indique qu'il est déjà 7h passée de vingt-trois minutes. Comme la veille, je pousse la porte et me met en équilibre sur quatre membres, au sol. Lorsque je relève les yeux vers lui, il est déjà éveillé et me contemple.
« _ Bonjour Maître.. », murmurai-je en m'avançant vers lui.

Son regard est pétillant d'excitation. Je sais à quoi il pense. Non je n'y ai pas encore réfléchi. Je baisse les yeux, il caresse ma croupe, penché par-dessus son matelas.

_ Alors, alors ? Tu es d'accord.. ?

Jamais je n'ai posté sur le net de photographies aussi osées de moi et mon corps... Ce n'est pas une décision que je me sens de prendre sur un coup de tête. Il comprend ce que signifie mon hésitation, et soupire de mécontentement.

_ Zoey... La probabilité pour que des personnes que tu connais passent sur ce site et te reconnaissent est quasiment nulle ! Qu'est-ce que tu crains ? Ce ne sera qu'excitant... Pour nous deux... Je te laisserai gérer si certains contenus ne te plaisent vraiment pas, tu auras le droit de participer, de répondre aux commentaires...

Je reste muette. Il se lève et part choisir les vêtements qu'il portera aujourd'hui.

_ Je vais me rincer, fais-moi comme d'hab'.

Il passe devant moi, toujours au sol, sans un regard pour moi. Une fois qu'il n'est plus dans mon champ de vision, je retourne à la cuisine.

Un café et deux tartines. Pendant que la machine vrombit je coupe une large tranche dans la baguette de la veille, que je divise à nouveau en deux. Je place les deux ingrédients sur une assiette et dépose celle-ci à table. Je dispose aussi un couteau, le pot de beurre et de confiture. Je retourne derrière le plan de travail pour me faire un expresso et grignoter le reste du pain. Même si je suis dos à la table je l'entends arriver et s'asseoir. Au bout de plusieurs longues minutes, il m'adresse la parole.

_ Réfléchis-y, nous en reparlerons ce soir.

Il repousse son plat et me rejoint, m'enlace. Ses lèvres caressent le lobe de mon oreille, ma joue.

_ Ne passe pas toute ta journée à moitié à poil. Je ne reviens pas à midi. Bonne journée.
_ Bonne journée, Maître.


Il s'échappe de moi, embarque sa veste et ferme la porte d'entrée.
Je soupire. Et m'assoit à table. Je regarde le bout de papier qu'il a laissé à mon intention.
«  - lessive
- vaisselle
- commander les courses de la semaine au "drive" pour 17h
- réfléchir au blog ( et un petit cœur est dessiné à côté )
- pas de sous-vêtements quand je rentre !
Bonne journée ma belle. »

Je me lève pour mettre son assiette de ce matin dans le lave-vaisselle, que je mets en route. Une chose de faite. Je vais dans ma "chambre" et me choisis une tenue : une jupette noire en tissu agréable et doux au toucher, et un chemisier, ainsi qu'une petite culotte que je retirerais avant le retour du maître. S'il ne revient pas à midi je vais avoir beaucoup de temps à ... J'aimerais bien me trouver un petit boulot pour occuper mes journées, mais je n'ose pas trop en parler à Marc. En passant dans la petite buanderie je programme le lave-linge. Puis je retourne à ma chambre pour récupérer mon sac à main.

Installée sur avec l'ordinateur de mon maître, je commande rapidement nos provisions qu'il récupérera en rentrant de son travail.
Je suis pressée d'en finir... Et peut-être aussi de savoir ce que Léa a à me dire. La commande est passée, j'en informe mon cher maître. J'ouvre mon sac de cuir assorti à ma jupe et ressort mon mobile. Je rouspète devant sa lenteur à s'allumer.
Il y a une heure, à 8h17, j'ai reçu un message. « Mademoiselle Zoey ? » Le cœur battant comme une vilaine qui s'apprête à faire une bêtise je lui réponds. « Je suis disponible... »

Je rappelle Ilona, qui semble ne plus pouvoir d'attendre pour "me raconter la dernière, avec son nouveau mec". Après avoir longuement écouté mon amie s'épancher en détails croustillants -d'un ennui sans nom- j'ai enfin la paix. Ainsi qu'un SMS.
« Je suis en cours, mademoiselle, pourrais-je vous appeler vers 11h ? » Mes sourcils se froncent, que me veut-elle ? « Oui, bien sur ». Et quelques secondes après : « Merci, à plus tard ! :-) »

Je m'ennuie, traîne sans trop d'entrain sur le nouveau blog de Marc. J'aperçois un nouveau billet posté il y a une vingtaine de minutes, composé d'une photo prise sur le net où l'on voit une jeune chienne se branler seule sur un lit, ainsi qu'une brève phrase : Comment va ma pute seule à la maison ?
Pouffant de rire tout bas, j'écarte mes cuisses, relève ma jupe afin d'offrir à la caméra de l'ordinateur une belle vue sur ma culotte et le centre de mon corps, je fais une photo. Une fois postée en réponse à son message, je rajoute en commentaire : Voyons Maître, ma culotte est encore sèche !
Puis j'éteins l'appareil, fière au fond, et amusée aussi. D'ici une petite demi-heure Léa m'appellera. Je m'installe à table, pour dessiner. Me plume s'égare, tout comme ma main gauche. Sur le papier, s'impriment des esquisses de la mystérieuse rouquine en positions érotiques. Mhm... Mon souffle est chaotique, je me masturbe sans retenue maintenant, l'esprit accaparée par cette jeune femme. La sonnerie retentit. Je gémis d'aise, au bord de l'orgasme, le buste pressé contre la table.
La sonnerie se répète. Je ne veux pas m'arrêter... Je râle et décroche.

_ Euh... Allo ?
Incapable de répondre, je plante mes dents dans mes lèvres, le corps parcouru de spasmes, je tremble.
_ Zoey ?
J'essuie mes doigts poisseux de cyprine sur la feuille. Ma respiration est saccadée.
_ Tu ne veux pas parler ? Je dérange ? Je m'excuse sincèrement.
J'inspire une longue goulée d'air.
_ Que me veux-tu ?
_ Tu me plais et j'aimerais m'amuser avec toi...
_ Tu es où là ?
Ma voix est mal posée, je me méfie de Léa, mais elle commence déjà à m'exciter.
_ Dans les chiottes de ma fac. Toute seule, t'inquiètes.
_ Tu vas m'attirer des emmerdes...
J'essaie de me donner un ton nonchalant.
_ Tu te branlais en pensant à quoi, quand je t'ai appelée ?
Mon cœur s'arrête. Je me sens très honteuse. Je songe à mon maître, mon sentiment de culpabilité s'en accroît.
A l'autre bout du fil, j'entends un petit rire.
_ Tu es mignonne ! Tu crois que je n'avais pas deviné ? Tu veux qu'on se caresse toutes les deux ?
En disant cela, elle imite un petit gémissement effroyablement provocant. Mes pensées se mélangent, et comme une bonne petite chienne je déclare mécaniquement.
_ Je n'ai pas le droit.
_ Tu crois que moi je l'ai ?, m'assène-t'elle en retour, d'une voix chaude.
_ Léa...
_ Oui ?
_ Tu es tellement...
Je me suis caressée quelque fois au téléphone, lorsque Marc était parti pendant un week-end en déplacement, et les fois avant que j'habite chez lui, ce type d'échange me plaît beaucoup, et Léa n'est pas femme à m'en faire penser le contraire...
_ Hm.. T'as envie grosse pute, hein ? T'es pire que moi, au fond.. Je comprends pourquoi Marc te voulait..
Et pendant qu'elle parle j'entends des froissements de tissus, des glissements de pas qui se déplacent dans une zone étroite.
_ Une seconde, une seconde, je retire ma veste, ma chemise.
. Hm.. Tu voudrais voir mes seins ? Faudrait qu'on se voie un jour.
Oui je veux les voir, oui, ma fente palpite, Léa, Léa... Un bruit de bouton puis de fermeture éclair, puis de tissu encore.
_ Plus de jean ! Ah, ça fait du bien !
Je ne dis rien, mes ongles se plantent dans la chaire de mes lèvres intimes, qu'ils écartent, tirent, triturent.
_ Hann...
Un râle de bête résonne contre mon oreille, elle, elle...
_ Je me doigte comme une chienne, t'entends ?
Dieu, que cette fille est vulgaire, mes joues et tout mon corps me semblent imbibés de lave. Deux doigts se dégagent de mon contrôle et se ruent en moi, raclent contre mes parois, un long gémissement retentit, j'en entends l'écho. Je m'entends gémir de la même façon que Léa l'entend !
_ Oh.. Deux chiennes.. Toutes seules dans leur coin... Se branlent ensemble... Au téléphone... Ça t'excite Zo' ?
Mon bassin s'agite contre mes doigts en guise de réponse muette.
_ Ouais, c'est ça ?
Sa respiration se fait plus lourde, elle cesse soudain de parler, de façon presque silencieuse, je sens qu'elle approche la jouissance. Peut-être est-ce son maître qui l'a habituée à être si silencieuse. Alors que mon propre plaisir se fait plus intense, la question s'échappe de mes lèvres.
_ Tu fais souvent.. des choses.. sales.. en public ?
_ Mhmf.. Ouais.., articule-t-elle difficilement.
L'orgasme m'emporte brusquement, et Léa qui ne semblait plus savoir respirer se laisse ravager par le délicieux plaisir elle aussi.

Tout est allé très vite, nous avons respiré ensemble en silence pendant plusieurs longues minutes, puis elle a raccroché en m'assurant qu'elle me rappellerait. Je me suis fait à manger, puis j'ai vidé le lave-vaisselle, et plus tard la machine à laver, dont j'ai étendu le contenu. La suite de la journée est vite passée. Et maintenant, j'ai mise ma culotte pleine de mouille dans la corbeille du linge sale, et j'attends impatiemment le retour de Maître Marc.

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Bonjour, bonsoir, comme vous l'avez certainement remarqué, les délais de parution entre chaque épisodes s'allongent de plus en plus, la raison ? Je perds un peu courage. Le chapitre 9, qui j'espère se démarquera des précédents est actuellement bien avancé, mais je me pose quelques questions. C'est pourquoi je souhaite si possible, vous encourager par ce petit message à poster toutes vos idées, impressions, commentaires et avis sur l'histoire de Zoey. Merci à ceux qui suivent depuis le début, et merci aussi à ceux qui prennent la peine de lire mon récit en cours de route !
Dame Noémi.

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