Un Rancho En Été.

C’est Alberto qui a dévoilé à Graciela le prochain séjour que nous ferons tous quatre vers les bords de l’Uruguay. Je l’ai appris en même temps par JF. Le lendemain nous partagions notre curiosité excessive entre femmes. Aucun des deux maris n’a voulu donner d’explication, alors nos imaginations ont fonctionné !
Si le plus souvent je n’anticipe pas ces jeux, cette fois c’est tout le contraire. Je suis dans l’excitation créative, je sais ce que je veux et nous fabulons toutes deux avec Graciela sur les folies qui nous tentent. Emoustiller nos maris de toutes les audaces possibles, les rendre fous de désir des excitations que nous vivrons. On imagine les délicatesses, les finesses de jeux sensuels et sexys en préparant tenues élégantes et dessous audacieux. Encore le temps de quelques achats sur internet pour la discrétion. Les cravaches et menottes de velours seront du voyage, les jouets aussi même si nous sommes certaines que des sexboys seront présents. Graciela est plus qu’heureuse et joyeuse de la transformation « candauliste » de son mari.
On parle technique et kamasoutra, oui nous sommes prêtes à tout oser, et mieux que prête ! Désireuses de vivre tout ce qui se fait ! Graciela veut brûler les étapes et elle m’entraine sans résistance. On se remémore les soumis de Concordia et le beau Jorge à l’endurance irréprochable.
Le jour approche et il est temps de redescendre sur terre pour profiter pleinement du séjour en laissant de côté les fabulations. Vivre les circonstances de l’instant et en profiter à fond, abandonnées au sexe sans tabou ni retenue. Prêtes ? Oui, nous le sommes, disponibles et disposées, amoureuses et câlines, sans réserve pour les cadeaux qui nous seront proposés.






La température est plus supportable au bout de la route, l’océan plus proche rend l’air moins suffoquant. Abrité par les eucalyptus le rancho se compose de trois bungalows pour les chambres, d’une grande salle et du traditionnel quincho argentin ouvert, et le luxe d’une piscine au milieu du tout, entourée de lauriers et d’hibiscus fleuris et d’un joli bouquet de trois majestueux palmiers.

Pour compléter, un dais abrite un immense matelas de massage surélevé et deux hamacs. Le chemin d’accès traverse les plantations d’agrumes séparées par des haies de cyprès. Les cris des perroquets couvrent nos voix, ils se tairont à la nuit. La chambre est sobre, simple et confortable comme ce lieu rustique et de bon goût, sans luxe, mais tout y est. On se donne le temps de se détendre avant de se retrouver au bord de la piscine. Les voix et la fumée du brasero témoignent que des hommes s’affairent pour la cuisine.

Tous nous respirons l’ambiance que l’on vient chercher : sensualité, discrétion, atmosphère conviviale. Tous en maillot de bain on s’allonge dans les transats. Comme moi Graciela porte une sorte de paréo transparent et vaporeux dont les échancrures ne peuvent qu’attirer les regards masculins, pour masquer la nudité qu’ils voudraient voir. Plus loin les cuisiniers reluquent en masquant mal leur indiscrétion. Nos maris, en fait, n’attendent que cela, que d’autres, soumis, voient le corps de leur épouse. Le jeu déjà a commencé, nous nous employons à l’effervescence des cerveaux masculins. Les paréos tombent avant la piscine et les maillots de bain flottent sur l’eau dès que nous y sommes toutes deux, d’abord pour nager et laisser apparaitre les croupes puis dans l’autre sens pour laisser flotter les poitrines aux tétons pointus par la brise rafraîchissante : sourires et gaieté. Espiègles ensuite lorsqu’on se rapproche l’une l’autre pour tenter quelques gestes de danses sensuelles qui laissent apparaître cuisses, bras, seins et fesses luisants des gouttelettes d’eau, nos rires pour forcer les regards de tous. Le désir est né chez nos maris et nos clins d’œil rieurs amusent tout le monde, on ne peut avec la distance se rendre compte du désir des cuisiniers mais tout porte à croire qu’il est aussi évident. Si notre désir est moins visible que celui des hommes nous le ressentons entre les cuisses, et nos cous et nos poitrines rosissent. On joue à se faire flotter l’une l’autre en caresses échangées, premiers frissons et premiers gémissements.
Des clapotis couvrent nos petits cris lorsque le plaisir glisse sur la peau. On sait qu’on excite les hommes mais nos plaisirs ne sont pas feints. Je m’excite de caresser intimement ma complice, ses seins se gonflent son souffle est plus court, et ses cuisses s’ouvrent sur son abricot si lisse. Graciela assise sur le bord, je plonge ma bouche sur son sexe. Mes mains au dessus mettent en valeur ses seins tendus aux regards masculins que j’imagine. Puis je soulève ses cuisses pour palper ses fesses écartées, boire sa chatte ouverte. Savez vous que j’aime ce goût féminin, j’y plonge la langue avec délice et gourmandise. Graciela se laisse aller, cris et spasmes accompagnent mon enthousiasme quand mes doigts fouillent, que ma bouche mordille son clito découvert. Penchée en arrière, appuyée sur ses coudes elle implore « encore ». Je sais comment la conduire vers chaque marche de son plaisir et curieusement je sais, je sens mon ventre vibrer d’envie. Son plaisir est le mien, son sexe m’attire, je suce, écrase, lèche, ou fouille avec frénésie, je vibre autant qu’elle, sa mouille délicieuse et chaude inonde mon visage, je bois suce et aspire. Accrochées à ses cuisses, mes mains évaluent le degré du plaisir que je lui donne, je suis celle qui la dirige vers l’extrême voulu par nous deux. Encore un petit peu, ensemble on attend encore, son souffle me guide, mon envie me retient. On oublie les hommes, concentrées que nous sommes, sur la jouissance imminente de Graciela. Je la sens venir. Reins creusés, cuisses ouvertes, elle brandi son sexe à ma bouche, à mes doigts ! Elle part, je l’accompagne en douceur pour son retour sur terre. A ce moment, à ce moment seulement, on reprend conscience de la scène et des hommes qui l’ont suivie de plus ou moins loin…On sort de l’eau en se couvrant maladroitement des paréos. JF demande un serveur pour quelques boissons rafraichissantes. Le garçon ne peut masquer son trouble ni s’empêcher de lorgner sous le tissu transparent qui nous couvre si peu.
Graciela me dit en français « il bande » et nous rions ! Elle connait peu de mots français sauf ceux du sexe qu’elle a eu envie d’apprendre ! Nul doute non plus, Alberto laisse percer son penchant candauliste sans beaucoup de réserve. Et nous, on regarde, malicieuses, s’éloigner le garçon. Beau gosse…

Le mot de JF : « N’est ce pas Alberto que nous sommes généreux et amoureux ? » la réponse ne se fait pas attendre « il me semble que tu as raison c’est le moment d’offrir à nos belles un massage relaxant », JF et Alberto en parfaite connivence…Ce qu’ils ignorent c’est notre anticipation. Nous savons Graciela et moi ce que nous voulons, nous serons dominatrices au sens où c’est nous qui choisirons qui où quand et comment. Epouses perverses nous allons choisir, proposer, imposer, les jeux aux terceros présents. Que nos maris soient stupéfaits de nos audaces. On les veut fous de désir et d’excitation en voyant ceux qu’on va recevoir et partager avec ces amants d’une nuit élus pour nous honorer. On est prêtes aux extrêmes audaces physiques, envie d’être de véritables coquines. Jouer tous les jeux avec d’autres avant de se livrer à nos maris dans l’intimité des couples.

Jorge que nous connaissons déjà et Antonio, un nouveau venu, sont les masseurs « recrutés » par JF. Je choisis le petit nouveau pour débuter et m’allonge de dos sous ses doigts. A côté Graciela prend place sur le matelas du dais, soumise aux muscles de Jorge et je l’entends me dire discrètement « tu aimes la nouveauté...on pourra échanger ensuite ? Histoire de comparer. ».
Nos maris observent mais aussi les assistants des masseurs : les quatre soumis connus sont présents non loin en boxer expressif.
Le massage d’Antonio est reposant décontractant, bien agréable et confortable après cette journée de voyage et ce petit en-cas avec Graciela. Pour peu je m’assoupirais si ses doigts ne venaient malicieusement écarter mes fesses et livrer à la brise et à ses yeux mon intimité.
Il s’enduit les mains d’huile pour reprendre ses caresses massantes avant de revenir au plus près de mon entre-cuisse et s’éloigner de nouveau. Habile garçon qui sait distiller la montée délicate du plaisir. Il me maintient entre grand confort et déjà l’envie. Je sais que mon corps se trouble. En voit-il les premiers symptômes ? Les gémissements étouffés de Graciela indiquent que Jorge a pris un peu d’avance. Je subis avec délice le traitement d’Antonio, ma croupe ondule et se raffermit sous ses mains pour qu’il sache mon plaisir montant, le rein se creuse, mes épaules s’enfoncent dans le matelas, mes cuisses s’écartent un petit peu. Il fait vibrer ses doigts lorsqu’ils s’approchent de mon sexe et nous sentons l’un et l’autre le plaisir croître. Je suppose, sans rien voir, que le sien croît effectivement ! Sourire. Il doit en être de même pour tous les hommes qui assistent à la scène. Antonio, mains fermes et douces, écarte mes jambes pour les masser sans discrétion aucune pour mon minou que maintenant il frôle régulièrement. Yeux clos, je pense à l’excitation montante de JF qui assiste aussi aux voluptés de Graciela. Les masseurs prennent le temps de nos plaisirs et laissent l’excitation nous envahir.
Les bras sous la tête je vois le visage de Graciela à côté de moi. Ses yeux sont clos, elle profite indiscutablement du massage de Jorge. Sa bouche s’arrondit en soufflant, ou son visage se crispe en gémissant, ne laissant aucun doute sur la zone du massage prodigué par Jorge. Cette vision renforce mon excitation et je me retourne pour m’offrir entièrement nue de face à mon masseur. J’en profite pour regarder la scène. Jorge a ses deux mains entre les cuisses de Graciela à peine s’il me voit tellement il est concentré sur le plaisir qu’il donne. Il est torse nu, je ne vois pas le bas dissimulé par le matelas. Les quatre assistants ont le boxer tendu, et nos maris les mains occupées sur leur maillot.
Antonio me détaille en bandant allègrement. Il fixe son regard dans le mien et prend mes seins à pleines mains. Il caresse, plus qu’il ne masse et ne quitte plus des yeux les tétons qui se dressent avant de déposer un baiser sur chacun. Le massage reprend par les épaules, les bras, le ventre, les jambes, revient vers les cuisses qu’il me fait écarter peu à peu. D’une main il caresse ma poitrine de l’autre ses doigts délicatement honorent mes lèvres mouillées. J’att ses fesses d’une main et je la glisse sous l’élastique du boxer que j’entraine vers le bas. Il le retire et je prends sa queue discrètement au dessous de la hauteur du matelas. Il écarte mes lèvres et me pénètre tout en titillant mon clito. Son autre main pelote mes seins tendus. A mon tour de gémir sans honte ni retenue. Au contraire je tends ma chatte à sa main, cuisses largement ouvertes et je masturbe sa queue raide. Toute à mon plaisir, le cri d’extase de Graciela est comme une décharge d’adrénaline supplémentaire. J’attire Antonio vers moi pour le sucer mais la hauteur ne le permet pas alors il m’enjambe et je le suce assis sur moi. Je sens alors entre mes cuisses des doigts qui me fouillent. Jorge a laissé Graciela reprendre souffle et il s’occupe de mon tit corps. Je dois faire vite pour assouvir Antonio car Jorge a un rythme délicieux et envoûtant qui complète l’entreprise d’Antonio, je vais partir je le sens, trop c’est trop ! Je crie en jouissant. A peine les yeux ré-ouverts je vois, redressé à califourchon au dessus de moi Antonio toujours rouge, la queue dans la bouche de Graciela. Elle le suce le masturbe et l’amène à la jouissance que je n’ai pas eu le temps de donner mais dont je reçois en partie le fruit entre mes seins et sur le ventre…
Sur le chemin de la douche, je vois les quatre boxers auréolés d’humidité des voyeurs et je ne peux deviner si nos maris se sont ou non assouvis. Tout en me rinçant aux côtés de Graciela elle me demande : « Si tu abandonnes Jorge, je m’en charge ! » On lui fait signe conjointement de nous rejoindre. Nu et bandant comme un brave il me laisse me saisir de son membre alors qu’il empalme les seins de Graciela. Sans regarder ce qui se déroule au dessus de moi je suce, lèche, soupèse le sexe et les boules du garçon. Graciela se colle à son dos et retient prisonnières les mains du garçon. Il ne peut que subir ma fellation. Son envie était urgente, il me faut peu d’effort pour obtenir l’éjaculation trop retenue, la jouissance l’emporte. La douche nous rince tous les trois et coule sur nos peaux assouvies.

On rigole comme deux gamines espiègles et fières de leur talent. La soirée commence on ne peut mieux et avant le diner chaque couple, dans l’intimité de sa chambre commente ces mises en bouche…sourire.
JF me glisse : « Vous êtes diaboliques toutes deux et délicieuses de sensualité érotique » et moi de répondre « et moi, seule avec toi ? ». Il n’a pas eu le temps de répondre, devinez pourquoi…sourire.

Il sait choisir les terceros, jolis garçons toujours, le charme indéfinissable, cette réserve, ce respect qui met en confiance, jamais de ces m’as-u-vu, de ces machos imbus d’eux-mêmes. La virilité active, jamais de supériorité écrasante.


La nuit est tombée quand on se retrouve pour le dîiner. Graciela est plus sensuelle et féminine que jamais ! Un bustier époustouflant ! Sa poitrine le rempli si bien. Les seins séparés et fermes, au galbe encourageant, les épaules sur lesquelles glissent les boucles blondes son regard bleu naturel. Le ventre blanc jusque sous le nombril où le pantalon taille basse en larges bandes s’ouvre sur ses cuisses pulpeuses, talons plats, couleurs de vie au soleil. Elle plait aux hommes, je les comprends, d’autant que je plais aussi rire ! Je porte un cardigan, aux mailles indiscrètes, qui dissimule peu mes seins nus et libres, une jupe longue fendue côté droit jusqu’à la taille pour laisser apparaitre la jambe, la naissance de la fesse, la hanche, petits talons pour allonger encore la silhouette. Aucune rivalité, les garçons sont là pour nous deux. Nos maris ravis et souriants de voir leurs épouses plaire et séduire. On se tient, l’une et l’autre amoureuse du sien, bras dessus dessous, souriantes et guillerettes, la gaîté de l’atmosphère.
La piscine tamise l’éclairage, des torches et des lampes discrètes complètent l’ensemble plus quelques spots soigneusement dirigés vers le matelas et les hamacs…Le parfum des fleurs de jasmin et des kumquats complète harmonieusement le cadre sur une musique discrète couverte par les cigales qui ne dorment pas encore. Les quatre soumis portent bermuda et teeshirt alors que Jorge et Antonio sont en pantalon noir et chemise blanche.
Se restaurer avant la fête ou profiter de la fête en se restaurant ?...

Quelques bulles apéritives pour détendre les âmes, suggérer les audaces, tenter les envies de jeux. On se connait tous, on a chacun des souvenirs communs en tête. Chaque homme a pour le moins un aperçu des audaces dont nous sommes capables et, nous deux, sommes disponibles et dans l’envie de tout oser.
Je ne laisse pas JF prendre l’initiative, ensemble avec Graciela on se lève pour danser ou plutôt évoluer sensuellement, suggestives, tous nos gestes calculés pour séduire et exciter nos maris et les hommes alentour. On se caresse, se cajole, se dénude partiellement, juste pour émoustiller. Faire bander les spectateurs. Jeu motivant pour tous, les yeux brillent. Tout en avalant leur salive les hommes imaginent et retiennent leur souffle un peu plus fort. Je sais par JF que son excitation tient aussi aux désirs des hommes pour moi, il aime que je plaise, qu’on ait envie de moi et ma perversité y trouve son compte. Nos câlins entre femmes sont délicieux, j’aime la peau de Graciela son parfum sa douceur. Qu’elle parcoure mon corps me remplit d’aise. On échange et partage nos sensations. Nos « candaulistes » vont être servis par leurs épouses coquines, certaines de leur fait, prêtes à tout on se conforte l’une l’autre dans les audaces.
On attire d’un petit doigt malicieux les quatre soumis que l’on déshabille entièrement en prenant soin de ne pas toucher les sexes bandés, juste les suivre de regards appuyés, l’envie cependant, on se retient. Mains dans le dos liés au dais, ils pourront suivre chaque détail des ébats à venir. Dominatrices de plus en plus, encouragées par la présence de l’autre, par les regards étonnés de nos maris, par leur sourire sans équivoque.
On offre une séance d’effeuillage, chaque vêtement glisse lentement, poitrine dissimulée par les mains de l’autre, pubis enveloppé d’un pan de tissu, puis peu à peu on dévoile, et peu à peu nos caresses deviennent plus intimes. Nos peaux frémissent, le plaisir devient souffles profonds, les ondulations sonores. Allongées sur le matelas, on profite l’une l’autre, l’une de l’autre. On goûte, lèche, embrasse, contourne, le sexe de l’autre, l’une après à l’autre, puis ensemble un 69 féminin. Nos visages luisent de nos mouilles quand on s’enfonce encore entre les cuisses ouvertes en grand. Voir les hommes, voir leur tension, vérifier notre attirance, notre capacité à faire bander, être désirées par tous.
Mutines on se sourit et d’un même mouvement de doigt on appelle Jorge et Antonio. Je m’entends dire : « Déshabillez-vous messieurs ». Ils obéissent et sans honte les voilà nus et tendus. Graciela les fait allonger à nos côtés. Chacune le nôtre pour commencer. Je prend en main le sexe d’Antonio, pas très long, plus court que ceux que j’ai connu, mais large, vraiment bien large, ce n’est pas fait pour déplaire, sourire. Chacune donne du plaisir à son tercero, seuls les mouvements du lit et quelques râles ou souffles puissant témoignent de la présence de l’autre, trop occupées que nous sommes par notre propre enthousiasme à bien faire. J’imagine parfois les vues offertes aux soumis et à nos maris, lorsque nos croupes se relèvent pour que nos bouches engloutissent au mieux le sexe de l’amant. Je me redresse avant qu’il ne soit trop tard et m’assois de dos sur le membre d’Antonio qui me pénètre pour la première fois. Je savais que la taille allait me remplir c’est bien le cas, j’aime, oui j’aime cette sensation particulière quand mon ventre s’ouvre, s’écarte, se dilate sur un sexe qui me rempli. Son passage force l’entrée, nos sexes se complètent. Je plisse les yeux de plaisir, passe la langue sur mes lèvres, mon plaisir est évident. Je monte et descends sur le gourdin d’Antonio qui coulisse dans mon sexe trempé, je mouille son bas ventre et ses cuisses de mon envie grandissante. Face à moi un soumis tend sa queue raide, il ne peut qu’espérer. JF plus loin est rouge et haletant. Alberto tout autant lorsque Graciela s’empale à son tour. A peine si elle peu me sourire tellement elle est à son plaisir. Je vois ses seins lourds bouger sauter au rythme de ses montées et descentes. Je ne peux regarder plus longtemps l’envie dans mon ventre me fait me concentrer totalement sur mon plaisir et celui d’Antonio à me prendre. Je profite, je sens la chaleur monter, je sens la tension du sexe d’Antonio, il joue d’un doigt autour de mon petit trou sans entrer, juste contourner. Je me penche encore plus et m’accroche aux hanches du soumis et je suce comme je peux sa queue qu’il tend à ma bouche. Ce mouvement même maladroit le ravit et excite encore plus Antonio qui me défonce maintenant. Sa queue me bourre, son doigt est entré dans mon petit trou, je ne peux plus me retenir, lui non plus, dressée redressée je descends d’un coup sur le membre qui me prend. On jouit dans un cri commun, je me trémousse en absorbant le foutre qui coule en moi. Encore empalée les cheveux en bataille la peau luisante de sueur je souris à JF rouge, souffle profond, visage crispé par la jouissance, il me semble. Je sens peu à peu la queue d’Antonio sortir de mon ventre et sans changer de place j’assouvis comme il se doit le soumis. Graciela et Jorge ont semble-t-il suivi un rythme identique, elle est accroupie devant son soumis qu’elle fait éjaculer peu après. Le sourire de coquine qu’elle me destine, yeux et bouche plissés, en dit long sur l’intensité de son plaisir et le niveau d’excitation perverse atteint.
Véritablement ces scènes de partage avec un tercero devant le mari nous transportent dans un ailleurs indicible. Je suis convaincue que toutes les femmes, rêvent, fabulent, fantasment au moins une fois de le vivre. Nous avons la chance que nos couples puissent jouer ces pluralités. Les terceros émoustillés de prendre une femme devant son mari, sont attentifs, à l’écoute, désireux de donner au mieux, bien faire et profiter de ce partage insolite.
L’attitude d’Alberto que je croise en retournant vers la salle de bain de la chambre est une évidence de sa satisfaction. Je donne un baiser à JF.

On profite un peu de la table et de quelques bulles avec déjà de beaux et bons souvenirs. Nos maris nous cajolent et nous suggèrent de nouveaux jeux en rigolant mais surtout en espérant…On minaude toutes deux pour se faire désirer un peu mais l’envie au creux du ventre, au chaud des cuisses, nous titille.

Délurée ce soir, j’entraine mon JF et Jorge vers la piscine « allez venez ! ». Vole mon peignoir, je nage nue pendant que ces messieurs quittent bermudas et chemises avant de me rejoindre. Un baiser à JF, une caresse sous marine au membre de Jorge. Une autre encore pour qu’il me saisisse les épaules et son visage sous l’eau embrasse mes seins. Je sais qu’ils lui plaisent plutôt. Sourire. Son regard insistant et fréquent je l’ai remarqué ! Je garde serrées les mains de mon mari. Les éclaboussures à l’autre bout témoignent des jeux de Graciela. Je flotte maintenue par JF alors que Jorge vérifie tout de ma peau du bout de ses doigts taquins. Délicieux et enivrant ! Je jubile, profite honteusement du désir de Jorge et de l’amour de mon mari. Mes baisers à l’un, mon corps à l’autre. On se rapproche du bord. JF s’assoit sur la plage pieds dans l’eau, sexe indécent à ma bouche. Jorge s’occupe de mon ventre, de mes cuisses et déjà de mon sexe qui se remplit d’eau. Ses doigts me font vibrer et j’ai du mal à me concentrer sur le plaisir de mon mari. Jorge palpe ma poitrine en approchant son sexe de l’entrée du mien. Il le dirige et entre lentement en faisant sortir l’eau et prendre sa place. Je ne quitte pas mon mari des yeux, je veux qu’il comprenne ce qui se passe sous l’eau. Ma bouche s’ouvre en O quand le membre de Jorge a pris toute sa place en moi, mes doigts crispent les cuisses de JF et je peux de nouveau le prendre en bouche. La sensation si particulière du sexe sous l’eau, le va et vient qui chasse l’eau et le membre raide qui entre et sort lentement. Jorge serre mes fesses les maltraite et j’aime ça. Il me pilonne retenu par la pression de l’eau. Je peux prendre le temps de mon mari et lui donner du plaisir alors qu’il voit les mouvements de Jorge et qu’il sait qu’il me pénètre. Je m’applique au bien être de mon mari ce qui me semble-t-il émeut Jorge qui se vrille au fond de moi. Je veux la jouissance de mon mari et je l’obtiens. Satisfait, satisfaite, je laisse Jorge se dépenser à mon plaisir. J’ai appris à maîtriser le mien et je sais très souvent accompagner mon amant au bon moment, jouir avec lui, partager ce moment tellement exaltant de l’orgasme. Sentir la semence m’envahir quand je pars, palpiter ensemble ces secondes qui suivent la furie.
La furie freinée par l’eau, le ventre plein c’est bon de sentir Jorge qui me veut. Je me prépare à sa jouissance, la mienne retenue. Il tient mes seins, un dans chaque main, et coulisse en moi. Puis une main glisse jusque vers mon clito qu’il tapote tout en continuant ses mouvements d’aller retour. Je sens la queue se raidir encore, ses mains agrippent mes hanches, il s’enfonce et se bloque au fond de moi, chevillé à mon corps. Je serre son membre, mon vagin l’aspire, le suce. Je crie en plongeant mes yeux dans ceux de JF au dessus de moi et Jorge me prend. Orgasme brûlant, larmes, avant le sourire à mon mari en sortant de ma petite mort. Jorge reste encore un peu en moi, je le garde. Quand il m’échappe je me jette au cou de mon mari et lui crie mon amour. Blottie contre lui, je suis bien, heureuse et amoureuse. Graciela joue encore avec Antonio et deux soumis sur le matelas. Prise en sandwich, elle se trémousse et tente de sucer la queue tendue devant elle. Je savais qu’elle voulait vivre cette expérience nouvelle. Graciela, une femme déterminée et heureuse… Rire…Alberto se masturbe devant cette scène d’orgie.

Au matin, après nos câlins torrides de couple, je dis à JF que je ne ferais plus l’amour qu’avec Lui, plus de tercero, Je l’aime je ne veux que LUI. Je crois que son sourire veut dire qu’il le savait déjà…A moins qu’il ne doute…

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