La Revanche

Patrick et moi roulions en voiture vers la montagne. Le soleil brillait et se réfléchissait sur la neige. Nous étions en route pour un petit chalet au pied des pistes de ski que nous avions loué pour un long week-end de quatre jours. Je le regardais alors qu’il conduisait la voiture. Il était sexy avec ses lunettes de soleil, ses cheveux blonds bouclés, en bataille comme toujours, sa petite barbe d’un jour… Une de mes mains, baladeuse, lui caressait l’entre-jambe. « Arrête ! Tu m’excites trop là. Je dois me concentrer sur la route ! » J’ai retiré légèrement m’a main, la déposant sur sa cuisse droite. Je ne voulais certainement pas qu’on fasse un accident, mais ça me plaisais de l’allumer. « Toi… », m’a-t-il dit, « si tu savais ce que je compte te faire quand on sera arrivés! » J’en avais bien une petite idée…

En début de soirée, enfin arrivés au chalet, nous avons sorti nos sacs de la voiture et sommes entrés à l’intérieur. Il y faisait bon, le lieu était rustique, mais coquet. Nous nous sommes débarrassés de nos manteaux, Patrick a sorti deux bières de la glacière et j’ai mis les autres au frigo. Nous nous sommes vautrés dans le fauteuil du salon pour siroter nos boissons et relaxer. Je me disais qu’au fond, j’avais eu bien de la chance de tomber de mon cheval au printemps dernier. C’est ce qui m’avait fait rencontrer mon bel infirmier. Je suis médecin, mais on ne travaille pas du tout au même endroit. A la moitié de sa bière, Patrick s’est enfin décidé. Il a déposé sa bouteille et m’a embrassé tendrement. Nos langues tournoyaient une sur l’autre et nos baisers sont devenus plus vigoureux. Ma main a remonté la cuisse de mon amant pour découvrir un sexe bien durci à travers son pantalon. Je me suis levé et je l’ai pris par la main : « Suis-moi.» Ramassant mon sac, je l’ai entraîné vers la chambre.

Patrick m’a projeté sur le lit et s’est étendu sur moi. Nous nous embrassions amoureusement. J’ai plongé mes mains dans ses cheveux alors que ses mains me caressaient les cuisses.

Nous ondulions nos corps de façon à frotter nos sexes l’un sur l’autre. Même à travers les vêtements, ces mouvements étaient excitants, comme une promesse d’un fabuleux moment d’intimité. Nous nous sommes dévêtus, échangeant baisers et caresses entre chaque morceau de vêtement retiré. « Si tu savais comme la route m’a paru longue… C’est notre premier petit voyage en amoureux et j’ai l’intention de te faire l’amour tout le weekend.», m’a dit Patrick. Je me suis alors élancé pour le retourner sur le dos, me retrouvant étendu sur mon amant. J’ai plongé une main dans mon sac pour en sortir un des foulards que Patrick avait utilisés l’autre jour pour me ligoter. « Tu aimerais recommencer ? », m’a demandé Patrick. J’ai un peu hésité, puis j’ai suggéré, audacieux : « En fait, j’avais une autre idée en tête… » Patrick m’a regardé, l’air surpris. Il m’a lancé un « Pas question ! » en riant et en me plaquant vigoureusement sur le lit, reprenant le dessus. Décidant de ne pas abandonner si facilement, j’ai riposté, puis nous nous sommes mis à nous chamailler, chacun tentant d’obtenir la position dominante en calant l’autre sous lui.

Après quelques minutes à se bagarrer, j’ai lancé : « Depuis quand ce sont les infirmiers qui décident de tout, hein ? » « Depuis qu’ils ont plus d’ancienneté que le docteur ! J’ai 33 ans, t’en a 28, alors tant pis pour toi… », a rétorqué Patrick en se moquant. « Ben pour une fois dans cet hôpital de fou, c’est le médecin qui décide et il te commande de te laisser faire ! » Patrick rigolait : « D’accord, t’as gagné… Mais c’est bien parce que t’es le plus craquant des médecins de la ville ! » Heureux de ma victoire, j’ai ligoté Patrick, attachant bien ses quatre membres aux pattes du lit. Puis je lui ai bandé les yeux. J’ai quitté la pièce pour aller chercher dans la glacière un sac rempli de gel refroidissant, vous savez le genre qu’on garde au congélateur pour les entorses ou les bosses. Je l’ai entouré d’un gant de toilette humide et posé sur le sexe de Patrick.
« Aie ! C’est gelé ! Mais qu’est-ce que tu fais ? », a crié mon amant. « Je calme tes ardeurs. Aujourd’hui, je prends ma revanche pour ta trahison de l’autre fois ! », répondis-je en rigolant. Je me suis mis à fouiller dans mon sac et à en sortir du matériel. Patrick entendait les petits bruits de plastique, sentait de j’installais un truc sur son sexe bien débandé maintenant sous l’effet du froid. « C’est pas drôle ! Qu’est-ce que tu mijotes ? » Sans répondre, je m’activais. Puis je lui ai découvert les yeux afin qu’il admire mon œuvre. Il a relevé la tête pour voir son sexe. « Mais qu’est-ce que … » Je l’ai coupé sans lui laisser le temps de terminer sa phrase : « Une cage de chasteté, Monsieur. Et dis-toi bien que la punition est faible comparée aux trois semaines d’abstinence que tu m’as fait endurer tout seul. Moi au moins, je ne te ferai pas attendre si longtemps puisque je compte bien rentabiliser ce super chalet. » Patrick se tortillait en vain sur le lit. « Oh, toi ! », a-t-il crié. Un sourire en coin, je lui ai ordonné : « Bon, maintenant je vais te détacher et t’as intérêt à bien te tenir parce que c’est moi qui ai la clé. »

J’ai libéré Patrick de ses liens. Il s’est mis à manipuler l’objet en plastique attaché entre ses jambes. « C’est pas cool !... Mais je dois admettre que c’est de bonne guerre. », avoua-t-il. Il me regardait avec des yeux traduisant un mélange de frustration et d’amusement. « Si c’est comme ça, je vais regarder la télé. », a-t-il déclaré avant d’aller bouder au salon. La nuit qui suivit et le lendemain, nous avons vaqué à nos activités normalement, si ce n’est que Patrick était toujours prisonnier de sa cage de chasteté. La neige était parfaite et nous avons bien skié. Dès que j’en avais l’occasion, je m’amusais à aguicher mon amant en l’embrassant, lui frôlant le corps, lui lançant des regards séducteurs. Patrick en profitait pour me faire les yeux doux et tenter de m’amadouer pour abréger son supplice. Malgré ma forte envie de succomber à sa demande, je résistais.
Le soir venu, je pris une bonne douche chaude. Les milliers de gouttes d’eau pétillant sur ma peau avaient éveillé mes sens. Je nouai une serviette autour de ma taille en sortant de la cabine et me pavanai délibérément ainsi dans tout le chalet, de façon à attiser le désir de mon amant. « Allumeur !», me lança Patrick, avec un petit sourire coquin. Il prit à son tour une douche, en sortit complètement nu et vint se coller à moi. Il se mit à m’embrasser dans le cou. Il me faisait comprendre que mon petit jeu pouvait se jouer à deux. J’avais envie de lui, en fait, j’en mourais d’envie. Prenant tout mon courage, je le repoussai en prétextant que j’avais sommeil et je me glissai nu sous la couette. Patrick vint me rejoindre. Je lui souhaitai bonne nuit et me retournai.

Patrick a soupiré. Résigné, il se retourna aussi pour me faire dos. J’essayais de dormir, mais ne trouvais pas le sommeil. Il était là, si près… Il se retournait sans cesse dans le lit, incapable de s’endormir. De mon côté, je faisais semblant d’être tombé dans les bras de Morphée. La nuit s’annonçait très longue, je devenais victime de ma propre vengeance. Dans ma tête se bousculaient des fantasmes impossibles à chasser. Mon sexe était ferme et en demande. Deux bonnes heures passèrent ainsi, jusqu’à ce que j’entende Patrick supplier en appuyant sur mon épaule. « Mon cœur, réveille-toi ! Allez, réveille-toi ! » Il avait allumé la lampe de chevet. Mimant un réveil difficile, j’ai entrouvert les yeux. « Qu’est-ce qu’il y a ? » Patrick enchaîna, complètement paniqué : « Aide-moi ! J’arrive plus à me contrôler ! Je bande, ça me fait mal ! Je t’en prie, enlève-moi ce truc ! » Effectivement, son sexe avait pris de l’ampleur dans cette petite cage de plastique devenue bien trop étroite pour lui. « D’accord, je vais te chercher de la glace. », lui répondis-je. Patrick me regarda, abasourdi. Je poursuivis : « Allez, c’est une blague! » Il parût soulagé. Je pris la clé accrochée à mon poignet et libérai mon amant.
Il me plaqua ni une ni deux sur le ventre et me grimpa sur le dos. Son corps faisait des vagues sur moi, j’étais à fleur de peau. Il me chuchota à l’oreille : « Docteur, vous avez outrepassé vos droits. Je crois bien que vous aurez le syndicat sur le dos. » Je savourais le moment. « J’ai bien peur que ce ne soit déjà le cas… », répondis-je, « je me tiens prêt pour les négociations. » Patrick enchaîna : « Les négociations ? Prenez garde, docteur, elles s’annoncent délicates et vous risquez de vous faire baiser. » « J’adorerais me faire baiser ! », avouai-je. Patrick continuait à frotter son érection entre mes fesses. Mon sexe dur frottait sur les draps. C’était si excitant, nous avions tant lutté contre nos pulsions.

Patrick cracha dans sa main et mouilla mon anus. Sans plus de préliminaires, il enfonça son gland à travers l’anneau musculaire. « Ahhhh ! » Il avait franchi la barrière de mon sphincter et je remontai mes fesses pour qu’il me pénètre plus profondément. Je l’entendais râler et gémir, j’en faisais tout autant. Il se mit à aller et venir sans retenue. La tension sexuelle montait, mon rectum en redemandait toujours plus. « J’adore vous culbuter docteur. Si vous saviez combien vous êtes sexy et comme vous avez un beau petit cul serré! » J’aimais qu’il me parle ainsi. Mon plaisir atteignait des sommets, Patrick respirait fortement. Je l’encourageais : « Ah oui, c’est bon ! Ah oui, c’est juste là, continue ! Ah oui, comme ça !» Tout en gardant son sexe en moi, Patrick me fit relever les fesses afin d’avoir accès à ma queue qu’il se mit à caresser vigoureusement d’une main. De l’autre, il me tenait la hanche pour m’attirer encore plus vers lui chaque fois qu’il me remplissait. J’étais comblé, au bord de l’orgasme. De longues minutes de bonheur se sont écoulées ainsi. Une vague de plaisir s’empara de mon sexe et mon rectum et je jouis fortement en éjaculant partout sur les draps. Mon amant se retira et me retourna sur le dos. Il s’installa en position 69 et tout en léchant le sperme qui coulait encore sur mon gland, enfonça son sexe jusqu’à ma gorge. Après quelques minutes de profonds aller-retour dans ma bouche, son sperme généreux gicla en elle. J’avalai toute sa semence avec avidité. Patrick se laissa alors rouler sur le côté et tomber sur le lit près de moi. Nos respirations étaient haletantes, nos corps moites.

Patrick a déclaré : « C’était très frustrant d’attendre, mais je dois avouer que je viens vraiment de prendre mon pied ! « T’as raison, c’était vraiment bon ! Tu vois, même les jeunes médecins peuvent parfois avoir de bonnes idées à faire découvrir aux vieux infirmiers ! » Patrick rigola avec moi. « Ouais, ouais… Je retiens surtout qu’il faut apprendre à s’en méfier. Ils ont l’air gentils sous leurs petits sarraus blanc, mais en réalité ils savent être cruels… »

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