Mis A...Nu

Hier matin, je prends mon train de banlieue, celui de 8 heures, comme d’habitude.
Assis, je lis mon journal, la tête encore un peu embrumée de la nuit.
A la station suivante, en face de moi, à quelques rangées de là, une femme s’assoit. Je la regarde à peine. Elle n’est pas très gracieuse, assez ronde, et semble un peu boudinée dans des vêtements élimés.
On dirait Hulk en femme.

Non pas que je sois un super mec, non, soyons clair : plutôt normal dans la cinquantaine, un petit bedon qui pointe sous ma chemise, et un pantalon un peu trop grand parce que j’ai maigri ces derniers temps et que j’ai la flemme d’aller faire les magasins.

Mon journal m’ennuie. Je relève les yeux et vois que Hulk me regarde avec un sourire. Je lui rends son sourire, y’a pas de mal à être aimable de bon matin. Si tout le monde était plus souriant, les transports en commun seraient plus agréables.
Bref, on se sourit. Puis elle écarte lentement ses grosses jambes.
Sa jupe s’ouvre. Je vois ses cuisses grasses, gainées dans des bas qui me semblent de qualité, eux.

Je pense qu’elle n’a pas fait exprès, mais je constate qu’elle me regarde, toujours en souriant, et me regardant bien dans les yeux, elle écarte un peu plus. J’aperçois une petite culotte rose entre deux morceaux de chair.

Je ne sais pas quoi faire. Montrer de l’intérêt ou me replonger dans ma lecture ?
J’avoue, je suis attiré. Voir sous les jupes des filles, c’est mon jeu quotidien. Célibataire, dès que je peux apercevoir un dessous, ma journée est ensoleillée.
Alors, parce qu’elle n’est pas « un canon », je ne devrais pas jouer ?
Je la regarde et lui fait un sourire encourageant.
Je pose même ma main sur ma braguette, pour l’inviter à continuer de plus belle.
Elle ne peut plus écarter les cuisses sans gêner ses voisins, alors elle remonte discrètement sa jupe. Et pose un doigt sur sa culotte, le faisant aller et venir.


Maintenant, je bande, mou, mais je bande.

On continue notre petit jeu jusqu’à la gare St Lazare, terminus.
Arrivés, je ne sais trop quoi faire. Je ne suis pas pressé d’aller bosser, mais je ne sais pas si elle a envie de boire un verre.
C’est elle qui s’approche : « un café ? »

On se retrouve dans une brasserie devant la gare. On s’assoit.
- « Alors, on mate les femmes dans le train » commence-t-elle.
- « Heu, quand elles ont envie qu’on les regarde, c’est encore mieux » je réponds.
- « Vous avez envie de moi ? »
- « Mais oui, bien sûr », et je me demande si je ne dis pas une connerie juste pour rester aimable.
- « Allez, viens, je t’invite, il y a un hôtel juste à côté »

Nous prenons une chambre. A peine entrés, elle me désape puis se fout à poil.
Ah, on est beaux tous les deux, les petits gros du matin blême, moi la bite qui durcit à peine et elle ses seins pendants, mais copieux, qui s’agitent quand elle bouge.
Je ne vais pas vous raconter nos ébats, ce fut un fiasco.
Je n’arrivais pas à bander, elle avait mal à la chatte.
Mais son clito a vraiment apprécié mes caresses.
Et même molle, ma queue apprécie une bonne pipe.

Mais ce que je peux vous dire, c’est que c’est une femme extraordinaire que j’ai rencontré ce jour-là !
Enjouée, gaie, moqueuse aussi, d’une intelligence rare, une sensibilité exquise, un regard sur la vie épanouissant.

Je lui ai demandé :
- « Comment se fait-il que tu m’aies regardé dans le train, que tu m’aies ouvert tes cuisses ainsi, de façon aussi vulgaire ? »
- « Tu m’as paru perdu, tu n’avais rien pour séduire, à part tes yeux bleus, mais je t’ai trouvé du charme, va savoir pourquoi. Je me suis dit que tu devais être en manque de sexe, et j’ai gagné ! »

Nous allons rester ensemble, encore longtemps. Très longtemps.
Je n’en reviens pas de ma chance.

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