La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°260)

Suite de l'épisode N°258 - L'histoire de Thaïs et son Maître Vénéré -

Le Marquis vient de laisser Thierry plonger dans son nouveau monde qui sera bientôt fait de tous les délices de la soumission librement acceptée. Il sait qu’à cet instant une tempête intérieure doit, tel un ouragan, dévaster ses pensées pour le libérer de tout son passé de lourdes inepties et contraintes contre sa nature profonde, pour pouvoir lui permettre, le calme enfin revenu dans sa tête, de sauter le pas, de s’accepter tel qu’il a toujours rêvé d’être au plus profond de lui-même, et de ne plus désirer qu’une seule chose, devenir l’esclave du Marquis Edouard d’Evans dont il a reconnu, accepter et désirer la force de son pouvoir sur lui. Mais tant d’événements ont abasourdi en quelques dizaines de minutes l’homme d’affaires, sérieux et insensible qu’il était la veille encore, qu’il a fini par pratiquement s’évanouir tombant dans un état de presque somnolence, que le Marquis surveille néanmoins du coin de l’œil, ce qui lui permet pendant ce temps de s’occuper plus tranquillement, comme IL le voulait, de Sa soumise qui attend toujours patiemment de recevoir sa punition.

Le Maître revient tout près de Thaïs, toujours nue, les jambes écartées, les yeux fermés, les mains croisées au dessus de sa tête baissée, sa poitrine généreuse saillante projetée en avant tandis que ses coudes en arrière lui font bomber le torse et au milieu de chaque mont majestueux, dardent deux tétons si saillants et turgescents de désir. Tout en faisant siffler sa cravache dans l’air pour faire augmenter encore l’attente excitante et précieuse de sa soumise qui est à Sa merci, le Noble s’approche doucement de la nuque bien dégagée et penchée vers l’avant, regardant ce corps sensuel offert si généreusement à Ses moindres désirs, qui frissonne rien que de sentir la respiration du Dominant qui s’est approché. Thaïs se cabre, comme si elle ondulait déjà de plaisir sous le simple flot des mots de Celui qu’elle Vénère avec tant d’intensité.



- A nous deux maintenant, ma belle chienne, je n’en ai pas fini avec toi ! Tu ne crois pas que tu vas t’en tirer aussi facilement. Je t’ai promis quelques coups de cravache et je ne vais surtout pas me priver d’aller jusqu’au bout, mais je vais en profiter pour m’amuser un peu, à tes dépens sûrement, car tel est mon bon plaisir à l’instant présent. J’ai passé toute la nuit à te regarder dans la caméra, à t’observer dans ton comportement, dans l’expression de ton visage, dans les mots que tu prononçais, et je peux te dire que je ne vous ai pas quitté des yeux, ton amant et toi, si fougueuse et si joyeuse. Je repense surtout à ce qui s’est passé dans l’après-midi quand tu ignorais encore que je pouvais t’espionner, tu m’as offert de belles scènes d’un amour charnel qui m’ont plus qu’étonné tant tu semblais radieuse et qui m’ont fait vraiment réfléchir à beaucoup de choses te concernant. Je ne t’avais jamais vu sous cet angle avant, dans les bras d’un simple amant vanille sensuel. Il va falloir que je repense autrement à ton devenir, disons à ton réel avenir de soumise à Mes pieds.

Thaïs ne comprend rien à ce que son Maître veut lui dire d’une voix qui est devenue de plus en plus ferme et grave. Elle n’a absolument pas retenu ce qu’IL avait commencé par lui annoncer quand IL avait précisé qu’IL voulait en profiter pour s’amuser un peu à ses dépens car tel était son bon plaisir. Elle a aussi totalement oublié les petits mots tendres laissés contre son oreille quelques minutes plus tôt quand le Marquis d’Evans lui avait dit qu’IL avait été fier d’elle et de tout ce qu’elle avait fait pour lui et sous ses ordres. Et elle a encore moins présent à l’esprit combien son Maître cherche parfois à la taquiner et à la pousser dans ses derniers retranchements. Thaïs baisse la tête et pratiquement le haut de son corps pour cacher les premières larmes qu’elle ne peut empêcher de laisser perler de ses yeux bleus sensibles tandis qu’elle commence à s’inquiéter.
Elle entrecroise encore plus fort les doigts de ses mains, pour chercher à s’agripper et se retenir de parler, sa peau devient moite presque suintante par endroits et elle voudrait pouvoir ouvrir la bouche, parler, s’expliquer, se justifier et même oser demander des explications à son Maître Vénéré, et puis surtout lui dire qu’IL se trompe, même si elle sait très bien qu’elle n’oserait jamais dire à son Maître qu’IL se trompe car elle considérerait cela comme un crime de lèse-majesté, ne désirant qu’une chose, pouvoir le supplier et ramper à Ses pieds pour lui faire comprendre que le seul futur qu’elle espère est celui d’être pour toujours sa soumise la plus fidèle qui soit.

Thaïs ne se focalise que sur une seule chose, ce que son Maître a bien pu vouloir dire quand IL a clairement annoncé qu’IL devait repenser autrement à son avenir de soumise aux pieds de son Maître. Elle avait, presque depuis le début, pensé qu’elle pourrait rester très longtemps aux pieds de son Maître Vénéré, voire éternellement, car elle ferait tout pour lui être agréable, afin que jamais IL ne songe à la renvoyer et à la priver de ce qui était devenue sa vraie vie, la seule qui comptait maintenant à ses yeux, même si elle avait continué à avoir sa vie professionnelle de gérante de société immobilière qui l’occupait quand même intensément mais lui permettait d’organiser son temps pour rester en permanence à la disposition de son Maître Vénéré dès que ce dernier manifestait le moindre désir, de la voir, de l’entendre, de la savoir à Sa merci, de lui imposer quelques contraintes que ce soit. Elle avait peu à peu modifié toute sa vie personnelle, voyant ses anciennes amies avec la permission de son Maître de plus en plus rarement, car sa soumission à son Dominant remplissait largement tout son horizon et occupait tout le temps disponible qu’elle ne passait pas à travailler, et cela au moins en pensées tournées vers celui qu’elle vénérait si intensément. Elle était devenue Son esclave-soumise, même si son nom n’avait pas changé, n’ayant plus qu’un seul but qui l’attendait sur la route qu’elle poursuivait jour après jour, celui de tout faire pour plaire à Celui à qui elle appartenait et le Vénérer chaque jour un peu plus.


Pour Lui, elle aurait décroché la lune s’IL le lui avait demandé, et d’ailleurs, c’était bien exclusivement pour le satisfaire et lui permettre de gérer au mieux sa transaction immobilière et financière qu’elle avait suivi à la lettre ses ordres en séduisant et en piégeant Thierry qui était tombé finalement non pas dans le filet tendu par les plans mis au point par le Marquis d’Evans, mais bien encore plus dans une vraie toile d’araignée dont il ne pourrait et ne voudrait sûrement plus jamais chercher à s’extraire. Certes, elle avait fini par s’endormir trop tôt car son corps et sa faiblesse humaine l’avaient trahie, mais cela ne restait qu’une faute vénielle pour laquelle elle allait être punie, mais qui ne pouvait à elle seule remettre en cause aussi facilement sa place aux pieds de son Maître qu’elle occupait maintenant depuis plusieurs semaines. C’est juste à cet instant que le Marquis d’Evans, comme s’IL avait pu lire dans son cerveau, interrompt Thaïs dont les pensées avaient fini par tourner en boucle dans sa tête au point qu’elle en oubliait presque ce pourquoi elle était là.

- J’espère que tu n’as pas oublié malgré tout qu’avant tu dois subir jusqu’au bout ta punition et endurer les 20 coups que tu as mérités pour m’avoir fait poireauter devant un écran muet. Et je peux te dire qu’après une nuit blanche et quelques heures à vous regarder dormir, j’ai bien envie de profiter entièrement de ce que je vais t’imposer pour le plaisir que je vais y prendre à calmer mon courroux. Tâche cette fois-ci de ne pas oublier de compter comme tout à l’heure quand j’ai commencé, car je te rappelle la règle. Si tu te trompes en comptant ou si tu oublies de compter, je dois repartir à zéro. Je te l’ai déjà expliqué et cela fonctionnera toujours ainsi. Très sincèrement, aujourd’hui, je n’ai pas de temps à perdre et sûrement pas envie de passer ma journée avec une cravache à la main parce que tu serais en train de rêvasser. Je suis quand même là pour négocier l’acquisition d’un terrain et je dois sans tarder m’occuper de notre jeune businessman qui a totalement déconnecté et de son associé qui va finir par se manifester.
On a l’impression que notre jeune homme d’affaires n’est même plus là avec nous, mais pris dans un tourbillon qui l’a entraîné sur une planète nommée D/s et qui l’a fait tomber dans les pommes du verger ou dans les bras de Morphée ! …

Thaïs redresse son corps bien droit, elle sait que les coups de cravache ne vont pas tarder à reprendre, mais où, quand et comment, elle serait bien en peine de le savoir. Le Marquis pour faire durer le plaisir de cette attente, commence à se servir du bout de son instrument pour caresser et émoustiller le corps nu de sa soumise descendant le long de la colonne vertébrale, pour s’appesantir sur le creux de ses reins, qu’IL sait très sensible, et qui se couvre assez vite d’une légère chair de poule due aux frissons provoqués par les gestes habiles du Marquis qui connaît si bien le corps des femmes en général et celui de ses soumises en particulier, dont IL a exploré chacune de leurs zones sensibles ou érogènes. Thaïs contracte ses muscles fessiers en frémissant tandis qu’IL flatte sa croupe de chienne docile, jouant parfois à s’immiscer plus franchement dans le sillon étroit qui sépare ses fesses, allant même jusqu’à glisser l’objet entre ses cuisses à la recherche de sa chatte qui est restée onctueuse, presque dégoulinante. C’est un doux supplice pour Thaïs que de savoir son Maître en train de se servir de l’aplat du bout de la cravache pour parcourir tout son corps qui voudrait tant pouvoir répondre suavement à la caresse qui fait naître en elle une excitation croissante, faisant mouiller encore plus la belle excitée. Le Marquis, tenant fortement la cravache, force Thaïs à écarter au maximum les jambes jusqu’à une position déjà indécente et presque à la limite de l’instable, surtout que l’équilibre n’est pas très facile à conserver comme elle a les yeux fermés et rien pour se retenir ayant les bras en l’air et les mains posées au dessus de la tête, elle en est presque chancelante.

Sentant l’excitation qui monte au rythme de la respiration qui s’est accéléré sous les mouvements aléatoires, tantôt du manche dur et phallique de la cravache, tantôt du bout souple et plat en cuir plus caressant, le Noble abat aussi sec un nouveau coup sur l’arrière train de la soumise, presque sous la fesse gauche. Thaïs répond par un « 6 » qui ne s’est pas fait attendre, mais qui est presque interrompu par le coup suivant sur la fesse droite à peu près au même niveau que le précédent. La série des 5 coups consécutifs va en alternant sur la partie basse des deux fesses et le haut des cuisses, et se termine par de nouvelles caresses dans le sexe de la femelle qui reste excitée, venant au contact de son pubis épilé et glabre, pour onduler ensuite sur la peau de l’entrejambes, partie si sensible, en n’oubliant pas de se promener dans tous les plis que forment ses grandes et petites lèvres. Thaïs, oscillant entre douleur et plaisir, a du mal à rester immobile, voulant presque instinctivement tendre ses muscles, se redresser et resserrer les jambes sur l’objet inquisiteur qui ne laisse tranquille aucun centimètre carré de sa peau, surtout au niveau de ses parties intimes. Thaïs halète de plus en plus, se mordant les lèvres pour ne pas laisser l’excitation et son plaisir prendre le dessus, mais elle à bien du mal à ne pas monter en puissance jouissive pour ce qui est censé être une punition infligée par son Maître. Mais comme un coup de tonnerre, la voix de son Maître la coupe nette dans son élan.

- On pourrait presque s’imaginer que tu aimerais cela, la cravache, quand c’est moi qui la manie avec habileté et force, mais je me doute qu’il n’en est rien quand je repense à ta démonstration d’hier, moi qui m’était toujours imaginé que tu finirais par prendre goût à mes petits jeux subtilement pervers, douloureux et doucereux, et que j’aurais pu te faire absolument perdre la tête sous mes coups savamment dosés et si bien orchestrés pour te faire chanter la plus entraînante des mélodies. Je vais quand même au moins tâcher de te laisser un bon souvenir de cette punition, un souvenir cuisant pour que dans les jours qui vont suivre tu ne m’oublies pas complètement, surtout si tu as dans l’intention de chercher à t’asseoir, et que tu te rappelles de ton parcours comme soumise dans mon cheptel dont la suite ne me semble finalement pas être celle que j’avais imaginé au début.

Faisant siffler l’instrument de plus en plus fort, le Noble avec une grande dextérité alterne coups simulés fendant l’air, et coups puissants sur la croupe de la chienne qui se marque à ce moment là de cinq belles nouvelles zébrures presque parallèles et horizontales, tronçonnant en espaces réguliers le galbe des fesses plantureuses de Thaïs de belles traces bien rouges se superposant à celles plus anciennes. Les coups sont donnés si rapidement que la soumise a à peine le temps de reprendre sa respiration, d’annoncer à voix haute les chiffres allant de 11 à 15, et surtout de reprendre la position de départ, jambes très écartées et bien tendues, car les coups portés la déstabilise à chaque fois, la projetant tantôt vers l’avant, tantôt sur le côté.

- Allez la belle, courage, il ne t’en reste plus que cinq à tenir, les plus durs je te le concède, mais juste après je te rends à ton Thierry. Il va avoir besoin de ta tendresse et des tes baisers de « prince charmant au féminin » car il m’a semblé sombrer dans un état de « beau mâle dormant », même sa queue s’est rabougrie et rendormie enfin. Mais je pense de plus en plus que vous serez bien ensemble et que vous n’avez pas la force, ni l’un, ni l’autre, de supporter ce que je pourrais avoir grand plaisir à vous imposer d’encore plus pervers si je ne me retenais pas dans mes pulsions dominantes.

Thaïs essaye de se concentrer et de garder son calme pour pouvoir tenir jusqu’au bout de la sanction qui semble avoir pris un tournant beaucoup moins agréable qu’au début, dont elle ressent d’autant plus l’intensité des blessures à cause des mots terriblement angoissants de son Maître, qui, a de multiples reprises, évoque la remise en cause de son état de soumise. Elle ne cesse de se demander ce qu’elle a bien pu faire de mal, pour que son Maître Vénéré la rejette aussi facilement, en lui proposant à la place une vie vanille tiède dont elle ne veut sûrement pas et en lui imposant un amant qui lui est totalement indifférent.

Thaïs panique, ravagée par des pensées fulgurantes de plus en plus noires et stressantes du fait de son avenir d’esclave-soumise que son Maître voudrait remettre en cause. Son plexus solaire est comme une boule de feu irradiante et les battements de son cœur s’accélèrent tandis qu’on commence à entendre sa respiration de plus en plus forte, lente et profonde, comme chaque fois qu’elle cherche à gérer le stress qui envahit son corps et son esprit. Thaïs se met à trembler de plus en plus perceptiblement, ce qui ne manque pas d’échapper au Noble, qui se doute fort bien de ce qui se passe dans la tête de sa chienne. IL avait encore réussi à déclencher en elle le chaos. IL voulait une fois de plus la sentir marchant sur une corde tendue où elle allait se mouvoir difficilement, partagée entre angoisse et excitation, car IL savait à quel point cela décuplait en elle ensuite sa sensibilité et sa réceptivité, quand elle finissait par s’abandonner à Lui, renonçant à tout contrôle d’elle-même, lâchant encore plus prise, ne lui étant plus soumise par force de caractère et acte de volonté mais tout simplement parce que sa nature profonde était de l’être et qu’elle en était imprégnée au plus profond de son âme…

(A suivre ….)

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