Au Club

Depuis la soirée, Nina passait de plus en plus de temps avec Nadège. Les deux femmes se retrouvaient les soirs où Émilie partait à la recherche de Sophie. Si dans un premier temps Nina fut un peu déçue de ne pas pouvoir faire partie de l’aventure, elle commençait à fantasmer sur cette Sophie, ce que lui proposait Nadège comblait ses désirs.

Nadège avouait un penchant pour les amours saphiques et trouvait en Nina une partenaire parfaite. Elle aussi ayant de plus en plus le gout des femmes, et particulièrement celui de Nadège, femme plus mure, plus expérimentée qui lui ouvrait des perspectives et des sensations.

Leurs soirées étaient « sages » selon les propres mots de Nina. Il fallait comprendre qu’elles restaient entre elles, sans sortir, et sans autres partenaires. Elles faisaient l’amour, dans le salon, sous la douche, dans le grand lit de Nadège. Nina se sentait bien avec elle, heureuse, comblée. Les mains, les doigts, la langue, la bouche de Nadège étaient autant de clés qui lui ouvraient les protes du plaisir. Elle reconnaissait que depuis qu’elle s’était libérée de toutes ses entraves, en premier lieu de son ancien mec, elle avait découvert ce qu’était le sexe, y avait pris gout, et ne s’en lassait pas. Mais aussi bons soient ses amants réguliers, et ils étaient bons, Nadège les surpassait.

Nina sentit grandir un sentiment puissant envers Nadège. Qui ne cessant de croitre lui fera quitter quelques mois plus tard ce ménage à trois pour vivre avec son amante, sa maitresse, celle qui pour un temps serra la femme de sa vie. Mais, avant de franchir le pas, elle vivait entre les deux appartements, retrouvant avec joie les bras de ses amants après ceux de Nadège, et inversement.

Elle ne savait pas en la rejoignant ce soir-là que pour une fois elles ne resteraient pas seules. Elle ignorait aussi que ce soir là, après de nombreux échecs, Émilie trouverait enfin Sophie, et connaitrait la réalisation d’un de ses fantasmes.

En y repensant, elle réalisa que le hasard est facétieux. Car ce soir là elle aussi aurait le plaisir de gouter une bite de femme.

Nadègé l’attendait. Habillé pour sortir, maquillé, et ayant enfilé des dessous en lingerie fine. Nina avait découvert le plaisir de ces dessous. Elle qui ne connaissait que les culottes et les soutiens-gorges, certes sexy, mais ordinaire, avait avec Nadège gouté à la dentelle, à la soie, à des matières qui étaient des invitations au plaisir, dont le seul contact sur sa peau nue la faisait frissonner.

Nadège lui fit essayer ses parures, ses dentelles, lui offrit son premier prote-jarretelle. Nina s’admirait dans les miroirs et jouissait de voir les désirs dans les yeux de Nadège. Depuis, elle ne pouvait plus porter de culotte en coton, et n’enfilait que les culottes que lui avait offertes sa maitresse.

Nadège la fit se changer, enfiler une robe moulante, la maquilla et ensemble elles partirent. Elle sentait dans la rue le regard des hommes sur elles. Elle mouillait à l’idée de provoquer des envies sur ces inconnus. Nadège ne lui dit rien de leur destination. Nina pensait aller dans une soirée libertine, comme celle à laquelle les avait conviés Nadège quelques semaines plus tôt.

Elles s’arrêtèrent devant une porte noire, toute simple, au bas d’un immeuble ordinaire, sans signe distinctif. Un homme entrouvrit la porte. Nadège lui tendit une carte. Il les laissa entrer. Elles s’avancèrent jusqu’à un comptoir, une femme embrassa Nadège, lui tendit des clés et elles entrèrent dans un vestiaire. Là, elles ôtèrent leur robe, ne gardant que leur lingerie fine et en empruntant une seconde porte pénétrèrent dans la salle principale du club.

Musique douce, tentures, sofa rouge aux coussins moelleux, lumière tamisée, écrin parfait pour des ébats entre adultes consentants. Des hommes et des femmes baisaient sans pudeur. Nina sourit, Nadège passa sa main sur ses fesses.

— Viens on va s’amuser, lui dit-elle en la guidant au milieu des corps mêles.

Nina demanda si Nadège les connaissait. Elle répondit que non, et que c’était aussi un des plaisirs de cet endroit, baiser avec des inconnus dans un cadre sécurisé. S’abandonner aux mains, aux bouches, aux bites de personnes dont on ignorait le nom, l’adresse, le métier.

DE la salle centrale partait un couloir qui desservait des salles plus petites dans lesquelles étaient installés des canapés, des lits. Certaines étaient occupées par trois-quatre-personne, mais Nadège les dirigea vers une libre.

— On va commencer entre nous, dit-elle, mais sans fermer la porte, pour que l’on puisse nous rejoindre.

Elles s’embrassèrent à pleine bouche. Nina était folle de la langue de Nadège qui la faisait frissonner à chaque fois qu’elle se posait sur elle. Elle dansait dans sa bouche, s’enroulant autour de sa langue, et faisait naitre une douce brulure dans son sexe.

— Allonge-toi, donne-moi ta chatte, dit Nadège.

Elle lui ôta sa culotte trempée, et embrassa ce sexe débordant de désir. Un coup de langue et Nina poussa son premier cri. Elle s’abandonnait aux caresses de sa maitresse avec la même délectation à chaque fois. Il y avait dans la bouche de Nadège, dans la façon dont elle glissait sa langue dans ses chairs, quelque chose de magique. Nina se perdit dans les vagues de plaisir et ne vit pas qu’un homme s’était glissé dans la pièce. Elle sentit l’odeur de sa bite et en ouvrant les yeux la vit au-dessus de son visage. Sans un mot elle la prit en bouche et pendant que Nadège la faisait vibrer de sa langue, elle suça cette bite inconnue. L’homme n’était pas particulièrement beau. Bedonnant, trop poilu, mais elle joua le jeu de l’endroit, de ce club où le sexe est libre, entre adultes consentants selon l’expression. Elle était consentante, et elle y prenait plaisir. Comme lui avait dit Nadège, ne pas savoir qui était ce type renforçait son excitation. Elle le suçait, il allait sans doute jouir sur elle, et après il partirait, et elle ne le referait plus.
Pendant quelques minutes ils auront partagé un moment de plaisir.

Elle reçut les jets de sperme sur ses seins, le type la remercia et resta un moment à regarder Nadège lui lécher la chatte, puis il disparut. Nina jouit, hurla son plaisir sans retenue. Espérant attirer d’autres partenaires dans cette pièce faite pour le sexe.

— Alors, ça te plait, lui demanda Nadège.
— J’adore, lui répondit Nina en l’embrassant.
— Viens, tu n’as pas tout vu.

Au bout du couloir elles montèrent l’escalier. À l’étage elles trouvèrent d’autres chambres, fermées, mais dont on pouvait voir l’intérieur au travers de miroir sans tain. Dans l’une d’entre elles, une femme était entourée de cinq types et les suçait à tour de rôle, passant d’une queue à l’autre. Dans une autre deux types s’enculaient. Dans une autre encore deux couples, l’un blanc, l’autre noir, baisait ensemble, alternant les combinaisons et les positions. Devant les miroirs, comme Nina et Nadège le faisaient, les gens passaient, regardaient, s’arrêtaient, certains hommes se masturbaient, des femmes se caressaient.

— On ne baise pas ici, dit Nadège, on se branle, on regarde, mais c’est tout, on reste spectateur.

Nadège conduisit Nina vers les douches. Là, sous les jets d’eau chaude, elle entendit des gémissements. Le sexe était partout. Certaines cabines restaient ouvertes pour inviter les autres à participer, ou juste à regarder. Nadège se mit nue, et invita Nina à en faire autant. Elle entra dans une cabine ouverte où une nana suçait la bite d’un mec. Elle se joignit à elle. Nina la regarda faire en se caressant. La remarquant la femme abandonna la bite du type et vint embrasser Nina. Là encore, sans un mot, comme cela semblait la règle, elle l’embrassa, et caressa la chatte de Nina. Nina en fit de même, glissant ses doigts dans ce sexe dégoulinant d’eau et de jute.

— Tu veux me bouffer, lui demanda l’inconnue ?
— Avec plaisir, répondit Nina.


Elle se mit entre les cuisses de la femme et enfouis sa langue dans sa chatte. Elle la lécha sous le regard de Nadège appuyé contre la paroi de la douche se faisait prendre par le type qu’elle venait de sucer.

Nina fit jouir l’inconnue qui la remercia d’un baiser fougueux et regarda le couple s’éloigner en se tenant par la main.

— Amuse toi, lui dit Nadège, tu peux faire ce que tu veux, n’ai pas peur, il ne t’arrivera rien.

Nina n’avait pas peur, bien au contraire, elle débordait d’envie, elle voulait gouter à tous ces corps, ces bites, ces chattes. Elle voulait offrir son corps au sexe.

Nadège descendit, Nina la regarda partir devant elle. Elle aimait son cul, ses jambes. À son tour elle descendit, s’arrêta devant les miroirs et se masturba en regardant une femme se faire baiser par deux mecs. Un homme passa à côté d’elle, posa une main sur son épaule.

— Vous descendez avec moi ?

Elle le suivit, ils passèrent devant les salles désormais toutes pleines et rejoignirent la salle commune. L’homme la fit allonger sur un sofa, et après l’avoir caresser la pénétra. Pendant qu’il la baisait, elle regardait autour d’elle, ces hommes, ces femmes, baisant, hurlant, gémissant. Elle n’en revenait pas d’être là, et du plaisir qu’elle y prenait. Elle jouit deux fois sous les coups de reins de cet homme. Elle le sentit éjaculer. Le regarda se relever, ôter sa capote, et lui envoyer un baiser du bout des lèvres.

Elle navigua entres les ébats, se joignit à des ébats, suça, lécha, se fit prendre, jouit, hurla. Elle semblait portée par le plaisir. Puis elle remonta vers les douches. Il était tard se dit elle, la fatigue lui tombait dessus, son corps était endolori. Là, dans une des cabines ouvertes elle la vit. D’abord de dos, une paire de fesses sur laquelle coulait l’eau chaude. De longs cheveux bruns volés par la douche. La naissance d’un sein que frottait une main, puis, alors qu’elle se retournait, cette bite. La femme vit la surprise dans les yeux de Nina, sourit, et l’invita à la rejoindre. Nina s’avança, posa sa main sur les seins de cette femme, et les fit descendre vers ce sexe qui se durcit doucement à leur contact.

— Je suis ta première transsexuelle, dit-elle& ?
— Oui, répondit timidement Nina.
— Alors il faut faire un vœu.

La bite était désormais en pleine érection. L’eau ne coulait plus. Nina ferma la porte. Se mit à genou et prit le sexe dans sa bouche. Il glissa entre ses lèvres. Il avait encore un peu le gout du savon. Mais Nina le suça avec gourmandise. Elle pensa à Sophie, à Émilie. Elle n’avait pas eu besoin de courir pour trouver sa femme à bite.

Elle se releva, s’appuya contre la porte, cambra les reins, offrant sa croupe à cette inconnue.

— Baise-moi, j’ai envie de ta bite en moi, dit Nina.
— A tes ordres ma belle, répondit l’inconnue.

Nina frémit en sentant le gland se poser sur son cul, mais ne dit rien, poussa ses fesses contre lui pour le faire entrer et se laissa enculer. Pendant qu’elle se faisait prendre, elle se caressa, sentant la bite aller et venir sous ses doigts, dans son autre trou. Elle jouit, dépendant sur le sol un jet de sa mouille. Puis elle sentit la femme retirer son sexe de son cul et se branler sur ses fesses. Le liquide chaud glissa le long de son postérieur, sur ses cuisses. Elle se retourna, embrassa la belle brune, et prit sa douche avec elle.

Nadège et elle partirent au milieu de la nuit, comblées, fourbues, mais, une fois sous la couette, elles ne purent résister à l’envie de faire encore une fois l’amour ensemble.

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