La Laisse 01

Ce soir tu m'as dit que nous sortons. Tu me regardes avec un fond d'amusement et tu m'indiques de mettre un corset, que tu me laces bien serré pour faire ressortir ma taille, des bas noirs, une jupe crayon, dont j'adore la coupe si féminine. Un boléro vient compléter l'ensemble.
Avant de partir, tu me mets un fin collier de cuir. Noir et discret...une petite médaille en strass y pend. Derrière, il y a tes initiales et ton numéro. Je suis ta chienne. Inutile que je me perde !
Parfois tu me dis qu'un de ces jours, tu me feras une médaille plus petite et que celle-ci restera fixée sur un anneau passée dans l'endroit le plus intime de mon anatomie. Je sais bien de quel endroit tu parles... J'aime l'idée. Même si j'ignore si une médaille aussi petite existe, j'adorerais porter ta marque sur moi à cet endroit : pour que tous ceux qui la voient sachent ment que j'appartiens à celui qui m'a identifiée ainsi...

Avant de partir tu l'ordonnes de baisser ma jupe et de te présenter mon cul : tu glisses un œuf vibrant dans ma chatte déjà trempée...
" serres-bien : tu n'as pas de culotte..."
Puis après quelques claques pour le plaisir de me rougir le postérieur, avec un petit sourire tu me donnes le signal du départ. En passant dans l'entrée je te vois attr une fine laisse de cuir assez courte et la glisser dans ta poche. Qu'est ce que tu vas faire de ça ?!
Je te suis avec un peu d'appréhension... J'ignore ou nous allons.

En arrivant à la voiture je sursaute : tu viens d'enclencher le vibrateur et je sens l'œuf qui fait sa vie dans mon intimité. Je gémis doucement. J'ai envie de toi... Comme toujours à côté de toi j'ai les sens en ébullition. Qu'est ce que tu me fais ? Ta voix, ton corps, ton odeur... Tout m'enivre contre toi. Tu es une drogue dure en vérité...

Tu démarres et l'Audi se glisse sans hésiter dans la circulation du soir.

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Nous roulons depuis un moment quand tu te gares enfin, dans une rue.

.. J'ignore où ! J'ai beau être née à Paris, et dans le 16ème encore, il faut bien avouer que depuis le temps...Je tiens plus de la provinciale que de la parisienne maintenant.
Je descends. En sursautant car tu viens de changer la vibration de ce foutu œuf... manifestement ça t'amuse. Les mecs et les télécommandes, ça a toujours été une longue histoire d'amour.
J'ondule sur le trottoir, à la fois parce que les vibrations me dérangent et m'excitent ( je sens que je suis trempée et je prie que ça ne se voit pas sur la jupe ) et parce que marcher avec des talons vraiment hauts me demande toujours un peu de concentration. ne te faisons pas honte, rien de pire qu'une soumise qui se gamelle sur le trottoir hum hum...

Tu m'arrêtes devant un restau, dans lequel nous entrons. Il est plutôt feutré, j'aime l'ambiance discrète, rare dans la capitale ou les tables sont généralement entassées. Nous nous asseyions à une table. La suite commence comme une soirée au restaurant normale : nous commandons, les plats arrivent... Excepté l’œuf que tu t'amuses à faire vibrer au gré de tes envies et des va et vient du serveur.

Je te regarde par en dessous en me demandant ce que tu mijotes... Le dessert est bien entamé, je commence à me dire qu'au final, c'est une soirée plutôt réussie au restau et nous allons pouvoir rentrer pour un câlin. Vivement que ça arrive, qu'est ce que je te désire... J'en aurais presque le vertige. Voilà à quoi je pense en suçotant distraitement ma cuillère. Tu as éteint l’œuf, je suis enfin tranquille.

Un couple entre à son tour. Entre 35 et 40 ans, plutôt pas mal, l'homme est assez grand, même s'il ne l'est pas autant que toi, élégant. La fille est brune, mince... Assez jolie même si je ne peux pas dire qu'elle est mon genre. Ils se dirigent vers notre table.
je pense : " flute ils vont venir se fourrer à coté " . Je n'aime pas les voisins et j'étais tranquille avec toi.

Mais non : ils s'immobilisent à notre hauteur et l'homme te salue.
Vous vous connaissez ?!
Sans hésiter ils s'installent à notre table. Le serveur arrive, un café pour tout le monde fera l'affaire. Je te regarde sans comprendre, en me disant que c'est bien le bol qu'on soit tombé sur des gens que tu connais, surtout dans la tenue ou je me trouve. Sexy certes mais un peu... Inusuelle pour tout dire.
La fille me semble un peu bizarre : elle... Comment dire... Elle a un truc bizarre... Soudain je percute : elle est habillée sexy, bon ça, c'est courant, mais elle a un joli petit collier en métal rigide autour du cou. Et les jambes pas croisées. Et le regard baissé. bon sang : une soumise !
Je m'empourpre. Qu'est ce que tu mijotes ? Tu me regardes, je suis écarlate. Tu souris de mon embarras en voyant que j'ai enfin compris qui nous avons en face. Vous continuez à bavarder tous les deux à voix basse. La fille et moi sommes figées, attendant les ordres. Pour une fois, je n'ai pas trop envie de la ramener. Je ne suis pas toujours idéale comme soumise, mais pour le coup, tu m'as coupé le sifflet !
Nous nous levons tous ensemble, le repas réglé. Direction la sortie.

Et là dehors, sur le trottoir, tu sors de ta poche cette foutue petite laisse. Celle qui traine dans ta poche depuis le début. Sans dire un mot tu l'accroches à mon collier. Et tu la tends au mec.

Ca ne peut pas être plus explicite. Je suis à lui pour la soirée. Tu n'as pas le droit de faire ça ! Je te regarde d'un air désespéré. " NON ! " je n'ai pas envie d'être touchée, d'être baisée par un autre ! Ni d'être attachée ou quoi que ce soit d'autre. je suis A TOI ! A TOI ! Je commence à monter en panique, mais d'un petit coup sec, l'homme me remet les pied sur terre.
" avance "
Je baisse la tête avant de le suivre vers sa voiture. Toi tu pivotes à ton tour vers l'Audi, garée de l'autre coté. Avec la brune, qui s'est figée quand son Dom a claqué des doigts en te désignant et qui maintenant t'emboite le pas comme un chien bien dressé.
Pas besoin de laisse pour elle...Je réalise atterrée que vous avez échangé vos soumises. Tu vas la baiser. Je la hais la brune... Elle elle n'a pas l'air si dépitée. Elle te regarde avec intérêt par en dessous. En prime tu lui plais. Pfff...

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