Dans La Chaleur De L'Été (10)

Émilie partit donc, me laissant seul au début du mois d’aout. J’allais travailler, Claire et moi baisions dans les bureaux. Je rentrais chez moi, et en prenant une bière sur la terrasse je regardais la nuit tomber en lisant un livre. J’aurais pu suivre ce régime pendant toute la période d’absence d’Émilie. Je ne pensais même pas à appeler Nina, ou Sophie pour passer la soirée avec l’une ou l’autre.

J’aurais pu, mais, le weekend venu, après avoir passé mon samedi à trainer sur la terrasse, j’éprouvais l’envie de sortir. Pour tout dire j’avais envie d’un mec. D’une bite. Je m’habillais et sortais. Erwann m’avait donné l’adresse d’un bar où il avait déjà dragué.

Au mois d’aout, les rues de la ville étaient calmes, même pour un samedi soir. J’allais jusqu’au bar, qui malgré l’heure avancée était presque vide. Quelques mecs assis en salle, buvant et discutant. Un autre au comptoir. Je m’installais, commandais une bière, et me dis que j’allais la boire tranquillement avant de rentrer, ce n’était pas le soir pour draguer. Je m’imaginais déjà me masturbant devant un porno, seul dans mon salon, quand il apparut.

C’était un apollon. Je sais que ça fait cliché comme description, mais c’est la première pensée qui me traversa l’esprit. Blond, mâchoire carrée, grand, mince, son teeshirt blanc mettant en valeur ses muscles bien dessinait. Son regard bleu me transperça. Il vint vers moi. Directement. Il s’assit en face de moi, prit mon verre, bu une gorgée.

— C’est mort ici ce soir, me dit-il en jetant un regard au reste de la salle, heureusement que tu es là, sinon je serais rentré chez moi. On y va.

Il était direct, j’aimais ça et je le suivis quand il se leva.

Il s’appelait Alexandre, et avait 18 ans.

— Depuis une semaine, me dit-il en riant, et je peux te dire que je m’amuse depuis.

Il était en vacances avec des amis, mais ce soir il avait envie de s’amuser un peu tout seul.



— Enfin, pas vraiment tout seul, dit-il en riant.

Son rire était éclatant, magnifique.

Je lui avais proposé d’aller chez moi, et il accepta volontiers. Nous marchions dans les rues presque vides, sa main frôlant la mienne au rythme de nos pas. Je me sentais à l’étroit dans mon caleçon, et je pouvais constater que lui aussi était bien excité.

Avant d’arriver à l’appartement je lui pris la main, l’attirais dans une ruelle, le plaquait contre un mur et lui roulait une pelle. Pressé contre lui je sentais son sexe tendu dans son jean. Il passa ses mains dans mes cheveux, sa langue s’enroula autour de la mienne. Je lui pris les fesses à pleine main, et nous restâmes à nous embrasser sans nous soucier du reste du monde.

Nous aurions pu baiser dans cette ruelle, mais nous nous contrôlâmes et reprîmes notre chemin, encore plus tendu.

— Putain, dit-il en découvrant mon appart, je suis tombé sur un bourge.

Il courut vers la terrasse, se pencha pour voir la rue. J’admirais son petit cul bien rond, et allait le rejoindre.

— On a bien fait de venir chez toi, ma chambre d’hôtel est minable à côté d’ici.
— Ce n’est pas le décor qui compte, lui dis-je ne me mettant à genoux et en libérant sa bite de son jean.

Elle jaillit tel un diable hors de sa boite. Elle était bien épaisse, pas très longue. Je l’embrassais du bout des lèvres, caressais ses couilles, la léchais gentiment ,et la prit dans ma bouche. Alexandre émit un petit soupir d’aise, et se laissa sucer, se contentant de poser ses mains sur ma tête, caressant mes cheveux, guidant à peine ma pipe.

Sa queue bien dure emplissait ma bouche. J’aimais son gout un peu salé, et sa vigueur. Je la sentais pulser entre mes lèvres, se tendre vers l’orgasme, que je ne lui fis pas atteindre.

— Je te veux en moi, lui dis-je, en jetant mes vêtements, et lui présentant mon cul. Je déroulais une capote et le laissais prendre le contrôle de la suite.


Un peu hésitant il se plaça derrière moi, posa son gland contre mon anus. Il poussa, et m’enculas. Je ressentis une légère piqure. Une douce douleur, et le senti en moi. Alexandre resta immobile un instant, puis me prenant par les hanches me bourra le cul. Je gémissais de plaisir. Hélas ce fut vite plié, il jouit en quelques secondes en me laissant sur ma faim.

— Je suis désolé, dit-il, d’habitude j’ai plus d’endurance, mais tu m’as trop chauffé, et tu suces super bien. J’étais super excité quand je t’ai pris et je n’ai pas pu me retenir.

Je vins l’embrasser.

— Suce-moi pour te faire pardonner, lui dis-je, montre-moi comment tu t’y prends.

Alexandre me sourit, et sans attendre me lécha ma bite bien dure. Sa bouche était douce comme du velours, et il suçait lui aussi très bien. Il m’avoua qu’il s’était souvent entrainé avec un pote à lui, en internat. Ce qui me fit penser à mon premier amant, Marc. Alors qu’il s’occupait de moi, je lui parlais de Marc, et de nos amours clandestines dans notre chambre d’interne. Cela le fit rire que moi aussi j’ai connu mes premiers émois en internat.

— C’est une fabrique à pédé, dit-il, vivre en permanence avec des mecs, ça donne des idées, et des envies.

Je le laissais me finir et lui éjaculais dans la bouche. Il me regarda et avala mon foutre en soutenant mon regard.

— Je suis pardonné, me demanda-t-il?
— Si tu me donnes ton cul, tu le seras complètement.

Il m’embrassa, sa bouche avait le gout de ma bite et de mon foutre, ce qui n’était pas pour me déplaire.

Après un moment de repos, nous nous masturbâmes mutuellement pour reprendre de la vigueur et Alexandre vint s’empaler sur moi. Son petit cul était bien serré, et je dus forcer un peu pour l’enculer.

— J’ai pas trop l’habitude, tu es un de mes premiers mecs.
— Je ne te dépucèle pas le cul?
— Non, mais il n’y a pas grand monde qui a eu droit de m’enculer avant, tu n’es que ma troisième bite.
Mais ne t’inquiète pas, j’aime ça, j’adore ça.

Il s’encula sur moi, me baisant comme un fou. Je sentais monter en moi l’orgasme, et me retenais pur ne pas jouir trop vite. Alexandre se branlait en même temps. Je lui dis d’arrêter et de laisser le plaisir monter tout seul. Que ça n’en serait que meilleur. Il m’écouta, et me laissa reprendre le contrôle. À quatre pattes devant moi je lui bourrais le cul et l’écoutais gémir sous mes assauts.

Il jouit une première fois dans un grand cri libérateur.

— C’est trop bon, tu me baises trop bien, dit-il en me regardant par-dessus son épaule.

Je continuais mon œuvre, et il eut un nouvel orgasme qui lui transperça le corps, le faisant éjaculer sur les dalles de pierre de la terrasse. Je jouis à mon tour, et après avoir ôté ma capote lui fit sucer mon sexe dégoulinant.

— Tu es un super coup, dit-il, je ne regrette pas de t’avoir rencontré.
— Si tu veux, tu peux rester dormir ici, et on pourra continuer la soirée et la nuit ensemble.

Il fut ravi de mon invitation et nous allâmes prendre une douche ensemble afin de reprendre un peu d’énergie avant de poursuivre.

La nuit fut belle et c’est à regret que je le regardais partir au matin non sans m’avoir embrassé à pleine bouche et remercié une nouvelle fois.

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