Maroc 4

Après son départ, j’ai rangé un peu l’appart, pas trop, j’avais quand même beaucoup de mal à marcher avec ce qu’il m’avait mis….

J’avais l’impression d’avoir une chatte béante entre les jambes, il me semblait que son énorme barre de chair était toujours présente au plus profond de mon corps… ce qui était sur, c’est que des millions de « petits Khaled » tourbillonnaient dans moi à la recherche de ce qu’il ne pouvaient, bien évidemment pas trouver.

Crevé après autant d’effort, je n’avais envie que d’une chose, de mon lit….. Sans passer par la douche auparavant… L’odeur de ce mec était sur moi, ses phéromones étaient accrochées sur ma peau, son sperme m’avait rempli, gavé aussi bien mon estomac que ma chatte…

Non…. Pas de douche….. Ne pas perdre de si bons sucs qui disparaîtraient sous l’eau et ma chatte, fécondée, se viderait….. NON…. Dormir avec son odeur sur moi, et ses hormones mâles, si puissantes, au plus profond de moi….

Le lendemain, assez tard dans la matinée, le son de mon portable m’a réveillé….

SMS reçu….. Simple, laconique….

« A ce soir »

Encore embrumé de sommeil, je me suis levé, me suis préparé mon café, et en le buvant tranquillement, j’ai senti les effluves émanant de mon corps… Je puais le mâle… Le sperme, son sperme avait séché le long de mes jambes, mais je sentais encore du liquide s’échapper de mon puits de plaisir, et cette putain d’odeur de phéromone ne me quittait pas….
Mon deuxième café m’a apporté la satisfaction d’avoir été une bonne femelle qui avait su assumer et répondre aux désirs du mâle…….

Mais habitué aux coups d’un seul à Marrakech, le troisième café a commencé à me faire réfléchir… Le carnet d’adresse Rabati n’était pas terminé… Il en restait encore pas mal sur la liste à explorer…….. D’autres mecs, d’autres corps, d’autres sexes à explorer…..

Après tout, ce troisième café m’avait donné la solution… J’ai le temps… Donc pourquoi ne pas profiter encore de ce mec…

Portable en main, texto en réponse :

« Ok… Quand ? »

« Même heure ma chérie….

»

Chérie ???? Première fois au féminin…… !!!!

Ma foi… Je donnais ma chatte aux hommes, du plaisir aux hommes… Pourquoi ce fameux « féminin » me gênerait-il…… ???

Et puis, ce mec était vraiment exceptionnel, alors autant en profiter…. !!!!

Pendant une semaine, je n’ai passé mon temps qu’avec lui… A faire l’amour comme des malades ensemble, toujours avec son côté « Docteur Jekyll & Mister Hyde »… Mais aussi à se promener dans Rabat, lui à me faire découvrir sa ville, à manger dans de simple restos arabes où des touristes n’allaient pas, à m’accompagner dans le souk, où, quand je voulais acheter un objet, il parlait, puis vociférait en arabe avec le vendeur pour que le prix soit celui d’un marocain et non pas d’un touriste.

Je me sentais… « sa femme »… Et nous allions faire les courses ensemble, soit au Souk, soit au supermarché français…. Il m’a appris l’art des tajines, avec un câlin quand je coupais les légumes, et une pause quand son membre impérieux avait besoin de prendre sa femelle….

Une semaine de rêve, de vie ahurissante… devrais-je dire de couple ??? Je ne sais pas….

Un soir, après notre journée à Rabat, nos courses effectuées, il s’est approché de moi avec un regard que je ne connaissais pas, regard tendre, quémandeur…..

« Je peux dormir là ce soir ? Avec toi ? »

Jamais auparavant Khaled n’avait passé une nuit entière avec moi….. Il partait au plus tard vers l’heure du dernier train, ou du dernier bus… Je ne sais pas trop….

« Bien sur »

Et je me suis détourné pour que ce mec, ce mec qui était Mon mec, ne voie pas les larmes perler dans mes yeux

« Je reviens… Dans un petit moment, ne t’inquiète pas…. »

Je l’ai laissé partir et j’ai continué à m’affairer au repas, à notre soirée, à vérifier que tout était nickel, dans l’appart, dans la chambre, dans le lit…..

Avant qu’il parte, je lui avais donné l’autre jeu de clé de l’appart…

(Si on veut gagner au Loto, il faut au moins prendre un ticket, non ?)

Environ une heure après, j’ai entendu la clé tourner dans la serrure et mon mâle rentrer, une autre rose rouge à la main et un carton dans l’autre….
.

« Tu es gourmand, je voulais aller te chercher des vrais gâteaux marocains… »

Je me suis accroché à son cou, à son long corps, humant son odeur…

« Merci mon chéri… Merci 1.000 fois de…. De…. Ta chérie… »

En 30 secondes, il avait tout posé, m’avait poussé sur le canapé, descendu mon short et s’est enfoncé d’un coup dans moi…. Jamais il ne m’avait baisé aussi fort… non, je dois dire, autant fait l’amour avec autant de force…. Il me défonçait complètement, son membre énorme me pilonnait, des mots en arabes envahissaient mes oreilles comme son membre me détruisait la chatte…

Putain Khaled….. Tu sais que tu es monté comme un âne…. Putain… pas si fort….

C’est ce que je hurlais dans ma tête, mais j’étais silencieux et je subissais avec ce mélange plaisir douleur, ravi d’honorer mon mâle….

La soirée fut vraiment merveilleuse, tendre, avec des baisers à n’en plus finir, et une fois couchés, j’ai ressenti, toute la nuit, le plaisir d’être possédé sans fin……

A peine une heure de sommeil, que Khaled recommençait, encore et encore…. On aurait dit qu’il voulait posséder sa femelle jusqu’à plus soif……

Quel était mon plaisir d’écarter mes jambes, de m’ouvrir au désir de mon mâle… de sentir cette énorme barre de chair me forer, de plus en plus profondément, ses mains sur mes hanches pour m’appuyer encore davantage sur son épieu…..

Une nuit comme ça… ?? Mais encore et encore…..

Après quelques heures de repos bien méritées, au café tardif, son regard a scruté le mien… Il voulait me dire quelque chose, mais je sentais qu’il n’osait pas…

Il s’est levé, a entouré mon corps de ses longs bras…..

« Tu voudrais bien venir à la maison demain et prendre le thé avec ma mère et ma famille ? »

Malgré mon âge, malgré tout ce que j’avais vécu, malgré tout ce que…. Je me suis effondré en larmes et j’ai hurlé…. Je n’arrivais pas à me calmer… Les pleurs partaient en fusion….
Ses bras tentaient de maintenir mon corps en soubresaut, ses lèvres se posaient sur mon cou, une de ses mains caressait mes cheveux, mon visage……

Et d’un coup, le calme plat est arrivé…. Je me suis tourné vers lui, déposé un léger baiser sur ses lèvres.

« Bien sur, avec plaisir »….

« Je viens te chercher demain vers 16 heures, ça te va ? »

« J’emmène quoi ? »

« Toi…. Ça suffit…. Je … »

Puis le silence, pour la première fois, une rougeur sur ses joues et il est parti en courant.

Abasourdi, je suis allé dans ma chambre pour prendre ce fameux carnet d’adresses Rabati. Je l’ai regardé, puis avec une violence dont je ne me croyais pas capable, je l’ai détruit à mille morceaux. Il me semblait tellement inutile, futile, et les pages ont rejoint les détritus de notre repas dans la poubelle.

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