Chez Magalie ... (2)
Chez Magalie (2)
Voilà la suite, le début, cétait ya pas longtemps
(Magalie-1)
Vous ne vous rappelez pas ?
retournez voir
ça va vous revenir
*****
Me voilà arrivée devant lhôtel, et seulement là je minterroge
elle nhabite donc pas la ville? Et puis, être descendue ici où le prix dune seule nuitée peut absorber la quinzaine dun salaire respectable (et je ne parle pas dune suite), elle doit être drôlement en moyens ! Bon, un peu impressionnée, cest vrai, mais je nétais pas là pour me poser des questions sur son rang social
mes frissons, cétait pas çà
Je suis en avance
cest peut-être pas bien, pourtant jai pris mon temps pour me préparer. Je suis restée longtemps sous la douche, à imaginer, en me caressant
juste un peu
puis à me demander comment mhabiller, mes beaux dessous ou non ? Les deux fois, elle, elle nen portait pas, et moi juste des bas
bon, ce sera comme çà, pas de soutien-gorge, juste ma petite culotte toute en dentelle blanche, en contraste avec ma toison brune qui dépasse presque partout !
je nai pas suivi la tendance, je reste naturelle, sauf pour les jambes et les cuisses
et les aisselles
Pour cacher tout ça, une jupe gris uni en jersey, un chemisier rose
pas trop sage, un peu moulant, sur des seins qui se cachent mal, et pour la douce fraîcheur de presque automne, un manteau 3/4 léger, pas doublé, assorti au reste, à motifs
roses et gris
mes couleurs préférées, moi aussi.
À la réception je montre la carte, la préposée me demande mon nom
- Madame Réjeanne vous attend, je vais lui signaler votre arrivée
ascenseur n° 2, au 6ème à droite, au bout du couloir
bonsoir madame
Un peu sec le ton, pas en accord avec la renommée du lieu, mais je men fous, je ne perds pas de temps à penser que je pourrais le lui faire remarquer. Je me précipite
trop ! jai pris le no1, il ne dépasse pas le 5ème, un étage à monter à pieds !
Pas besoin de frapper, elle mattend sur le pas de la porte, en robe de chambre Elle me presse contre elle et écrase sa bouche sur la mienne, sans un mot, puis mentraîne à lintérieur.
Elle ne me laisse pas masseoir tout de suite
mon chemisier est vite enlevé, elle me presse contre elle par derrière, ses mains sont caresses sur mes seins, puis plus viriles
elles deviennent poignées, qui les malaxent, les triturent, les étirent
des petites tapes qui les remontent, ça fait mal et jai un peu peur mais ça mexcite en même temps
je mouille de ce que jespère
limpatience de sa bouche sur mon sexe qui en pleure denvie
Je me laisse aller à ses mains qui me dénudent
étendue, à ses doigts qui glissent sur moi, jusquau bas de mon ventre et me prennent comme ça
jai peine à soutenir son regard
dans un miroir sur le côté, je vois sa tête descendre
descendre, et cest le contact
sa bouche
sa langue
mon bouton léché
aspiré
sucé
mordillé et le cri de mon plaisir
je nai pas pu le retenir
trop fort ! Une envie, lui rendre ses caresses, le plaisir de donner
de savoir que je peux la faire jouir
Elle me laisse lui ôter sa robe de chambre, elle est entièrement nue devant moi pour la première fois, mais je nai pas le temps de la voir, javance une main
je la touche presque, je la regarde, mais elle me fait baisser la tête
un foulard, quelle noue par en arrière
je ne vois plus rien
Je suis à genoux, de ses mains elle mattire sur elle, me colle la bouche sur son sexe, si fort que je me sens écrasée
jarrive même pas à sortir un petit bout de langue pour la lécher
cest elle qui se frotte sur moi
me mouille de ses sécrétions, je peux à peine bouger
je suis prisonnière entre ses cuisses
son bouton que je ne vois pas, je le sens, petite tige durcie à lentrée de ma bouche, qui la force presque, à la rencontre de ma langue.
Il me semble que cest irréel, limpression dêtre utilisée, dêtre prise par une femme, virile comme si cétait un homme.
Je ne sais plus trop où jen suis, rien voir, même libre de mes mains, je me sais maladroite dans mon désir et ma manière de lui faire comme elle avec moi, mais elle geint de plus en plus, son ventre ondulant en va et vient presque brutaux sur mon visage
elle prend une de mes mains et la dirige en arrière delle, sur une fesse
guide les doigts entre les deux et exerce une pression
que je la touche dans la raie
depuis le temps que jen avais envie, de la toucher, peu importe où, pourvu que !
Elle veut ça
je sais comme ça peut être bon
dans la cabine, elle ma fait, sans savoir que je connaissais déjà
contente quelle me fasse comprendre quelle en a aussi envie
Mon autre main rejoint la première, je létreins par les fesses, écrasant encore plus si cétait possible ma bouche sur son sexe
mes doigts cherchent un peu dans le sillon, oh ! pas longtemps, cest bien ouvert ! Un dabord dont la pulpe caresse en tournant les petites plissures, puis un autre qui vient se coller, et ensemble, les deux majeurs, les plus longs évidemment, comme deux complices curieux de découverte, senfoncent doucement, tout entiers, jusquau bout
mes doigts dans son anus, jen mouille dexcitation
À peine le temps de penser à les remuer, des oui
oui
oui
saccadés, presque criés me disent quelle jouit
longtemps
Pas dautres mots, mais ceux-là me suffisent, jai réussi à lui faire plaisir, et ce qui coule delle dans ma bouche en est la récompense.
La suite, sans trop savoir, je ne limaginais pas comme ça. Je mattendais à des moments dabandon, alanguies toutes les deux, des mots doux, des baisers tendres, des caresses daprès
non !
Dabord, elle na pas dénoué le foulard et ma ôté les mains quand jai voulu le faire. Elle a parlé, et moi, toujours dans le noir jai écouté
Pour commencer, il a fallu que je réponde à ses questions sur ce quétait ma vie, que je lui raconte la faillite dun mariage avec un homme devenu homo exclusif, puis mes quatre années de sexe maigre, mes pas très heureuses tentatives de prendre des amants, et que non, je navais jamais eu de rapports avec les femmes avant elle
malgré que certaines lectures maient déjà fait mouiller au point où madonner au plaisir solitaire était une nécessité, et que oui, jaimais çà
Jai dû aussi confirmer que les relations anales faisaient partie de ma sexualité depuis presque toujours
même toute seule, avec mes godes !! Ça ma-t-elle répondu, rien quà voir avec quelle facilité jai pu te rentrer mes doigts entre les fesses sans préparation, tu penses bien que je men doutais !
Dans le peu de conversation que nous avions eues, elle navait jamais été vraiment crue, en réalité même pas du tout, jai été surprise, mais pas choquée de ce propos assez direct au contraire ! Dans mes lectures coquines jaime bien les expressions salaces et les mots crus, ça mémoustille, alors là, cétait plutôt agréable de lentendre me parler comme ça, même si ce nétait pas vraiment cochon.
Elle ma dit aussi plein de choses qui se sont mises à tourner dans ma tête, au point que je nétais plus capable de penser autrement quen désordre.
Moi qui me pense rationnelle, tout se mélangeait, une femme venait de me faire basculer dans un monde qui me plaisait quand je limaginais chez les autres, et voilà quen quelques heures jy étais, confiante et craintive à la fois de plaisirs nouveaux que je commençais seulement à découvrir
Je sentais confusément que ce ne serait pas que moments heureux de sexe et de jouissances, quil y aurait ment des instants qui me feraient peut-être regretter
mais au diable tout ça !
le peu que je venais den découvrir, cétait lappât prometteur
impossible de ne pas me laisser aller
ma volonté
cétait devenu çà !
Elle a parlé longtemps
moi toujours les yeux bandés parce que dit-elle, ne pas voir, cest un peu comme ne pas être vue, me montrer sans la gêne de me sentir exhibée, même si cela me plaît
Elle ma dit quelle nhabitait pas la ville, mais quelle y venait régulièrement, et que cest une amie qui lui avait recommandé « Chez Magalie »`
Elle ma dit aussi
De moi, elle ne savait rien, mais de la manière dont je lai fixée quand elle est entrée dans la boutique la première fois, elle a remarqué le trouble dans mon regard.
Elle a tout dabord cru que jétais de son monde, puis devant ma gêne évidente, a compris que non
et que jen étais que plus intéressante
- Tu ten es rendu compte, jaime les femmes, et jai un don pour reconnaître celle qui sont comme moi, et je ne me suis pas trompée sur toi.
Tu mas dit tes goûts de sexe hétéro, de tout ce que ton mari faisait de toi, et du plaisir que tu y prenais. Je ne le savais pas, mais même si javais su, ça naurait rien changé, jai tout de suite vu que tu étais une femme à femmes, et je suis bien contente davoir vu juste.
Jai une exception que tu vas apprendre le moment venu, très bientôt mais pour linstant, sache que je suis dans une période lesbienne pure et dure et que je ne me laisse pas souiller par le contact de sexes de mâles, aussi beaux quils soient, même par personne interposée.
Si tu veux que je continue à jouer sur toi de mes caresses
que les lèvres de ma bouche continuent à enfiévrer celles trempées de ton ventre et que tu aies le droit de me goûter et de me faire jouir, tu dois renoncer à tous rapports avec les hommes, pas le moindre contact, même pas une petite branlette !
Pas plus à ton Norbert quà dautres
tu pourras le regarder faire si tu veux, sil a envie de se soulager devant toi, mais cest tout, et ne te laisse pas tripoter non plus ! Tu devras attendre que jai envie de te partager, comme il me plaira de le faire, et avec qui me plaira!
En parler par contre, ça me fera plaisir, et si tu mouilles denvie dune queue qui te pénètre, je saurais te faire aimer ça aussi entre filles
tu seras comblée comme jamais
tu verras, tu regretteras de ne pas avoir connu avant
tu vas aimer mes jouets
mes jeux
En me disant tout ça, ses mains sur moi se faisaient plus rudes, ses caresses devenaient petits pincements à lintérieur de mes cuisses, là où cest plus sensible, puis se faisaient douces à nouveau, jusquaux aux moments où jétais sur le point de ne plus pouvoir retenir mes plaintes parce que javais mal
ses dents qui mâchouillaient mes tétons, puis les serraient et tiraient dessus jusquà mallonger les seins, puis les petites tapes aussi, par en- dessous avant de les téter et de les malaxer sans douceur
Jamais je navais été traitée comme ça, même mon mari, pourtant passablement vicieux ne ma fait mal volontairement
là, je ne comprenais plus
des caresses qui me faisaient du bien et dautres qui étaient douleurs, et pourtant, jai résisté à lenvie de crier que je ne voulais plus, et de me sauver
je ne me comprenais plus, non seulement daccepter, mais même de me sentir frémissante dexcitation
docile à ce quelle me faisait subir.
Ses mains étaient partout sur moi, dans moi, ses doigts entraient
ressortaient, humides de lexcitation quils provoquaient, toujours silencieuse, ou presque
juste quelques mots pour me faire dire que jaimais ce quelle me faisait, et une petite tape sur une fesse, pour mencourager à le dire plus fort
et une autre plus sèche
- Allons, mieux que ça, je nentends pas, redis-le encore, si tu veux que je continue !
- Oh oui
cest bon, jaime
jaime
Et elle a joué encore longtemps comme ça avec moi, mamenant au bord de la jouissance et me la refusant à chaque fois, une main plaquée sur ma bouche pour ne pas entendre mes supplications
- Pas tout de suite ma belle
pas encore
quand jen aurais envie
Les yeux bandés, honteuse mais heureuse, prête à mabandonner complètement, à tout ce quelle voudrait
je sentais son ventre collé derrière moi et le va et vient de sa chatte humide sur mes fesses et mes cuisses
elle me caressait le dos du bout de ses ongles, tour à tour délicatement, puis un peu moins, ma peau était de chair de poule
je me retenais de la supplier de me faire jouir, javais bien compris quelle prenait plaisir à exaspérer mon envie
quelle sexcitait de ma frustration, quelle mutilisait pour sa satisfaction et que retarder la mienne augmentait la sienne
Je savais tout ça et aussi
pas beaucoup plus dune journée que je la connaissais, et jacceptais quelle fasse de moi ce quelle voulait
et jétais bien !, je ne cherchais même pas à imaginer jusquoù ça pouvait aller
Elle ma replacée à genoux en travers du divan, la tête et les bras sur le dossier, ses mains appuyant lintérieur de mes cuisses pour les écarter
jessayais dimaginer ce quelle voyait, je ne pouvais pas me sentir plus complètement offerte, excitée, mouillant de mon plaisir à devoir mexhiber comme çà
Elle remuait derrière moi, mais ne me touchait plus.
Je ne lai pas entendu marcher pour faire le tour
elle est arrivée en arrière du divan, face à moi, quelque chose me frottait le visage
- Ouvre la bouche !
Aussitôt, jai reconnu le gland dun gode sur ma langue
la vision de ce quelle allait en faire provoqua un afflux subit de mouille là où javais envie de le sentir senfoncer
je me mis à le sucer et à le lécher comme si cétait un vrai
je croyais que cétait un gode comme dans la cabine, un long, double, pour se baiser toutes les deux en même temps
avec le bandeau sur les yeux, je ne voyais pas
je croyais quelle voulait men faire sucer les bouts pour quils soient bien lubrifiés avant de nous les mettre
De ses mains derrière la tête, elle ma tenue et la mis profond
je me suis revue avec la queue de mon mari quand il appuyait au fond jusquà ce que je manque dair et quil se retire, accompagné dun flot de salive et de bave qui me coulait sur le menton
des fois il en avait jusque sur les couilles, alors je les nettoyais avec la langue
Et là, surprise, jai senti comme une grosse boule buter sur mes lèvres
.
Dune main jai tâté
comme des vraies
un peu moins douces au toucher et elles ne ballotaient pas, mais jai quand-même eu lillusion, alors jai fait pareil, je les ai léchées, et en essayant daller en dessous pour goûter à sa raie, jai compris
mes lèvres sur des courroies en haut de ses cuisses
son sexe qui coulait, rempli de quelque chose
oui même si je navais jamais vu en vrai, un gode ceinture avec pénis dedans et dehors
la sensation de me baiser comme un homme en se baisant elle-même, cest comme ça quelle allait me prendre
déjà, jen jouissais presque ..
Revenue derrière moi, me tenant par une hanche, avec lautre main, elle promenait ce pénis de latex du bas de mes reins jusquau bas de mon ventre, à lentrée de ma fente détrempée, aller et retour, étalant partout ce qui en coulait, puis me prit juste au moment où nen pouvant plus, je mapprêtais à crier mon envie
une femme
un homme
je ne savais plus, seulement un sexe dans le mien, qui me faisait du bien, allait et venait
en sortait pour aller tout à côté et y revenait, toujours en moi, infatigable, de lun et lautre elle sondait les profondeurs
et je jouissais des deux
de tout
de ses mains qui magrippaient les hanches
de ses coups de reins virils
des fausses couilles qui sécrasaient entre mes fesses
de ce que je savais qui était en elle et la faisait jouir aussi
des obscénités dont elle me gratifiait, à peine audibles, mais assez pour me stimuler encore davantage
de ces mots vulgaires dont jaurais dû être humiliée, mais qui me plaisaient
cest vrai que je me sentais ce quelle disait et je ne faisais quen jouir
et elle aussi
Glissées, allongées sur le divan, elle sur mon dos, toujours en moi
des poussées ultimes, point dorgue de nos orgasmes et nous sommes restées comme ça, collées, la sueur de sa poitrine mêlée à celle de mon dos, comme celle de nos cuisses.
Combien de temps ?
je lai sentie se retirer, puis à demi consciente, jétais bien, je ne me rappelle que de çà.
Jai dû massoupir
allongée sur le ventre, jai dabord senti le foulard être dénoué et ôté de sur mes yeux puis, tirée par les cheveux, pas trop délicatement, pour me faire tourner la tête, une main menserrait la mâchoire, mobligeant à ouvrir la bouche
la sienne, fermée, ses lèvres tout près, jouvrais les miennes pour un baiser de nos langues, paupières baissées, je savourais déjà
Un premier jet me fit les relever
elle me crachait dans la bouche
le temps de se regarnir de suffisamment de salive, un autre a suivi, puis un autre, et encore
et encore, et je restais bouche ouverte, incapable de la fermer.
- Tu aimes
avale ma jolie
fais-moi plaisir !
et jai avalé
Des souvenirs de lectures, de femmes qui en dominaient dautres heureuses de se soumettre
je me disais, moi jamais !
Et jétais là, consciente de me faire humilier et de ne pas avoir envie dy échapper
Elle me fixait, regardait mes yeux se mouiller, les siens brillaient comme javais déjà vu, de sa satisfaction de jouer de moi, à sa guise
et mes larmes nétaient pas de tristesse
Elle avait déjà revêtu sa robe de chambre, et assise sur le bord du lit, elle me regardait me rhabiller. Il nétait pas bien tard, tout juste 9 h 30, mais elle ma dit quil fallait que je parte. Elle devait aller accueillir quelquun à laéroport qui aura besoin daide pour son arrivée en ville.
Un pincement de jalousie, qui disparut quand elle précisa
- Quelquun de très gentil, tu verras, je te « le » présenterai
Alors, comme elle ne veut rien savoir des hommes
!!
- Demain cest impossible, on se reverra jeudi soir, je tappellerai à la boutique
Elle ne me proposait pas, elle me disait
elle avait décidé
ce sera ainsi!! Jétais subjuguée, incapable du moindre argument, pourtant le jeudi soir
enfin
je saurai bien marranger,
ce sera comme elle voudra !
Cest comme çà que nous nous sommes quittées. Son baiser fut possessif, comme sa main qui me serrait la nuque pendant que sa bouche écrasait la mienne
je ne lembrassais pas, encore, cétait elle qui prenait !
et les mots dune promesse
- Allez, à jeudi ma douce, pour des moments comme tu nen as jamais connu !
Toute la nuit, cette phrase fut source de rêves impossibles
je rêvais que je rêvais et que jallais me réveiller, puis la journée de mercredi, impossible de ne pas penser à la veille
et de ne pas avoir hâte au lendemain
Et le lendemain cest aujourdhui ! Toute la matinée, dans la boutique, je nai pas arrêté daller et venir, je ne tenais pas en place, il fallait que je moccupe, mais toujours aux aguets à chaque fois que le téléphone sonnait.
Enfin, encore une sonnerie, je tourne la tête, Magalie, le combiné à la main me le montre du doigt, ça y est, cest pour moi
et cest elle !
Elle est exigeante. Il faut que je me rendre le plus tôt possible à lendroit quelle mindique ... un hôtel et le numéro de chambre
il est 13h
- mais cest quaujourdhui justement, cest ouvert jusquà 21 h, ça ne pourrait pas
- oui je sais, mais non, ça ne peut pas attendre, trouves-toi une raison, une urgence quelconque, sois là pour 17h au plus tard tu as largement le temps
sinon tu ne me reverras plus !
ah aussi
- Réjeanne, je naime pas ! Évite de minterpeller, mais si tu es obligée de le faire, ce sera Jennie !
Et cest tout, même pas un petit mot doux
plutôt une menace à peine déguisée qui me laisse sans voix
heureusement quelle a raccroché !
Ne plus la revoir, pendant cinq secondes
pourquoi pas ? Moi, me laisser mener comme une petite fille ?
voyons donc !!
Mais non, renoncer à ce que je commence seulement à découvrir, je ne men sens pas capable
cétait trop bien, et jai le pressentiment que ce nest que le début
je serai à lheure, même bien avant. Comme elle la demandé
le plus tôt possible !
Je nai pas cherché longtemps le prétexte
à peine un mensonge ! Le téléphone ? Une amie accidentée (ce qui était vrai depuis une semaine), et son état saggravait (ce qui était faux), mais suffisant pour me faire offrir de partir, avant même que je le demande. Bon, elle savait pas, mais quand-même, cest vrai que ma patronne est sympa !
Cest pas bien loin, jai le temps de passer à la maison. Une douche, pas vraiment obligatoire, je nai pas transpiré et je sens bon, mais je veux être propre de partout
que mon intérieur le soit autant que lextérieur
son gode ou ses doigts, profonds entre mes fesses, elle voudra sûrement encore me les mettre
du moins je lespère ! je sais depuis longtemps ce quil faut faire, et quand cest possible, les précautions à prendre si cest nécessaire, alors je le fais
je dois être prête !
Mes bas jarretière en voile fin avec de la dentelle
une culotte ? je me décide pour un slip noir en soie avec de la dentelle aussi, qui cache si peu, ça devrait lui plaire
de me lenlever ! Ma jupe beige à fils rosée et un corsage lilas assorti, me voilà habillée. Ah, le soutien-gorge, non, pas oublié
le relief sous le chemisier
plus expressif ! les escarpins gris taupe, à petit talons, mes plus confortables, mon manteau dautomne, croisé, beige à ceinture, je sors de la maison. Oh, jai failli oublier mon sac ! Décidément, trop distraite par mes pensées, je ne vais pas prendre ma voiture, un taxi sera plus sûr !
Je ne suis plus tout à fait dans le présent, jessaie dimaginer vers quoi je men vais
cest sûr, cette femme, dont je ne suis même pas certaine de connaître le vrai prénom est en train de faire de moi quelquun dautre. De rebelle plutôt frondeuse, après seulement trois rencontres, je me sens glisser vers un état dabandon de ma volonté
où le désir de dépendre de la sienne me gagne toute entière.
Moi Carole, je change, jai conscience daccepter dêtre dirigée et dominée, et je ne veux pas que ça sarrête
du peu que je viens den goûter le plaisir, jai envie de tout apprendre de ce monde-là.
Pas plus de 25 minutes
hôtel dune chaîne bien connue, sur la route de lAéroport qui est tout près. Je ne viens pas souvent dans ce quartier. Des bosquets dérables parés de leurs couleurs dautomne, toujours ce spectacle féerique
une autre fois jaurais pris le temps de me remplir les yeux, mais pas aujourdhui
16 heures
elle va être contente.
Passage obligé au bureau de la réception, je sais déjà dans quelle chambre elle mattend, mais quand-même, pour la forme, lhôtesse à laccueil prévient de mon arrivée. Et me voilà dans lascenseur
un autre, qui memmène vers un inconnu que je veux découvrir. Je ne sais pas
je veux savoir
pourtant jai un doute
? Je ne devrais peut-être pas ?!
Perdue dans mes pensées, et larrêt tellement en douceur, seulement la porte qui coulisse
me fait réaliser que je suis arrivée.
Cette fois-ci, elle ne mattend pas à lextérieur, mais presque
de mon index plié, je mapprête à frapper, mais la porte souvre
ma main reste en suspens.
Elle, Jennie, est là, à lentrée de ce qui semble être une petite antichambre, son regard plus troublant que jamais fixé sur moi.
La porte fermée, elle me prend la tête entre ses mains, geste de possession et de supériorité comme on ferait à une et plaque sa bouche sur la mienne, je fonds déjà, mes lèvres sécartent dans lespérance de sentir sa langue sy glisser
de sa salive sy déverse. Je me souviens de lautre fois, et elle na pas besoin dordonner
je bois
en même temps que
ça coule de ma chatte
sans savoir, je mouille à lidée de ce quelle va me faire
je suis débordante denvie
Une de ses mains, autoritaire et virile passe sous ma jupe et se plaque sur ma culote imbibée de mouille. Dun doigt elle appuie sur le fin tissu détrempé, si fort quelle me pénètre, cest
comme me sentir prise par un petit pénis dans un préservatif de soie
La bouche ouverte, je me laisse aller au plaisir que je sens monter oh
oh
je vais jouir, mais elle se retire ...
- Sil te plaît
sil te plaît !
Je vois dans ses yeux quelle est contente, elle sait que je suis à sa merci.
- Ce soir ma belle, pour jouir tu vas devoir le mériter, je tai promis une soirée inoubliable mais tu devras tout accepter, sinon tu retournes chez toi
alors ?
- Oui
- Oui quoi ?
- Oui, jaccepte
ce que tu voudras
- Bien certaine ? Je peux être exigeante tu sais, alors redis-le !!
- Oui oui, tout ce que tu voudras
promis, je vais obéir à tout
- Bien ! Pour commencer déshabille toi
et mets ce quil y a dans ce sac
tu le reconnais ?
- Oui, bien sûr
Cest le sac davant-hier, quand elle est revenue sur ses pas. Dedans, je sais quil y a le porte-jarretelles rouge et noir. Elle avait prévu, cétait pour moi.
-Non non, ne mets pas le string, ça me plaît de te voir comme ça
tu as lair dune vraie pute sur le point de se faire sauter, mais ce soir, tu seras une pute particulière, gratuite, docile et obéissante, et pas seulement que pour moi !
- Je ne comprends pas
est-ce que
?
- Je vois que tu commences à réaliser, mais les questions, seulement avec ma permission, contente toi découter et obéir, tu viens tout juste de le promettre, faut pas commencer à oublier !
Cest vrai, jai promis, je voulais, javais envie et jai encore, pourtant, un petit nuage de doutes
ses mots pour mabaisser, pour mhumilier
elle se dévoile différente de ce que le croyais. Son désir dautorité et de domination me fait peur et mattire à la fois. Des frissons denvie, dinconnu surtout, font taire mes craintes. Des bouts de lectures me reviennent, je my vois, je mattends même à ce quelle mordonne de lappeler « Maîtresse »
je me mets à envisager ce qui était impensable il y a seulement quelques jours
pourquoi pas un collier
une laisse
à quatre pattes, être caressée en me faisant dire que je suis une gentille chienne, excitée et reconnaissante de me sentir appréciée
et si cétait ça le bonheur
et si depuis tant dannées jétais passée à côté
peut-être que sans le savoir jétais faite pour ça ?
Mon espèce de délire intérieur sarrête
elle ouvre une porte
- Attends ici !
Une chambre, moins grande que celle du château. Les rideaux tirés et lumière éteinte, il ne fait pas très clair
elle me fait entrer
Quelquun est assis au bord du lit, je devine une chevelure frisée, pas très longue, et jessaie de distinguer
mais ça séclaire
un peu éblouie, çà me prend quelques secondes avant de voir, de bien voir
cest étonnant !
Un homme, jeune, blond clair, la peau très pâle, dun blanc presque laiteux est assis, le visage tourné vers nous. Il est entièrement nu, mince, paraît un peu frêle
Dabord, je remarque son pénis, long, qui dépasse beaucoup de sa main qui lenserre. Long mais pas gros, décalotté ? on dirait plutôt circoncis, gland rougeâtre au bout dune tige presque aussi pâle que son corps.
Elle voit la direction de mon regard
- Ça tintéresse on dirait, tu vas y goûter rassure-toi
en même temps quelle me passe une main entre les fesses
Mais le plus saisissant, son visage surtout ! Si ce nétait des bouclettes blondes qui lentourent, et porteur de moins dannées
le sosie parfait de Jennie ! Jen reste stupéfaite ...même ses traits, pas tout à fait ceux dun homme
comme elle, pas tout à fait ceux dune femme ! Cest donc lui son exception
Pourtant je ne rêve pas
il lui ressemble tellement, et puis son âge, sûrement pas beaucoup plus de vingt ans
non, quand-même pas
une pensée, la plus inavouable, une mère et son fils
oh non, pas çà
mais je suis folle, mes pensées semballent, elle me rassure.
- Il est beau hein, il sappelle Arnaud
tu dois trouver quil me ressemble beaucoup
mais ne vas pas timaginer trop de choses
allez, approche
En avançant je le vois, il me fixe
mais pas tout à fait, comme si il regardait un peu à côté, les yeux clairs, grand ouverts, inexpressifs
des yeux daveugle
il ne me voit pas ! ,,, Il ne voit pas !!
Je suis près de lui, ses bras se tendent, incertains, puis il me touche.
Il me fait mettre de côté, une main entre mes cuisses, lautre au milieu de mes fesses
tout de suite, deux doigts qui vont à la rencontre lun de lautre à lintérieur de moi. Des gestes brusques, comme une envie de faire mal, lui qui pourtant semble si délicat
Puis en contraste, une voix douce, ferme quand-même, qui ne donne pas lenvie de dire non !
- À genoux !
Pas plus, jai compris ! En magenouillant, je vois Jennie qui ôte sa robe et sapproche, les yeux brillants, elle na pas de culotte, et je réalise que même si je lai déjà léchée et que jai bu son jus, je navais pas eu le temps de bien regarder
je vois pour la première fois ses grosses lèvres un peu foncées au milieu de sa toison blonde et ses petites, frisées et roses dans la fente, ça brille
elle mouille
Elle me prend par les cheveux, je mapprête à me sentir plaquée sur elle, mais elle me tourne la tête
je me retrouve avec la queue dArnaud en plein visage et cest elle-même, la main dans un gant de fin latex, qui sen sert pour me frapper les joues, les yeux
partout, avant de me faire comprendre douvrir la bouche, et de me pousser la tête
- Allez, suce, montre-moi comment tu fais
le geste est brutal, le gland bute au fond, et tout nest pas rentré !
avec le va et vient quelle mimpose, elle me tire les cheveux, ça pique et me fait venir les larmes
puis cest lui qui me les prend, et tire encore plus fort et essaie de senfoncer plus loin
je nen peux plus davoir du mal à respirer, et de la douleur
pourtant je mouille toujours, je le sens entre mes cuisses
une main me caresse
des doigts vont et viennent
senfoncent là, puis là aussi
puis la main se retire, et jen sens deux qui sagrippent à mes hanches, et quelque chose
je devine tout de suite
le gode de Jennie dans ma chatte
elle me baise pendant que jai la bite dArnaud dans la bouche !
je ne pense plus à la douleur
Arnaud ne me tient plus, les coups de reins de Jennie me secouent et mempêchent de sucer convenablement
dune main à la base, je la serre entre mes doigts puis jadapte mes coups de langue et lengloutissement de sa queue au rythme que mimpose Jennie, en même temps que je pétris les couilles de lautre main
les han
han de Jennie et les ho
ho dArnaud nous accompagnent
moi bien sûr, incapable de parler
et il annonce ce qui devait arriver ...
- je vais jouir
ça y est
cest bon
tiens salope, prends çà
avale
il navait pas besoin de le dire ! Surtout avec ce mot-là.
Jai eu tout juste le temps de déglutir que Jennie, collée derrière moi en rajoutait sur mes qualités de salope et jouissait, ses mains abandonnant mes hanches pour venir me pincer les seins et en étirer les tétons
et jai joui moi aussi, sans parler
lhabitude
des bruits, comme si javais le hoquet, et dans la gorge, des petites remontées de goût de sperme.
Jennie a remarqué les coulures aux coins de ma bouche, elle a remis son gant pour les essuyer et me les donner à lécher !
Pourquoi un gant ? Elle ma dit : Les hommes, elle naime pas, surtout, les touchers intimes
Arnaud, cétait le seul
mais pas de contacts directs avec la peau dans ces endroits là
alors le sperme
encore moins !
Elle, elle ma obligée à un nettoyage au rince-bouche, et à me gargariser avant de membrasser
la bouche emplie du goût de menthe, je nai pas aimé
puis léchage des deux pénis de son gode, avec les goûts delle et de moi
çétait mieux !
Lui, toujours assis, navait pas complètement débandé
ou il recommençait ? Oui, cest plutôt ça
il se branlait doucement et raidissait
Il se lève, jouvre déjà la bouche, mais il se retourne et se met à genoux, accoudé sur le bord du lit, et je vois ses fesses!
Assis, ça ne paraissait pas, avec une taille trop fine pour un homme, il a des vraies fesses de femme, larges, blanches et lisses, sans un poil
et moi à genoux derrière lui
et la voix de Jennie, et encore ses mains qui poussent ma tête
- Allez, lèche ! Écarte et va au fond !
Jai écarté et sorti la langue, et jai léché, et je nai pas aimé. Je forçais pour me retirer, mais elle était plus forte que moi, elle appuyait fort dune main, et de lautre me donnait des tapes sur les fesses en plus !
- Allez, je te lai dit, tu es une pute
« notre » pute
obéis ou fous le camp !!
Je suis restée
jaurai pas dû !!!
Jai encore léché, jen pleurais et je bavais en même temps
il avait la raie trempée. Puis jai dû le sucer
javais plutôt envie de le mordre. Jai encore essayé de me dégager, en criant presque, mais la réaction fut immédiate ! Un morceau de tissu laineux, je crois une de ses chaussettes, enfoncée dans ma bouche, et une main à lui plaquée dessus, et ses mains à elle qui se sont mises à me claquer les fesses, très fort
et pas seulement les fesses
je navais plus envie, ça me faisait trop mal, je ne mouillais plus
je ne voulais plus !! Mais eux, ils voulaient !!
Tenue par les cheveux, la figure collée au tapis, les fesses levées et douloureuses des coups reçus, je lai senti se coller derrière moi et pénétrer dun coup
jamais jaurais cru ne pas aimer çà !
Maintenant que ma rage est calmée, je me dis quil est peut-être aveugle, mais que ça ne lempêchait pas de drôlement bien viser !
Bien enfoncé, il sest immobilisé, jusquà ce que je ressente une poussée qui ne venait pas de lui, et sa voix à elle
- Cest çà
ensemble
encule là bien
et toi, tu aimes me sentir ?
- Oh oui
oh oui
Il se reculait et elle, senfonçait en lui, ce qui le repoussait en moi
cadence parfaite, sauf que moi, je ne voulais plus jouer
je subissais
me tenant toujours dune main par les cheveux, de lautre, avec une ceinture, il me cinglait le dos
ce devait être çà se sentir violée, et battue en plus ! Elle, elle semblait apprécier et lencourageait
- Cest ça, vas-y
vas-y !
Des vrais sadiques !
Jétais venue librement
jaurai pas dû !!!!
Je remuais moi aussi en cadence ils devaient penser que cétait parce que jaimais ! Je tentais de me libérer en mavançant au moment où il reculait. Pas facile, puis, un ralentissement, et jai réussi
il a quand-même joui, mais à lextérieur, sur mes fesses en émettant des borborygmes aigus proches du chant du coq, qui ont continué même bien après que je me sois dégagée
Jennie nen avait pas fini avec lui, cétait son tour
Je la voyais, le visage montrant son plaisir de faire mal, lui cingler le dos tout en lenculant sans douceur
et il avait lair daimer çà !
Je lai vu aussi, elle, gagnée par lorgasme, la figure déformée dun vrai rictus de sadique
une vilaine grimace
elle nest pas belle quand elle jouit !! Elle devait avoir cet air là quand elle ma prise lautre soir
mais javais les yeux bandés
Je ne trouvais pas mon slip, mais jai eu le temps de passer ma jupe par-dessus le porte-jarretelles et mettre mon corsage avant quelle saperçoive que le mhabillais
- Quest-ce que tu fais
on na pas fini, on commence seulement à samuser
- Eh bien vous continuerez sans moi !! Et je mets mon manteau
- Allez, fais pas l
approche-toi
- Non! Tout à lheure tu mas dit : Obéis ou fous le camp ! Eh bien je ne veux plus de vos jeux de débiles, cest pas ça que jespérais ! Je vous laisse !! Et jai pris mon sac.
Je venais de retrouver la raison, il était temps !
Au moment où jouvrais la porte, quelque chose ma frôlé la tête et sest écrasé sur le mur
ma culotte encore mouillée roulée en boule
- Tiens, tu oublies çà
pauvre conne
Je lai ramassée et renvoyée
- Gardez-là, ça vous fera un souvenir !! .. et je suis sortie.
Dans lascenseur, le miroir ma montré une tête avec une chevelure de folle
juste le temps de me redonner une apparence normale avant darriver dans le hall dentrée et appeler un taxi. Il nest que 20 h.
.Envie de voir quelquun de « normal », de parler, je décide de passer par la boutique. Magalie nest pas là, cest Louise qui va fermer.
On parle de choses et dautres, je métouffe un peu en parlant, elle me tape dans le dos
- Aïe Aïe
- Excuse-moi, je ne pensais pas taper si fort.
Évidemment, les coups de ceinture, elle pouvait pas savoir.
- Cest pas çà
oh cest vrai, faut que jaille à la pharmacie
je reviens
Et je suis revenue avec des cachets et de la pommade analgésique.
La boutique était fermée depuis plus dune heure et demie quand nous sommes sorties.
Une heure et demie que ça ma pris pour tout lui raconter, et quelle me propose de mappliquer la pommade, et jai su aussi, pour elle
jamais jaurais imaginé !!
Cest elle qui ma ramenée chez moi, vers 23h
le lendemain matin nous avons pris le petit-déjeuner ensemble, et elle na pas couché dans la chambre damis
Alors, Réjeanne ou Jennie, peu importe son nom, finalement jai bien fait
je ne dirai plus
Jaurai pas dû
!!!
NAT-LM 06/2014
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