L'Explication

Lindsay ouvra la porte toute souriante tout en m'appelant :
"Chéri, je suis rentrée"
Dès qu'elle est rentrée dans la chambre et qu'elle me vit assis sur le lit avec son journal intime dans les mains, elle comprit de suite. Son sourire disparut aussitôt. Elle balbutia :
"Attends... je... je vais t'expliquer... je..."
"J'espère bien que tu vas m'expliquer" lui dis-je en la coupant et en la fixant d'un regard noir.
"Enfin, je crois qu'il n'y a pas grand chose à expliquer car tout est déjà assez clair dans ton journal !"
Je crois que ma colère froide la perturbait encore plus que si je m'étais mis à crier ma colère.
Lindsay commençait à pleurer.
"Tu vas me dire que ce n'est pas de ta faute c'est ça ? Bientôt ce sera toi la victime dans cette histoire ???"
"Non... je... ne crois pas que c'est facile pour moi..."
"Ah je l'attendais celle là ! Pauvre fille je dois te plaindre maintenant ! alors que tu me trompes dès que tu en as l'occasion !"
"Non je ne veux pas que tu crois cela" dit-elle entre deux sanglots étouffés "je t'aime et mes sentiments envers toi sont sincères et uniques, je te le promets..."
"Tu m'aimes tellement que dès que tu vois une queue tu la fourres dans ta bouche ! Tu te moques vraiment de moi !"
"Ne dis pas ça... en fait je pense que j'ai besoin d'aide, je crois que c'est un peu comme une addiction qui me pourrit la vie, ne crois pas que cela me rend heureuse, je suis terriblement culpabilisée quand je cède à ces pulsions qui me font faire de telles horreurs. Tu sais bien que je ne suis pas comme cela, tu vois bien comment je me comporte quand nous sommes ensembles..."
Je commençai à perdre mon calme et à hausser le ton de ma voix :
"Ah oui c'est sûr que tu es beaucoup plus sage, on te trouverait presque une peu coincée ! On t'imagine pas t'abreuver de sperme dès que tu en as l'occasion ! tu as quand même le culot de ne jamais avoir voulu avaler lors de nos relations sous prétexte que ça te gênait ! on dirait que parfois te faire asperger de foutre te dérange moins ! En fait je vis avec une salope mais sans en profiter ! "
"Ne dis pas ça tu me blesses.

.. Je ne suis pas comme ça tu le sais..."
"Je ne sais plus rien Lindsay. Ce que je sais ce que tu as écrit là dedans" lui dis-je en tendant le journal vers elle.
Elle sanglotait.
"Tu... tu n'aurais pas dû prendre mon journal... C'était un moyen pour moi d'essayer de guérir de ce mal... je..."
"Et bien visiblement ça n'est pas très efficace ! Ecoute Lindsay je pense qu'il faut qu'on regarde la vérité en face, on n'a plus rien à se dire !"
Toujours sanglotant :
"Non, je t'aime, ne me laisse pas tomber, aide-moi, s'il te plait..."
"Ah et comment je pourrai t'aider ? Que je te pardonne ? Comme après ton stagiaire ? tu arrêteras combien de temps ? Combien de temps avant que tu sautes sur la première bite venue ? 1 mois ? "
"On... on pourrait aller voir un théute de couple pour essayer de recommencer à zéro..."
Je la coupe brusquement :
"Ah mais moi je n'ai pas de problème moi, c'est toi la putain de nympho qui peut pas s'empêcher de fourrer sa bouche dès qu'elle voit un bite !"
"Arrête ! tu es méchant... c'est sûr que c'est facile pour toi de m'insulter... tu n'essaie même pas de comprendre ! Tu as peut-être bien raison, tu ne m'aimes pas assez pour essayer de me comprendre."
"Si je t'aime ou plutôt je t'aimais mais tu m'as trahi... Je ne vois pas comment je pourrai te le pardonner."
Lindsay pleurait maintenant à chaudes larmes.
La tension était un peu retombée et j'avais une désagréable sensation de culpabilité qui s'emparait de moi. Lindsay semblait vraiment souffrir et moi je n'avais fait que l'insulter et la ramener à ses dérapages extra-conjugaux.
Je pris la décision de me lever et de sortir faire un tour. Je claquai la porte et partis en voiture.
Quand je suis rentré très tard dans la soirée, Lindsay dormait sur le canapé. Le sentiment de culpabilité ne m'avait pas quitté. Après tout depuis le temps que nous nous connaissions je savais très bien que Lindsay n'était pas une femme dépravée.
Elle avait l'air vraiment malheureuse de ce qui lui arrivait.
J'allais essayé de trouver le sommeil. On dit que la nuit porte conseil, je réfléchirai peut-être mieux demain.





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