Mon Rôle,...Jusqu'au Bout Du Bout

Je suis passée hier après midi à la galerie. Le directeur des lieux me fait le point sur les visites et les potentiels acheteurs souhaitant rencontrer « l’artiste ». On organise l’agenda. Puis il ajoute : « j’ai aussi une autre demande du monsieur qui est assis là bas. Je te le présente tu verras avec lui… »
Un homme dans la cinquantaine, élégant, vêtu avec chic et un certain raffinement, que mon instinct place dans la catégorie gay.
Il me propose de poser pour lui avec son modèle. Proposition loufoque pour laquelle j’ai besoin de l’aide de JF.
Cette histoire perturbe mon retour où je voulais profiter tranquillement des nouvelles de l’expo.
Quelques recherches internet éclairent rapidement sur la personnalité de Carlos. Photographe reconnu, gay comme je l’avais pressenti et en couple avec Ezéquiel le modèle, les articles ne laissent aucun doute. Je me demande bien ce que je viens faire dans ce schéma ?
On décide que JF rencontre Carlos pour tenter de comprendre.
Voici ses suppositions malicieuses.
« Si ça se trouve il veut faire un cadeau à son copain… »
« Je serais le cadeau ?... »
« Il y a des gays qui ne sont pas exclusivement gay. Pour eux un trio pourrait se réaliser avec une femme, et Carlos t’offrirait à son chéri »
Je réfléchis en silence sans véritablement comprendre ou vouloir comprendre. Pourquoi moi, pourquoi cette histoire à partir de quelques tableaux de nus pas spécialement sexe mais reflétant plutôt la sensualité féminine. Saurait-il quelque chose de notre libertinage ?
Et voilà que JF en s’amusant me dit « Alors tu vas devenir la maîtresse d’un gay ? Si ça se trouve, sa première femme ? »...sourire
« D’abord je n’ai donné aucun accord, ensuite il s’agit de photos de charme, rien de sexe ! » et j’ajoute « ça te plairait hein ? De me voir jouer avec un homme vierge de femme». On rit ensemble.

Je ne sais comment tout cet échafaudage a pu naître dans la tête de Carlos ? Mais ma curiosité est piquée, Ezéquiel n’a rien de repoussant au contraire et là, côté perversité je suis servie !! Bien sûr rien n’oblige à ce que la séance dévie vers une soirée sexe et que le charme sexy peut tout régir, mais bon, je sais aussi que les images seront fortes pour tous et que les contacts physiques ne laissent personne indifférent, sauf un gay avec une femme… ? Mon ignorance est totale mais ma perversité me pousse à l’audace.

Devenir le cadeau d’un gay, une expérience rare ! A moins qu’il ne soit « bi » mais j’ignore tout de la vie de ce couple d’hommes.

Voici, en raccourci, les termes de la discussion que JF me rapporte :
Carlos et Ezéquiel ont visité ensemble l’exposition, et Ezéquiel à beaucoup parlé de mes peintures à son ami, mais également de la plastique du modèle. Ils sont tombés d’accord sur le fait que le peintre et le modèle ne faisait « qu’une ». De là est née l’idée de la séance photo pour donner l’occasion à Ezéquiel d’approcher une femme devant son ami et de photographier le charme d’un couple improbable. Il lui semble que la spontanéité de cette rencontre pourrait donner de belles images et en filigrane, sans le dire, Carlos pourrait avoir le même fantasme « candauliste » de voir Ezéquiel dans l’envie d’une femme…La perversité n’est pas que féminine !! Sourire.
Un détail retient notre attention, sans y prendre garde Carlos a cité à JF le prénom d’un des hommes qui fut tercero. Celui-ci aurait pu évoquer la soirée qui s’était déroulée chez lui il y a quelques mois. C’est ce dernier qui loue le studio photo à Carlos. Il s’agit bien du même lieu, donc plus beaucoup de doute, Carlos sait notre libertinage…
Le défi pervers devient terriblement excitant, que je sois ou non la première femme d’Ezéquiel. D’ailleurs je ne le saurai sans doute jamais sauf si mon petit doigt….sourire
J’ai très envie de séduire Ezéquiel, gay où bi…, et si je suis la première, quelle expérience pour tous !!
Dans l’hypothèse où l’on ne ferait que des photos de charme au moins on sera dans « l’art » car, Carlos photographe professionnel, à un véritable don artistique, ses nombreux clichés autres que des nus en sont témoins.


Dubitative à l’entrée du studio, nous sommes le jour J. Je vais rester moi-même. Pas question de jouer, je vais poser, comme je le fais devant JF, libre et naturelle. Difficile cependant d’occulter les circonstances tellement différentes !
On se tutoie tous d’emblée en faisant connaissance d’Ezéquiel.
Le lieu que je connais est modifié par l’ajout du matériel de studio : spots de lumière, paravents blancs, noirs et verts, parapluies réflecteurs et autres trépieds.
Ezéquiel a une vraie tenue de gentleman : pantalon de smoking à parements de satin, chemise blanche col ouvert, manchettes aux poignets. Carlos me souhaitait très féminine je suis donc en bottes sur dimup, jupe assez courte. Bustier à lacets pour le haut, poitrine serrée. Dessus, un boléro coloré et de longs gants mitaines pour les bras, cheveux attachés bas dans le cou.
Carlos qui souhaite la spontanéité ne laisse aucun répit et nous demande de poser d’emblée. JF s’est installé un peu plus loin derrière, il pourra prendre lui aussi quelques photos.
L’ambiance donne dans le professionnalisme et je crains à ce moment de m’être trompée et de m’ennuyer. Carlos règle les éclairages, les fonds, les parapluies que sais-je…Ezéquiel se tait et regarde ses chaussures, il me sourit tout de même gentiment. « Tu vas voir, tout va se détendre quand Carlos aura préparé ses outils.. » Echange de sourires. Il continue : « tu poses souvent ? » Et je décris en quelques mots les séances avec JF pour les photos qui me serviront en peinture. « J’aime beaucoup ton style et pour les nus j’avais eu un pressentiment. Tu as un charme fou que tu sais rendre à merveille. » Je lui réponds : « mon photographe y est pour beaucoup et qu’ayant vu quelques photos de Carlos, je sais aussi que tu es photogénique, autant qu’en réalité d’ailleurs » « Oh ne me flatte pas je ne vais pas être à la hauteur pour dire ce que je pense de ta beauté » et nous voilà de rire ensemble déjà.
Carlos nous interrompt en souriant : « je vois que vous faites joyeusement connaissance, bon on y va ».
Au moins Ezéquiel a un sens de l’humour qui me rassure et l’atmosphère se détend, on va s’entendre. Je surveille les regards entre les deux hommes, aucun doute ils sont amoureux. JF me sourit de loin, lui aussi a remarqué.
Nous sommes donc partis pour une séance de poses sans autre objet que la photographie mais avec en tête, pour tous je pense, que cela peut évoluer, si la connivence s’installe et que nous serons nus tout de même !
Une première pose de face, l’un à côté de l’autre, bras dessus bras dessous.
Carlos corrige un ou deux détails et shoote. Il interrompt nos mouvements pourtant discrets et shoote de nouveau. Je comprends son professionnalisme, la séance va être longue et découpée. Une pensée coquine me fait involontairement sourire : si le jeu déborde il est des moments où les interruptions vont faire gravement monter la tension ! « Qu’est ce qui t’amuses ainsi ? » S’enquiert Carlos. Aucune réponse censée ne peut venir.
On reprend cette fois face à face, de profil par rapport à la caméra et mains dans les mains. Premier contact des peaux, délicat, soyeux, du bout des doigts presque un frisson dû au glissement à peine perceptible de nos phalanges. Ezéquiel est légèrement plus grand que moi, aucun poil apparent au col de chemise, épilation intégrale ce que je sais déjà, sans douter un instant que je le constaterai de visu sous peu.
On avance dans l’effeuillage et les contacts physiques, sourires et regards pétillants entre les modèles et également chacun de nous avec son compagnon. Assise sur le fauteuil, Ezéquiel à mes pieds, retire délicatement mes bottes, une main sous le talon, l’autre sous le mollet, puis les bas grâce à deux doigts manucurés qui glissent de chaque côté pour les protéger tout comme le ferait une femme. Une caresse sur les jambes, un frisson qu’il perçoit. Il ne peut poursuivre le geste complètement, un ordre de Carlos lui intime un stop pour shooter, et là de discrètes et minuscules pressions que, seuls les deux protagonistes partagent. Ezéquiel regarde mes jambes sans gène et peut être un peu plus haut…
Après avoir soigneusement rangé et plié bas et bottes, la pose suivante debout, face camera, Ezéquiel dans mon dos doit défaire le boléro puis le corset. Son souffle dans ma nuque, je sens qu’il regarde l’intérieur du corset où ma poitrine nue flotte. Je tends un peu le torse, creuse le rein pour que mes seins se tendent et que mes fesses se rapprochent du pantalon de mon complice. Je crois pouvoir dire qu’il bande, à vérifier tout de même…le Boléro plié, il dénoue les lacets du corset pour libérer ma poitrine aux yeux du photographe et de JF.
Cette fois je recule le bassin et m’assure définitivement de la bandaison. Une satisfaction que je ne cache pas en appuyant un vrai sourire et un plissement de regard à JF. Carlos, lui, oblige plusieurs arrêts pour shooter, ce qui permet à Ezéquiel de laisser plus ou moins ses mains sur mes seins, plutôt plus que moins d’ailleurs. Ce qui a pour effet de parfaire sa bandaison. Ma fierté se manifeste alors au bout de mes tétons qui pointent.
C’est en jupe maintenant que je défais le pantalon de mon partenaire. Je suis de dos à la camera et face à Ezéquiel, ainsi sa masculinité reste invisible des deux spectateurs et des images. En réalité je laisse le boxer moulant en place. Il ne dissimule rien de tous les attributs virils d’Ezéquiel : boules bien dessinées et remontées, queue raide gonflée grimpant vers l’élastique. J’observe sans honte, et réserve mes regards à mon futur amant. Je sais maintenant qu’on ira plus loin que les photos. Une moue admirative suivie de mon sourire lui fait venir le rouge aux joues. Il est entièrement épilé en effet et sa peau douce me ravit. Son sourire candide me trouble.
De profil caméra et face à face, Ezéquiel fait glisser jupe et string au sol en s’appliquant sur mes fesses pour que la culotte glisse parfaitement. Heureusement l’élastique du boxer est solide, tout reste soigneusement enfermé malgré une tension renouvelée !...Je me satisfais de cette scène qui peu à peu transforme mon corps en une chaleur humide au creux des cuisses. Carlos a demandé des arrêts sur image qui ont ren les contacts des deux modèles et l’expression de nos envies naissantes. Ezéquiel range parfaitement chaque pièce de vêtement avant que je ne retire le boxer encombrant.
La scène est photographiée de dos pour Ezéquiel je suis face à lui et à la camera, Carlos veut à l’évidence saisir mon visage à la découverte du membre de son amant. Je fais glisser l’élastique en protégeant de ma main le gland puis tout le sexe tendu. Le boxer glisse jusqu’aux genoux et tombe au sol, je garde son sexe dans ma main et je lui souris avec le regard mouillé de l’envie telle qu’une femme sait le faire quand elle veut faire plaisir. Je sais aussi que l’adrénaline des deux observateurs afflue dans les artères, toutes leurs artères…sourire. Ils devinent sans difficulté ce que je tiens dans la main.
Carlos a un peu de mal à reprendre sa direction d’acteurs, nous sommes tous troublés, excités, perturbés, et dans l’envie de la suite. Personne ne semble au-delà de ses audaces.
On s’éloigne, l’un et l’autre impudique, dans l’attente des ordres du photographe, pourrait-il nous donner toute liberté ?
Non, il décide encore de nous soumettre.
Pour la première fois il me demande une pose, assise sur le bras du canapé profil camera et face à Ezéquiel à genoux entre mes cuisses.
La pose est des plus sexe, je suis jambes ouvertes, sexe luisant, offerte au modèle masculin. Est-il encore modèle ou déjà amant ? Il bande sans vergogne son membre bouge au rythme de ses pas vers moi. Il s’agenouille mains sur mes cuisses, visage planté devant mon entre cuisses. Carlos l’arrête là et le photographe shoote la scène et nos expressions. Puis il crie presque :
« Plonge et embrasse » Je gémis et lance mon bassin à la bouche d’Ezéquiel.
« Stop » ordonne Carlos, il shoote en interrompant notre plaisir, cruauté terrible, domination excitante. C’est lui qui dirige nos désirs, nos envies et bientôt nos ébats ? L’excitation sur tout le corps me fait frémir et exacerbe mon envie de sexe. Je sens les mains crispées d’Ezéquiel sur ma peau. J’entends son souffle. A ce moment qu’importe qu’il soit gay, bi ou que sais-je, j’ai envie de lui, envie qu’il me fasse l’amour, me prenne et me baise. Je sais que je suis rouge que je mouille et que mes regards implorent mon amant et mon mari. Qu’ils fassent quelque chose ! Des poses encore imposées par Carlos. J’ai senti la bouche ouverte d’Ezéquiel sur mon sexe. Il n’ose regarder mais sa langue fouille discrètement entre chaque arrêt imposé par le photographe. Excitation démesurée ! Je craque.
J’attire de mes mains le visage d’Ezéquiel sur mon sexe et crie « bouffe, bouffe moi ! » Je n’en peux plus. Et là, audace suprême, je tourne mon visage convulsé de plaisir, rouge et défait par l’excitation vers le photographe et je lui crie « shoote ! shoote ! le visage d’une femme en rut !! » Je plonge dans un orgasme instantané, bref et brûlant.
La scène a surpris tout le monde, moi incluse quand je reprends souffle et conscience de ce que j’ai fait. C’est JF qui rétablit le calme et apaise les deux autres hommes qui ont craint d’avoir dépassé mes limites. « Alors mon amour, assouvie ? » et moi d’ajouter « tu as remarqué ? ».
Cette scène surprise, très brève et intense, imprévue, a troublé tout le monde.
L’effeuillage devant trois hommes, j’avais eu entre les mains la virilité tendue et mouvante de mon partenaire, ses regards d’envie croisés dans les miens, ses mains avaient palpé mes seins, mes cuisses et sa bouche bouffé mon minou mouillé, devant Carlos et JF, les deux autres observateurs à l’excitation proéminente. Je ne cherche aucune excuse mais mon clito sous les lèvres d’Ezéquiel, les interruptions qui exacerbaient l’envie, bref, je n’ai rien pu ou voulu maîtriser.
Je comprends que je suis la seule à pouvoir décider ou non de continuer. Je décide, « On reprend si vous voulez, je vais bien, très bien, même je vous assure » sourire narquois sur mon visage d’ange innocent.
Chacun a vécu ce moment dans l’excitation et son imagination. JF amoureux a vu sa femme jouir pour le jeu de deux hommes, Carlos qui n’en espérait pas tant, et Ezéquiel ému, surpris, perdu.
Carlos encore rouge et le pantalon déformé me dit « oui, Muriel, allons, au travail… » Tout en avalant sa salive. Je prends Ezéquiel par la main en direction du plateau, il ne bande plus et me regarde l’air perdu, soumis à mon énergie. JF retourne profiter de son spectacle préféré dans la pénombre au fond du studio.
J’ai envie d’être le cadeau que tous espèrent. Ezéquiel m’attire physiquement, totalement épilé, sa peau est douce, il est attentif et prévenant. Il aime le plaisir et il aime en donner cela se ressent. Il veut plaire, remercier Carlos du cadeau qu’il lui fait, tout en me respectant infiniment. Et cerise sur le gâteau, je lui plais physiquement, mon audace le trouble.
Alors malicieuse et perverse je décide de donner à Ezéquiel ce que tous attendent…
Je m’agenouille devant lui, lève mon visage en souriant, et en prenant entre mes doigts ses boules et son pénis je regarde Carlos au fond des yeux quand j’entreprends la fellation.
Je m’applique à suivre le rythme de mon amant. Mes mains sur ses cuisses quand ma bouche pleine a réussi à tendre de nouveau le membre. Ses muscles se raidissent aussi, il tient ses fesses pour ne pas tenir mes cheveux. En douceur, je suce ou gobe les boules puis une courte interruption pour sourire, libidineuse, à JF et Carlos. Encore un regard pour Ezéquiel qui subit délicieusement. Son plaisir grimpe par étapes comptées et il communique son envie a mon entre cuisse bien humide. Encore un petit peu, encore un palier, encore une retenue…
Carlos tente timidement de nous dominer.
« Pourriez-vous quelques fois rester sans bouger que je puisse shooter ».
Je joue le jeu avec délectation, et j’interromps tout mouvement visible mais, dans ma bouche ou entre mes doigts, les pressions alternent. Ezéquiel doit tenter l’immobilité, j’adore ! Carlos le reprend pour qu’il ne respire plus pratiquement….délicieuse et langoureuse ascension du plaisir…il faut une pause si non la fin du jeu va intervenir rapidement.
Je suggère une nouvelle étape en me relevant ce que personne ne conteste, tout se déroule en silence.
Par la main je conduis mon amant sur un tabouret et dos à lui je l’enjambe. Nous faisons pratiquement face au photographe. Le pieu d’Ezéquiel est brandi entre ses cuisses, juste sous moi. Yeux clos je m’en saisis d’une main par devant et le dirige en caresse sur mes lèvres trempées. Je frotte mon clito avec, et je sens les variations de tension du sexe que je manipule.
Carlos intervient dans un souffle, pour lui, plus que pour nous, il me semble : « ne bougez plus je shoote, que c’est beau ! Vous êtes sublimes ! ».
Assise sur les cuisses du modèle je respire un peu en pénétrant mes regards vers les deux hommes qui regardent le spectacle érotique des cadeaux qu’ils offrent à leur amour. Instant de la magie du sexe. Un couple fait l’amour pour et sur demande de chaque partenaire. Perversité hallucinante, ni Ezéquiel ni moi ne simulons l’excitation ! On a envie l’un de l’autre, envie de se caresser encore, envie d’échanger nos plaisirs, envie de nos contacts intimes, envie de se montrer ainsi à nos compagnons. Envie qu’ils voient le plaisir qu’on éprouve effrontément ensemble. J’ondule discrètement sa queue, il palpe sans mouvement visible mes cuisses ou mes fesses, notre complicité dissimulée. Jeu de domination et de soumission des uns et des autres, je décide de continuer notre ascension. J’écarte mes lèvres avec le sexe d’Ezéquiel, je le masturbe et me masturbe en même temps. Provocation extrême je descends un peu sur le gland qui va ouvrir l’orifice brûlant de mon vagin. Ezéquiel pénètre une femme et je dirige tout. Sexe et corps en feu Ezéquiel soutient et agrippe mes hanches. Quand il est en moi, je m’enfonce sur lui ; il se saisit de mes seins qu’il pelote en caresses, douceur de plus en plus virile. Mes cheveux sont défaits et coulent sur mes épaules et le visage d’Ezéquiel. On baise fort et bien, plus question d’écouter les ordres de Carlos qui d’ailleurs ne viennent pas. On fait l’amour sauvagement en mouvements de plus en plus rapides et profonds. Plus question de retenue ! Je sais nos visages déformés par le plaisir que fixent nos compagnons, on fait l’amour devant eux avec le cadeau qu’ils nous ont offert. Entente sexuelle totale entre les deux amants qui vibrent partagent et se stimulent l’un l’autre. Je m’offre, il me donne …tout. Le tabouret peine à supporter nos violents mouvements. Mes seins s’agitent en accompagnement de mes secousses, mon sexe bruisse des pénétrations brutales et profondes d’Ezéquiel, mes fesses claquent sur ses cuisses, déchainés l’un et l’autre on se veut !
Langue pincée entre mes lèvres, je gémis quand je me soulève et laisse sortir le sexe brandi, Ezéquiel râle presque en silence mais m’agrippe avec force pour que je le laisse entrer à nouveau. Je le place juste à l’entrée avant qu’il n’entre en moi, délicieux, son gland m’électrise, je descends sur son pieu qui glisse, pénètre, s’enfonce, penchée en avant je vais jusqu’au fond, le sentir tout en moi et que mes muscles aspirent et sucent. Là, j’ondule mon bassin pour que le mouvement réjouisse mon ventre et emporte Ezéquiel. Comme fou il se tend et geint. Il passe sa main vers nos sexes, je la retire et lui souffle : « non, laisse-moi faire » Je veux dominer, guider, décider. Perverse et espiègle je regarde les deux témoins de ma domination. Et, je continue l’évolution de nos excitations. L’harmonie sexuelle s’exhibe entre nous deux, Ezéquiel me donne et s’excite de mes seins, de ma peau sous ses mains, de nos sexes en action. La connivence se montre sans honte, au contraire on veut exposer notre partage, nos désirs réciproques, exacerbés par chaque nouveau geste. Les grondements sourds d’Ezéquiel accompagnent mes petits cris retenus ou sonores J’écrase du dos de mon pouce le gland dur sur mon clito, nos sexes sont trempés de ma mouille abondante. Je sens qu’il va venir, je me saisi du membre, mes doigts enserrent les boules et les remontent contre moi, ma paume maintient le gland, je veux voir, voir le sperme sortir de la fente ouverte, le liquide poisseux inonder mon clito, s’épandre sur ma main et ma fente.
« Viens! Viens là ! », Dit assez fort pour que tous entendent. Le jus du premier spasme s’écoule, tout le corps raide d’Ezéquiel accompagne son éjaculation. Eberluée, dents serrées, je veux que JF et Carlos voient notre assouvissement, ma rage sexuelle, qu’ils voient le sperme dont Ezéquiel couvre mon clito et mes doigts. Ses spasmes expulsent sa jouissance. Je vibre intensément !! Je regarde entre mes cuisses pour voir l’éjaculation se répandre. En pinçant la langue entre les lèvres, je relève le visage, yeux grands ouvert vers les deux spectateurs…J’assume ma plénitude assouvie…insolente, effrontée, malicieuse et perverse. Le sexe d’Ezéquiel encore dans ma main poisseuse, impudique et dominatrice des trois hommes. « Encore, encore », à peine audible j’implore Ezéquiel, il me souffle « Je ne peux plus ». Je soupire, heureuse et comblée je suis. Il m’a tout donné. Le sexe se détend, je m’en dessaisis délicatement, véritable coquine, un sourire à mon amant et je glisse vers la salle d’eau en emportant mes vêtements.

Le miroir renvoie mon visage encore rose, j’ai eu chaud, la chaleur de l’excitation sexuelle, celle de la satisfaction.
Je m’étonne encore de mes audaces, faire une fellation en pleine lumière, yeux grands ouverts vers mon mari et le photographe, puis dominer le tercero jusqu’à sa jouissance que j’ai obtenue quand et où je voulais. Totalement impudique je me suis offerte à leurs regards plantée sur mon amant…Sage épouse à la ville, coquine effrontée et dominatrice, parfois….

A mon retour, Ezéquiel, sans plus de pudeur aucune, s’est lové contre son compagnon, les deux hommes main dans la main. J’embrasse JF, j’ai envie d’être sa femme, nous attendrons un peu…
Pas l’heure des grandes phrases, chacun dans ses rêves et ses images, les sensations nous enveloppent encore. On prend congé, un charmant échange de regards et de sourires entre les deux amants surpris de cette connivence improbable…

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