La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode N°1559)

Vanessa au Château (devenue soumise Keira MDE) – (suite de l'épisode N°1550) -

Suite écrite par Musia : Vanessa au Château (devenue soumise Keira MDE & texte amélioré par MDE) - (suite) –

- Bien Monsieur, répond Vanessa en se dirigeant vers l’armoire qui contient les différents instruments de sanction...

Vanessa revient ensuite vers la jeune femme, une canne anglaise à la main, se place derrière elle, puis lance un regard vers Maître Roger, qui lui fait un signe de main pour qu’elle commence. Elle hésite un instant, elle a le sentiment de devoir appliquer une sanction injustifiée. soumise Juliette a certes fauté en prenant la parole sans autorisation, mais c’était après trois semaines de stress loin du Maître auquel elle appartient. Vanessa comprend ce faux pas et se demande si elle mérite réellement une telle sanction, mais elle réalise soudain que si elle était à la place de cette soumise, elle serait la première à la réclamer. Et puis, soumise Juliette est expérimentée depuis bien plus longtemps qu’elle, elle connaît les règles et les conséquences quand on y déroge. Vanessa prend donc une grande inspiration pour mettre de côté son ressenti et arme son bras tenant la canne, pour l’abattre sur le fessier de la jeune femme... soumise Juliette compte à voix haute, sans crier, sans vaciller, serrant les dents à chaque coups pour supporter la dureté de la sanction. Vanessa ne retient pas son bras, elle applique la force qui serait appliquée par le Noble Lui-même, comme elle l’a appris, comme elle l’a déjà reçu. Mais à chaque fois qu’elle frappe, ses propres muscles se crispent, comme si elle ressentait la douleur qu’elle inflige.

- Je me demande laquelle de nos deux soumises vit le plus mal cette épreuve, sourit Maître Roger qui observe avec attention Vanessa.
- Effectivement, Vanessa est une véritable soumise, elle n’a pas la fibre dominatrice, sourit le Châtelain. Mais je tiens également à la placer de ce côté de la cravache, pour la rapprocher de Laurent, qu’elle comprenne ce qu’on ressent de ce côté, et qu’elle puisse partager d’autres moments avec lui.

- Hum, à la voir dans son milieu professionnel, il m’avait pourtant semblé qu’elle aurait pu faire une parfaite dominatrice.
- Elle est très rigoureuse au travail et ne supporte pas que ses collègues n’aient pas la même rigueur, mais elle n’a pas à décider ou appliquer des sanctions, la nuance est de taille, répond Laurent d’un ton amoureux.
- Laurent, je vous ai connu moins sensible, il semble que la soumise ait su affaiblir le Maître, sourit Roger taquinant amicalement le Commandant.
- Je dirai plutôt que la femme a ren l’homme, quant à la soumise, je sais la traiter comme telle lorsque cela est nécessaire, même si la sanctionner me coûte effectivement beaucoup, avoue Laurent.
- Je vous comprends tellement, répond Roger observant ses soumises d’un œil attendri.

La sanction touche à sa fin, soumise Juliette compte le dernier coup avec soulagement, alors que Vanessa lui tend sa main pour qu’elle la remercie, ce qu’elle fait sans tarder. Vanessa la laisse ensuite en position au centre de la pièce alors qu’elle se dirige vers l’armoire pour ranger la canne. Elle lance ensuite un regard vers le Noble qui lui fait signe de revenir prendre place dans son fauteuil, ce qu’elle fait sans tarder.

- Vanessa, vous avez su doser cette sanction à la perfection, nul doute que vous apprenez auprès des plus grands. Je tiens à vous remercier pour votre participation.
- Merci Monsieur, tout le mérite en revient à Monsieur Le Marquis qui a su m’enseigner une infime partie de Son Art, répond la jeune femme pleine d’humilité.
- J’aimerai vous remercier, pour votre participation de ce soir, mais également pour votre professionnalisme et votre discrétion qui ont permis de protéger ma vie privée face à vos hommes, annonce Maître Roger.
- Monsieur, je n'ai fait que mon devoir, n’importe qui aurait fait pareil à ma place.
- Tout le monde n’a pas votre savoir-faire. Et j’ai cru comprendre que vous aviez apprécié ma façon de faire rougir votre fessier lors de la soirée de votre intégration dans le Cheptel MDE… Alors, je peux vous proposer, si vous l’acceptez, et le souhaitez bien évidemment puisque vous êtes ici en mode vanille, une fessée dont j’ai le secret, termine-t-il souriant.

La jeune femme apprécie particulièrement les fessées, surtout lorsqu’elles sont appliquées comme récompense, cette perspective lui fait envie, et émoustille instantanément son bas-ventre, mais elle réalise que ce n’est pas à elle de décider. Elle tourne alors un regard interrogateur vers le Maître qui la soumet.

- Vanessa, tu es une femme libre ce soir, à ta guise d’accepter ou de refuser cette offre, sourit le Châtelain.
- Merci Maître. Monsieur, j’accepte volontiers votre cadeau, répond la jeune femme ne sachant pas comment se comporter.
- Parfait, quelle position choisissez-vous ? demande l’homme d’un ton gentleman.

La situation déstabilise Vanessa, Maître Roger lui propose une fessée dans un échange des plus cordiaux, devant une assistance, lui laissant le choix du déroulement, comme s’il s’agissait de la normalité, la scène lui semble surréaliste.

- Celle qui vous siéra le mieux, Monsieur, c’est vous le Maître du moment, sourit la jeune femme.
- Eh bien approchez, répond-t-il en désignant ses genoux.

Vanessa se lève, rejoignant l’homme, puis s’allonge sur ses genoux, il la laisse se caler, puis relève sa robe, dévoilant ses fesses nues et encore marquées des sanctions quotidiennes reçues de la main de Walter. Maître Roger pose alors fermement sa main gauche sur les reins de la jeune femme, pour la maintenir plaquée sur ses genoux, et entreprend de caresser lentement son fessier de sa main droite. Il prend son temps, laisse ses doigts s’imprégner de la chair et des formes de la jeune femme, cherchant dans son souffle le bon moment pour démarrer. Alors qu’elle se détend, oubliant la situation, Maître Roger lève sa main pour l'abattre une première fois, avant de caresser de nouveau longuement et doucement la fesse qu’il vient d’atteindre. Il réitère à plusieurs reprises, faisant des pauses entre chaque, observant les réactions corporelles de la jeune femme qui reste impassible même si son excitation monte inévitablement. Le reste de l’assistance est silencieux, observant la scène. Le Châtelain satisfait de l’attitude de Sa soumise, Laurent semble tomber un peu plus amoureux chaque jour de sa compagne, quant à Vincent, il découvre avec grand intérêt les coulisses de ce cercle très privé qui marie à la perfection sensualité et obéissance. Maître Roger termine, passant sa main entre les lèvres intimes de Vanessa pour la découvrir trempée, il sourit d’un air vainqueur avant de tendre ses doigts à soumise Justine qui est restée à ses pieds. Sans ordre, la soumise nettoie de sa langue son propre plaisir. Il replace ensuite la robe sur les fesses de la jeune femme et l’aide dans une attitude parfaitement gentleman à se redresser.

- Madame, j’espère que cet intermède vous fûtes agréable.
- Des plus agréables, merci infiniment, répond Vanessa en reprenant sa place dans le fauteuil.
- Très cher, tu n’as pas perdu la main, si tu me permets l’expression, sourit amicalement le Châtelain.
- Il faut dire que ton modèle facilite grandement cet exercice, sourit l’ami du Noble.
- Surtout quand l’exercice en question est appliqué en récompense, confirme Monsieur le Marquis.
- Mes amis, bien que j’apprécie grandement d’être en votre présence, moi tout comme mes soumises, avons besoin de retrouver notre demeure. Edouard, je te remercie pour ton hospitalité et pour ta disponibilité concernant la protection de mes protégées, exprime Maître Roger.
- Tu sais que tu peux compter sur moi quoi qu’il arrive, Vincent va vous raccompagner avec la Rolls, dit-il faisant signe au serviteur.

Alors que Maître Roger claque des doigts, pour rassembler ses soumises à ses pieds, soumise Juliette se prosterne pour demander la parole. Le vieil homme hésite à la lui octroyer, mais curieux il accepte.

- soumise Juliette, tu souhaites parler ? Alors parle !
- Maître, merci de me permettre de m’exprimer. Si vous me le permettez, j’aimerai dire quelque chose à Monsieur Le Marquis.

Maître Roger lance un regard vers le Noble, lui faisant signe de décider s’il souhaite l’écouter ou non.

- Je t'écoute soumise Juliette, répond le Châtelain d’un ton dominant.
- Monsieur Le Marquis, merci de daigner m’écouter, je souhaite Vous remercier pour Votre hospitalité, Votre protection et Votre disponibilité durant notre séjour en Votre demeure. Je souhaite également Vous présenter mes excuses pour avoir fauté sous Votre toit, annonce d’un ton particulièrement sincère la jeune femme.
- Par ton attitude tout au long de ton séjour, tu as su faire honneur à l’éducation du Maître auquel tu appartiens, ta faute méritait une sanction que tu as subie encore une fois avec honneur. Je ne peux que t’encourager à continuer sur ce chemin qui te va si bien, répond-t-il pour lui faire comprendre qu’elle mérite amplement sa place auprès de Maître Roger.

Le vieil homme sourit, puis claque de nouveau des doigts, obtenant de ses deux soumises qu’elles se placent chacune à ses pieds, de chaque côté. Il salue une dernière fois le Noble, le Capitaine et Vanessa, puis suit Vincent qui les mène vers la voiture.

Une fois la porte fermée, Laurent prend Vanessa par la taille, l’embrasse avec passion, puis s’adresse au Châtelain.

- Edouard, si tu n’as plus besoin de ta favorite, ma compagne aussi a été loin de sa demeure un certain temps, nous y retrouver nous fera le plus grand bien, sourit Laurent.
- Bien évidemment, sourit le Noble. Vanessa, encore une fois, même si ta faute m’a surpris et déplu, ton attitude pour te racheter a été irréprochable, je suis fier de toi.
- Merci Maître, répond la jeune femme heureuse.
- Je vous raccompagne.

Disant ceci, le Châtelain ouvre la porte et les précède jusqu’au perron où la voiture du Commandant les attend. Il salue les deux amants et les observe repartir vers leur vie vanille…

(A suivre…)