François... Le Mâle. Histoire Vraie

Mardi 12 août. Je vais bientôt repartir en vacances en Auvergne. Après-midi disponible, rien à faire que de jouir de l’été à Paris. Envie furieuse de faire l’amour. Je décide d’aller au sauna. L’un de ceux que je fréquente de temps en temps. Après-midi d’été, soit il n’y aura personne, soit ce sera chaud. C’est étrange. L’ambiance n’est pas la même l’été. Les désirs sont plus forts, la peau appelle les caresses, les corps se rapprochent.

Lorsque j’arrive je reconnais un garçon que j’ai vu la fois précédente. La quarantaine, beau corps entretenu dans une salle de gym. Il est beau, il le sait, il le montre, et exhibe sans timidité une superbe queue sertie d’un cockring en caoutchouc. Il descend dans la backroom, je le rejoins. Face à face, caresses, bouches furtives. Il frissonne sous mes caresses, gémit un peu, il aime. Je comprends qu’il est de ce genre d’hommes qui prennent la douceur des autres sans en donner. Cela ne me gêne pas, je connais ces corps avides. Je le caresse. Il bande divinement, saisit ma queue dans sa main mais je ne ressens rien. Il n’y a pas entre nous cette tension magique des hommes à l’unisson. Je vais donc jouer, c’est ce qu’il veut. Je m’agenouille devant sa queue dressée, dure, droite. C’est beau. Je bande. Je vais le sucer. Je tire la peau de son sexe pour découvrir son gland. Coup de langue. Il aime. Un autre. Il a envie de plus. Je glisse son gland entre mes lèvres et ma langue le caresse à l’intérieur de ma bouche. Il aime. Beaucoup apparemment. Il voudrait probablement que cela dure mais je n’aime que les vrais échanges. Il sort de la backroom et là, alors que je ne m’y attends pas, nu, se penche en s’appuyant sur le dossier d’une banquette installée là pour les clients qui regardent les vidéos pornos diffusées dans ce sous-sol. Son cul est offert à mon regard comme il est offert au regard de tous ceux qui passeront à proximité. Caresses sur ses fesses musclées, je glisse ma main pour effleurer doucement son anus.

Je m’approche un peu plus, je colle ma queue contre son cul et enserre son sexe dans ma main droite. Ma queue caresse son petit cul. Je vais jouer encore un peu avec lui. Je m’agenouille et écarte ses fesses pour que me langue caresse son anus visiblement gourmand. Il se tord de plaisir, se cambre un peu plus comme pour inviter ma langue à entrer en lui. Son anus est doux, chaud, tentant mais je n’aime pas faire l’amour avec un corps sans âme. Je veux un homme contre mon corps, un regard, un désir partagé. Je sais qu’il espère que je vais aller plus loin , que je vais appuyer mon gland sur son anus jusqu'à ce que, doucement, il entre en lui, puis s’enfonce, toujours doucement , jusqu’à ce que mon pubis butte sur ses fesses musclées. Je ne le ferai pas, il n’est pas là. Je reprends ma serviette et m’éloigne.

L’après-midi se passe gentiment. Je n’ai pas de désir particulier pour l’un ou l’autre des hommes qui s’assemblent et se séparent. Brèves étreintes. J’aime la chaleur du hammam sur ma peau. C’est peut-être la perception la plus sensuelle que mon corps puisse éprouver hormis les caresses d’un amant.

Et puis tu es là. Dans ce couloir. Je suis saisi. Tu es la virilité incarnée. Brun, barbu, poilu. L’archétype de mon désir. Cascade de testostérone dans un corps, il émane de toi un sentiment animal, un besoin de sexe palpable. Ton regard brûle d’un désir étrange, tu es en chasse, tu déshabilles les corps autour de toi, nous sommes tous nus, transpercés.

Tu te diriges vers la backroom. Je te suis. Je suis hypnotisé. C’est jouissif, il y a longtemps que je n’ai pas ressenti une telle attirance. Je ne réfléchis plus, je ressens, je te ressens. Tu es nu, ta queue est dressée à l’horizontale, puissante, longue. Je la saisis, elle se contracte sous mes doigts, toujours plus dure. Ta main prend ma nuque pour coller mes lèvres aux tiennes. Ta barbe est douce et dure à la fois, j’adore ce contact viril. Mes mains se perdent dans les poils de ton torse incroyablement doux.
Je joue avec tes tétons dressés. Tu es le désir incarné, le sexe à toi tout seul, homme-animal, doux, déterminé, raide de désir et caressant.


Nous jouons à nous caresser, torse, fesses, ventre, à nous lécher, visage, oreilles, cou, tétons, aisselles, à nous saisir et nous caresser, queue, couilles, queue. Au bout d’un long moment trop court tu reprends ta serviette et tu vas mater ostensiblement les autres clients du sauna qui attendent d’être rejoints dans leur cabine. Tu te masturbes sans chercher à cacher ton sexe dur. Ca ne servirait à rien, ton corps entier est un sexe brûlé de désir.

J’ai envie de toi. Je sais que nous allons nous retrouver. Un peu plus tard je m’installe dans une cabine, je t’attends. Je sais que tu vas venir. Le jeu du sauna est fondé sur l’incertitude d’une séduction mutuelle et d’une rencontre. Cette fois-ci c’est différent. Il n’y a plus de place pour l’incertitude. Mon corps te réclame.

Tu viens, entres dans la cabine et t’allonges. Tu me dis de venir sur toi. Alors j’approche ma queue de ta bouche et redresse ta tête avec ma main pour que tu me suces. Ta bouche est douce et chaude.

Puis, pour la première fois de ma vie d’homme, tu me demandes quelque chose que je n’ai jamais pensé faire et qui m’a toujours laissé au minimum indifférent. Tu me dis :

- Donne-moi ta pisse.

Je ne suis pas sûr d’avoir compris.

- Détends-toi, pisse un peu dans ma bouche…

Je ne peux pas. D’abord parce que je bande et ensuite parce que je ne l’ai jamais fait et que je n’y ai même jamais songé.

J’hésite, je ne sais pas quoi dire, puis je lui réponds :

- Je ne peux pas, je bande.
- Détends- toi !

Il comprend que je pourrai pas lui donner satisfaction et il me dit de m’allonger sur lui. Sa voix m’électrise. Je crois que je n’ai jamais entendu un homme me parler de sexe avec un tel mélange de séduction, de naturel et d’autorité.


Nos queues sont collées l’une à l’autre, nous nous caressons ainsi avidement, cherchant à ce que chaque centimètre carré de nos peaux se joigne dans cette étreinte.

Nous basculons dans un soixante-neuf passionné. Ta bouche est un monde sans fond où ma queue et mon gland trouvent des sensations nouvelles.

Puis d’un geste presque brutal tu me mets sur le dos, replies mes jambes pour les appuyer sur tes épaules. Tu me regardes en souriant mais ce sourire est plein d’autre chose.

- J’ai envie de te prendre.
- Non, pas la première fois que je rencontre quelqu’un.
- Je vais te prendre quand même.

Il joue avec mon anus dans lequel il a déjà glissé deux doigts. Je hurlerais de plaisir si je ne voulais pas contredire ce que je suis en train de lui dire.

Ses yeux plongent dans les miens. Ses yeux sourient. Alors il se redresse et s’en va. Je sais que nous nous retrouverons.

Je suis fou. Je me sens devenir fou. Je pourrais tomber amoureux de lui dans la seconde.

Je le retrouve dans le sauna sec. Il caresse le cul d’un homme allongé sur le banc au-dessus de lui. Il a écarté les jambes et son sexe dur est dressé entre les pans de sa serviette. Il se masturbe en caressant l’autre homme. Le fait-il pour me provoquer ? L’autre homme sort prendre une douche. Ils n’échangent aucun regard.

- Je m’appelle François.
- Moi c’est Olivier.

Cela m’amuse. Un prénom de saint et de pape pour cet homme que je ressens comme l’incarnation du désir sexuel sur terre. Un ange, ni du ciel ni du diable, un ange du désir qui nous révèle ce que nous sommes au plus profondément de nous-même. Il nous invite au plaisir.

Nous sommes désormais seuls dans le sauna.

- Mets-toi à genoux !

J’obéis. Je ne l’aurais jamais fait pour un autre mais il est différent. Ma bouche avale sa queue, raide, généreuse. Je lèche son gland doucement en faisant tourner ma langue tout autour.
Il se contracte et fait mine de retirer son sexe comme s’il craignait de jouir trop tôt. Quelques secondes de répit, puis je recommence. Au bord de la jouissance il sort pour aller se rafraichir.

Et puis je regarde l’heure et je comprends que j’ai oublié le temps qui passait. Je dois partir vers 19h00, il me reste à peine un quart d’heure. Je le cherche. J’ai besoin de le toucher encore, de l’embrasser encore, de sentir sa peau, ses poils, ses mains, son sexe sur moi. Je le retrouve dans le couloir du sous-sol. Nous sommes face à face. Silence. Baiser inoubliable, nous laissons tomber nos serviettes, nous oublions ceux qui peuvent passer là, ses mains caressent les poils de mon torse, les miennes font de même avec sa toison douce qui me rend fou, nos queues se sont dressées ensemble, et nos glands, comme nos bouches, semblent s’étreindre.


Il me regarde. Je n’oublierai pas ses yeux ni son sourire.

- Au revoir Olivier.
- Au revoir François.

Je m’éloigne vers le vestiaire. Mon sang est en ébullition. Je sais que je n’oublierai jamais ce moment magique. J’hésite à lui proposer d’échanger nos numéros de téléphone. Je m’imagine passer la nuit avec lui. Il est exactement entre le rêve et la réalité. J’hésite encore. Je décide enfin d’emporter son souvenir seul et d’écrire cet épisode de ma vie, pour qu’il le lise peut-être.

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