La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode 327)

Suite de l'épisode N°324 - L'histoire de Thaïs et de son Maître Vénéré -

Walter arrive devant la porte à double battants, en bois de chêne massif sculpté et doré à l’or fin, de la chambre nuptiale du Château de la très Noble famille des Evans, anciennement dénommée chambre du Roi. Il ouvre la porte dont les poignées fixes sont en forme de deux grands lézards inclinés qui se font face (« lézard » était dans des temps plus anciens, le nom utilisé pour dénommer de manière détourné la verge, car il s’agit d’un animal phallique par excellence). La représentation de ces deux symboles sur ce qui tient lieu d’accès à cette pièce réservée dorénavant à Monsieur Le Marquis Edouard d’Evans, ne laisse aucun doute quant à la nature des ébats privés, que le Châtelain peut vouloir s’octroyer dans l’intimité de cette pièce somptueuse. Pourtant, peu de soumis et soumises ont eu le privilège de pouvoir profiter de la Divine couche royale du Maître des Lieux.

En entrant, le Majordome trouve soumise Holly MDE en train de faire la poussière avec un fin plumeau sur les cadres des différents tableaux de maîtres accrochés sur les murs de la pièce, eux-mêmes tapissés de tissus muraux d’époque rehaussés de velours en parfait état de conservation car entretenus avec soin par les différents Marquis, propriétaires du Château de père en fils. On y trouve d’authentiques peintures anciennes de nus somptueux montrant des femmes dans des positions lascives qui ne peuvent qu’inciter à la luxure mais aussi une représentation d’une orgiaque bacchanale (fête religieuse célébrée dans l’antiquité en l’honneur du Dieu Bacchus) du XIXème siècle que certains musées pourraient bien envier, mais qui a peu de chance de sortir de la collection privée de Monsieur le Marquis d’Evans. Il règne dans la pièce un silence paisible qui est interrompu par la voix grave de Walter.

- Espèce de faignante petite chienne juste bonne à être dressée et fessée ! Au lieu de rêvasser et de te prélasser sans rien faire, tâche de bien veiller à ne pas laisser de poussière traîner dans le moindre petit recoin, parce que lorsque je vais faire l’inspection à la fin, il pourrait t’en cuire chaudement au niveau de ton postérieur.



Soumise Holly MDE, qui était consciencieusement affairée à sa tâche depuis le début de la matinée, sursaute de surprise et de peur, car elle n’avait pas entendu le Majordome rentrer, qui n’a signalé la présence que par ces quelques mots toujours aussi discourtois quand il s’agit pour lui de donner un ordre à un esclave du cheptel, puisque la soumise bien loin de se reposer était convenablement affairée, trop heureuse d’avoir été assignée à cette tâche ménagère qui en devient d’autant plus Noble lorsqu’elle doit être exécutée dans la chambre nuptiale du Vénéré Maître.

- Je tiens à ce que Monsieur le Marquis en rentrant demain puisse trouver Son Château encore plus resplendissant que jamais, et plus particulièrement Ses appartements privés, car je pense que son courroux sera légitimement à son comble à son arrivée lorsqu’IL va devoir sta fermement sur le sort de ce minable bâtard d’essai76. Cette chambre nuptiale doit briller de tous ses éclats, même s’il y a peu de chances que Monsieur le Marquis d’Evans daigne prendre le temps d’y mettre les pieds. Tu dois donc redoubler d’efforts pour astiquer et préparer les lieux, pour toute éventualité, fut-elle minime. Veille aussi à ne rien casser, car la pièce n’est remplie que d’objets rares et précieux, que ton Maître affectionne particulièrement. Il ne te pardonnerait pas la moindre maladresse.
- Oui, Monsieur Walter, j’en prendrai le plus grand soin.

Le Majordome s’approche des vitres, se penche pour examiner les carreaux sur lequel plusieurs moucherons sont écrasés, apercevant aussi une minuscule araignée qui est venue tisser sa toile dans la rainure sous le battant de la fenêtre, ayant sûrement cherché un peu de chaleur à l’intérieur en cette saison hivernale. Avec une voix lourde et criarde qui porterait presque jusqu’au fin fond du Château, Walter vocifère :

- Diable, qu’est-ce que je vois ! femelle ! Ne me dis pas que tu as fait les vitres et que tu as osé les laisser dans cet état de saleté repoussante.


Le Majordome se précipite vers Holly MDE, sans se soucier de Thaïs MDE qui est bien e de le suivre à la traîne, il lui att une grosse mèche de ses longs cheveux bruns et la tire sans ménagement, tenant par la crinière la soumise presque pliée en deux au niveau de la taille. Arrivée devant la fenêtre, il redresse la tête de l’esclave Holly MDE craintive et lui tonitrue dans les oreilles :

- Ouvre les yeux et regarde ce que je viens de trouver. Tu mériterais que je te fasse bouffer toutes ces charmantes bestioles ! C’est cela que tu appelles « le plus grand soin » ?

Walter, dont les nerfs sont passablement à vif depuis le début de la matinée, att la laisse et le collier de soumise Holly MDE, lui plaque la joue contre la vitre et frotte vigoureusement de manière à décoller les moucherons, se servant d’elle comme on le ferait d’un vieux chiffon. Et il continue aussi sur tous les autres carreaux de la fenêtre, la forçant à se redresser sur la pointe du pied pour atteindre ceux du haut et à se courber à quatre pattes pour ceux du bas.

- Mais, Monsieur Walter, je vous en supplie, arrêtez, s’il Vous plait. Je vous en prie, vous me faîtes très mal au visage. Je n’ai pas encore eu le temps de faire les vitres, mais tout sera propre ce soir. Je peux vous l’assu…
- Comment cela !... tu oses en plus répondre !… (le Majordome marque un temps d’arrêt pesant)… Un esclave ne peut jamais commencer une de ses phrases par « Mais ». Il est seulement autorisé à répondre lorsque je daigne l’interroger. Crois-tu que je me préoccupe de ton avis, de ce que tu penses et de ce que tu ressens lorsque je te fais prendre conscience de ta faute ?

Holly MDE tremble d’effroi car Walter lui a carrément hurlé dans les oreilles au scandale, alors même qu’elle n’avait pas encore entrepris de nettoyer cette partie-là de l’immense pièce, venant à peine de commencer son ouvrage. Les larmes coulent de ses yeux, autant de crainte et de désespoir, car elle sait bien que, toute aussi dévouée et soumise qu’elle puisse vouloir être, elle n’est pas « Mary Poppins » capable de tout faire briller d’un coup de baguette magique en l’espace d’une seule seconde, mais visiblement le Majordome n’a pas l’air de vouloir entendre ce qu’elle a tenté de lui expliquer, ne lui laissant même pas finir sa phrase.
Et en même temps, elle se sent terriblement excitée de se voir aussi rudement soudoyée et humiliée, traitée comme ce qu’elle est devenue volontairement depuis qu’elle appartient à Monsieur le Marquis d’Evans, une chienne-soumise juste bonne à obéir et à se faire punir quand elle ne le fait pas, d’autant plus excitée que depuis qu’elle avait mis les pieds dans cette majestueuse pièce, elle fantasmait dans le tréfonds de son cœur et de son bas-ventre à l’idée de pouvoir un jour être admise entre ces murs pour passer une nuit à la fois romantique et torride auprès de son Vénéré Maître, et les scènes les plus troublantes et sensuelles lui traversaient l’esprit, la rendant si humide et palpitante. Walter ne lui laisse guère le temps de se remettre avant de poursuivre avec férocité.

- Et puis, c’est quoi cette histoire que j’ai cru entendre ! Tu n’as pas encore fait les vitres ! Quand je suis entré, tu faisais pourtant déjà la poussière. N’avais-tu jamais appris à faire le ménage dans ta misérable bicoque avant de venir au Château pour servir Monsieur le Marquis d’Evans. Crois-tu vraiment que je sois là, non seulement pour te dresser à devenir une bonne chienne-soumise qui fera honneur à son Maître, mais aussi à t’apprendre le bé à ba élémentaire pour que tu puisses te rendre utile à quelque chose dans une demeure qui doit bien être entretenue ?

Walter se retourne vers soumise Thaïs MDE qui attendait sans broncher, tête baissée, de peur de se faire réprimander à son tour, tremblant aussi de peur par empathie pour sa sœur de soumission pour laquelle elle ressent une amitié naissante depuis son arrivée au Château.

- Alors, femelle Thaïs MDE ! Sais-tu au moins ce que je reproche à juste titre à cette espèce de bécasse qui ne sait même pas comment si prendre ?
- Monsieur Walter, je suis désolée de ne pouvoir vous répondre précisément. J’avais gardé la tête baissée et je ne suis pas sûre d’avoir perçu ce qui se passait et les raisons de votre emportement.


Thaïs MDE espère d’une certaine manière avoir pu contourner ainsi la difficulté de devoir répondre au Majordome, assurée au fond d’elle-même qu’elle n’aurait pas su lui dire ce qu’il attendait d’elle, et ne voulant pas prendre le risque de le courroucer davantage. Sauf que visiblement, la réponse éludée ne fait qu’ajouter à l’exaspération de Walter qui sans préambule lui adresse deux gifles, après avoir tiré sur la laisse pour l’obliger à relever la tête.

- Cela, c’est pour te faire bien comprendre ce que j’exprime et attends d’une chienne quand je lui parle afin qu’elle ne l’oublie pas tout au long de la journée. Je pensais avoir été très clair ce matin même : « Et pour une fois, tu auras droit de garder la tête haute et de tout regarder car tu vas avoir beaucoup à apprendre en peu de temps » (reprend-il ânonnant chaque syllabe les unes après les autres).

Le Majordome prend un long temps de silence, pendant lequel il tire sur la laisse de soumise Thaïs MDE la forçant à relever le menton et la toisant d’un air si sévère qu’elle a du mal à ne pas trembler et à garder les yeux ouverts sous le regard pesant qui la dévisage avec fureur.

- Révoltante chienne ! Crois-tu que je me serais chargé d’un boulet à traîner pendant toute la journée si cela n’avait pas eu quelque utilité. Tu me fais perdre de mon précieux temps et tu n’obéis même pas aux ordres que je te donne, alors que tu devrais sans cesse me remercier de m’occuper de toi et de veiller à ton dressage. Je vais te remettre entre les mains de Marie tout à l’heure qui saura bien se charger de te punir à sa guise, elle est si sadique quand elle s’y met, que cela me fait rire rien qu’à l’idée de ce qu’elle a prévu de mijoter à sa sauce à elle, pour faire rentrer dans ta misérable cervelle de chienne-esclave ce que veulent dire les mots «écouter» et «obéir».

Walter lâche la laisse de Thaïs MDE qui est devenue presque blafarde, le teint tiré à l’idée de se voir punie par Marie, la cuisinière, déjà qu’elle n’est pas commode quand il s’agit de commander dans ses cuisines pour que le travail soit fait comme il faut et en temps et en heure, n’oubliant jamais de profiter des petits plaisirs sensuels que peuvent lui apporter au passage les soumis et soumises mis à sa disposition. Thaïs MDE se demande donc bien à quelle sauce elle va être mangée cette fois, se rappelant au passage la sauce chaude de civet que Marie lui avait versé sur les fesses avant d’obliger le chien e6942 MDE à lui lécher le cul. Ce souvenir de ce moment plutôt excitant lui permet de reprendre un peu des couleurs et de se décrisper arborant même à nouveau un visage apaisé et jovial en pensant aussi au moment où Marie l’avait le matin même à lécher son soulier, prétextant un lacet défait qui était tout à fait convenablement attaché, tandis que Walter jouait du tambour sur ses fesses avec une grande spatule en bois. La chienne-soumise tente de se rassurer en se disant que finalement ce ne sont là que des petits jeux D/s sans conséquences auxquels elle se plie de bonne grâce pour satisfaire avant tout le Maître Vénéré à qui elle appartient et qu’elle ne devrait pas avoir à craindre grand-chose de la cuisinière qui se la joue plus « sergent-chef » dans son office que véritable sadique dangereuse qui pourrait se complaire de la douleur et de la souffrance de celui ou celle qu’elle pourrait avoir envie de martyriser (enfin veut-elle ainsi le croire pour ne pas laisser les tourments et l’appréhension l’envahir). A l’idée de devoir retourner entre les chaudes cuisses, humides bien que peu odoriférantes, de la cuisinière, ce qui lui semble un passage incontournable, elle finit par sentir son bas-ventre se tendre et s’humidifier et elle affiche presque malgré elle un léger sourire espiègle, même si elle aurait préféré se savoir juste aux pieds du Maître qu’entre les mains de ses deux acolytes. Elle est vite interrompue dans ses pensées lubriques par le Majordome qui a aperçu le rictus de la belle et ses joues qui se sont empourprées.

- Ah, cela te fait sourire de savoir que c’est Marie qui va te punir … Et bien tu peux sourire tout à ton aise pour l’instant, car je suis sûr que tout à l’heure tu vas un peu moins avoir l’occasion de rire. Marie, m’a prévenu de ce qu’elle comptait faire de toi après le repas, et j’en ai déjà l’eau à la bouche de t’imaginer entre ses mains de Maître-Queue. Mais je ne vais pas gâcher le plaisir de notre très charmante Marie qui aura la joie de t’annoncer elle-même ce qu’elle a mijoté pour toi …. ah, ah, ah, ah …. Oui, c’est cela « mijoté » est le bon mot …. Et pour ton sourire déplacé qui semble me laisser à croire que tu aurais besoin d’un petit supplément de pénitence, je viens d’avoir une idée. En redescendant au rez-de-chaussée, je passerai chercher de quoi t’équiper pour l’après-midi, une planche carcan que l’on passe autour du cou, au moins cela te forcera à garder la tête haute jusqu’à ce soir et à repenser à ce que j’avais exigé de toi ce matin.

Thaïs MDE commence à regretter d’avoir baissé la tête, par compassion autant que par crainte, en voyant soumise Holly MDE en pleurs, traitée comme un simple chiffon, mais elle se dit que maintenant il est trop tard pour revenir en arrière et qu’il vaut mieux qu’elle se tienne la tête bien droite jusqu’à la fin de la journée, car le Majordome déjà fort agacé de l’incident matinal ne lui laissera plus rien passer. Elle regarde soumise Holly MDE qui est toujours en train de pleurer n’arrivant pas à s’arrêter, le visage qui est resté écrasé sur la vitre car elle n’a pas osé bouger avant d’y avoir été invité, la joue fraîche car les carreaux sont très froids vu le temps extérieur glacial avec la couche de neige tombée pendant la nuit. Walter se retourne vers soumise Holly MDE et att sa laisse pour la ramener vers lui l’obligeant à s’agenouiller à ses pieds…

(A suivre…)

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