La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode 337)

Vanessa au château - Suite de l'épisode précédent N°336 -

Les collègues pompiers de Vanessa viennent tout juste d’arriver, ils sont sur le perron du Château en compagnie du Maître des Lieux de cette Demeure ancestrale. Vanessa gare sa voiture devant comme l’a ordonné son Maître. Walter vient lui ouvrir la porte et elle sort de son véhicule, laissant les clés sur le contact pour que le Majordome puisse aller le garer. Tous les regards se sont tournés vers elle, pour découvrir la jeune femme qui vient d’arriver, aucun ne la reconnait, même pas son commandant qui se tient à la droite du Marquis d’Evans et l’interroge du regard sur l’identité de la jeune femme.

- Très jolie femme, une amie à vous ? interroge-t-il.

Le Marquis sourit à son ami, et sans lui répondre descend les marches du perron pour rejoindre Vanessa. Il s’approche de la jeune femme, lui adresse un sourire et lui prend la main droite pour la lui baiser en signe de bienvenue. Vanessa est gênée, mais elle a bien compris que son Maître souhaitait qu’il ne puisse y avoir aucun soupçon sur leur relation.

- Mademoiselle, bienvenue en ma demeure que votre agréable présence illumine, lui dit le Noble avec une galanterie parfaite.
- Merci Monsieur Le Marquis, répond humblement Vanessa qui commence à rougir.

Il l’invite à monter les escaliers pour rejoindre le perron et la précède pour lui ouvrir le chemin. Tous semblent surpris en la reconnaissant, et même émerveillés de voir la jeune femme, qu’ils ont l’habitude de voir en uniforme, dans une tenue aussi féminine, personne n’ose lui adresser la parole, sauf Thierry, le comique de service qui une fois de plus, une fois de trop aux yeux de Vanessa, se permet une plaisanterie de mauvais goût.

- Ouah Vaness, je ne pensais pas que tu avais ce genre de tenue, on s’attendait à te voir arriver en cuir avec ta cravache, plaisante Thierry, ce qui ne manque pas de déclencher quelques rires au sein du groupe, malgré le regard noir du commandant qui n’apprécie pas le peu de tenue de son sergent devant Monsieur Le Marquis d’Evans.



- Non mon lapin, le cuir c’est seulement lorsque je t’attache dans ma cave…, lui répond la jeune femme en lui faisant un clin d’œil, retournant ainsi la situation et les moqueries de ses collègues vers lui.

Les rires éclatent de plus belle suite à cette répartie de la jeune femme. Le Marquis d’Evans sourit en voyant sa nouvelle soumise remettre à sa place ainsi cet homme qui pensait la déstabiliser.

- Je comprends ce que vous vouliez dire lorsque vous parliez de son caractère dominant, souffle-t-il à l’oreille du commandant. Bien, je vous invite tous à venir rejoindre mes autres convives dans le grand salon, annonce-t-il d’une voix beaucoup plus forte, tout en prenant le bras de Vanessa et en ouvrant la voie.

Vanessa se sent gênée d’être ainsi conduite comme une femme du monde par Le Noble, elle se sent également gênée de pénétrer en Sa Demeure debout et habillée, malgré le fait qu’elle lui appartienne depuis peu, elle se sent entièrement soumise au Maître des lieux, et ne se sent pas à sa place dans cette soirée.

- Lorsque je te ferai signe, tu vas prétexter vouloir utiliser les toilettes pour te rafraichir, et tu rejoindras Walter dans mon bureau, il m’a fait part de ton écart de conduite, et quel meilleur moment que ce soir pour te faire comprendre que même femme tu restes Ma soumise, chuchote-t-il à l’oreille de Vanessa.

Vanessa ne répond pas, se contentant de hocher la tête, elle marche machinalement guidée par son Maître, sans faire attention au décor du couloir du Château qu’elle connait déjà, tandis que ses collègues observent émerveillés les différents tableaux de très grandes valeurs et les tapisseries multi-centenaires qui ornent les murs. Les portes du salon apparaissent enfin, et le groupe rejoint les autres Invités de Monsieur Le Marquis. Les Invités sont d’une autre classe sociale, Vanessa comprend pourquoi le Commandant exigeait des tenues très soignées, difficile pour un simple pompier du rang de passer inaperçu dans de telles réceptions.
Elle espère qu’aucun de ses collègues ne fera d’écart de conduite, pour la réputation du service et de son Commandant. Ceci dit, tous les pompiers sont si impressionnés par le décor luxueux et par l’ambiance mondaine, qu’aucun d’eux n’osent se faire remarquer. Le Noble continue de tenir Vanessa par le bras et lui présente les différents Invités. Il y a Monsieur le préfet qu’elle reconnait, mais aussi des notables et chefs de différentes grandes entreprises viennent également saluer Monsieur Le Marquis. Vanessa en reconnait quelques-uns, mais d’autres semblent ne pas appartenir au cercle fermé auquel son Maître lui a ouvert la porte. Le Marquis est agréablement surpris de la facilité avec laquelle Vanessa s’intègre à ce milieu qu’elle ne fréquente pour ainsi dire jamais, même le vocabulaire qu’elle utilise est parfaitement adapté. Il décide qu’il est temps de lui rappeler sa condition et lui fait signe discrètement de se retirer.

- Monsieur Le Marquis, puis-je vous demander d’utiliser vos toilettes afin de me rafraichir ? interroge Vanessa.
- Faites-donc Mademoiselle, vous les trouverez au fond du long couloir de droite derrière cette porte latérale. Mais ne prenez pas le couloir de gauche, vous risqueriez de vous perdre dans les dédales du Château !
- Merci Monsieur Le Marquis, je ferai bien attention, répond Vanessa en s’inclinant respectueusement.

Vanessa quitte le grand salon et marche rapidement vers le bureau de son Maître comme Celui-ci l’avait exigé, elle frappe et attend que Monsieur Walter lui ordonne d’entrer. A peine passée la porte, elle s’agenouille devant le Majordome.

- Bien, bien, il semble que tu aies retenu la leçon, dit Walter en affichant un large sourire. Lève-toi et vient poser les mains sur le bureau, cul en arrière, dos bien cambré.

Vanessa comprend que la sanction infligée par le Majordome n’a pas contenté son Maître et qu’elle va devoir subir d’avantage. Walter se rapproche, et soulève sa robe pour découvrir ses fesses dépourvues de sous-vêtements, elle attend avec inquiétude le premier coup, mais c’est une main délicate qui se pose sur son fessier et vient titiller son anus.


- Très joli cul, il lui manque un bijou, nous allons le parer, annonce-t-il tout en approchant de son anus un rosebud munie d’une pierre bleu nuit.

La jeune femme sent le froid de l’objet entrer en elle, mais rapidement la sensation devient agréable. Sans lui laisser le temps de s’y habi, Walter enfonce un œuf vibrant dans son vagin.

- Voilà, de quoi réveiller ta libido et te rappeler que tu n’es qu’une chienne qui appartient à Monsieur Le Marquis, même déguisée en femme de la haute société, dit Walter d’un ton méprisant. Vas rejoindre ton Maître il t’attend.

Vanessa se redresse, réajuste sa robe, et quitte le bureau pour retrouver ses collègues dans le grand salon. Elle s’approche du groupe des pompiers et voit Walter arriver par une porte dérobée. Ce dernier s’approcher du Marquis qui discute avec son Commandant, il tend discrètement à ce dernier une petite télécommande.

- Très cher, je me suis dit que nous pourrions jouer un peu ce soir, vous contre l’une de Mes soumises, l’œuf qui correspond à cette télécommande est en elle, je vous mets au défi de trouver qui elle est.
- Magnifique idée, mon cher ami, mais quel en est l’enjeu si je gagne, répond amusé le Commandant.
- Si vous la démasquez, je vous l’offre pour un weekend. Vous en ferez ce que vous voudrez :
- Entendu, je relève le défi, répond le Commandant enjoué qui observe attentionné chacune des serveuses qui sont chargées de servir aux convives les délicieux petits fours préparés par Marie la cuisinière.

Walter se dirige vers Vanessa et lui fait signe de venir à l’écart, ce que la jeune femme fait immédiatement, trop craintive que l’un de ses collègues n’entende la conversation.

- Ton Commandant possède la télécommande, s’il trouve qui possède l’œuf, Le Maître t’offrira à lui pour un weekend, alors je te conseille d’être très discrète.

Vanessa ne répond pas, elle se contente de hocher la tête et regagne son groupe de collègue un peu anxieuse.
Elle sait qu’il va lui être difficile de ne pas réagir face aux stimuli de l’objet, surtout avec cette envie de jouir qui la tenaille depuis plusieurs jours. Mais d’un autre côté, il ignore qu’elle est soumise, il ne la soupçonnera donc pas du tout, elle espère donc avoir toutes ses chances.

- Mes chers amis, je vous invite à prendre place autour de la table, vos noms sont indiqués à votre place, annonce Le Marquis haut et fort.

Le Noble prend place en bout de table comme à son habitude, puis son ami le Commandant se place à sa droite, sur la première partie de la table sont placés les personnes importantes, les pompiers sont en bout de table opposé. Mais alors que presque tous ont trouvé leur place, Vanessa ne voit son nom nulle part, un peu stressée, elle se risque un regard vers son Maître qui lui sourit, amusé de la voir chercher et lui désigne la place à côté de lui, à sa gauche, juste en face du Commandant. Elle est flattée mais d’un autre côté s’inquiète d’être si près du Commandant qui détient la télécommande qui pourrait la trahir. Elle les rejoint, s’incline devant Le Marquis et s’assoit à la place qu’Il lui a désignée. A côté d’elle est assis Le Préfet et en face de lui sa femme, ils entament une conversation qui passe d’un sujet à un autre, et encore une fois Vanessa s’adapte très rapidement à cet environnement, et fait parfaitement illusion. Les serveuses reviennent portant les assiettes d’entrée, le Commandant en profite pour tester la télécommande, Vanessa qui ne s’y attendait pas sursaute, mais le Commandant trop concentré à observer les soumises de Monsieur Le Marquis qu’il connait, ne la remarque pas. Le repas continue tranquillement au rythme des différents plats délicieux que Le Marquis a commandé à sa fameuse cuisinière, Marie. Vanessa prend une part active aux discussions, notamment entre Le Marquis, le Commandant et Le Préfet. La femme du Préfet est plus en retrait et son comportement laisse penser à Vanessa qu’elle doit être soumise à son mari et a certainement reçu l’ordre de rester en retrait et de ne parler que lorsqu’elle est sollicitée. La jeune femme comprend très bien et se retient de la solliciter trop souvent, pour ne pas la mettre mal à l’aise. Alors que les serveuses reviennent pour débarrasser les assiettes après le dessert somptueux, Le Marquis d’Evans se lève pour prendre la parole. Sans avoir besoin de le demander le calme se fait, sa simple posture, son charisme suffit à imposer le silence, Vanessa est subjuguée par cette prestance et est fière et honorée qu’il ait daigné la prendre comme soumise. Elle aimerait le crier mais sait que pour le bien de sa vie professionnelle, elle doit garder cette partie d’elle secrète.

- Mes chers amis, j’ai choisi de vous inviter à cette réception ce soir afin de saluer le travail de ces hommes, et femme, dit-il en souriant à Vanessa. Sans leur rapidité d’action, leur savoir-faire et leurs compétences, ce Château que vous connaissez tous, car faisant partie du prestigieux patrimoine du Beaujolais et donc contribue au tourisme local même si en tant que demeure privée, ce Château n’est pas visitable, les nombreux touristes viennent souvent y admirer les abords extérieurs. Ce Château disais-je, aurait subi bien plus de dégâts irréversibles. Aussi je tiens sincèrement à les remercier pour leur engagement et à féliciter mon très cher ami le Commandant pour la rigueur dont a fait preuve son équipe. Et je vous propose de terminer cette soirée en musique, termine-t-il en désignant l’espace réservé à la danse des convives, alors que le rideau de la scène se lève pour laisser apparaitre un orchestre complet.

Les convives applaudissent le Maître des Lieux qui se rassoit alors que certains d’entre eux se lèvent pour aller danser sur la musique qui débute. La Marquis reprend sa discussion avec ses amis, laissant Vanessa y participer avec plaisir. Soudain il se lève, se présente devant Vanessa et fait signe à son orchestre qui s’arrête instantanément. Tous se sont stoppés et ont les yeux rivés sur le Noble.

- Mademoiselle me feriez-vous l’honneur de cette danse ? demande-t-Il à Vanessa tout en lui tendant la main.

Vanessa est surprise par la demande et gênée par tous les regards maintenant tournés vers elle. Sans réfléchir, sachant que c’est la volonté de son Maître, elle se lève donc en prenant Sa main.

- Avec plaisir Monsieur Le Marquis, je suis très honorée…

Le couple se dirige vers le centre de la piste de danse, les convives s’écartent sur leur passage pour leur faciliter l’accès. Sur un signe de tête l’orchestre redémarre pour une valse de Vienne. Vanessa est impressionné par le niveau de maîtrise de son Maître, il danse avec perfection et grande classe, elle a rarement eu l’occasion de rencontrer un tel partenaire, mais de son côté Le Noble est également surpris pensant que sa soumise se contenterait de suivre le pas.

- Tu danses magnifiquement bien, tu impressionnes ton Maître, lui souffle-t-il à l’oreille.
- Merci Maître, et merci pour cette soirée, cette robe, ce moment, j’ai l’impression de vivre un conte de fées.
- Profite-en, belle Cendrillon car une fois la soirée terminée, tu retrouveras ta place à Mes pieds.
- J’ai hâte Maître, car c’est la seule et unique place qui me sied.

Le couple tournoi au milieu de la pièce, sous les yeux charmés des convives qui se sont tous arrêtés pour admirer le spectacle. La musique ralentie, la danse s’achève, Vanessa fait une révérence à son Maître et accepte sa main tendue pour la raccompagner à sa table. Ses collègues l’observe subjugués tous étonnés qu’elle puisse à ce point être différente de la jeune femme qu’ils connaissent.

- Comment avez-vous appris à danser ainsi ? interroge le Préfet.
- J’ai pris des cours Monsieur le Préfet.
- De valse ? s’étonne-t-il
- De danses de salon, oui.
- Ah ? Et pour quelle raison ?
- J’aime la sensualité de ces danses,
- Ah tu vois Cécile, dit-il en s’adressant à sa femme, il n’y a pas que les hommes qui trouvent ces danses sensuelles, j’aimerai vraiment que tu prennes ce genre de leçon.

La femme du Préfet ne répond rien, elle hoche la tête en signe d’acquiescement, confortant Vanessa sur le fait que cette femme appartient à son mari bien au-delà des règles du mariage.

- Quelles autres danses maîtrisez-vous ? interroge Le Marquis.
- Le Rock’n’roll, le tango, la salsa, et quelques autres avec un peu moins de maîtrise.
- Eh bien, rien que ça, commente Le Marquis sur un ton amusé, tout en faisant un clin d’œil au Commandant. Si vous me le permettez je me réserve le tango, j’apprécie particulièrement cette danse, et je laisse le Rock au Commandant, je sais qu’il l’affectionne mais trouve rarement de partenaire à la hauteur.

Vanessa regarde son Commandant qui la fixe avec une certaine envie, elle baisse les yeux et rougit, peu habituée à être regardé de la sorte.

- C’est entendu, ce sera avec joie, ponctue-t-elle.
- Vous m’en voyez ravi.

Le Marquis reprend la discussion où ils l’avaient laissé avant la valse pendant qu’une partie des convives a réinvesti la piste de danse. La discussion est très intéressante, mais Vanessa a très envie d’uriner et c’est timidement qu’elle demande l’autorisation à son Maître de se retirer.

- Monsieur, je vous prie de bien vouloir m’excuser, je dois aller me rafraichir.
- Faites donc très chère, je vous en prie.

Vanessa se retire et parcourt le couloir pour se diriger vers les toilettes les plus proches, mais avant de passer la porte une voix l’interpelle. C’est Walter qui n’a jamais lâché des yeux la jeune femme.

- Où vas-tu ? interroge le Majordome.
- Aux toilettes Monsieur, j’ai besoin d’uriner.
- Et penses-tu que ce lieu t’ait autorisé ?
- Non, répond Vanessa sachant bien que c’est la seule réponse acceptable, sans savoir où elle pourra se soulager.
- Suis-moi répond simplement Walter.

Sans savoir où il l’emmène, la jeune femme suit le Majordome anxieuse, connaissant ses penchants pervers et peu désireuse de s’offrir à lui. Néanmoins, elle sait qu’il ne fera rien que son Maître n’ait pas ordonné, et se concentre sur cette idée pour parvenir à obéir à cet homme qu’elle n’apprécie pas particulièrement…

(A suivre …)

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