Wendy, L'Ingénue Fatale (1er Épisode)

WENDY, L'INGENUE FATALE (1er épisode)

Wendy était une jeune fille assez insignifiante à l'origine. Une enfance sans père (parti à l'étranger sans donner plus de nouvelles alors qu'elle avait 5 ans) auprès d'une mère trop protectrice et angoissée. C'est donc une adolescente timorée et peu sure d'elle qui a attendu l'âge de 19 ans pour devenir femme.
Elève assidue et brillante sans éclats, elle a traversé son adolescence sur la pointe des pieds en se contentant de son imagination solitaire pour développer un univers fantasmagorique et intime riche d'images et de lectures volées à la surveillance de sa mère. Timide et introvertie, Wendy s'était glissée dans une bulle où elle se préservait de l'enfer des autres. Elle ne se rendait pas compte que la petite brune fluette sans véritable attrait s'était transformée en une petite femme aux formes gracieuses. Son teint clair de brune convenait parfaitement à son visage de madone. Ce dernier était d'un bel ovale avec des joues creuses et un petit nez pointu plutôt allongé. Encadré par une chevelure brune tombant aux épaules, l'azur de son regard lui donnait un charme irradiant tout à fait inattendu. Sa bouche, fine et bien dessinée, avait la lèvre inférieure légèrement plus gonflée comme pour pimenter de sensualité son air de novice angélique. Sa poitrine avait mis longtemps à prendre cet aspect de fruits gonflés parfaitement proportionnés en pommes tentantes et vivantes. Sa taille fine contribuait au renchérissement de la rondeur de ses fesses que sa démarche chaloupée naturellement avait transformé, sans qu'elle s'en rende compte, en un redoutable atout de séduction.

En fait, le corps de Wendy avait tardé à s'échapper de la chrysalide de son enfance sans qu'elle en soit vraiment consciente. Elle s'était repliée sur elle-même devant le peu d'attention que lui portait les garçons. Jusqu'à l'âge de 17 ans, elle ressemblait plutôt à un petit grillon plat et écorché vif.

Puis, le déclic se fit. Alors qu'elle fuyait les garçons au lycée qui, à son goût, étaient trop brutaux et si peu délicats, elle découvrit son "prince charmant" alors qu'elle semblait s'être accoutumée de sa solitude et se satisfaisait des lectures et des vidéos sur internet pour satisfaire ses pulsions de jeune fille. Fabien était un jeune garçon de son âge à la personnalité peu affirmée et largement aussi timide qu'elle. Au contraire de Wendy qui avait dû supporter l'autorité de sa mère, la personnalité de Fabien était éclipsée par celle de son père, un cinquantenaire brillant et charismatique qui écrasait fils unique et épouse de son autorité naturelle.
Wendy et Fabien se sont rapprochés au lycée par nécessité car personne n'éprouvait le besoin de se lier à deux personnalités aussi transparentes. Ils connurent une amitié sage et quasi fraternelle jusqu'à ce jour où ils se retrouvèrent en train de danser pour la première fois au bal du bac. Ce fut Wendy qui lui proposa de la faire danser et c'est elle qui finit par appuyer son corps contre le sien, puis leva sa bouche vers son visage dans un baiser aussi maladroit que fiévreux.
C'est dans la petite chambre rose de Wendy, sur son lit de jeune fille encombré de peluches, que Wendy accueillit la virilité d'un Fabien bien emprunté, entre ses cuisses. Elle n'éprouva pas de plaisir particulier quand il la pénétra trop rapidement et fut très déçue de ne pas ressentir les joies qu'exprimaient bruyamment ses héroïnes de lecture ou d'internet. Pourtant elle s'en satisfaisait et leur liaison devint solide au point de parler mariage. Les études les avaient séparées : Fabien en prepa d'école d'ingénieurs, Wendy en fac d'histoire. Chaque mois ils se retrouvaient chez la mère de Wendy, Fabien faisant quelques progrès dans l'apprentissage du corps de sa fiancée sans parvenir à la plonger dans le plaisir qu'elle réussissait à obtenir quand elle était seule. Pourtant Wendy devint radieuse quand Fabien lui dit qu'il allait présenter à ses parents sa future femme.
La date fut même envisagée juste après le diplôme de Fabien en juin.
Pourtant cette histoire d'une banalité affligeante allait prendre un tout autre volume…
Ascenseur pour l'interdit
Ce soir-là, Wendy était dans un état d'angoisse incroyable. Elle allait faire la connaissance des parents de Fabien. Elle voulait plaire sans paraître provocante, mais pas trop nunuche quand même. Elle se coiffa sobrement, plutôt que de se faire une franche accrocheuse, elle se contenta d'une petite raie partageant sa chevelure laissée libre sur ses épaules. Elle choisit une robe aux motifs en losanges olive et gris qui la vieillissait, boutonnée jusqu'à la taille avec un col vert foncé large et assez ouvert, laissant voir sa chaîne dorée, et une ceinture épaisse de même couleur. Elle arrivait aux genoux ce qui lui paraissait plus que raisonnable. Dessous elle voulut se faire plaisir. Non pas par coquinerie mais parce qu'elle avait envie de se sentir femme dans cette circonstance particulière. Elle choisit un petit soutient gorge blanc pigeonnant avec une bordure rouge et un petit noeud de même couleur entre les bonnets. En le mettant, elle sentit ses tétons se dresser au contact frais du tissu lisse et soyeux. Puis elle choisit le petit porte jarretelles noir qui lui allait le mieux et le referma sur ses hanches avec la volupté de celle qui veut se sentir désirable. Suivirent une paire de bas gris opaque avec pour seule fantaisie des motifs ronds plus clairs. Se regardant dans la glace de sa chambre, satisfaite de son corps ainsi parée, elle enfila une petite culotte sage de forme mais quasiment transparente et immaculée. Celle-ci vint se coller comme une coquille légère sur le coussinet de sa toison noire au dessin parfait et discipliné. Une paire de petits talons crème vint parachever cette tenue sage dessus et canaille dessous.
Dans le taxi qui l'emmenait dans ce quartier chic et un peu vieillot où résidait Fabien avec ses parents, sa pensée se perdait entre l'angoisse et la curiosité.
Il paraît que sa mère est très effacée, véritable cordon bleu et fée du logis. Quant à son père c'est un homme brillant, autoritaire, cultivé qui impressionne son auditoire, quand il est là car il est toujours à son travail.
La voix du taxi interrompit ses pensées et elle dut descendre dans sa petite robe qui allait très bien avec le style XIX siècle de la résidence. Elle poussa la lourde porte cochère avec difficultés et avança sur le carrelage qui rendait l'écho de ses petits talons. Au fond du hall, elle aperçut les portes grillagées d'un ascenseur comme on n'en voit plus que dans les films anciens. Elle cherchait à comprendre comment s'ouvraient ses grilles quand elle entendit le bruit de la porte cochère s'ouvrir et il lui sembla que quelqu'un s'avançait derrière elle. Elle tourna son visage pour apercevoir un homme de taille solide avec des cheveux gris et un regard bleu d'un éclat que personne ne peut oublier. Wendy fut comme électrisée par ce regard qui la transperçait.
De son côté, l'homme qui paraissait pressé comme quelqu'un qui est très en retard, s'arrêta net devant le spectacle de cette jeune fille à la robe d'une autre époque qui paraissait si frêle et perdue devant l'ascenseur. Il lui sourit et ouvrit d'un geste sûr la grille de l'ascenseur :
- vous allez à quel étage mademoiselle?
- au troisième monsieur dit elle d'une voix faible, mal assurée et dont le charme était entretenue par un ton légèrement éraillé.
L'homme sans rien dire fit le geste de la laisser entrer tandis que son regard en profitait pour "jauger" la plastique de la jeune fille et suivre le mouvement de ses hanches aux rondeurs marquées par la ceinture épaisse.
Wendy sentit que le regard de cet homme tissait autour d'elle comme une enveloppe étouffante. Elle se fit toute petite dans la minuscule cage d'ascenseur. L'homme entra derrière elle et le parfum acidulé de la jeune fille vient lui chatouiller les narines. Il se retourna pour fermer la grille de l'ascenseur.
Wendy put le regarder sans crainte et fut impressionnée par la stature du cinquantenaire aux épaules larges. Quand il lui fit face à nouveau elle ne baissa pas les yeux, fascinée par son regard bleu acier. Il lui sembla que sous la moustache grise les lèvres épaisses sourirent. Sans qu'elle s'en rende compte, son visage resta levé vers lui comme si elle ne pouvait plus s'en détacher attirée pas ce côté baroudeur sûr de lui et charismatique au possible. Une voix douce et feutrée lui redemanda son étage et l'ascenseur s'ébranla pour le troisième. Le temps resta pendant ce court instant suspendu au fil unissant leurs regards. Un magnétisme s'installa jusqu'à ce que l'ascenseur s'arrête brusquement et là, comme si ce moment était à saisir absolument, les mains de l'homme se posèrent sur elle enveloppant son visage et leurs bouches se trouvèrent comme si cette union devait être inéluctable. Leurs yeux restèrent ouverts, écarquillés de surprise, pendant que les lèvres de l'homme volaient la fraîcheur de celles de Wendy. Celle-ci ne comprenait pas ce qui lui arrivait sinon que le geste de l'homme n'avait fait que deviner intuitivement le besoin impératif qui s'était emparés d'eux. L'ascenseur devenu silencieux, on entendait le bruit de la salive des deux êtres unis dans un même élan. Charles repoussa le visage de la frêle jeune fille et lui sourit d'un air à la fois tendre et conquérant qui fit baisser les paupières de Wendy. Il s'écarta et elle se faufila, le visage dans ses épaules, comme pour s'excuser de "l'incident". Après un instant d'hésitation, elle se rappela que Fabien lui avait indiqué que l'appartement était à droite de l'ascenseur. Sans se retourner elle s'y engagea avec le remords au ventre de ce qu'elle venait de faire, sans qu'il lui eut été possible de réagir.
Charles, surpris, ne réalisa pas tout de suite tout subjugué de ce que lui avait permis cette petite caille toute jeune dans cet ascenseur du désir. Et puis il la vit se diriger vers la porte de son appartement et il tressaillit, glacé par ce qui se révélait être une véritable catastrophe. Il la rattrapa bien vite avant qu'elle ne sonne et le visage terrorisé, il lui demanda si elle était bien la fiancée de Fabien. Elle se retourna encore perdue dans ses remords et acquiesça ne réalisant pas encore.
- Je suis son père! avoua Charles pour aller au-devant du quiproquo invraisemblable qui se jouait.
Wendy devint pâle au point de défaillir et Charles la retint prestement en la saisissant aux épaules qui tremblaient sous ses mains fermes.
- Ce…. ce n'est possible! murmura-t-elle pendant que le sol semblait se dérober sous elle.
Charles qui avait connu d'autres situations délicates mais jamais comme celle-ci lui sourit :
- Allons ce sera notre secret mademoiselle.
Un dîner pas si ordinaire
Il ouvrit la porte en appelant Fabien et Simone son épouse. Wendy se retrouvait piégée et la situation l'obligeait à réagir vite.
Simone lui ouvrit les bras ce qui la détendit aussitôt.
- Oh ! Mon fils ne m'avait pas menti, dit-elle en souriant, vous êtes ravissante et on voit tout de suite que vous êtes une jeune fille bien éduquée et sérieuse. Venez au salon Fabien va nous y rejoindre.
Autant Charles en imposait par sa stature et son beau visage d'homme responsable, autant Simone paraissait insignifiante avec la gentillesse des femmes sacrifiées à la carrière de leur mari : petite blonde à la coiffure permanentée; un maquillage discret; un corps fait pour passer inaperçue; un petit sourire inaltérable.
Fabien apparut et vite embrassa gauchement Wendy sur la joue ce qui dans d'autres circonstances l'auraient déçue mais lui permettait de ne pas recevoir la bouche du fils sur ses lèvres juste après avoir été embrassée follement par le père.
Elle s'installa au salon sur le canapé aux côtés de Fabien en face de Charles qui la dévorait des yeux comme il l'avait fait de sa bouche.
Charles déboucha le champagne en disant que c'était un grand jour mais elle sentait bien qu'il pensait autant à son fils qu'à ce qui était arrivé dans l'ascenseur et elle rougit une première fois. Elle fut pendant toute la soirée mise sous le feu des questions de Simone : ses études, sa mère veuve, ses loisirs, la cuisine, les voyages : cela l'étourdissait et lui faisait oublier la situation, aidée en cela par les coupes de champagne qui se succédaient à un rythme trop élevé pour elle et la grisaient lentement mais surement.
Combien de fois a-t-elle croisé le regard de Charles? A chaque fois elle a rougi et baissé les yeux. En elle luttaient deux forces qui la torturaient symbolisées par la pression de la main de Fabien sur la sienne d'une part et le regard profond et pénétrant de Charles d'autre part. Plus la soirée avançait et plus la seconde l'emportait.
Tout se troublait dans la tête de Wendy. Elle mangea peu. Une boule grandissante dans son estomac lui interdisait d'apprécier la cuisine pourtant délicieuse de Simone.
Il était déjà une heure du matin quand Wendy voulut prendre congé et demanda à appeler un taxi pour rentrer chez sa mère. Simone s'interposa alors :
- Charles tu vas ramener Wendy, à cette heure il est hors de question qu'elle rentre seule chez elle!
Cet ordre, qui n'était pas à discuter, l'effraya et elle pâlit. Mais elle commit l'erreur de regarder Charles dont le sourire rassurant la désarma comme tout à l'heure dans l'ascenseur. Elle réalisa qu'elle ne pourrait jamais dire non à cet homme. Tout se précipita : les embrassades avec Fabien; les recommandations de prudence de Simone; la main de Charles protectrice sur son épaule; sa démarche d'automate jusqu'à l'ascenseur…
La faute
Elle craignait cet instant où elle serait de nouveau seule avec lui dans la cage de l'ascenseur. Oui, elle sourit à cette évocation. C'était bien une cage où elle se sentait quand elle était seule avec Charles. Il lui sourit mais ne chercha pas à l'embrasser de nouveau. Elle était incapable d'analyser si elle en était déçue ou rassurée.
- Vous voyez Wendy, tout est arrangé. Comme si rien de grave ne s'était passé.
Elle était loin de partager cette quiétude affichée par son futur beau-père. Elle n'osait le regarder, affronter son beau regard bleu acier. Ils sortirent dans l'avenue pour rejoindre la mercedes aux sièges de cuir qui était garée juste devant. Avant de monter elle regarda la fenêtre du troisième étage et aperçut Fabien qui lui fit un signe de la main auquel elle répondit. Il lui semblait que son visage était triste et que son geste était comme un adieu à une relation sereine jusque-là qui n'était encore qu'à l'état embryonnaire. Charles lui ouvrit la porte son corps frôla le sien. Elle en tressaillit et s'installa sur le siège dont le cuir froid reteint sa robe assez haut et Charles put voir dans la clarté du lampadaire que Wendy portait des bas.
Ce détail effaça sa retenue fabriquée à la hâte pendant cette soirée qui aurait dû être banale et conventionnelle. Ainsi sa future belle fille avait des dessous trahissant sa fausse nature de petite fille sage. Une érection violente le saisit en prenant place au volant. Ils ne prononcèrent aucune parole pendant la trajet. Tandis qu'elle se perdait au milieu des images de la soirée qui défilaient dans sa tête : sa pulsion incompréhensible dans l'ascenseur; les allusions volontaires ou pas de Charles pendant le repas; sa bouche; ses regards; ses mains; ses silences; la main de Fabien sur la sienne qui l'agaçait; la gentillesse e de Simone… Elle ne savait plus s'il fallait fuir où se laisser porter par ses sens. Qu'allait faire Charles maintenant? allait-il lui dire que vu son comportement elle devait renoncer à Fabien? Allait -il deviner son désir et la baiser là dans la voiture? Elle ne savait plus où elle en était. Elle se sentait perdue.
De son côté, Charles s'interrogeait. Quelle fille était Wendy? La petite fille sage de bonne éducation ainsi que la voyait son épouse ou la petite vicieuse se laissant embrasser par un vieux inconnu dans un ascenseur et qui portait des bas avec porte jarretelles sous des robes trompeusement ordinaires? Peut être la vérité était elle entre les deux? En tout cas elle était superbement bandante avec son visage angélique et son corps de petite salope aux rondeurs tentantes. Avait-elle remarqué la trique qu'elle avait déclenché en découvrant ses cuisses gainées en montant dans la voiture?
La petite voix de la jeune fille stoppa ses pensées.
- C'est ici vous pouvez vous garer là-bas le long du petit square.
Charles sursauta. Pas tellement parce que la voix de Wendy rompit le silence mais plutôt parce qu'il s'étonna qu'elle ne lui demande pas de stopper devant sa porte. Il roula donc jusqu'au square qui était dans une quasi obscurité. Wendy se demanda aussitôt pourquoi elle avait dit cela. C'était si facile de descendre et de disparaître à jamais pour oublier sa faute. Charles arrêta la le moteur une fois garé sous un arbre dont le feuillage laissait passer les faibles lueur d'un lampadaire blafard. Le chemin qui longeait le square était désert.
Wendy respira fort. Sa poitrine se soulevait anormalement, marquée par la ceinture de sécurité.
- Vous devez avoir une mauvaise idée de moi dit Wendy en faisant un effort surhumain pour parler.
- Non Wendy, malgré les circonstances il y a longtemps que je n'avais pas passé une soirée aussi troublante. J'ai l'impression que je n'ai dîné qu'avec vous. Vous êtes une petite bonne femme délicieuse. Vous n'avez qu'un défaut c'est d'épouser mon fils. Et il accompagna ces mots d'un large sourire réconfortant qui soulagea Wendy. Elle répondit à son sourire en inclinant le visage vers lui et il ne put s'empêcher de lui caresser la joue gauche du revers de son index.
- C'était comme un rêve dit-elle en sentant à ce contact son corps frémir et ses seins se durcir dans l'étroit soutient gorge.
- Un rêve… oui répondit-il , et son doigt se promena sur son nez fin, un peu long et pointu, ce qui lui fit secouer son visage et ses cheveux balayèrent un instant son minois pâle aux joues rougies.
- Un rêve ça s'arrête toujours au meilleur moment ajouta t-elle avec un voile de tristesse dans le bleu de son regard.
- Chut ! murmura-t-il en posant son index sur sa bouche jouant entre la lèvre supérieure fine et la lèvre inférieure plus charnue. Rendormez- vous ! et il approcha son visage pour baiser ses paupières qui se fermèrent pour retrouver ce songe aux contours interdits.
La délicatesse de Charles fit tomber définitivement les remparts moraux affaiblis de Wendy. Le rêve continuait et c'est sa bouche qui chercha le baiser de celui qui n'était plus le père de Fabien mais un amant virtuose. Leurs bouches s'unir et savourèrent le goût de l'interdit. Wendy se découvrait une ardeur gourmande qu'elle n'avait soupçonnée. Sa bouche cherchait celle de Charles qui, habilement, la laissait prendre l'offensive maladroitement. La langue de la jeune fille cherchait Charles, le réclamait, le trouvait, le perdait, s'affolait contre la bouche du mâle. Longtemps il la laissa se déchaîner comme certainement elle ne l'avait jamais fait jusque-là. Puis il lui offrit sa récompense en plongeant sa langue épaisse jusqu'au fond de sa gorge en l'immobilisant contre le siège de la voiture. Collée contre le cuir du dossier, Wendy suffoquait sous ce long baiser lourd et envahissant, plein de maîtrise. Non seulement sa bouche était sous l'emprise de Charles mais son corps subissait un envoûtement total. Elle se sentait ruisseler de partout. Sa peau était en sueur des tempes à ses reins en passant par ses aisselles. Ses lèvres lui faisaient mal maintenant, sa langue se laissait fouiller par celle de Charles et reculait sous l'invasion profonde, puissante et experte. Elle était à sa merci et elle en tirait une satisfaction de petite femelle docile qui lui plaisait. Elle se sentait sublimée par le rôle que l'homme mur lui faisait jouer.
Charles la libéra en se relevant pour la contempler. Dans la semi-pénombre, il voyait son visage clair de brune marqué par le désir : ses cheveux collés aux tempes ; ses joues rougies et creusées ; sa bouche ouverte meurtrie ; sa poitrine se soulevant par saccades. Il lécha les gouttes de sueur qui coulaient sur son visage et lui en fit partager la saveur salée au bout de sa langue. puis il défit la ceinture de sécurité et inclina le siège aux trois-quarts.
Wendy était incapable à ce moment de résister. L'aurait-elle voulu que l'état d'asservissement de son corps l'en aurait empêché. Le renversement du siège correspondait à celui qui se passait en elle. Seuls ces seins manifestaient la fermeté. Le reste de son corps glissait dans la moiteur et la mollesse paralysante du désir. Charles déboutonna le haut de la robe et découvrit un mignon soutient gorge blanc en coton gaufré bordé de dentelle rouge et agrémenté d'un petit noeud ornant le creux de sa poitrine. Il approcha son visage et ses narines vinrent s'enivrer du parfum acidulé qui se mêlait à celui du corps exalté de la jeune fille. Il lécha le soutient gorge longuement l'enduisant de sa salive et découvrit à travers le tissu les tétons dardés qu'il s'amusa à mordiller déclenchant des mouvements quémandeurs de caresses rythmés de petits cris révélateurs. Puis il se releva et saisit le bas de la robe. Penché sur Wendy, il délaissa son regard pour ne rien perdre du spectacle de ses cuisses. Ses bas opaques à motifs en losange plutôt puérils prirent toute leur dimension sensuelle avec la lente remontée de la robe. Elle avait des cuisses fines mais pleines sur lesquelles les bas tendus par les jarretelles noires s'harmonisaient sans la moindre rupture de courbe. Les doigts de sa main gauche se refermèrent sur la rondeur de la cuisse droite de Wendy. Il sentit la douceur des bas et la souplesse de la chair qu'il caressa lentement s'arrêtant avant la chair nue. Wendy ne disait rien. Sa respiration se faisait de plus en plus forte et sereine. Elle savait maintenant où Charles la conduisait. Elle savait que cet instant ne se reproduirait plus jamais et qu'elle devait le savourer d'autant plus. La buée, qui avait envahit les vitres de la mercedes en les abritant des regards, renforçait ce sentiment de sécurité et de plénitude.
La main de Charles l'avait maintenant totalement troussée. La petite culotte était assortie au soutient gorge avec le même petit noeud écarlate sur le ventre. Elle contrastait avec la dentelle noire du porte jarretelles sur laquelle elle était tendue maladroitement. Toute l'ambiguité de Wendy résidait dans ce spectacle : une petite culotte de pucelle et un porte jarretelles de salope. La main de Charles se posa au-dessus du coussinet bombé formé par la petite culotte sur le pubis qui affirmait en transparence la négritude de sa touffe. Il s'attarda en appuyant légèrement sur le triangle immaculé. C'était doux, attendrissant, soyeux et frais.Wendy avait les cuisses entrouvertes et ne cherchait nullement à fermer la porte à l'exploration tactile qui transformait son vagin en fontaine visqueuse. Son visage confirmait son abandon et ses dents blanches imprimaient sa lèvre inférieure de la marque du plaisir.
Charles passa un doigt sous le bord de la petite culotte et sentit l'humidité de la grotte. Il remonta en longeant les grosses lèvres de la corolle pour venir frôler le clitoris encore encapuchonné, ce qui provoqua un élan pas encore récompensé de Wendy qui souleva ses hanches pour réclamer son dû. il glissa trois doigts entre les poils et lissa ainsi doucement la petite barbiche brune qui était parfaitement répartie avec, au-dessus de la fentine, une touffe plus épaisse qui remontait en se rétrécissant pour s'écarter en poils plus rares de chaque côtés. Gardant sa main sous la culotte avec les doigts écartés sur le bas de son ventre il entreprit de décapuchonner le bouton lisse et dur qu'il roula sous son pouce en imprimant des mouvements appuyés et circulaires qui mirent le feu au ventre de Wendy. Aussitôt elle fut secouée de spasmes violents, donnant des coups de cul pour chercher le pouce pervers et habile tandis que sa petite culotte, tendue à l'extrême par la main, entrait entre ses cuisses et ses grosses lèvres maintenant dégoulinantes. Il la laissa gigoter ainsi pendant de longues minutes jusqu'à ce qu'elle explose en hurlant .
Faux épilogue
Un long silence se fit où l'on ne perçut que la respiration de Wendy qui était aussi désordonnée que sa petit culotte trempée. Charles n'avait pas arrêté de bander depuis le moment où il avait ouvert la portière à Wendy. Il ne pouvait pénétrer sa future belle fille pourtant… Pourtant cela le tenaillait au ventre. Jamais il n'avait été attiré par les gamines et il fallait que ce soit elle la première qui le fasse. Wendy reprenait enfin ses esprits et elle lui sourit.
- Merci! dit elle avec un regard brillant plein d'éclats de reconnaissance.
- vous ne m'en voulez pas?
- Je ne vous en voudrais que si vous ne terminez pas ce que vous avez si bien commencé, fit -elle, cette fois avec une pointe de malice.
- Que voulez vous dire Wendy? reprit-il comme si ces mots ne pouvaient avoir été prononcés par sa future belle fille.
- Il va bientôt faire jour et la petite chèvre n'a toujours pas été dévorée par le loup dit elle avec une petite voix ine.
Complètement déstabilisé, Charles alors se jeta sur Wendy en se couchant sur elle. Sa bouche, cette fois sans calcul, trouva celle de la jeune fille et il sentait sous son corps lourd celui de la petite qui l'accueillait en écartant les cuisses. Pendant que leurs bouches s'étreignaient dans un baiser surnaturel de fougue, la main de l'homme tira sur la petite culotte qui glissa sur les cuisses de la jeune fille. Tandis que Wendy gigotait pour s'en débarrasser complètement, Charles se dégrafa sans même prendre le temps de défaire sa ceinture et s'allongea sur Wendy en écrasant de son large torse ses petits seins durs comme des fruits verts. Ses bras l'enveloppèrent et la collèrent à lui. Heureuse de cette fougue spontanée, Wendy accueillit le corps lourd et massif du quinquagénaire sur elle comme un dernier hommage à son pouvoir de séduction. Elle sentait l'énorme queue sur son pubis. Elle creusa son ventre instinctivement pour que celle-ci glisse sur sa touffe jusqu'à sa grotte ouverte et prête à l'accueillir. Elle sentit le gland lisse rouler entre les poils puis appuyer sur son bouton et elle écarta encore plus les cuisses pour s'offrir. Une longue plainte s'échappa de sa bouche quand le chibre trouva son passage et s'enfonça en elle. Il ne s'arrêta que lorsqu'il toucha le fond de son vagin et il creusa les reins pour rester ainsi droit, planté en elle au plus profond comme s'il voulait pas ce geste lui prouver l'intensité de son désir.
Alors elle resserra ses cuisses autour des hanches de son futur beau père pour savourer à son tour. Alors une frénésie incroyable s'empara d'eux et frénétiquement Charles baisa la jeune fille en la fourrant comme une bête sauvage jusqu'à ce qu'il fut incapable de se retenir et lâcha son sperme dans le ventre de Wendy. Celle-ci était subjuguée par la fougue de Charles qui l'avait pénétrée comme jamais elle n'aurait pensé que c'était possible. Elle fut tétanisée par les assauts de l'homme mur et perdit toute contenance au point de serrer ses cuisses dans les reins de Charles quand celui-ci se déversa en elle.
Sonnés comme deux boxeurs épuisés, ils restèrent un long moment l'un dans l'autre bien après que la bitte de Charles soit redevenue molle dans le ventre de Wendy. La lueur du jour les secoua. Charles se reboutonna tandis que Wendy remettait en ordre sa robe du mieux qu'elle put. Elle se redressa , le regarda avec des yeux voilés par la plénitude et lui dis : adieu Charles et… bonjour beau papa. Puis elle disparut dans la brume de ce matin d'automne. Elle n'avait plus du tout l'apparence de la petite jeune fille ingénue et naïve de la veille.
Charles, mal à l'aise, s'en voulait. Il allait encore falloir inventer une explication incroyable que Simone avalait toujours sans sourciller. Il sourit en voyant la petite culotte de Wendy. Il la ramassa non sans avoir aspirer une bouffée d'effluves féminines et essuya avec la culotte les tâches gluantes laissées sur le cuir où un oeil averti aurait remarqué les traces des ongles de Wendy, derniers témoins de son orgasme.

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