Découverte Inattendue (1)

Le Saint-Antoine, un des pubs les plus populaires de la ville universitaire où je poursuis mes études, est plein à craquer en ce samedi soir. Les succès de l’heure résonnent sur les murs du bar au point de rendre les conversations difficiles, mais tout le monde se plie volontiers au jeu de répéter à une ou deux reprises sa question ou d’acquiescer à ce que son interlocuteur vient de dire même si ses paroles se sont perdues dans le brouhaha ambiant. Au fur et à mesure que la soirée avance, les corps des jeunes hommes et femmes se rapprochent ostensiblement, désinhibés par la fatigue, l’alcool ou simplement la beauté des uns et des autres. La main qui pendant les deux heures précédentes reposait sur la table fait maintenant des incursions tantôt subtiles, tantôt franches sur le bras ou l’épaule de l’autre; les pieds qui se rencontraient sous la table ne rebroussent plus aussitôt chemin et prennent le soin de faire plus ample connaissance en même temps que leurs propriétaires, à l’étage supérieur… Bref, c’est une soirée de fin de semaine parfaitement normale au Saint-Antoine.

Quant à moi, je suis attablé avec quelques-uns de mes amis comme à tous les samedis. Nous discutons de tout et de rien, des professeurs qui nous plaisent ou nous énervent, de nos camarades qui ont dit une bêtise, du type d’une quarantaine d’années au bar accoudé au bar qui détonne dans cet environnement, des choix musicaux parfois douteux de l’établissement… Kenny Rogers tout juste après Arcade Fire, vraiment ?

En plus, de mon côté, je me suis donné pour mission personnelle de faire la conversation avec Mylène, une collègue de travail que mon amie Caro a invitée avec une intention bien précise : me la présenter. Cela fait plus de deux ans que je suis célibataire et mes amis se sont mis en tête de remédier à la situation. Il faut dire que Mylène est tout ce qu’il y a de plus charmante : jolis yeux très foncés lui donnant un air mystérieux, cheveux cacao qui lui tombent en cascade sur les épaules, mince, souriante et intelligente, au vu des échanges que nous avons depuis plus d’une heure.

Moi qui suis d’ordinaire assez réservé, voire timide avec les filles (d’où la relative sécheresse de ma vie amoureuse), je n’avais pas la moindre difficulté à la faire rire, peu importe le sujet sur lequel nous discutions. Vraiment, je me sens de plus en plus attiré par elle et je ne crois pas la laisser indifférente non plus, car depuis tout à l’heure j’ai l’impression qu’elle s’est rapprochée sensiblement de moi. Nos corps se frôlent de plus en plus souvent et aucun de nous ne semble pressé de mettre fin à cette agréable sensation, ce qui me laisse croire que je ne passerai peut-être pas la nuit seul. Mais comme Caro m’avait dit que Mylène n’était pas friande d’histoires d’un soir et préférait une relation à long terme, je ne me faisais pas trop d’illusions pour l’instant. De toute façon, je suis du genre patient.

À un moment, les pintes de bière faisant leur effet, je dois m’éclipser quelques instants pour aller me soulager. Une fois debout, à la recherche du meilleur chemin à emprunter pour, mes yeux croisent ceux de l’homme plus âgé qui, j’ignore pourquoi, me regarde fixement, un verre à la main, bien droit sur son tabouret. Avec son costume d’homme d’affaires, il détonne vraiment dans cet endroit plein de jeunes du début de la vingtaine. Un peu mal à l’aise, je me dirige vers les toilettes par la seule voie d’accès praticable qui longe le bar au bout duquel l’homme en question est accoudé. Chaque fois que je lève les yeux durant ma progression, je ne peux que constater que son regard demeure rivé sur moi comme si j’étais une proie et lui un chasseur à l’affût. Arrivé près de lui, je le vois mieux : il est plutôt dans la fin de la quarantaine, sa mâchoire carrée est recouverte d’une barbe de deux jours finement entretenue; comme ses cheveux, elle est poivre et sel. Je ne suis pas gay, mais je sais reconnaître un bel homme et celui-là, c’en est un. Par contre, je doute qu’il arrive à séduire une fille de vingt ans dans un bar. Enfin, qui sait ? Continuant de le détailler autant à la dérobée que possible, j’arrive finalement à ses yeux.
Je ne peux alors que détourner définitivement le regard par gêne; ses yeux étrangement brillants me toisent de haut en bas avec une expression dure, indéchiffrable, jusqu’à ce que je l’aie dépassé. Je n’avais jamais croisé un regard aussi pénétrant. Même en lui faisant dos, je sens – je sais – qu’il continue de me suivre. Vraiment, cet homme a l’air affamé.

Devant l’urinoir, je fais ce que j’ai à faire depuis déjà quelques secondes quand la porte s’ouvre derrière moi. Instantanément, je sais que c’est lui. Son pas est lent et lourd, pas comme celui de quelqu’un pressé d’uriner. Néanmoins, il s’installe à l’urinoir à côté du mien, même si tous les autres sont libres.

En d’autres occasions, j’aurais simplement regardé l’homme pour lui faire comprendre d’un regard que je ne suis pas intéressé. Mais cette fois, j’ignore pourquoi, impossible de m’y résoudre. L’alcool, peut-être ? Je reste les yeux baissés dans l’attente de ce qui va se produire. J’ignore pourquoi, une série de spasmes saisissent alors ma queue et un frisson court le long de mon échine. Qu’est-ce qui se passe avec moi ? Jamais un homme ne m’a fait un tel effet ! Jamais un homme ne m’a fait d’effet tout court ! Contre toute attente et surtout contre ma volonté, mon sexe se met à durcir et à gonfler entre mes doigts. Paniqué, je ne peux toutefois pas le ranger en ce moment, je vais mouiller mes jeans ! À côté de moi, je vois du coin de l’œil que l’homme se tient volontairement loin de l’urinoir, comme s’il n’avait aucunement envie de l’utiliser. De cette façon, il m’est impossible de ne pas constater la bosse imposante qui déforme son pantalon. De longues secondes s’écoulent ainsi pendant lesquelles je ne peux quitter des yeux son entrejambes qui grossit toujours. Sans trop savoir quoi faire, je déglutis péniblement, pétrifié. Une partie de mon cerveau prie pour que quelqu’un entre à ce moment et mette fin à ce petit jeu que l’homme joue avec moi, tandis qu’une autre souhaite ardemment voir comment cette situation inédite – mais, il me faut l’avouer, étonnamment excitante – va se terminer.
Je n’urine plus depuis plusieurs secondes, mais ne peut me résoudre à me rebraguetter. De toute façon, j’ignore comment je pourrais réussir à faire tenir ma queue bandée dans mes pantalons !

À l’instant où je me fais cette réflexion, l’homme fait un pas de côté vers moi et plaque une main contre mes fesses. Sa prise est puissante et je me sens littéralement me liquéfier sous ses doigts. Il se met alors à me palper comme si j’étais une vulgaire marchandise, passant d’une fesse à l’autre pour bien en évaluer la rondeur, la fermeté. Il glisse même sa main entre mes globes pour venir caresser mon périnée à travers le tissu jusqu’à effleurer mes couilles. Sans le vouloir, je me surprends à gémir faiblement lorsque ses doigts s’attardent ensuite sur mon anus qu’ils massent quelques secondes. C’est la première fois qu’on touche à cette partie de mon corps, et je n’avais jamais imaginé qu’elle puisse être aussi sensible. Je bande maintenant tellement fort que mon gland est appuyé contre le fond de l’urinoir. J’ai toutefois à peine l’occasion de m’en inquiéter puisqu’à cet instant l’homme saisit ma main d’un geste ferme pour la poser sur la bosse proéminente entre ses jambes. Ma bouche s’arrondit alors de surprise et mes yeux écarquillés ne peuvent s’empêcher de vérifier de visu, car ce que je sens sous mes doigts me semble énorme ! Aussi curieux qu’excité, je prends la mesure de ce sexe qui, c’est étrange à penser, bande pour moi. Mes doigts suivent la dure colonne de chair plaquée contre son bassin jusqu’à arriver à un renflement que je devine être son gland, surtout que, dès que j’y touche, l’inconnu est pris de légers sursauts qui m’arrachent un sourire. Muet de stupéfaction, je masse machinalement ce paquet que je sens encore gonfler sous mes caresses pourtant maladroites. Depuis qu’il m’a rejoint dans les toilettes, la pensée de ne pas obéir à cet homme ne pas traversé l’esprit une seconde. Et plus ça avance, moins je me sens la force de ne pas faire ce qu’il pourrait me demander.
En l’espace de deux ou trois minutes, j’ai complètement oublié la soirée pourtant agréable que je passais avec le jolie Mylène pour me livrer à des attouchements dans des toilettes avec un homme qui a plus de deux fois mon âge !

Finalement, alors que j’espérais presque qu’il m’emmène dans une des cabines, l’homme s’écarte de moi et me dit simplement :

– Infiniti Q70 noire, dans le parking à l’arrière. Dans cinq minutes. Pas de sous-vêtements.

Puis il sort.

Encore sous le choc – de ce qui vient d‘arriver et du brusque départ de l’inconnu –, il me faut quelques secondes pour reprendre mes esprits et donner le temps à mon sexe de reprendre sa taille normale. Comme un automate, je me dirige vers une cabine pour retirer mon boxer et le fourrer dans ma poche. Mais qu’est-ce que je fais là ? Je ne le connais pas ce type, et voilà que je lui obéis comme s’il avait tous les pouvoirs sur moi ! Hélas, le contact du jeans directement contre la peau de mes fesses et mon gland encore décalotté me fait bander de nouveau. Je dois donc attendre encore un peu avant de me risquer à l’extérieur…

Enfin, je reviens dans le bar, non sans appréhension. Heureusement ou malheureusement, je ne sais trop, l’homme a disparu. Je vais rejoindre mes amis et Mylène et essaie pendant quelques minutes de reprendre goût à la conversation. Celle-ci me semble toutefois bien ennuyeuse désormais, il y est question de magasins de vêtements, de sport, de cours que je ne suis pas. Pendant ce temps, dans mon esprit résonnent sans cesse les seuls mots que l’homme a prononcés d’une voix grave et très posée malgré les circonstances. Je ne sais trop ce qui me convainc, la confiance sans faille qu’il a démontrée, le sexe impressionnant que j’ai senti sous mes doigts, la simple curiosité ou bien un mélange de tout cela, reste que cela suffit pour que je m’entende dire à mes amis, au beau milieu de la conversation, que je ne me sens pas très bien et que je vais donc retourner chez moi. Mylène m’adresse un regard chargé de surprise et d’incompréhension auquel je préfère ne pas répondre. Décidément, j’aurai passé la soirée à détourner les yeux…

Un instant plus tard, me voilà dehors. Sans réfléchir de crainte que cela ne me fasse changer d’idée, je contourne le bâtiment pour arriver dans le stationnement arrière. Tout au fond, loin des lampadaires, se trouve l’Infiniti noire. La vitre côté conducteur est baissée. L’homme me regarde fixement, fidèle à son habitude. Je m’avance vers lui.

– Monte, dit-il d’une voix assurée avant de reporter son regard vers l’avant et de remonter la vitre teintée.

L’intérieur de la voiture est propre, recouverts de cuir. Je ne crois pas être déjà monté dans une voiture aussi luxueuse que celle-là. Instinctivement, j’attache ma ceinture de sécurité.

– Détache-toi, nous n’irons nulle part pour l’instant. Tu as enlevé tes sous-vêtements ?

– Oui.

– Montre-le-moi.

Ma voix, elle, est tout sauf assurée. J’ai l’impression qu’elle est sur le point de casser, pourtant je n’ai prononcé qu’un mot depuis j’ai rencontré cet homme. Je n’ai jamais été aussi gêné de ma vie. Sans dire un mot, je sors mon boxer de ma poche et le lui tend. Il le prend et le jette sur la banquette arrière.

– Pourquoi es-tu là ?

Cette question me prend au dépourvu. En fait, je ne connais pas la réponse. Ou bien plus probablement je refuse de l’admettre et lui, en face de moi, souhaite me l’entendre dire.

– Alors ?

Je croyais qu’il allait prendre les devants sans me laisser le temps de réfléchir. En mon for intérieur, je me disais qu’en lui laissant l’initiative je réduirais ma capacité d’action, je pourrais alors prétendre pour moi-même avoir été entraîné dans cette histoire par accident ou quelque chose du genre… Que c’était un malentendu… Mais non, il ne l’entendait pas de cette oreille. D’ailleurs, en ce moment, il n’entendait rien parce que je me terrais dans le silence, totalement intimidé. Je n’avais pas la force de prononcer autre chose que des monosyllabes.

– T’as aimé que je pelote ton petit cul ?

– Ou… oui.

– Tu as aimé que je caresse ton petit trou ?

– Euh, oui…

– Fais des phrases.

– Oui, j’ai aimé que tu me caresses là…

– Tu vas me vouvoyer

– D’accord, ok.

– D’accord, Monsieur.

– Euh, oui, d’accord, Monsieur, je vais vous vouvoyer.

Mais dans quel guêpier est-ce que je m’étais fourré ? Il était dingue ce type-là ! Qu’est-ce qui m’avait pris de m’arracher à la compagnie de mes amis pour…

– Tu bandes ?

– Euh, je… Oui, Monsieur.

Merde. Oui, je bande. Et sans boxer, ça se voit sans peine. Mon corps me trahit… Le sien aussi, d’ailleurs ! Entre ses jambes écartées se dresse clairement la même déformation que j’ai caressée dans les toilettes du pub. Et elle est toujours aussi imposante…
Quand je relève les yeux timidement, je crois les siens, durs.

– Tu sais, j’en ai vus des tas dans ton genre, je sais pourquoi tu es là. Depuis que tu as touché à ma queue, tu ne peux plus te la sortir de la tête, hein ?

– Je… euh… je…

– Vas-y, dis-le.

– Je crois que je…

Sans me laisser le temps de finir ma phrase (j’allais lui dire que je préférais m’en aller), il empoigne mon bras et pose une nouvelle fois ma main sur son entre-jambes. Aussitôt, toute intention de partir me déserte. Mes doigts, comme animés d’une force propre, courent sur le tissu, tâte le corps dur qu’il dissimule.

– Tu meurs d’envie de la voir, hein ? Avoue.

– Oui, je… J’aimerais bien, oui…

– Mieux que ça.

– J’aimerais voir votre, euh, votre queue… Monsieur…

– Alors, va la chercher, tu sais où la trouver.

Quoi ? Il ne veut vraiment me laisser aucune chance ! Il ne pourrait pas me faciliter un peu les choses en se débraguettant lui-même ? En plus, je tremble comme une feuille, jamais je n’arriverai à descendre cette fermeture éclair !

Je me tourne alors davantage vers lui et m’approche un peu. Après avoir pris une grande inspiration, je descends le curseur et plonge ma main à l’intérieur de l’ouverture. Mes doigts rencontrent aussitôt un organe que je n’ai jamais touché ailleurs qu’entre mes propres jambes. Avec précaution, j’extirpe son sexe de son carcan. En quelques instants, le voilà maintenant bien droit, pointant fièrement le toit de la voiture. Ma première impression ne m’avait pas trompé : cet homme a bel et bien été gâté par la nature. Étant moi-même un peu en haut de la moyenne (18 par 5 cm, environ), je ne peux qu’être impressionné par le sexe qui se dresse devant moi. Il doit faire quelque chose comme 21 ou 22 cm, et il est surtout très large, au moins six centimètres, et ce, sur toute sa longueur. On dirait un mât, un monument. Le gland n’a rien à envier à la hampe parcourue de veines saillantes, il est lui aussi plus qu’imposant, foncé, joufflu. C’est une surprise pour moi de m’entendre murmurer tout haut :

– Wow…

– Sors mes couilles, aussi.

Aussitôt dit, aussitôt fait, j’amène à l’air libre ses deux grosses couilles qui pendent lourdement à la base de sa verge. Depuis que j’ai sous les yeux la belle queue de mon inconnu, je me sens plus calme. Comme si j’avais désormais fait la paix moi-même, comme si mon corps et mon esprit s’étaient mis d’accord pour dire que je ne pouvais passer à côté d’une aussi belle occasion et qu’il fallait que j’en profite, que je me laisse aller… Justement, sans que l’homme ne dise quoi que ce soit, je commence tout de suite à le masturber lentement. Il gonfle encore mes doigts. C’est vraiment toute une sensation de sentir la peau glisser le long de la hampe jusqu’à recouvrir le bas du gland, de sentir sous mes doigts chaque veine gorgée de sang… J’en ai le souffle coupé ! Je découvre une partie de moi que j’ignorais complètement et il semble bien que cela me plaise, car j’ai l’impression que ma queue va faire exploser mes pantalons !

– C’est bien, tu te dégênes. Tu en avais déjà vu une aussi grosse ?

– Euh, non, Monsieur, en fait, c’est la première fois que… Que je…

– Excellent, excellent. Tu vas voir, si tu fais ce que je te dis, ça va bien se passer. Enlève ton t-shirt maintenant. Hum, oui, j’aime les gars minces et presque imberbes comme toi. Continue à me branler comme tu le faisais, lentement. Ne t’arrête pas à moins que je te le dise.

Il se met ensuite à caresser mon torse, pinçant légèrement mes tétons et les étirant un peu, ce qui me fait lâcher un petit cri de surprise. Et de plaisir aussi, car c’est en effet fort plaisant. J’ignorais que c’était aussi une zone érogène chez les hommes.

– Tu es sensible des seins à ce que je vois… Ça te fait bander quand je joue avec comme ça ?

– Oui, Monsieur, c’est agréable.

Après quelques minutes, je sens sa main descendre vers mon nombril et détacher d’un geste habile le bouton de mes pantalons (je ne porte pas de ceinture ce soir-là), puis descendre ma braguette. Tétanisé, je cesse tout mouvement en attendant de voir ce qu’il va faire, mais à ma grande surprise il ne fait rien. Il m’ordonne plutôt de changer de position, ce que je fais, intrigué

– Agenouille-toi sur le siège, face à moi. Tiens-toi droit, mains sur les cuisses. Ouvre la bouche.

À peine ai-je le temps d’obtempérer que deux de ses doigts s’engouffrent entre mes lèvres. Il me les plante bien au fond de la bouche, ce qui me fait abondamment saliver.

– Lèche mes doigts. C’est ça, promène ta langue tout autour comme si c’était une glace. Suce-les maintenant. Voilà, tu es doué. Laisse tes mains sur tes cuisses et continue de sucer. C’est bien. Ouvre un peu plus grand encore.

Il me fourre alors un troisième doigt et commence à aller et venir dans ma bouche à un rythme assez rapide. Ses trois doigts me fouillent la bouche de fond en comble, distendant mes lèvres et mes joues comme pour évaluer l’espace disponible. Je me sens comme un animal dont on examine la santé des dents avant de le ramener chez soi. Bien vite, je passe près de m’, mais cela ne le fait en rien ralentir, au contraire, on dirait qu’il prend un malin plaisir à me voir peiner de la sorte.

– Mains sur les cuisses.

J’ai l’impression que je vais me noyer dans ma salive, je manque d’air, des larmes coulent sur mes joues et, juste quand je pense que je vais vomir ou alors m’évanouir, il retire ses gros doigts recouverts de salive. Aussitôt, je prends une grande bouffée d’air et tousse à quelques reprises.

– C’est bien, je sens qu’on va bien s’entendre toi et moi. Viens me sucer maintenant, je sais que tu en meurs d’envie.

Mon esprit est comme embrumé, comme si tout ce qui m’arrivait n’était pas tout à fait réel tellement c’est improbable. Moi qui étais jusqu’à maintenant 100% hétéro, je viens de me faire fouiller violemment la bouche par les doigts d’un homme dans sa voiture ! Et je m’apprêterais à lui faire une fellation ? Voyons, c’est impossible. Pourtant, c’est sans vraiment réfléchir que je reprends sa queue toujours dure en main et me penche vers elle. Ma bouche est maintenant juste au-dessus du gland qui me semble encore plus imposant vu de près. Jamais je n’arriverai à emboucher cette chose, et encore moins sans la graffigner avec mes dents ! Je sors timidement la langue pour cajoler le gland comme si c’était une friandise, faisant le tour de la corolle puis titillant son prépuce et son méat. Heureusement, son sexe sent bon. Je suis assez sensible aux odeurs et je suis certain qu’une odeur trop marquée m’aurait rebuté. Mon homme n’est pas insensible à mes caresses et je sens aux sursauts de sa bite que mon travail lui plaît. En plus, il me caresse les cheveux d’une main et le dos de l’autre pour me relaxer. J’en profite donc pour m’enhardir et essaie d’emboucher cette belle colonne de chair. Je suis à peine capable d’en avaler plus que le gland, mais je m’efforce de lui procurer tout de même du plaisir en commençant à monter et à descendre le long de son sexe. Surtout, je ne cesse jamais de faire courir ma langue sur son gland, comme j’adore qu’on me le fasse dans cette situation.

Voyant que je me débrouille relativement bien tout seul, l’homme, dont la main droite me caressait alors plus les fesses que le dos, baisse mes pantalons détachés pour avoir libre accès à mon cul.

– Quel beau petit cul lisse, on dirait celui d’une fille. Lèche à nouveau mes doigts, ajoute-t-il juste avant que je lui obéisse sans me questionner.

Quelques instants plus tard, je sens son index appuyer légèrement sur mon anus, ce qui me fait me crisper aussitôt.

– Continue de me sucer, tu fais bien ça. Avec un peu d’entraînement, tu seras parfaite. Pour le reste, laisse-moi faire, tu vas aimer.

Intrigué par l’« entraînement » dont il parle et la soudaine mais brève féminisation, je retourne malgré tout à ma tâche et reprend en bouche la partie de sa queue qui veut bien y entrer. À l’occasion, il appuie un peu plus fermement sur ma tête pour donner le rythme, mais sans que je m’étouffe sur son sexe décidément trop gros pour ma petite bouche.

Une nouvelle fois, son index tente une incursion dans mon petit trou qui, plus détendu, le laisse passer plus facilement. C’est la première fois que quelque chose d’autre qu’un thermomètre passe par ce canal dans ce sens-là et ce n’est, ma foi, franchement pas désagréable. Même que je me sens bander de plus belle au fur et à mesure que le doigt s’active en moi.

– Ouf, tu es vraiment serré, toi. Ça paraît que personne n’est encore passé par là ! Mais ne t’inquiète pas, je vais te préparer comme il faut.

Me préparer ? Mais me préparer à quoi ? Pas question que son énorme sexe entre par cette porte, c’est à peine si un seul doigt parvient à passer ! Oh, justement, en voilà un deuxième ! Ouf… Seulement deux doigts et je me sens complètement rempli… S’il en ajoute un troisième, je fais tout simplement fendre ! Je ne peux toutefois pas tellement exposer mon point de vue puisque la main qui appuie sur ma tête se fait maintenant plus insistante comme si elle anticipait mes réticences. Elle impose maintenant un rythme plus rapide en même temps que celui que je suce donne de petits coups de bassin pour s’enfoncer plus profondément en moi.

– Tu aimes que je te baise la bouche comme ça ? J’ai su dès que je t’ai vu que tu allais finir par me sucer. Les petites salopes comme toi, je les repère de loin.

Incapable de répondre, je ne contrôle plus grand-chose et me contente de subir le va-et-vient de cette queue entre mes lèvres écartées. Le gland va à plusieurs reprises chatouiller ma luette, ce qui me donne des haut-le-cœur, mais semble plaire à celui qui dirige puisqu’il ne se gêne pas pour recommencer même si cela fait couler des filets de salive sur ses pantalons bien propres et le siège de cuir. Malgré tous mes efforts, je constate avec effarement que je n’accueille même pas la moitié en sa verge en moi !

Cela doit faire plus de quinze minutes que dure la fellation et il ne montre toujours pas de signes de jouissance imminente. Quant à moi, mes mâchoires sont de plus en plus douloureuses, mais je refuse de me plaindre. Au fond, je suis fier de savoir que je lui procure du plaisir (il ne dit rien, mais sa queue dure comme du béton parle pour lui) et la présence de ses trois doigts (oui, il y en a trois maintenant, ça a rentré…) dans mon cul me fait tellement de bien que je suis prêt à endurer quelques outrages pour qu’ils y restent encore un peu. Ils se promènent en tous sens dans mon rectum, tantôt caressant ma prostate ce qui me fait automatiquement trembler de plaisir, tantôt s’écartant pour mieux me dilater. Jamais je n’aurais cru qu’il puisse être si agréable de se faire jouer dans le cul.

Malheureusement, quelques minutes plus tard, les doigts qui fouillaient mon intimité viennent rejoindre l’autre main sur ma tête, non sans avoir maltraité un peu seins au passage et m’avoir fait pousser un petit cri perçant.

– Laisse-moi faire maintenant.

Il me maintient bien en place de ses deux mains et me fourre sa grosse bite à coups de bassin de plus en plus rapidement. Lui seul bouge désormais, je me contente de subir le forage de sa queue du mieux que je peux, ce qu’il semble apprécier puisqu’il commence à pousser des râles de satisfaction. Comprenant trop tard qu’il souhaite jouir dans ma bouche, ce dont je n’ai absolument pas envie, j’essaie de m’échapper, mais rien à faire, sa prise est trop solide. Je me console en me disant que c’est bientôt terminé.

Enfin, il pousse un grognement de satisfaction au moment où sa queue palpitante s’enfonce une dernière fois et encore plus profondément qu’auparavant en moi, comme s’il souhaitait m’inséminer le plus efficacement possible. Un instant plus tard, sa verge gonfle une dernière fois et une série de puissantes giclées aspergent mon palais et ma gorge. Évidemment, dès que le premier jet chaud s’écrase contre mon palais, j’ai un mouvement de recul, mais c’est compter sans l’homme qui a la ferme intention de déverser en moi l’entièreté de sa dose. Bien vite, ma bouche se remplit au point de déborder, et je serre les lèvres instinctivement sur la large hampe afin de conserver cette semence au goût pas si désagréable que ça finalement… Quand enfin il s’est complètement vidé, ses mains relâchent leur pression et je peux me relever, la bouche inondée.

À genoux face à lui sur le siège, je cherche un instant autour de moi un moyen commode de me débarrasser de tout ce sperme, mais l’homme ne l’entend pas de cette oreille. Il me prend par le menton et me dit simplement, ses yeux plantés dans les miens, d’un ton qui n’appelle pas de refus :

– Avale.

À peine une seconde plus tard, surmontant ma réticence, je lui obéis et avale cette énorme quantité de semence gluante au goût un peu âcre, mais moins que ce que j’anticipais.

– Montre-moi.

Pour la première fois depuis notre rencontre initiale, il me sourit. Pas beaucoup, juste un peu. Mais je sais qu’il est content de moi. Aussitôt, une vague de chaleur m’envahit et je me sens tout à coup très fier de l’avoir satisfait. Mais qu’est-ce qui m’arrive ? Cet homme vient de se servir de moi comme on se servirait d’une prostituée (ce qu’accentue le fait qu’il soit toujours habillé et moi à moitié nu…) et tout ce que je trouve à ressentir, c’est de la fierté ? Ça va pas la tête ?

– Viens me nettoyer maintenant.

Encore une fois, à mon grand étonnement, je fais preuve de docilité et retourne lécher les moindres coins de ce sexe ramolli qui s’est vidé en moi quelques instants plus tôt. J’en profite pour donner quelques coups de langue sur les couilles que je n’ai pas eu l’occasion de goûter pendant que l’homme me caresse distraitement la tête comme on caresse celle d’un chien. Je me surprends même à envoyer à l’homme quelques regards que je veux lascifs durant cette opération de nettoyage.

– C’est assez, elle est propre. Tu peux la ranger.

Je fais bien sûr ce qu’il m’a ordonné, peinant à remettre dans les pantalons la queue encore grosse malgré qu’elle a perdu de sa dureté.

– Dans cinq secondes, je m’en vais. Si tu en veux encore, on ira continuer chez moi. Sinon, rhabille-toi, reprends ton boxer et sors.

Étonné, je suis demeuré muet et immobile quelques instants, incapable de prendre une décision. Il a alors démarré et nous avons quitté le parking du Saint-Antoine.

Voulez-vous connaître la suite ?

Comments:

No comments!

Please sign up or log in to post a comment!