La Conversion De Marie À La Luxure 12 (En Route Pour Le Kama Sutra Et Le Taj Mahal

En route pour le Kama Sutra et le Taj Mahal

Le samedi qui suivi, nous avions rendez-vous à 18h à Roissy avec Adèle et Jean-Michel. Le décollage était prévu pour 21h15. Quand nous arrivâmes, ils étaient déjà là. Elle m'embrassa avec fougue en me glissant à l'oreille.
-J'avais hâte de te retrouver, pour prolonger nos effusions.
Elle était vraiment attirante (pour ne pas dire-bandante). Elle avait une petite chemisette blanche en coton, légèrement translucide, ouverte jusqu'au milieu des seins. Et, sûrement par pure provocation, sûrement, elle avait mis un soutien-gorge noir, très pigeonnant. En bas elle portait une jupe noire, légèrement échancrée, jusqu'à mi- cuisse.
Il faut dire que Marie n'était pas en reste. Elle avait revêtu un tee-shirt en tulle noir brodé, peu épais, et comme elle ne portait pas de soutien-gorge, on discernait clairement ses seins. Et, comme si elles s'étaient donné le mot, elle portait une jupe blanche assez courte.
-A côté l'une de l'autre, on est sur un jeu coquin d'harmonies en noir et blanc. Vous avez l'intention de vous faire violer à Dubaï pendant l'escale?
-Et pourquoi pas avant?
C'était Adèle qui visiblement était concentrée sur autre chose que les découvertes des Émirats ou de l'Inde ancestrale. Je le lui fis remarquer. Elle me répondit que ce n'était pas elle qui avait choisi la destination de vacances, que même si ça lui convenait, pour elle l'essentiel, était de se changer les idées, et que pour l'escale, il n'y avait rien à craindre, elle avait un châle, une jupe longue dans son sac et, si je voulais, elle pourrait même se voiler avant d'atterrir à Dubaï, pour me faire Shéhérazade.
-Oui, mais ma chérie, n'oublie pas que c'est moi la favorite du sultan.
-Mais, parfois les sultans, découvrent une nouvelle perle dans leur harem, et changent de favorite.

Ce petit face à face, sans aucune animosité, m'allait très bien.

Il ne pouvait qu'aiguiser leur envie d'être la plus salope, pour me plaire. D'autant plus que Jean-Michel semblait écouter cette joute verbale sans en être un seul instant concerné.
Après avoir enregistré nos bagages, nous passâmes directement en zone sous douane. Bien sûr, nous avions décidé de faire le plein d'alcool, ne sachant pas ce que nous réservait l'Inde. Les femmes en profitèrent pour regarder les rayons parfum. A un moment, je vis arriver mes deux charmeuses, avec chacune une bouteille de parfum en main, Marie pris la parole:
-On a besoin de ton avis, on a choisi chacune un parfum, à toi de nous dire si ça nous va bien.
Elles me montrèrent leurs flacons. Celui de Marie se nommait "Luxure" et celui d'Adèle "Gourmandises".
-Pour les noms ça vous va parfaitement, vous pourriez aussi intervertir sans problèmes. Pour la fragrance, je vous dirai ça quand vous l'aurez mis et que vous serez toutes deux nues devant moi. Vous connaissez la phrase de Marylin Monroe répondant à une question sur ses vêtements de nuit " je porte le n°5 de Chanel".

Cela dit, je pense que "Tentation", "Désirable" ou "Initiation" vous auraient bien été à l'une et à l'autre. Mais que le parfum qui vous convient le mieux c'est "Belle de minuit".
Après les emplettes de ces dames nous avons attendu l'embarquement en buvant l'apéritif, Nous avions choisi un endroit tranquille au fond. Sans l'avoir calculé, je me retrouvai assis sur la banquette à côté d'Adèle. Et très vite je sentis sa main qui remontait le long de mon pantalon, ouvrait ma braguette et entrai doucement dans mon slip. Elle n'avait l'air de rien, participait à la conversation sans que personne (hormis moi) ne se doute de ses manigances. Quand nous repartîmes vers la salle d'embarquement, Jean-Michel me prit à part, je crus qu'il avait vu le manège de sa femme, mais au contraire il me dit:
-Dis donc, Marie c'est une vraie cochonne, pendant tout le temps au bar elle m'a caressé le sexe, sous la table.

Je ne lui dis pas que sa femme avait fait pareil, je commençais à me dire que nos deux coquines étaient en train de nous manipuler en se mettant d'accord pour nous monter certains plans.
Je décidai de faire semblant de ne pas m'en rendre compte et comme Marie laissait Adèle exercer ses penchants de vamp sur moi, de pousser plus loin mes attentions vers sa copine, pour voir comment elle réagirait si j'en rajoutais.
Dans l'avion, nous n'avions pas pu obtenir quatre places alignées. Nous étions sur deux rangs différents. Je suggérai à Jean-Michel d'intervertir nos places respectives. Lui à côté de Marie et moi d'Adèle. Elles sourirent. Adèle me dit discrètement:
-Tu vas voir tu ne vas pas regretter l'échange.
-Mais j'en suis sûr ma chérie.

Après une heure de vol, et après que les hôtesses aient ramassé les plateaux, la lumière générale fut éteinte. Immédiatement, Adèle sortit la couverture de sous le siège et l'installa sur nos genoux. Le type qui était à côté de moi, sur le couloir ne pouvait pas se rendre compte qu'elle avait pris ma main et l'avait glissé sous sa jupe. Elle n'avait pas de culotte. L'avait-elle enlevée, ou n'en avait-elle pas mise? Toujours est-il que je fis plus que me laisser faire. Elle mouillait tellement que ses cuisses étaient trempées.
Après une dizaine de minutes, elle se mit à tirer mon pantalon vers le bas, me faisant comprendre qu'elle voulait que je le baisse. Je le fis très progressivement pour que notre voisin ne s'en rende pas compte. Ce fut assez facile, il avait le casque audio sur les oreilles et était visiblement fasciné par le film qu'il avait choisi.
Dès qu'elle eut vérifié que mon sexe était accessible, elle prit un petit coussin, le posa sur ma jambe droite et l''air de rien, souleva discrètement la couverture et glissa sa tête en dessous. Elle n'eut pas à me masturber longtemps pour que mon bâton rende les honneurs. A peine fut-il dressé qu'elle le prit goulûment en bouche.
Visiblement, le jeu était de voir jusqu'à quel point je pouvais ne pas manifester ma "satisfaction".
J'eus beau faire effort, son application faisait merveille et je finis par avoir des mouvements qui éveillèrent l'attention de mon voisin. Il scruta plus attentivement sur sa gauche et comprit très vite ce qui se passait sous la couverture. Il se pencha vers moi et me dit à l'oreille:
-Pas mal, votre femme, elle vous rend le voyage plus intéressant.
Je lui répondis en chuchotant:
-Ce n'est pas ma femme, mais celle de mon copain qui est deux rangs derrière nous.
-Une sacrée salope. Si vous voulez, quand vous en aurez assez, je suis volontaire pour prendre la place. Bien sûr si elle accepte.
Je lui glissai à l'oreille qu'elle le ferait si je lui disais de le faire.
Je laissai Adèle terminer son travail, lui lâchai un jet profond qu'elle avala comme une assoiffée. Quand elle eut terminé, elle sortit de sous son tipi. Notre voisin la dévisageait avec un sourire complice. Elle me regarda, l'air interrogatif.
- Monsieur, a tout compris, et pendant que tu me travaillais, il m'a menacé d'appeler le chef de cabine si tu ne lui donnais pas une démonstration de tes compétences. Et tu sais que nous sommes sur un vol « Emirates » et donc qu'on est en territoire qatari. Ce genre d'attitude y vaut de graves ennuis. Alors j'ai été obligé de m'engager pour toi.
Tout en parlant, j'avais relevé mon pantalon. Adèle ne protesta pas du tout. Je me demandai même si la situation ne lui plaisait pas. Nous échangeâmes nos places. Elle se remit immédiatement dans la position qu'elle venait de quitter. Après quelques minutes notre coquin, m'attrapa le bras, il serrait les dents pour ne pas faire de bruits qui auraient pu attirer l'attention. D'un seul coup, je le vis partir la tête en arrière, il se raidit, ouvrit la bouche. Il se vidait.

Adèle émergea de dessous la couverture
-Monsieur est satisfait, il ne m'enverra pas en prison?
-C'était parfait.
Vous savez, je prends ce vol toutes les semaines, je travaille au Qatar du dimanche au mercredi, ici le jour férié c'est le vendredi. Si vous avez l'occasion, je reprendrais bien l'option pour mes prochains vols. Vous allez à Dubaï, où vous n'y faites qu'une escale?
-Non, on continue jusqu'à New Delhi, pour nos vacances.
Ils se mirent à discuter de leur travail respectif. J'en profitai pour bouger un peu. Je me dirigeai vers l'arrière de l'avion, m'arrêtai à la hauteur de Marie et Jean-Michel et leur fit signe de venir avec moi, vers l'open bar.
Quand nous fûmes ensemble, je leur dit:
-J'ai laissé Adèle en bonne compagnie avec un cadre du bâtiment qui travaille à Dubaï, ils parlent de leurs boulots. Mais ils n'ont pas fait que ça.
Marie me regarda.
-Ils ont fait quoi?
Je leur racontai tout ce qui c'était passé, en omettant uniquement de leur dire que j'avais raconté un bobard à propos des menaces, mais en leur disant que c'était vraiment ce qu'avait fait le type.
Jean-Michel me demanda:
-Et elle a accepté sans rechigner?
- Elle hésitait un peu au début, mais comme je lui ai dit que ça pouvait bousiller toutes nos vacances, elle s'est exécutée. Je dois dire qu'après un moment, j'ai eu l'impression qu'elle ne se forçait plus.

Je profitai d'un moment où Marie était aux toilettes pour suggérer à Jean-Michel de provoquer Marie pour que lui aussi ait quelques satisfactions.
Il me répondit qu'il allait même faire mieux. Il se dirigea vers les toilettes. Personne ne faisait la queue. Quand Marie sortit, il la repoussa à l'intérieur et rentra avec elle. Je me mis devant la porte pour éviter toute surprise quant aux éventuelles arrivées intempestives d’autres passagers. J'eus d'ailleurs à en convaincre deux d'aller vers d'autres toilettes.
Quand ils ressortirent tranquillement l'un après l'autre. Marie affichait un grand sourire, elle me regarda et me dit:
-Tu pourras dire à Adèle qu'elle a peut-être passé deux pénalités, moi j'ai marqué un essai et je l'ai transformé.
Nous retournâmes à nos places. Adèle discutait toujours avec son comparse. Ce n'était plus de boulot, mais de sexualité. Il se remit à sa place, je me réinstallai entre eux deux. Je vis qu'Adèle rangeait une carte de visite dans son sac. Je lui lançai un grand sourire entendu et mis mon doigt sur la bouche pour lui signifier qu'elle pouvait compter sur mon silence.
-T'inquiète pas ton mari et ta copine n'ont pas fait que de regarder les magazines.
-....????
-Elle m'a même dit qu'elle avait fait plus fort que toi, mais elle te dira à l'escale.

Arrivés à Dubaï, il était 6 heures du matin. Nous avions 3 heures à perdre dans l'aéroport. Marie et Adèle partirent ensemble bras dessus, bras dessous en se racontant leur première partie du voyage, elles étaient de plus en plus complices. J'entrepris de dynamiser un peu Jean-Jacques.
-Ecoute, j'ai l'impression que tous ces débordements de ta femme ne te rendent pas fou de joie et que tu te joins à nos jeux un peu contraint, et uniquement pour lui faire plaisir. Tu l'aimes, alors fais attention à ne pas être en reste ou avoir l'air de ne pas la suivre. C'est comme ça que tu risques de la perdre. Elle vient de laisser s'exprimer son tempérament, qu'elle maitrisait jusque-là. Si elle ne l'avait pas fait maintenant, ce serait sorti à un moment et là, tu aurais été balayé. Là, tu l'accompagnes, si tu veux qu'elle ne t'échappe pas, va au-devant de ses pulsions et de ses envies, précède ses désirs, crée lui en d'autres, soit le maître, organise, dirige. Marie est très salope maintenant, mais elle sait que c'est ce que je veux, elle aime ces expériences sexuelles que je lui organise, elle prend même de plus en plus l'initiative elle-même et m’est reconnaissante de l’avoir poussée à vivre totalement sa sexualité.
Maintenant, tu vois, tu vas lui dire que tu es au courant pour la turlutte qu'elle nous a faite à moi et à l'autre passager , que tu trouves qu'elle débute bien les vacances et lui demander comment elle était cette nouvelle queue qu'elle a mise en bouche et si elle n'aurait pas eu envie d'utiliser à autre chose ce sexe providentiel. Que ça ne t’aurait posé aucun problème. Que toi, tu t'es fait Marie dans les toilettes. De toute façon elle le sait déjà, je suis sûr qu'elles se sont tout raconté. T'as compris? Provoque-la! Propose-lui des trucs avant qu'elle y pense. Montre-lui que tu es le maître du jeu. Elle appréciera, j’en suis sûr..
-Tu dois avoir raison, je vais essayer.
-Tu verras, tu vas vite t'y faire et y trouver aussi une autre forme de plaisir.

Quand nous attendions dans la salle d'embarquement, je le vis prendre Adèle à part. Au début, elle était un peu tendue, quand il eut fini, elle le serra dans ses bras et l'embrassa langoureusement. Je ne sus jamais pourquoi, mais dans l'avion elle voulut rester à côté de lui, pour la deuxième partie du vol.
J’appris plus tard qu'il lui avait proposé de prendre sa revanche sur Marie en choisissant dans l'avion un type qui lui plaisait et de se le faire quand il irait aux toilettes. Elle fit mieux. Elle mit son dévolu sur un jeune steward très basané, le suivit dans la cuisine, le dragua et lui proposa directement la botte. Elle dut faire preuve de conviction, il semblait qu'elle soit parvenu à ses fins puisque JM me dit qu'il les vit monter ensemble au pont supérieur du 747 en se tenant par la main et qu'en revenant s'asseoir à côté de lui, un quart d'heure plus tard, elle l'embrassa et le remercia.
Pour Marie et moi ce fut plus calme. Nous dormîmes quasiment tout le long, réveillés seulement pour le repas.
Nous sommes arrivés à l'aéroport vers 14h30. Les formalités passées, nous aboutîmes dans un grand hall moderne. On nous attendait. L'agence nous avait donné un prénom: « Mangal ».

Effectivement, un homme dont je n'aurai pas pu dire l'âge, tenait une pancarte avec nos deux noms de famille. Il était accompagné de deux porteurs qui prirent immédiatement soin de nos bagages.
-Bonjour, je serai votre guide pendant tout votre voyage. Je vais d'abord vous conduire à votre hôtel. Je suppose que vous souhaitez un peu vous changer, vous reposer et prendre une douche?
Il n'avait qu'un très léger accent, un mélange d'intonation bourguignonne et de chuintement nasal caractéristique des indiens.
-J'espère que votre vol n'a pas été trop long et trop mouvementé, que vous n'êtes pas trop fatigués. Notre chauffeur s'appelle "Toshan" en sanskrit ça signifie "la satisfaction". J'espère que c'est ce qu'il vous donnera. C'est lui qui nous conduira pendant tout le voyage. Il nous attend sur le parking.
-Et le vôtre, il signifie quelque chose?
-Oui, vous traduiriez cela par "favorable". Chez nous tous les prénoms ont un sens. Bien souvent en référence aux dieux.
Quand nous fûmes installés dans la voiture (un minibus Mercedes très spacieux et confortable), il nous annonça que lui et le chauffeur nous accueilleraient à 18h30 dans un salon de l'hôtel, nous présenteraient le programme de nos trois prochains jours et répondraient à toutes nos questions, en compagnie d'une spécialiste renommée de la culture indienne.
Il nous expliqua que pour cette nuit, nous serions à l'Hôtel Impérial, qui avait la réputation d'être l’un des trois plus beaux hôtels d'Asie, sans être le plus cher de Delhi, nous disant de profiter de toutes les prestations ; que le lendemain nous repartions pour le Rajasthan vers 8h, qu'en fin de voyage nous aurions de nouveau deux jours pour découvrir Delhi, mais dans un autre hôtel.
Quand il eut fini, Marie se pencha vers moi et me dit, en souriant:
-Le chauffeur, "Satisfaction", tu l'as vu, moi j'aimerais bien qu'il me donne satisfaction...., à moins que ce soit moi qui lui donne....
Je n'y avais pas prêté attention, mais il est vrai que Toshan me semblait très consommable pour des assoiffées comme Marie ou Adèle. J'imaginais déjà ce que ce pauvre garçon allait subir comme numéros de charme de leur part. C'était un beau jeune mâle, qui semblait tout droit sorti d'un film sentimental de Bollywood.
-Mangal, par contre, je le trouve un peu fade pour en faire quelque chose.
Je ne le trouvais pas si mal. Un style qui tirait plus sur l'arabe que sur l'indien. Avec un visage, il est vrai, plus émacié et moins juvénile que le chauffeur. Je me dis que décidément, elle avait une attirance certaine pour les jeunes hommes.
-Ma chérie, il faudrait déjà que l'un ou l'autre soit porté sur la chose...
-On vérifiera dès ce soir, je vais proposer quelque chose à Adèle pour voir si, comme on le dit, ils aiment les blanches et s'ils ont l'esprit un peu libertin.

Je me demandai ce qu'elle avait en tête, mais ne voulus pas l'interroger pour avoir la surprise.
L'hôtel avait effectivement un cachet colonial victorien très envoutant et un charme très british. Même au niveau de l'accueil, on s'y serait cru. Le personnel en tenue d'apparat nous accueillit dans un salon, comme si nous étions la suite du gouverneur. Pendant que nous remplissions nos fiches Mangal nous expliqua les différentes prestations, que la piscine (qui ne serait pas un luxe avec la chaleur et le voyage) était très agréable, qu'un spa et une salle de remise en forme étaient à notre disposition et que nous pourrions même, si nous le souhaitions, découvrir les massages ayurvédiques.
-C'est Marie qui va être contente, elle adore tous vos massages, et dernièrement elle a découvert un nouvel aspect de votre culture qu’elle a beaucoup apprécié : un massage tantrique prolongé, qui lui a révélé une partie insoupçonnée de son énergie vitale.
Mangal me regarda, surpris et légèrement interrogatif. Le petit signe qui accompagna mon sourire ne lui laissa, je crois, aucun doute sur le style du massage. Il me renvoya une mimique complice.
Marie et Adèle suivaient notre échange de très loin, elles s'étaient mises un peu à l'écart pour parler discrètement entre elles. Leur discussion semblait les réjouir.
Quand nous en prîmes possession, ce n'est pas l'ambiance "Art Déco" de notre immense chambre, de son salon attenant ou de la vue sur le parc qui attira Marie. Elle se précipita sur sa valise, en sortit l'un de ses maillots de bain minimaliste, m'embrassa et sortit à peine 5 minutes après y être entrée.
- Chéri, je t'aime, je cours à la piscine et au spa.
Elle claqua la porte puis rerentra et me lança:
-Au fait, on s'est mise d'accord, Adèle trouve Mangal à son goût.
Après avoir pris une douche, je m'affalai sur l'immense lit à baldaquin, la clim marchait à fond. Je m'assoupis. Ce sont les coups que Marie donna à la porte qui me réveillèrent. Il était 17h45. Son escapade avait duré près de deux heures.
-On t'a attendu à la piscine. On y était tous les trois.
-Vous y avez passé tout ce temps-là?
-Non, on y est restés un peu plus d'une demi-heure, après on est allé au bar, boire un coup. J'ai laissé Jean-Michel et Adèle en grande discussion avec un jeune couple Tchèque qui sont en voyage de noces et moi je suis partie au spa. Il est immense et de grande classe. Nous étions bien 7 ou 8. J'y ai fait une conquête. Tu verras, je lui ai donné le numéro de notre chambre et lui ai fixé rendez-vous à 22h.
-Tu blagues?
-Non, pas du tout...Il m'a draguée, et même s'est aventuré à quelques attouchements sous l'eau. Il est de Bombay et travaille pour une grande banque indienne. Il est là pour un séminaire professionnel d'une semaine qui commence demain matin. Il m'a dit qu'il avait toujours eu envie de se faire une française blonde, il parait qu’elles sont très recherchées chez les cadres indiens. Du moins c'est ce que j'ai cru comprendre dans notre échange en anglais. Il m'a même roulé une pelle.
-Tu lui as dit que tu étais avec ton mari?
-Oui, ça va te faire rire. Il m'a répondu que ça ne lui posait aucun problème.

Tout en parlant, elle fouillait dans sa valise, en sortit des affaires et s'engouffra dans la salle de bain. J'entendis un grand: " Ouah! La classe! Le marbre, le jacuzzi. On y tient facile à trois ou quatre, même la télé. "

En sortant de l'immense salle de bain, une demi-heure plus tard, je vis que Marie avait décidé d'être plus provocante que jamais. Je compris en quoi consistaient les vérifications qu'elle voulait faire des éventuelles envies de nos accompagnateurs. Elle avait revêtu une longue jupe blanche semi-transparente. Dessous, son string bleu clair en dentelle, avec un simple petit bout de tissu entre les fesses, était très visible. En haut, pour rester dans la tonalité, elle avait passé,( si je peux dire, vu la faible quantité de tissu que ça représentait) un caraco bleu légèrement translucide, très décolleté, qui laissait voir le haut de ses seins, et deviner le soutien-gorge. Pour faire croire qu'elle ne voulait pas provoquer, elle avait finement noué une étole bleue foncée en tulle transparent autour de son cou, qui retombait de façon tellement négligée entre ses seins qu'elle ne faisait qu'attirer davantage l'attention sur sa poitrine.
-C'est un véritable appel au viol!
-Oui, si avec ça, le petit Toshan, n'a pas envie de me sauter dessus et de m'entraîner dans son minibus, pour me faire mon affaire. Je renonce définitivement au sexe.
-Oh là, tant que ça?
-Oui, on a décidé de faire un concours avec Adèle.
Déjà, dans l'ascenseur, sa tenue fit son petit effet. Il y avait un autre couple et un domestique, autant ce dernier s'efforçait de ne pas avoir l'air de mâter, autant l'autre homme, après avoir dénudé du regard le haut, s'attaquait avec insistance à l'étage inférieur.
Dans le petit salon que Mangal avait réservé pour notre petit briefing, Adèle était assise sur une grande banquette à la gauche de Mangal, Toshan étant à sa droite. À l'entrée de Marie, l'effet fut immédiat. Je n'existais pas, tous les regards étaient tournés vers elle. Non, seulement ceux des trois hommes présents, mais aussi de notre spécialiste d'hindouisme et d'Adèle.

Cette dernière n'avait pas non plus passé son tour, face à la star du moment, question provocation vestimentaire. Elle avait remis la jupe noire, mi- longue, ouverte sur le côté, qu’elle avait enlevé à l’escale de Dubaï. Ce qui faisait que bien qu'assise on pouvait clairement voir le bas de sa culotte. En haut un chemisier en coton blanc, dont seuls les deux derniers boutons étaient attachés. Elle ne portait pas de soutien-gorge. Elle avait mis un magnifique collier de perle qui descendait jusque sur sa poitrine et une broche en forme d'araignée sur son chemisier. En outre, elle avait souligné ses profonds yeux noirs d'une touche de pourpre mélangée avec un peu de cuivre, sur la paupière et sous les yeux, et d'un mascara noir sur les cils intensifiant ainsi son regard.
Marie lança un bonsoir enjoué, fit se serrer les occupants de la banquette et s'assit à côté de Toshan, alors que trois fauteuils étaient libres en face, et lui dit:
-J'espère que vous n'êtes pas "défavorable" à ce que je m'assois à côté de vous?
-Euh...Non. Midam...
Après ces quelques instants, Mangal prit la parole, visiblement peu impressionné par le numéro de nos deux vamps, ou alors faisant preuve d'un grand professionnalisme dans la retenue.
-Je vous présente Bhavani. C'est une amie, c'est la spécialiste dont je vous ai parlé. Elle pourra mieux que moi répondre à toutes vos questions. Si certaines vous viennent pendant le voyage, elle sera de nouveau avec nous pour les 3 derniers jours du voyage. C'est elle qui vous commentera le Taj Mahal et les fresques érotiques des temples de Khadjuraho. Bhavani est une déesse, l'une des épouse de Shiva, en sanscrit son nom signifie "celle qui donne le bien-être "
Adèle ne put s'empêcher de dire:
-Entre "Celle qui donne le bien-être", "Celui qui est favorable" nos désirs devraient connaître pas mal de "satisfaction".
Ils sourirent tous les trois.
Marie en rajouta une couche.
-Et nous avons peu des désirs, mais bien déterminés.

Pour mettre fin à la provocation, Mangal reprit.
-Ce n'est pas la peine de nous donner des détails, je crois que nous avons tous compris de quelle nature ils étaient!
-Vous vous tromper, ils sont aussi portés sur d'autres aspects de la culture hindou. Ainsi, par exemple, j'aimerai bien que l'on parle de poètes et d'écrivains comme Tagore, Markandaya, Tharoor ou plus près de nous, Abha Dawesar ou Tarun Tejpal.
Bhavani, Mangal, et dans une moindre mesure Toshan, étaient scotchés par la connaissance de la littérature indienne que venait de leur révéler Marie.
Mangal réagit:
-Vos deux dernières références ont quand même un peu à voir avec les désirs auxquels nous faisions allusion.
Devant nos airs interrogatifs Marie rajouta:
- Ce sont deux auteurs, une femme et un homme qui ont commis des ouvrages érotiques qui ont choqué la pudibonderie que beaucoup d'indiens ont hérité du puritanisme que leur a légué la colonisation anglaise,, alors que leur culture était plutôt permissive question mœurs auparavant.
-Je vois que vous avez déjà pas mal de connaissances sur notre pays.
-C'est elle et Jean-Michel qui ont organisé notre séjour. Dis-je.
-Oui, mais j'ai encore beaucoup à apprendre, ma connaissance de votre culture n'est que livresque. Et j'espère bien que vous trois et d'autres m'initierons à ses aspects pratiques. N'est-ce pas Toshan?

Là, c'était plus qu'un appel du pied. Mais le pauvre, s'il avait bien compris que c'était de lui qu'on parlait, n'avait pas saisi le message subliminal que Marie venait de lui adresser. Mangal se pencha vers Toshan. Visiblement, il lui décryptait l'échange qui venait d'avoir lieu, et je pense même qu'il lui dit qu'il faisait beaucoup d'effet à Marie, puisque quand il eut fini, le visage du petit chauffeur était complètement épanoui, il se tourna et regarda Marie avec l'air d'un petit chien qui se demande par quel bout il va pouvoir croquer le gros nonos qu'on lui propose.
Ensuite, pendant toute la discussion qui suivit, il ne la quitta pas des yeux. Il ne comprenait pas tout, mais hochait la tête dès qu'elle parlait. Elle avait réussi son opération. Il était conquis, j'attendais maintenant de voir comment elle allait s'y prendre pour l'amener dans son lit. Il restait aussi à voir comment Adèle allait pouvoir relever le défi avec Mangal. L'entreprise me semblait beaucoup plus délicate et difficile à entreprendre. L'homme me semblait plus coriace.
Reprenant la main, il nous donna quelques infos pratiques puis nous présenta les trois prochains jours qui s'annonçaient, les lieux, curiosités et conditions de voyage et d'hébergements. Nous dit que le lendemain nous avions environ 300 km à faire- entre 5 et 6 heures de route- suivant les circonstances et si certaines parmi nous ne troublaient pas trop le chauffeur.
Il avait décidé de répondre aux provocations de nos deux femmes par l'humour. Il nous annonça aussi que si, le premier soir à Mandawa au Shekhawati, après notre longue route, l'hôtel avait un certain charme, dont il nous laissait la surprise, les deux jours suivants nous aurions moins de route et les hôtels à Bikaner et Jaisalmer étaient d'anciens palais de Maharadjas.
Adèle qui attendait un prétexte pour mettre, elle aussi, le sujet sur ce qui était le centre de leurs intérêts, sauta, si je peux dire, sur l'occasion:
- Tu vois Marie, je t'avais dit qu'on aurait l'occasion de croiser des Maharadjas. Attention, Mandal, si vous voulez ramener tout le monde à bon port et que votre patron ne vous reproche pas d'avoir abandonnée une de vos ouailles, il faudra être très gentil avec moi, sinon, j'irai chercher mon bonheur dans un harem. Au fait, on parle, on parle, mais chacun ne s'est pas présenté.
Je me dis, que sa question avait sûrement un objectif en rapport avec son projet, même si je ne voyais pas trop le lien. Je regardai son mari, sur ma droite. Il ne perdait pas le nord, lui non plus. Il était engagé dans une grande discussion avec Bhavani, que le son de la voix de sa femme était venu interrompre.
Ah! Bhavani! Une indienne très typée d'une quarantaine d'années qui, rien que pour nous (comme elle nous l'avait précisé à notre arrivée dans le salon) était vêtue d'une tenue typique. Une jupe longue or et rouge surmontée d'un corsage du même or qui enserrait les seins mais laissait voir le nombril et les hanches, une grande étole posée négligemment sur le bras. Un grand diadème argenté entourait sa chevelure et retombait sur le front mettant en valeur ses yeux noirs qu'elle avait soulignés avec un bleu très appuyé.
Mandal lui céda la parole.
-Comme vous l'a dit mon ami Mangal, je donne le bien-être comme mon nom l'indique. J'habite à Delhi, mais je suis originaire de Bhopal. Je suis mariée. Je suis conférencière au National Muséum. Spécialiste des coutumes et mœurs de l'Inde ancienne. J’ai fait une partie de mes études au Canada.
-Je m'appelle Adèle, je suis chef du personnel d'une entreprise Automobile à côté de Paris.
-Moi, je suis Jean-Michel, le mari d'Adèle. Je suis proviseur d'un grand lycée à Paris.
-Moi, c'est Marie, je suis aussi proviseur, comme Jean-Michel.
-Je suis René, je travaille au Ministère de la Justice à Paris et Marie est ma femme.
Mandal, demanda à Toshan de se présenter en hindi, qu'il nous traduirait. Il avait 23 ans, n'était pas marié, peut-être bientôt fiancé, ses parents venaient d'accepter une proposition pour lui. Il habitait la banlieue de Delhi, et faisait le chauffeur depuis 2 ans.
-Moi, j'habite aussi Delhi, j'ai une formation d'histoire. Je suis originaire de Mahé, qui était l'un des comptoirs français de l'Inde. Ma mère est indienne, mais mon père était libanais. J'ai fait mes études au lycée français de Bombay, avant de venir à l'université de Delhi où j'ai rencontré Bhavani. Je suis marié et j'ai 2 s. Moi, à la différence de beaucoup d'hindous, et de ce qui se passe pour Tosha, par exemple, je n'ai pas fait un mariage arrangé.
Adèle marqua une moue de déception.

Ensuite, Bhavani nous expliqua qu'elle aussi, malgré son statut social avait fait un mariage arrangé. Puis, elle nous présenta divers aspects de la culture et des lois morales, et pour répondre aux provocations d'Adèle et de Marie, qu'elle avait regardées avec un petit sourire amusé, elle renchérit:
- Péché de la chair et culpabilité originelle sont de vieux fonds judéo-chrétien. Rien de cela en Inde, où l’on découvre presque partout sur les temples une luxuriance de belles formes lascives et de couples enlacés. Même pour les Dieux. Chez vous Dieu est amour, chez nous les Dieux font l’amour. " Dans tout être je suis le désir " dit un dieu dans un des textes fondateurs de l'hindouisme. S’il est vrai que les femmes ont un statut inférieur dans le couple et qu’elles sont dans la majorité des cas mariées par leurs parents. Le statut minoré de la femme comporte néanmoins un élément d’égalité. Puisque le mariage n’est pas fondé sur un sentiment individuel, sur une séduction amoureuse, mais qu’il est arrangé par les familles, la relation sexuelle tend à être réduite à son élément physique au détriment de sa dimension affective. Cela donne plus de place à une sexualité débarrassée de beaucoup de tabous. Ainsi, chez nous pour répondre à vos interrogations, l'adultère n'a pas la même valeur que chez vous.
Je ne sais si elle le faisait exprès, mais je saisis la balle au bond.
-Mais, si vous aviez envie de faire l'amour avec l'un des hommes que vous accompagnez dans les circuits, cela ne poserait pas de problème?
Bhavani (chuchotant en s’apercevant que d'autres clients, assis un peu plus loin, commençaient à être fort intéressés par notre conversation) : Ben oui ! Moi aussi je l’autoriserais à sortir avec une femme blanche au restaurant, et s'il le voulait, sûrement de faire l'amour avec elle. L'essentiel c’est la confiance et l’honnêteté. Je n’ai jamais menti à mon mari. Je lui expliquerais pourquoi cela me ferait plaisir et il comprendrait j’en suis sûre, car il me croit. C’est la base d’une relation, tout se dire, expliquer ses désirs et juste passer du temps avec un homme qu’on trouve beau, cela n’a rien d’une trahison quand on l’explique à son mari non ?
-Alors, si je comprends bien, si je vous plais, vous pouvez passer la nuit avec moi ce soir, si vous en avez averti votre époux avant?
Jean-Michel i venait de s'enhardir.
-Si vous me plaisiez, peut-être! Mais pour le savoir, il faudrait que vous me fassiez la cour. Et que nous ayons un tête à tête.
-Et pour vous Mangal, c'est pareil?
C'était Adèle qui sentait que son affaire n'était pas ment bien partie et voulait en avoir le cœur net.
-Eh bien, non, je vous l'ai dit, moi j'ai fait un mariage d'amour, et même si j'apprécie la culture de mon pays, je reste très marqué par la vôtre, c’est mon éducation. Mais, je suis persuadé que si vous allez seule au bar, belle comme vous êtes, vous trouverez vite de beaux jeunes hindous intéressés par vos charmes et qui n'auront même pas à informer quiconque de leur désir.
Elle baissa la tête. Puis la releva.
-Et on a le temps de prendre un verre avant le repas?
-Pas de problème, vous nous rejoindrez au restaurant. Il y a plusieurs très bons restaurants dans l'hôtel. Je vous ai choisi le Spice Route. Un excellent restaurant, très typique. Nous dinons à 20h. Demain matin, nous prendrons le petit-déjeuner dans la Véranda. Vous verrez, c'est magnifique. Mais nous devons être partis à 8h, comme je vous l'ai dit.

Il eut à peine terminé que les deux filles étaient debout et se dirigeait vers le bar. Il était 19h15. Les connaissant, elles avaient largement le temps de faire une conquête. Seul bémol, le chevalier servant avec lequel Marie avait rendez-vous pour la nuit. Soit elle accompagnait Adèle pour l'aider dans son "recrutement", soit elle avait une petite idée très coquine en tête.
Toujours est-il que nous nous retrouvâmes à 4 dans le salon. Tosha venait de partir, il rentrait chez lui pour la nuit.
-Et vous, est-ce que vous êtes pressés, est-ce qu'on peut vous offrir l'apéritif ici? Dis-je, à l'adresse de Bhavani et Mangal
-Pourquoi pas, nous avons prévu de manger ici avec vous. Il fit signe à un serveur qui était au fond du salon. Il prit les commandes. Quand il fut parti, je demandai à Bhavani.
-Vous pouvez constater que pour nous non plus, l'adultère n'est pas un tabou. J'espère que nous ne vous choquons pas?
-J'ai même cru comprendre que c'était autre chose que de l'adultère et que vous et vos épouses respectives, aviez une vie sexuelle très libérée. Vous savez, si nous devions être choqués, cela fait longtemps que nous aurions changé de métier Mangal et moi. Beaucoup d'occidentaux viennent ici pour une réputation de libération qui ne correspond pas ment à la réalité de l'Inde d'aujourd'hui, et ont des pratiques sortant encore plus de l'ordinaire que les vôtres.
Vers 20h, nous nous sommes dirigés vers le restaurant. Nous avons attendu jusqu'à 20h15. Comme Bhavani et Mangal souhaitaient ne pas rentrer trop tard chez eux, nous avons commencé le repas. Ni de Marie, ni d'Adèle. À 20h30, le smartphone de Jean-Michel sonna. Il ne dit rien, après avoir raccroché, il nous annonça:
-Elles ne mangeront pas avec nous, elles sont en ville, elles ont été invités...

A la fin du repas, Mangal et Bhavani nous quittèrent. Elle m'embrassa et me dit gentiment:
-Nous nous reverrons à la fin de votre séjour, je serai là pour vous parler d'amour au Taj Mahal et vous expliquer les bas-reliefs érotiques de Khajurâho.
-Je lui répondis que j'avais hâte d'y être et que je serais un très bon élève. Et que même si je ne comprenais pas tout, je serais prêt à prendre des cours particuliers.
-Quand j'arrivai devant la chambre, un jeune homme attendait. Il s'agissait de la conquête de Marie. Je le fis entrer et lui expliquai pourquoi elle n'était pas encore là. Il me dit qu'il l'attendrait. Je nous servis un cognac. À 22h30, Marie et Adèle débarquèrent. Elles étaient accompagnées de 2 hommes d'une quarantaine d'années. Elles étaient bien gaies. Marie embrassa le jeune homme, puis moi et dit.
-Vous ne vous êtes pas trop ennuyés en nous attendant? On vous a ramené des camarades de jeu.
Les jeux avaient dû déjà bien commencer avant, on voyait distinctement qu'elle ne portait plus son string sous sa jupe. Quant à Adèle, sa jupe était toute chiffonnée.
-Ces beaux garçons nous ont fait découvrir un très bon restaurant indien.
Elle s'était affalée sur le canapé, avait enlevé son caraco.
-Il fait chaud.
Et faisant signe au jeune garçon qui l'attendait, elle lui montra le canapé et lui dit:
-Come here, I think you were waiting for me.

Quand il fut assis à ses côtés, elle lui prit le visage à deux mains et lui roula une pelle d'enfer. Lui, attendit quelques instants, puis, tout en continuant à l'embrasser, passa sa main sous sa jupe et remonta jusqu'à son entrecuisse. Lui aussi avait dû remarquer qu'elle n'avait plus de culotte. Adèle, quant à elle, était partie dans la chambre avec les deux hommes. Je les suivis et questionnai.
-Ne crois-tu pas qu'il conviendrait d'inviter Jean-Michel à se joindre à nous?
-Ah, oui, appelle-le dis-lui de venir, le pauvre loup.
Je lui téléphonai et lui expliquai où on en était. Il me répondit qu'il arrivait et me demanda si j'avais sorti les préservatifs. J'entrouvris la porte de la chambre, sortis les capotes de notre sac, appelai tout le monde et montrai où je les posai.

Quand JM arriva, je lui demandai s'il voulait être en compagnie de sa femme ou avec Marie, ou même circuler entre les deux. Dans ce cas, je partagerai Marie avec le banquier. Il me répondit qu'il préférait mon épouse, qu'il ne voyait aucun inconvénient à ce que je reste avec Adèle. Que de toute façon, il ne resterait pas longtemps, que le voyage l'avait un peu fatigué.
Je décidai de jouer le maître de cérémonie des deux côtés.
Jean-Michel se déshabilla et s'approcha de Marie et de son nouveau copain. Il lui leva la tête, interrompit le baiser qu'il continuait à faire avec fougue tout en la doigtant consciencieusement, et mit son membre devant les lèvres de Marie.
-Ah, c'est toi! Viens mon chéri, je vais m'occuper de ton moral. Ta femme, t'a lâchement abandonné.
JM fit signe à l'autre homme de se déshabiller et de prendre Marie. Il ne comprenait pas. J'intervins. J'allongeai Marie sur le canapé, lui soulevai sa jupe, dévoilant sa légère toison en petit triangle au haut du pubis. JM lui écarta les jambes et montra son sexe, en présentant au gars un préservatif. Cette fois, il avait compris. Il se déshabilla en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, enfila le préservatif sur son joujou qui s'était dressé lors de ses attouchements. La chatte était très humide. Elle avait déjà dû être un peu travaillée par les copains d'Adèle.
Il approcha doucement sa bouche, des lèvres qui s'offraient à lui, les écarta délicatement, tout en les caressant, puis s’attaqua au petit bouton. Marie commença à agiter ses fesses. Il continua, passa sa main sur son ventre, remonta jusqu'aux seins sans enlever le soutien-gorge, tandis que l'autre main évoluait doucement vers le mont de Vénus, descendait en s'arrêtant un peu sur le clitoris, glissait très tendrement le long des petites lèvres, massait le périnée puis s'égarait entre les fesses. Enfin, sans brusquerie, il s'installa entre ses jambes, lui massa la vulve avec son sexe qu'il finit par introduire très lentement. Elle commença à geindre. De l'autre côté Jean-Michel était plus vif et rugueux. Il s'était installé, assis sur son visage et la baisait en bouche, exactement comme il l'aurait fait avec son con. Peut-être sa fougue compensait-elle ce qu’il ressentait de l’attitude désinvolte d’Adèle.
J'allai dans la chambre. Adèle était déjà nue. L'un des hommes, l'embrassait avec passion, tout en lui caressant les seins. L'autre était installé la tête entre les cuisses et lui mangeait littéralement le sexe. Elle fermait les yeux et vivait ces instants avec bonheur. De temps en temps, son souffle s'accélérait et elle poussait de légers gémissements. Je restai un moment à les regarder. Elle ne me voyait pas. Seul l'homme qui s'occupait du haut de son corps m'avait repéré. Après quelques instants, je fis la même opération que 10 minutes plus tôt avec le copain de Marie. Je leur montrai les capotes et en dirigeai une vers le sexe et avec l'autre, je leur fis signe qu'ils pouvaient la prendre aussi par derrière.
Je n'eus pas à attendre longtemps. "L'embrasseur" en enfila une, repoussa son copain et la pénétra sans entrée en matière. Elle eut un léger sursaut, puis se mit quasiment instantanément à accompagner les mouvements de ses reins. L'autre ne savait pas trop quoi faire. Je lui fis signe de dire à son copain de la retourner pour la prendre en levrette et de se mettre sous elle pour qu'elle le suce en même temps.
Je commençais à sentir mon sexe qui durcissait. Je n'allais pas pouvoir tenir longtemps à ne faire que regarder tour à tour ces deux femmes se faire prendre. Surtout que j'étais toujours autant attiré par Adèle.
N'y tenant plus, je décidai de me déshabiller aussi. J'avais envie de prendre Adèle dans une triple.
Je pris un papier à lettre et un stylo sur le guéridon, dessinai un homme allongé, une femme assise sur son sexe, un autre homme la prenant par derrière et un troisième à genoux devant sa tête, se faisant sucer. Je montrai mon œuvre à chacun de mes deux comparses en leur indiquant leur place. Je m'étais réservé l'œil du malin.
Celui qui la lutinait, s'allongea, les jambes pendantes le long du lit. Je pris Adèle par la main, elle me reconnut et me fit un grand sourire, elle ne fit aucune difficulté pour s'installer en amazone sur le garçon. L’autre vint se positionner debout sur le lit, le sexe dressé devant son visage. Elle le mit en bouche.

Je dis:
-In French. This is «amuse-gueule".
Je laissai Adèle s'agiter un bon moment sur le sexe qui lui était offert, montant, descendant, tournant les fesses, resserrant et desserrant les jambes. Quand je sentis à ses râles plus prononcés qu'elle était déjà bien partie, je m'approchais de ses deux jolis rebonds. Je les massai, puis, tout en continuant à les caresser d'une main, je fis couler un peu de lubrifiant entre les jumelles et mis un doigt dans l'orifice qui s'offrait, disponible. Elle n'eut aucun sursaut, contrairement à ce qui était arrivé chez nous. Je le travaillai lentement, caressai la rondelle, l'écartai. Elle chantait de plus en plus. J'y introduisis deux doigts, puis je présentai mon vit, l'agitai sur la rosace luisante, et l'y entrai progressivement. Le canal qui venait seulement de s'ouvrir à ces nouvelles découvertes, depuis quelques jours, était très étroit, d'autant plus que la queue qui avait pris place dans sa moule n'était pas une miniature. Comme pour les mêlées au rugby, elle baissa la tête sous l'impact et en abandonna la fellation qu'elle avait entamée. Je m'agrippai à la poitrine pour maintenir mon sexe à l'intérieur et donnai de grands coups profonds et vigoureux.
Elle cria, souffla, gémit, éructa, demanda d'arrêter, puis dit que c'était trop bon, qu'elle n'en pouvait plus. Rapidement, je fis signe à l'homme, qu'elle avait laissé la queue ballante devant elle, de venir prendre ma place et retournai dans le salon pour voir ou en était les autres convives.
Les hommes étaient descendus du canapé, avaient repoussé la table basse et s'adonnaient à un jeu qui semblait réjouir les trois complices.
Marie était à genoux sur le canapé, les deux mains appuyées sur le dossier. Derrière elle, nos deux lascars la pénétraient chacun leur tour, un coup dans le minou, un coup dans le joufflu. Leur manège était bien rôdé. Le cul de Marie semblait battre la mesure. Je décidai de venir jouer aussi ma partition.
Le jeune soupirant n'était plus très loin de se lâcher. Je lui fis signe d'enlever sa capote, de se masturber à côté et de nous faire signe dès qu'il serait prêt à envoyer ses hommages à la lune. Il ne se fit pas prier. Quand le liquide commença à sortir en jets saccadés. Je dis à JM que nous allions en faire autant. Je fis asseoir Marie et pendant qu'elle léchait la queue luisante du banquier, nous nous préparâmes à donner notre semence. Jean-Michel fut le premier. Immédiatement, Marie le prit en bouche. Il poussait des râles qui rythmaient ses envois. Quand il eut fini et sans attendre que je ne sois, moi-même, parti, elle s'engouffra sur mon membre et fit en sorte de me satisfaire. Ses yeux brillaient. Quand elle s'arrêta, elle s'adressa au jeune garçon en me montrant:
-Excuse-me, let me introduce you to “René”, my husband.
Elle fut prise d'un énorme fou-rire.
Ses deux serviteurs nous quittèrent. Jean-Michel lança en direction de la chambre:
-Chérie, je vais me coucher.
Où en était donc "Chérie". De toute façon, nous étions tributaires de ses frasques, puisqu'elle et ses galants squattaient notre lit.
Ils avaient changé de position. Elle était tellement bouillante et occupée que je ne suis même pas sûr qu'elle ait entendu son mari partir. Elle était allongée sur le lit. Quant aux deux gars, l'un était assis sur son visage et lui faisait sucer avec détermination son engin; l'autre lui avait relevé les jambes et la sodomisait.
Marie me regarda et me dit:
-On ne va pas faire que les regarder?

Et sans attendre mon éventuelle réponse, elle se coucha le long du corps d'Adèle et entreprit de lui amuser le minou, avec sa langue et ses doigts. Son cul se trouvait alors juste au niveau des mains de l'homme qui était assis sur la bouche. Il ne réfléchit pas des heures et entreprit de doigté la croupe qui s'offrait à lui. Le passage ayant été bien labouré pendant l'heure précédente, il parvint sans difficulté à y introduire deux doigts. La belle chanta aussitôt. Quelques minutes plus tard, et après avoir fait une petite vidéo, je m'installai à mon tour et engageai mon chibre dans l'orifice qu'il venait de bien m'ouvrir.
-Chérie. Après cette dernière rotation, on se couche et on dort. Demain la route est longue !

Pour terminer la soirée, nous installâmes nos deux gourmandes côte à côte et leur fîmes un soin du corps avec nos baumes apaisants. Elles riaient, s'embrassaient, chacune massant l'autre avec les semences mélangées. Les galants prirent congé. Adèle repartit pour sa chambre. Elle fut contrainte de réveiller Jean-Michel, elle n'avait pas de clé. Il me confia d'ailleurs, le lendemain, que, comme elle le lui dit, "pour te remercier de me laisser vivre mes expériences sexuelles", elle le tint "éveiller" encore plus d'une heure. Il ajouta:
-J'espère qu'elle va se calmer, sinon il me faudra une cure de sommeil en rentrant de vacances.
Le lendemain, nous nous sommes tous retrouvés à 7h sous la véranda pour un superbe petit déjeuner dans ce lieu magnifique, typiquement "Art Déco" et servis par des sikhs en tenue traditionnelle. Nous échangeâmes très peu.
Vers 7h15, Mangal nous rejoignit, à sa question sur les bienfaits de notre nuit, je lui répondis qu’elle avait été courte, mais réparatrice et que je pensais que nous pourrions aussi la prolonger pendant la route.

Toshan nous attendait devant l'hôtel.
Après être remontés quelques instants dans nos chambres, puis avoir rangé nos bagages dans l'immense soute, nous nous installâmes. Le minibus était parfait pour faire un break salutaire après ces deux derniers jours mouvementés. Nous avions de larges sièges inclinables, les vitres étaient teintées et Toshan avait allumé la clim avant notre arrivée. Mangal comprit à nos têtes que s'il voulait nous donner des informations sur les curiosités et le déroulement de la journée, il vaudrait mieux nous laisser finir notre nuit et remettre ça à l'après-mid

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