Le Voyeur

Je l’ai rencontré grâce à une annonce passée sur un site connu. La soixantaine, il disait aimer regarder des hommes s’exhiber. L’expérience me tentait et, après une conversation téléphonique, j’arrivais chez en début d’après-midi.
Il me reçut gentiment, je le sentais un peu réservé, peut-être que je ne lui plaisais pas après tout  ? Il m’a vite expliqué le malaise  : il sortait de l’hôpital où il venait de subir une intervention chirurgicale et souffrait toujours un peu. Pour lui, pas d’exploit au lit ou ailleurs  ! Un peu déçu je m’apprêtais à partir quand il me fit une proposition  : faire venir un de ses amis qui s’occuperait de moi pendant que lui nous regarderait. L’idée me plut tout de suite, je n’avais jamais vécu ce genre de situation mais j’étais tenté.
Un coup de fil, l’ami serait là dans moins d’une heure. Que faire en attendant  ? Je lui proposais de me déshabiller devant lui pour qu’il puisse mater à loisir en attention le reste du spectacle, ce qu’il accepta. Il s’installa dans un fauteuil devant le lit dans sa petite chambre et j’ai commencé à m’exécuter. Je le voyais attentif à chaque vêtement qui tombait, bientôt il ne me restait plus que le slip que je fis glisser lentement en me retournant afin qu’il découvre mes fesses centimètre après centimètre.
Entièrement nu, j’attendais ses ordres, ma queue légèrement tendue devant lui. Il me demanda de m’allonger sur le lit, ce que je fis sans plus de manière. Je me tournais un peu afin qu’il puisse bénéficier de la vue sur mon côté pile et mon côté face.
Quelques minutes plus tard, un coup de sonnette, ce devait être l’ami en question dont je ne savais rien si ce n’est qu’il aimait les passifs comme je le suis. J’entendis quelques mots dans l’entrée, puis des pas et un homme entra, la quarantaine, assez trapu.
- Déjà en tenue, je vois  !
Je souris en le saluant, prenant conscience de ma nudité devant cet homme que je ne connaissais pas. Il ne tarda pas à se mettre nu également, me laissant découvrir une poitrine velue et une belle queue ornée d’une toison brune.

Déjà la vigueur faisait se dresser ce membre qui prenait de belles proportions.
Il connaissait visiblement la maison car il ouvrit un tiroir sans hésiter pour en sortir un tube de gel, un préservatif et un gode d’assez belle taille. Il me mit sur le ventre, glissant un coussin sous mon ventre afin de me faire me cambrer. Après quelques rapides caresses sur les globes, il les écarta pour taquiner ma rosette. La caresse me fit frémir, ce qui ne passa pas inaperçu.
- Tu frétilles déjà  ? Attends la suite  !
Notre hôte s’était installé dans le fauteuil et ne perdait rien du spectacle.
Je sentis quelque chose de froid sur mon anus, le doigt enduit de gel commença un petit massage, forçant un peu plus à chaque fois jusqu’à passer la première barrière. L’homme enleva son doigt pour l’enduire de nouveau et recommença en insistant doucement, ce qui le fit pénétrer encore un peu plus, puis il introduisit sa première phalange. Encore quelques mouvements circulaires, toujours plus profonds et le doigt entra entièrement. Il le retira, prit de nouveau du gel et approcha deux doigts. Recommençant son manège il réussit à les introduire. Il jouait avec, les écartant pour détendre le sphincter et en profita pour placer un troisième doigt. Cette sensation d’être doucement fouillé était enivrante. Pendant ce temps, je jetais quelques coups d’œil à notre hôte qui ne perdait pas une miette du spectacle.
Pensant que la dilatation était suffisante, l’homme arrêta son exploration, me souleva pour enlever le coussin et me positionna sur le côté, en travers du lit, face au voyeur. Il enfila un préservatif, souleva ma jambe droite afin qu’elle ne trouble pas le spectacle et se positionna tout contre moi par derrière. De sa ma main libre il guida son membre jusqu’à mon anus. Je sentais son gland appuyé à l’entrée de mon intimité et doucement pénétrer dans le conduit lubrifié. Il prenait soin de bien nous présenter à la vue de notre voyeur que j’entendais respirer fortement.

Encore une poussée et il fut totalement en moi, m’arrachant au passage un petit cri. Il s’arrêta quelques instants puis commença de lents va-et-vient profonds, me faisant pousser un soupir à chaque poussée. Son rythme s’accéléra jusqu’à me rendre haletant sous ses coups de boutoir. Je sentais ses couilles battre contre moi, je ne pensais plus à celui qui se délectait du spectacle.
Il arrêta d’un coup et sortit de mon ventre. Il me mit sur le dos, releva mes jambes et les posa sur ses épaules, en profitant pour me pénétrer d’un coup. Le pilonnage reprit de plus belle  ; je gémissais sans le vouloir, pris par le rythme effréné qu’il imposait.
De nouveau il s’arrêta, sortit et me fit mettre en levrette, la tête reposant sur l’oreiller, les fesses tendues vers lui et offertes à la vue du voyeur. La pénétration fut lente mais toujours aussi profonde, les mouvements se faisaient amples, il sortait presque pour rentrer aussitôt. Je le sentis se crisper un peu et pousser un râle, il jouissait au fond de mon ventre.
Le spectacle était terminé, chacun avait joué le rôle qui lui était assigné et visiblement tout le monde était satisfait. En me levant du lit je m’aperçus que notre voyeur était resté habillé mais son visage rougi ne laissait pas de doute sur l’effet produit par le spectacle.

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