La Saga Des Esclaves Au Château Du Marquis D'Evans (Épisode 384)

Suite de l'épisode précédent N°383 - La soirée d'anniversaire du Marquis d'Evans –

« serva9 » est donc toujours agenouillée les mains sur la tête, humiliée aux yeux de tous et privée du moindre plaisir D/s ou sensuel qui aurait pu accompagner cette soirée festive et orgiaque. Juste derrière elle, se tient debout l’esclave-femelle N°38, qui est restée imperturbablement immobile, plantée là sur ordre, chargée de surveiller sans la quitter des yeux la soumise « serva9 » agenouillée, punie et mise au coin comme on le faisait d’antan pour les s pas sages. L’esclave du cheptel docile s’agenouille aux pieds du Dominant lorsqu’il s’approche d’elle et qu’il appuie juste du bout des doigts sur ses épaules pour lui faire comprendre qu’il est revenu.

- esclave 38, ramène-moi le plus vite possible un petit panier contenant un choix de pinces à linge en bois et d’autres en métal, je choisirai au dernier moment. Je dois équiper celle que je veux punir parce qu’elle a fauté et surtout la punir par là où elle a fauté. Il me faudra aussi un rouleau de large adhésif résistant gris ou noir avec une paire de ciseaux pour pouvoir le découper.

L’esclave s’incline respectueusement se gardant bien de commenter les requêtes du Dominant, même d’un simple froncement de sourcils et s’empresse d’aller querir tout ce qui a été exigé d’elle. Pendant ce temps-là, lorsque DomDominus s’est approché, « serva9 » a reconnu la voix de celui dont elle espère redevenir la soumise. Elle est en pleurs, tremblante, les muscles tétanisés par la position imposée à genoux qui s’est éternisée. Elle se doute que sa punition risque d’être sévère et douloureuse et elle craint de ne pas avoir la force suffisante de la supporter en silence, ignorant tout des intentions du Maître à son égard. Le Dominant s’incline légèrement pour nouer autour de sa tête un large foulard noir qu’il sort de la poche interne de son veston.

- Au moins cela m’empêchera de croiser ton regard, et si tu veux continuer à pleurer autant que tu veux, tu arrêteras de mouiller par tes larmes ce parquet lequel rend-toi bien compte a été foulée jadis par le Marquis de Sade lui-même ! C’est dire que tu ne te trouves pas dans n’importe quel lieu ! Et donc tes larmes viendront juste se perdre pour couler dans ce grand foulard.

C’était avant qu’il te fallait réfléchir à cela. J’ai toujours été un Maître juste et respectueux. Il te fallait simplement me faire part de tes désirs de masturbation, et surtout accepter de t’en remettre à ma décision et mon droit de te les accorder, de te les refuser, ou simplement de les différer aux moments que je choisirais. Tu avais choisi de devenir Ma soumise librement asservie, cela t’obligeait à respecter certaines règles et à obéir à toutes mes exigences, dans la mesure où celles-ci ne mettaient pas ta vie en danger et n’allaient pas au-delà de tes possibilités et de tes limites. Pendant tout le temps que j’aurai décidé et que va durer cette punition de ce jour qui n’est pas faite pour t’être agréable loin de là, tu pourras méditer sur la règle N°2 et repenser aux petits plaisirs masturbatoires que tes doigts indisciplinés se sont crus autorisés à dispenser en catimini.

Le Dominant soulève en la prenant sous le bras sa soumise de plus en plus apeurée, d’autant plus qu’elle est maintenant plongé dans le noir de son bandeau et dans l’incertitude de ce qui va lui advenir. Et pour autant, elle se sent excitée au niveau du bas-ventre, et encore plus gênée et honteuse de la confusion de ses sentiments, sensations et réactions humaines. L’esclave N°38 est revenu entre temps, s’agenouillant aux pieds du Dominant, elle présente la corbeille contenant les pinces et les différents accessoires réclamés. D’un ton froid et sec, DomDominus intime ses ordres à sa soumise.

- Les bras tendus à l’horizontal face à toi ! Les paumes de mains tournées vers le plafond ! Exécution !

La soumise dont les épaules sont déjà endolories d’avoir gardé pendant bien plus d’une heure les mains sur la tête, s’exécute cependant sans rien dire. Le Dominant prend le rouleau d’adhésif gris, en taille un premier morceau d’une bonne dizaine de centimètres avec lequel il bâillonne la bouche de sa soumise. Il en découpe un deuxième un peu plus long qu’il superpose par-dessus tirant sur les joues de la soumise qui est dans l’incapacité d’émettre le moindre son et ne peut plus respirer que par le nez.


- Il n’était pas question que j’entende tes cris à cette heure tardive, et surtout j’ai encore en mémoire tes autres cris de jouissance masturbatoire sur le lit… Tu n’auras qu’à te souvenir de ton petit plaisir volé pour t’aider à en supporter maintenant les beaucoup plus lourdes conséquences qui en résultent. La règle est la règle, et lorsqu’une soumise transgresse volontairement une règle, elle sait aussi qu’elle doit s’attendre à un châtiment sévère, surtout quand dans la foulée il y a eu rébellion et fuite en avant....

Le Dominant att 11 pinces à linge en inox avec embout plastique et « clip » une à une la dernière phalange de chaque bout des 10 doigts. Avec la onzième, il vient écarter les lèvres intimes de la soumise qui est, malgré la douleur qui s’installe et la peur qui ne la quitte pas, excitée et trempée au niveau du bas-ventre, comme la véritable maso qu’elle est. Et pinçant fortement entre ses deux doigts le clitoris pour le faire sortir de son capuchon et l’étirer au maximum avant d’apposer directement dessus la dernière pince.

- En voilà au moins une qui devrait un peu calmer tes ardeurs jouissives !

Sous son bandeau qui lui colmate les yeux et la bouche collée par le scotch, les rictus de « serva9 » assaillie par une violente douleur qui lui déchire le clitoris sont de vraies grimaces presque invisibles sous ses contraintes, mais bien réelles. Elle se demande si elle ne va pas défaillir, car la douleur dans son bas-ventre lui en a presque fait oublier celle qui déjà avait enflammé ses épaules et ses doigts pincés. Lors de jeux D/s elle avait déjà eu l’occasion de porter des pinces sur ses lèvres intimes, parfois même lestées de poids, mais jamais directement posée sur son bouton d’amour. Elle a le sentiment que ce petit appendice si précieux ne pourra plus jamais lui procurer du plaisir car il restera martyrisé à vie par le traumatisme que son clitoris si fragile et si sensible est en train de vivre. Elle se rappelle ses masturbations solitaires lorsque le Maître la laissait trop souvent seule, accaparé par son travail la semaine comme le WE de plus en plus souvent, rentrant le soir tard et fatigué ce qui ne lui laissait plus souvent la force de s’accoupler et encore moins de s’offrir une séance D/s… Ce qui lui revient aussi en tête, c’est qu’elle a pleinement conscience qu’elle a reconnu qu’en étant surprise à se masturber en flagrant délit, cette fois-ci n’avait pas été la seule, et que depuis plusieurs mois, il lui était arrivé plusieurs fois de douter de la force de son désir de soumission, tout autant que de la réalité du désir de Domination de celui dont elle partageait maintenant la vie, dans une routine quotidienne vanille qui s’installait et devenait de moins en moins D/s, et de moins en moins enrichissante et réconfortante pour le bien-être des deux malgré tous les efforts qu’elle essayait de déployer pour le satisfaire en tous points.


« serva9 » se perd dans ses pensées tournoyantes pour supporter la douleur qui l’assaille mais en même temps l’excitation qui s’empare de son corps. Elle en vient à penser contradictoirement qu’elle voudrait que cela s’arrête tout autant qu’elle voudrait que cela continue et l’enflamme encore plus, regrettant ses fautes, alors même qu’à cet instant, elle est là vulnérable, à sa totale merci, n’ayant rien de plus à faire que de supporter ce qui lui est imposé, ne pouvant juste que déplorer que ce soit dans le cadre d’une punition qui martyrise son âme de remords bien plus que son corps. Elle retrouve aussi cependant son plaisir masochiste qui la dépasse tout en même temps qu’il la noie dans des flots de larmes qui inondent le bandeau qui occulte ses yeux et qui fait également couler la cyprine sur son entrejambe tant la zone clitoridienne est devenue en feu, en proie à une douleur fulgurante à laquelle pendant les premières secondes elle n’avait jamais pensé pouvoir s’habi. DomDominus att une large règle en bois qui se trouve sur un guéridon. Il n’a pas voulu la faire quérir par la soumise qui assiste sans bouger à genoux à la punition de celle dont elle ignorait la faute masturbatoire, pour éviter que sa « serva9 » ne puisse comprendre trop vite ses intentions, voulant augmenter l’effet des sensations tandis que les yeux bandés elle ne saurait pas avec quoi elle serait fustigée. Il commence à donner des coups légers sur les paumes de mains pour les échauffer de plus en plus. « serva9 » a de plus en plus de mal à maintenir la position imposée.

- Les bras tendus à l’horizontal face à toi ! Les paumes de mains tournées vers le plafond ! …. Je croyais pourtant avoir été très clair….. Débrouille-toi pour supporter ta punition sans broncher, car chaque fois que tu bougeras, le coup suivant sera plus appuyé et cela augmentera d’autant le nombre de coups que j’ai prévu de t’infliger. Cela m’étonnerait, même si tu es une chienne en chaleur humide masochiste et nymphomane, que tu aies vraiment envie dans les jours qui vont suivre de te caresser le clito.
Je tiens à ce que tes deux mains en feu et ton petit bouton se souviennent longtemps de cette correction pour qu’ils ne soient plus tentés de se rejoindre sans mon accord pour des plaisirs encore non autorisés par moi. C’est moi et moi seul qui ait le pouvoir de décider de tes plaisirs, quand, où et comment ! C’est cela que je veux que tu comprennes une bonne fois pour toute ! Oui, tu m’as bien compris ce que je veux que tu incrustes pour toujours dans ton petit cerveau !

La soumise tend à nouveau les bras non sans quelque difficultés pour résister car le coup suivant la fait presque basculer de douleur, mais elle se débrouille pour rétablir l’équilibre au plus tôt, espérant que son calvaire prendra fin bien vite, même si elle ne peut pas nier qu’elle éprouve un étrange plaisir qui la fait mouiller à être ainsi punie de douleur masochiste vraisemblablement, mais également parce que l’expiation de sa faute lui semble salutaire et purificatrice. Tout en même temps qu’elle se sent terriblement honteuse et culpabilisée en repensant à sa faute, ne sachant pas si un jour elle pourra rentrer en grâce auprès du Maître en retrouvant Sa confiance, mais elle pense qu’elle peut garder espoir car il a tenu à l’amener avec lui à cette soirée et à la punir devant tous, ce qui lui parait être une preuve qu’il tient malgré tout à rester le Dominant auquel elle pourrait rester assujettie, car c’est son désir le plus cher, même si elle sait qu’elle doit pouvoir à nouveau mériter cette place à ses pieds.

(A suivre ...)

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