Plaisir Doré


Tous les préparatifs en vue de notre soirée étaient maintenant terminés. Comme à chaque fois où nous recevions la visite de notre couple d’amis très spéciaux, je sentais John fébrile et impatient. Pendant que je mettais la touche finale de mon maquillage, il faisait les cent pas dans le salon en sirotant une bière.

- Pourquoi tu ne mets pas un peu de musique, John ?

Une fois prête, j’ai pris un moment pour admirer mon allure dans la glace. J’avais la certitude que la robe rouge que j’avais choisie pour l’occasion ferait un bel effet. En plus de mettre en évidence la belle rondeur de mes fesses, elle proposait un décolleté aux limites de la décence. John disait souvent qu’une poitrine aussi généreuse que la mienne se devait d’être mise en valeur. Il se disait même flatté lorsque le regard d’un homme s’attardait un peu trop longtemps sur mon décolleté plongeant. Ce soir, John ne serait pas déçu. Mais la surprise demeurait surtout dans le choix de mes jolis dessous dont la transparence ne laissait aucune place à l’imagination. Ça, c’était le genre d’attention qui ne manquerait pas de faire saliver nos invités. Je pensais évidemment à Christophe mais également à Rachel, sa coquine épouse.
Après avoir mis un peu d’ordre dans mes longs cheveux bruns, j’ai effectué une dernière révision de mon allure générale. Pour une femme dans la quarantaine, j’avais conservé une silhouette tout à fait sexy. J’appréciais particulièrement mes jambes qui m’apparaissaient longues et inspirantes lorsque j’enfilais de hauts talons comme ceux choisis pour la soirée. J’étais tout à fait craquante.
En me voyant apparaitre dans le salon, John me versa un verre de vin puis me le tendit en me jetant un regard admiratif.

- Tu es magnifique Diana. Je me demande combien de temps Christophe va résister avant de mettre la main sous ta robe.

Je lui ai souri.

- Toi aussi tu es très beau.

Malgré ses cheveux gris, John avait conservé une allure athlétique qui lui donnait encore un air de séducteur.

Avec sa chemise ajustée, joliment assortie à ses yeux bleus, je le trouvais tout particulièrement désirable. Pour la soirée à venir, c’était évidemment Rachel qui prendrait majoritairement soin de lui. Elle le déshabillerait puis le baiserait ensuite jusqu’à l’épuisement. J’étais étonné de constater à quel point la perspective de voir mon homme se faire baiser par ma meilleure amie pouvait m’exciter.

D’ailleurs, Rachel et moi avions planifiées une petite surprise pour pimenter les jeux intimes de notre soirée échangiste. Il y avait déjà un bon moment que nous n’avions pas fait grimper un peu la chaleur en poussant plus loin l’audace de nos ébats. C’est à la suite d’une discussion téléphonique que nous avions eu toutes les deux quelques jours plus tôt que cette audacieuse idée est venue se glisser dans le fil de notre conversation. Comme nous partagions nos maris depuis déjà plus d’une année, je ne ressentais aucune gêne à confier à Rachel les plus intimes détails de ma vie sexuelle avec John. Au cours de cette discussion téléphonique, je m’étais sentie tout à fait libre de partager avec elle les détails d’une expérience que nous avions vécus quelques semaines auparavant. L’histoire pourrait se résumer ainsi …

C’était un jour d’été durant lequel John et moi avions passé un long moment à jardiner dans la cour arrière de la maison. Le soleil était torride. En milieu d’après-midi, la chaleur était devenue insupportable. Trempés de sueur, nous avons interrompus nos travaux afin de trouver un petit coin d’ombre où nous abriter. Comme nous nous sentions assoiffés, je suis entrée à l’intérieur de la maison pour nous préparer deux grands verres d’eau glacés. Au moment où je suis réapparu sur la terrasse avec les deux grands verres, j’ai immédiatement vu le regard de John s’illuminer. Dès que je fus à sa hauteur, Ii s’empara de son verre et le vida d’un seul trait. J’ai également pris le mien que j’ai bu à petites gorgées, en prenant le temps de savourer la délicieuse fraîcheur de cette eau glacée.


John déposa son verre vide puis laissa échapper un long soupir.

- J’en ai assez du jardinage. Est-ce que tu as envie qu’on aille prendre une douche ?

J’ai approuvé la suggestion. Avec cette chaleur, je ressentais également le besoin de me rafraichir.

Nous sommes montés à l’étage et je suis passé dans la chambre pour retirer mes vêtements. Toute nue, j’ai traversé le corridor pour arriver dans la salle de bain où John avait déjà mis la douche en marche. Debout sous le jet, il rinçait son visage pendant que l’eau s’écoulait le long de son corps nu. Lorsqu’il remarqua ma présence, il prit ma main puis m’attira contre lui. Déjà son sexe commençait à se gonfler. Avec ses mains savonneuses, il caressa mon corps en s’attardant plus longuement à mes seins lourds dont il caressa longuement les mamelons qui se durcissaient dans la fraicheur de l’eau.

- Comme tu m’excites toi !

Son membre était désormais complètement dressé. Pendant que je profitais un peu de la fraicheur de la douche, John alla se placer derrière moi pour glisser son sexe entre mes fesses. Son gland frôla mon anus puis se faufila vers ma fente que je lui rendis accessible en me penchant légèrement vers l’avant. Dès les premiers instants, les caresses de John avaient mis en marche mon désir et je mouillais déjà passablement au moment où il s’enfonça en moi. De plus en plus excité, John s’agrippa à mes hanches et me gratifia de quelques solides coups de hanches qui déclenchèrent au fond de moi une envie imprévue.
Je me suis retourné vers John et je l’ai embrassé en faisant mine de quitter la douche.

- Où vas-tu ?

- Je dois aller faire pipi. C’est vraiment une urgence.

Au moment où j’allais quitter la douche, John attrapa mon poignet. Sa résistance à m'empêcher aller faire pipi m’agaça car il m’était de plus en plus difficile de retenir mon envie. Pour dire la vérité, depuis qu’il m’avait pénétrée ma vessie me donnait l’impression d’être sur le point d’exploser.


- Laisse-moi aller faire pipi ! Ça ne sera pas long !

- Pourquoi ne pas le faire ici, dans la baignoire. J’aimerais te regarder le faire devant moi.

Tout en formulant sa demande, John avais pris dans sa main son membre ruisselant qu’il commença lentement à caresser. Contre toute attente, la perspective d’uriner devant John éveilla en moi une étrange excitation. Jusqu’ici, il ne m’était encore jamais arrivé de me sentir inspirée par un fantasme de ce type. Mais à cet instant précis, l’idée de partager avec lui un acte aussi intime me troubla délicieusement. Retenant avec de plus en plus de difficultés ma pressante envie, je l’ai levé les yeux vers John pour lui dire que c’était d’accord, que j’allais uriner devant lui dans la baignoire.
Le regard de John s’illumina. Son regard se posa sur mon sexe qu’il fixa tout en continuant de se masturber.

- Je veux bien faire pipi mais tu vas commencer par te coucher au fond de la baignoire.

John s’empressa d’obéir. Ne lâchant pas son sexe, il continua de me fixer avec son étrange regard lubrique. Je connaissais bien John et je savais à quel point il savourait pleinement cet instant où je m’apprêtais à poser pour lui un acte tabou. J’ai d’ailleurs été étonnée de constater à quel point j’étais moi-même émoustillée par notre petit jeu urophile. Pendant que j’avançais en écartant les cuisses au-dessus de son corps allongé, j’ai eu la crainte, un court instant, de ne pas y arriver. Que ma trop grande excitation déclencherait un blocage et qu’il me serait impossible de délivrer, tel que promis, la douce cascade de ma rivière dorée.

Pour me calmer un peu, j’ai fermé les yeux puis l’envie est doucement remontée.

La force du premier jet d'urine me prit par surprise. Il alla frapper John au niveau de la poitrine, éclaboussant de gouttelettes son visage ébahi.

- C’est chaud. C’est très agréable.

Cette fois j’étais excitée comme une petite chienne.


- Tu aimes que je te pisse dessus ? Tu en veux encore ?

- Oui, j’en veux encore.

Sa voix était devenue un murmure.

Pendant qu’il continuait de se masturber avec avidité, j’ai commencé à répandre sur son corps le contenu de ma vessie. Dès le premier instant, le plaisir du relâchement fut immense. Je ressentais un plaisir inimaginable à être regardée pendant que j’urinais sans retenue. Pendant que je l’éclaboussais de mon jet d’urine, je me sentais délicieusement perverse et décadente. Comme il était bon de souiller mon homme en lui pissant dessus !

Quand mon jet commença à devenir moins puissant, je me suis placée au-dessus de la queue de John. C’est là que je souhaitais terminer d’uriner.

- Maintenant, je veux que tu éjacules. Je veux voir ton sperme se mélanger à ma pisse.

Les muscles de John se tendirent et il commença aussitôt à éjaculer. En plusieurs secousses orgasmiques, il délivra de généreuses giclées de foutre qui allèrent se répandre sur son ventre pendant que mes dernières gouttes d’urine tombaient sur son membre. Son orgasme fut d’une telle intensité qu’il ne put retenir un petit cri étouffé. Une fois son désir assouvi, il se laissa choir au fond de la baignoire en poussant un long soupir de satisfaction.

Le spectacle de son sperme mêlé à mon urine était d’une perversité absolue. Je me suis accroupie entre ses jambes et j’ai fait glisser ma main sur son ventre, là où s’était répandue sa semence. Entre mes doigts, je sentais la texture laiteuse de l’éjaculation rendue plus claire grâce à l’urine chaude dans laquelle elle s’était déversée. Excitée par ce mélange, j’ai placé mes doigts souillés entre mes cuisses pour me branler. La sensation de ma mouille qui s’écoulait sur mes doigts poisseux était délicieuse. Rapidement, je me suis fait jouir. Mon orgasme fut long et d’une force brutale. Quand la vague de plaisir commença à s’apaiser, j’ai doucement repris mes esprits. Toujours accroupie, j’ai croisé le regard de John qui me regardait, l’air encore ébahi. En nous voyant ainsi, nous sommes tous deux esclaffés. J’avais du mal à croire ce que nous venions de faire à l’instant.

À l’autre bout du fil, Rachel ne disait rien. Je lui ai demandé si elle était toujours là.

- Tu sais que tu m’as sérieusement excitée avec ton histoire ?

Rachel m’avoua qu’il lui était parfois arrivé d’imaginer des scénarios similaires à celui que je lui avais partagé. Maintenant qu’elle connaissait ma petite histoire dorée, elle se sentait piquée par la jalousie. Elle aussi aimerait bien partager une telle expérience avec Christophe. Elle était certaine qu’il prendrait grand plaisir à un tel jeu. J’en était également convaincu. C’est à ce moment que je lui ai confiée l’idée folle qui taraudait mon esprit depuis quelques temps. Un fantasme né de cette expérience avec John et qui la concernait justement, ainsi que Christophe. Elle se montra immédiatement ravie par mon idée. Elle la trouvait délicieusement audacieuse et s’excitait déjà en imaginant l’instant où nous demanderions à nos hommes de se soumettre docilement au soulagement de nos envies.

Le carillon de la sonnette me ramena à la réalité. John se tourna vers moi pour me jeter un long regard complice. Il prit ma main et ensemble, nous sommes allés ouvrir la porte. C’était évidemment Rachel et Christophe, à l’heure pile, comme d’habitude. Depuis la dernière fois, Rachel avait coupé ses cheveux blonds un peu plus court et y avait dispersé quelques petites mèches rosées forts jolies. Les formes de son corps étaient un peu plus accentuées que les mienne et elle savait mettre ses charmes en valeur. Ce soir, elle avait choisi une blouse dont la transparence permettait d’apercevoir un soutien-gorge noir orné de dentelles. Elle s’avança vers moi puis m’embrassa en me pressant contre elle.

- Je suis contente de te voir.

Christophe était le plus jeune de nous tous. Avec ses lunettes et ses cheveux noir en batailles, il avait un petit air intellectuel qui me plaisait bien. Quand on le rencontrait pour la première fois, son air timide pouvait crée un certain inconfort mais il fallait simplement lui laisser un peu de temps pour prendre ses aises. Une fois sa timidité envolée, il pouvait s’avérer d’une surprenante audace.

Avant d’entrer dans la maison, Christophe se pencha pour poser sur mes lèvre un long baiser. Attisée par ce contact intime, j’ai entrouvert les lèvres et nos langues se sont touchées. Le moment fut délicieux.

- Un peu de retenue Christophe. Ais-je lancé sur un ton coquin. Que vont dire nos voisins s’ils me voient embrasser ainsi un de nos invités ?

- Cette robe te va à ravir Diana. Je ne me sais pas combien de temps je vais résister avant de te la retirer.

John eut un éclat de rire.

- Je savais que tu dirais ça Christophe. J’en étais sûr.

J’ai pris la main de Christophe et je l’ai guidé à l’intérieur de la maison avant de refermer la porte derrière nous.

Déjà John avait emmené Rachel au salon. Christophe et moi avons pris plaisir à les observer s’embrasser pendant que les mains de John parcouraient les courbes de Rachel. En la caressant, il avait soulevé sa jupe au-dessus de ses fesses et j’ai remarqué qu’elle ne portait pas de culotte. Pendant que John la tenait toujours entre ses bras je me suis approché puis, après une caresse sur la nudité de son postérieur exposé, j’ai doucement remis la jupe en place.

- Doucement. N’allez pas trop vite tous les deux. Nous avons toute la soirée devant nous.

Pendant que nous nous installions sur le grand fauteuil du salon, John se dirigea vers le bar où il déboucha l’excellente bouteille de vin qu’Il avait choisi pour l’occasion.

- Tout le monde prendra un verre de vin ?

Tous furent d’accord avec la proposition.

Au moment où Rachel accepta la coupe de vin que lui tendait John, Elle me lança un regard complice.

- Après ça, je boirais peut-être autre chose. Lança-t-elle. Je pense qu’un grand verre d’eau serait une bonne idée.

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