Le Téléphone Érotique

Roger Néral avait à peine commencé à lire son journal quand le téléphone sonna. C'était Liliane, la soeur de Martine, son épouse. Sa belle-soeur à lui, Roger, une intarissable bavarde qui avait le chic pour appeler au mauvais moment. "Et voilà, se dit-il, on en a encore pour une heure de parlotes". Pour une fois qu'en ce jour férié, il pouvait prendre son temps, les s partis dormir chez des copains et se plonger tranquillement dans son canard avant de prendre sa douche et compter fleurette à madame... Mais non, elles étaient lancées dans une discussion sur la meilleure manière de poser une tringle à rideaux. Passionnant. Néral essaya de se concentrer sur sa lecture. Martine s'était étalée sur le canapé, le téléphone calé à l'oreille, la jambe droite posée en équerre sur la jambe gauche. Néral ne pouvait pas manquer d'apercevoir le pubis fourni de sa brune d'épouse, nue comme à son habitude sous sa robe d'intérieur. Un rayon de soleil éclairait l'ensemble comme un projecteur coquin. Le journal baissé, il lorgna le compas grand ouvert par décontraction, inadvertance mais visiblement pas par séduction car la discussion était de plus en plus animée. Comme s'il n'était pas là.
Alors, Roger Néral posa son journal, serra la ceinture de son peignoir (sous lequel il était également nu), s'accroupit devant son épouse et avança son visage barbu vers l'ouverture béante. Tout en parlant, Martine le regarda avec un air surpris, comme si elle découvrait sa présence. Néral lui saisit les genoux, les écarta et fourra son nez entre ses cuisses avec le pubis pour objectif. Martine sursauta violemment, serra les cuisses instinctivement, essayant de sa main libre de repousser l'intrus. La discussion devint hachée par la lutte. A l'autre bout du fil, l'interlocutrice dut s'en apercevoir puisque Martine se crut obligée de préciser :
- Non non, c'est rien, Liliane, c'est juste que je fais la vaisselle en même temps.
Pendant ce temps, Néral avait progressé et sa langue taquinait maintenant la vulve, les cuisses chaudes de Martine collées à ses oreilles, ce qui gênait évidemment ses projets.

Martine continuait de parler mais son débit était nettement moins fluide. Elle couvrit le microphone et s'exclama :
- Roger, arrête maintenant, ce n'est pas drôle.
Elle essaya de lui tirer la tête en arrière, main en vain. Puis recommença à parler à sa soeur.
- Pour les rideaux, je connais une bonne adresse....
Elle s'interrompit. La langue de Roger venait d'atteindre le clitoris. Son pont faible. Et elle insistait, cette langue, avec une diabolique précision. Néral sentit l'étau des cuisses se desserrer légèrement, ainsi que la pression de la main de Martine sur sa nuque.
- Ou... oui oui, l'adresse, c'est où déjà, ahhh, mmmh, non non ça va, je réfléchis....
Maintenant, la langue de Roger s'étalait largement sur la vulve béante de Martine d'où la cyprine commençait de couler. Les cuisses étaient ouvertes, la main de Martine pressait la nuque de Roger en signe d'encouragement. Martine ne parlait plus et à l'autre bout du fil, Liliane s'inquiétait :
- Heu, ah, oh, je ne me souviens plus très bien, mmmh, oui je crois que c'est ça, C'est ce magasin, tu veux que je te rappelle ?
Martine avait maintenant sa robe d'intérieur retroussée au niveau du nombril, ces jambes enserraient la tête de Roger, son bassin était agité de mouvements ondulatoires, elle n'écoutait plus sa soeur, elle se fichait des rideaux, plus rien ne comptait plus que celle langue qui la mettait en transes :
- Bon, excuse-moi, je... je te laisse soeurette, je finis ma vaisselle, allez ciao...
Et elle appuya sur le bouton rouge du téléphone, tira sur sa robe pour s'en débarrasser et apostropha son mari :
- Salaud, cochon, c'est pas bien ce que tu as fait. J'ai eu l'air de quoi avec Liliane ? S'il te plait, donne-moi ta bite !
Néral se releva, ouvrit son peignoir et sa tige surgit, gonflée et dressée en arc de cercle. Une bite dont Roger était fier parce que très conséquente. Martine l'emboucha illico et la pompa avec frénésie, une main l'astiquant, l'autre pressant les couilles.
Néral, surexcité, ne résista pas longtemps à ce régime. Avant qu'il ait eu le temps de se retirer, il gicla et arrosa d'un sperme copieux et épais le visage empourpré de son épouse, dont le regard noisette de brune révéla un mélange de satisfaction et de déception :
- Tu me laisses en plan, constata-t-elle. C'était bien la peine de faire l'imbécile. J'en voulais plus, beaucoup plus. Mais au moins, je t'ai fait jouir. C'est ce que tu voulais, non ?
- Tu es irrésistible. C'est ta faute, tu suces trop bien.
Tous deux gagnèrent la salle de bain. Puis Néral, habillé, reprit la lecture de son journal...

***********

Après une courte promenade suivant le déjeuner, le couple rentra au bercail. Néral, en survêtement, se mit à bricoler dans son atelier. C'est alors que le téléphone sonna et Martine décrocha à l'étage au-dessus. Elle descendit, le téléphone à la main :
- C'est Hubert, il a un truc important à te demander. Il est gonflé, un jour férié !
Hubert était le supérieur hiérarchique de Roger Néral. Un fou de boulot qui bossait pendant ses congés. Les deux hommes se lancèrent dans une discussion où il était question d'un client récalcitrant. Néral, le téléphone coincé entre son épaule et son oreille, continuait de bricoler tout en répondant par onomatopées. Constatant que la discussion durait, Martine descendit et fit signe à son mari d'abréger. Mais non, pas moyen, s'excusait Néral du geste. Alors, une idée germa dans la tête de Martine. Elle s'avança dans le dos de son mari, se colla à lui et laissa ses mains descendre vers le pantalon de survêtement. Néral sursauta et rattrapa de justesse le téléphone. Il abandonna l'outil et essaya de repousser Martine mais elle était collée à lui comme une sangsue. Il sentait ses gros seins nus sous la robe s'écraser sur son dos. Plus grave, sa main s'était glissée derrière l'élastique du survêt et progressait vers sa queue au repos. Il ne portait pas de slip, comme toujours lorsqu'il était en survêtement.
Martine saisit la tige épaisse et commença à l'astiquer lentement tout en se frottant comme une chatte. Néral se mettait à bander :
- Oui euh oui, je t'entends, bredouillait Néral à son chef, qui s'étonnait de ne plus recevoir de réponse.
Martine tira le survêtement vers le bas, s'accroupit et entreprit de pomper le dard désormais au maximum de sa tension, levant les yeux pour capter le regard de son mari, désormais vitreux. Puis elle attrapa le bas de sa robe, la fit passer par-dessus sa tête et devint nue. Elle prit ses seins à pleines mains et entoura la queue de ses melons charnus tout en titillant le bout du gland d'une langue pointue. Néral gémit :
- Nnnnon, non Hubert, ça va, je suis là, je t'écouuute, euh, mmmmhhh, ah, ou.. oui, il faut engager une procédure, tu... tu as raison.
D'autorité, Martine poussa Roger vers son établi et l'obligea à s'asseoir d'une main ferme, ignorant le regard implorant de son mari, toujours accroché à son téléphone. Puis elle lui releva les jambes qu'elle plaça sur ses épaules et entreprit de lui lécher alternativement les couilles et le scrotum tout en continuant de l'astiquer. Dans cette position inconfortable et néanmoins jouissive, Néral avait du mal à rester lucide, d'autant que la langue de Martine atteignait maintenant la limite de son anus. Heureusement, Hubert était bavard et ne réclamait pas systématiquement une réponse. Il suffisait de faire "hon hon" et Néral ne s'en privait pas. Il ne put cependant s'empêcher d'émettre un petit cri quand le doigt de Martine s'insinua dans son intimité à la recherche de sa prostate.
- Nnnon, c'est rien, je me suis pincé, indiqua-t-il au téléphone.
La doigtage de Martine avait eu pour principal effet de le faire triquer dans des proportions telles que la comploteuse décida de changer de stratégie. Elle le tira de l'établi, le força à s'allonger à même le sol et, après les précautions d'usage de la part d'une femme face à un tel braquemart, s'empala sur lui accroupie.
Néral avait maintenant les yeux fermés et une main sur le micro du téléphone, de peur que les halètements de Martine ne mettent la puce à l'oreille d'Hubert à l'autre bout du fil.
- Mais raccroche, merde ! explosa Martine tout en ondulant de la croupe.
- Peux pas ! gémit Roger, qui entendait son intarissable interlocuteur envisager tous les cas de figures possibles relativement à son récalcitrant client. Il avait collé son téléphone contre sa joue afin de le priver de son car Martine devenait de moins en moins discrète :
- Ouh, ahh, c'est bon, allez, vas-y, remue-toi le cul !
Que se passa-t-il à l'autre bout du fil ? Martine ne le sut pas mais toujours est-il que Roger appuya enfin sur le bouton rouge et laissa tomber le téléphone pour la prendre par les hanches et ruer sous elle au point qu'elle faillit être désarçonnée. Puis sans rompre le contact, il s'assit, se releva en la saisissant par les fesses, la colla à l'établi et se mit à la percuter avec vigueur, ce qui la fit se pâmer et la rendit vulgaire :
- Ah oui je la veux ta grosse bite, plus plus plus !
Comme il avait déjà éjaculé quelques heures plus tôt, Néral pouvait limer un bon moment sans faillir, d'autant qu'il avait été un peu vexé par l'épisode du matin.
- J'ai mal aux fesses, prends-moi par derrière, ordonna Martine.
Et c'est ainsi que le couple atteignit l'orgasme, elle les mains posées sur l'établi, ses gros seins au ras d'un tournevis, lui enfoncé en elle jusqu'à la garde, subjugué par l'agitation spasmodique de sa croupe. Martine ne s'appartenait plus vraiment :
- Oui, oui, vas-y, ton sperme, ton speeeerme !
La semence, stimulée par le vocabulaire de la destinataire, jaillit des profondeurs de Roger pour remplir la matrice de Martine qui lâcha une exclamation sonore quand elle sentit le chaud et épais liquide l'envahir.
Hébété, Néral s'assit sur une chaise, bras ballants et queue molle :
- Tu m'as tué, Titine. Tu es vraiment une grandiose sa... cochonne ! Hubert a cru que j'étais bourré et il a raccroché.
- Eh bien, la prochaine fois que je téléphonerai à ma soeur, tu n'iras pas mettre ton nez là où tu l'as mis ce matin.
- Je n'ai pas l'impression que ça t'ait déplu.
- Je n'ai pas l'impression de ne pas t'avoir fait jouir à l'instant.
- Bon, ok, 1 partout balle au centre.
- C'est ça. Allez, on va prendre une bonne douche, ça nous remettra les idées en place.
Et c'est ainsi que Roger et Martine Néral achevèrent leur après-midi de jour férié, avant de passer une soirée très calme devant la télévision.

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