Us1 - Partir Aux Us

Loin de chez moi (Episode 1)
L’usine. Cette entité qui vous ronge qui vous aspire mais qui vous fait vivre. Cette histoire c’est passée alors que je n’avais pas 45 ans. Marié tout n’était pas clair, et il fallait pour moi trouver une opportunité pour m’éloigner et faire le point.

Aussi quand mon chef de service me proposa d’aller aux Etats Unis pour mettre en place un service d’entretien, c’est avec enthousiasme que j’acceptais. La formule était simple, 3 mois là-bas, 1 mois en France et ce plusieurs fois. J’étais content et chagriné de laisser dernière moi mes s, ma maison, car, en tant que bon français on attache beaucoup de valeur à notre nid.
C’était La première fois que je prenais l’avion. Je ne sais pas si vous êtes comme moi mais quand on entend les réacteurs et l’avion vibrer, que vous vous sentez basculer en arrière, vous avez un petit pincement au cœur. 7 heures de vol, c’est long.
On regarde autour de soi, on observe, essai de capter des brides de conversation, on dévisage les gens comme un bon paysan sorti de sa campagne et qui n’a pas vu la foule depuis longtemps... J’ai toujours été attiré par les femmes depuis que mon couple bas de l’aile. Là, grand choix. Je me vois au super marcher faire mes emplettes, pauvres femmes, il est vrai que parfois nous les hommes on vous considère un peu trop comme des objets. Bon, celle-là trop de fesses, celle-là, ce n’est pas pour moi, trop belle et puis le gars à côté d’elle n’envisage rien de bon. Ma voisine pourquoi regarder loin ? Elle a l’air gentille, un peu maigre à mon goût, de la poitrine quand même. On peut faire connaissance, il semblerait qu’elle soit quand même plus jeune que moi. Une hôtesse passe dans les allées pour nous distribuer la fameuse carte verte d’entrée au territoire des états unis. J’ai pris un vol de nuit, 7 heures au-dessus de l’eau, il vaut mieux dormir car à l’arrivée on n’aura guère le temps de faire cette page de poésie.

Ecrite soit en Français ou en anglais, le choix fut simple, je prends la carte en Français car mon vocabulaire se limite à 2 mots d’anglais. Pendant un bon moment j’ai tourné et retourné ce carton, attention où il faut mettre les croix, et puis des questions comme : communiste ?, Mes appartenances ?, et puis quoi encore ! Il faut bien à un moment ou à un autre crier au secours …. Ame charitable, cette voisine dont mon regard évaluait dans son décolleté la fermeté de ses seins, venez à mon aide. Mais voilà, je suis timide moi, surtout quand l’idée est de demander de l’aide et d’essayer de croquer la belle.
-Please, s’il vous plait je suis gêné pour savoir comment mettre toutes ces petites croix, on dit non partout ?
Oh joie le fin visage se tourne vers moi, une bouche un peu grande, mais un sourire à vous couper le souffle.
-Je pense que c’est la première fois que vous vous rendez aux USA si je comprends bien.
Une voix mélodieuse, très peu d’accent, un français parfaitement prononcé, je ne m’attendais pas à ce sourire ni cette gentillesse qui émanait de tout son corps.
Il ne faut surtout pas qu’il y ai une case « oui » sur le dos de la feuille, cela serait grave et vous pourriez passer de longs moments à la douane. Vous allez en vacances ?
- Non, pour le travail
- Alors ne dites pas ça, vous venez en vacances, car l’administration va vous poser des tas de questions sur ce que vous faites où vous allez.
- Je vous remercie, je ferais comme vous le dite, surtout que j’ai une adresse à me rendre, c’est là où mon entreprise me loge.
- Faites voir …. Bon, moi je vais comme vous, c’est évident, l’avion ne peut pas aller ailleurs,
Alors là, elle se moque de mon air paysan, et elle doit même aimer la plaisanterie, il faut que je me montre à la hauteur …
- Oui, c’est sûr, l’avion n’a pas encore la particularité à un moment donné de descendre des passagers en cours de vol. Mais on sait jamais, on est peut-être sur un vol expérimental.

J’étais assez content de ma réponse vu que la dame, ou demoiselle c’est complètement tournée pour me faire face et se mettre à rire.
Quelle surprise, quelle sourire quelle voix, tout pour plaire.
10 minutes plus tard, la conversation allait bon train. Et puis le temps passe, l’heure avance, les yeux se ferment. Encore 5 heures de vol. Depuis longtemps les plafonniers sont éteints. Pourquoi je lui ai demandé de rabattre l’appuie bras, et de lui proposer de mettre sa tête sur mes cuisses ? Intuition ? Confortablement installé, je pose sur elle la couverture de vol.
Avant de fermer ces yeux, un clin d’œil coquin me laisse perplexe. Je la regarde avec envie. J’ai vraiment envie de me lancer dans une aventure, celle qu’on lit dans certains livres, celle qui n’arrive qu’une fois.
Doucement je me mets à lui caresser les cheveux, les beaux yeux s’ouvrent et comme par magie, la bouche s’arrondie pour dire un oui qui n’en finit pas. Je lui donne un doigt à mordre et ses dents me font mal. Je voudrais que cette douleur ne s’arrête jamais. Sa langue court le long de mon doigt, le libérant. Je n’hésite plus, ma main reprend son visage, je lui caresse les joues tendrement, je ne veux pas brusquer les choses, et puis dans un avion !
Descendant doucement je découvre son cou, et là je me rends compte que la peau se transforme. Est-ce la chair de poule ? Je ne pense pas, en entendant le profond soupir. De quoi à m’enhardir moi d’un naturel si timide. Je me décide donc de descendre ma main doucement, d’aller de gauche à droite, de tourner comme un serpent cherchant sa proie. L’approche, est longue, mais je commence à sentir le bord du soutient gorge.
De la dentelle, de la classe, et toujours pas de mouvement qui pourrait me montrer que je suis trop hardi. J’ai même l’impression que son corps va au-devant. D’un doigt coquin je lève la dentelle et le reste de ma main se faufile sans gêne vers le sommet de cette chaire vibrante. A ma grande surprise, sa main vient appuyer la mienne, je comprends le message.
En me tournant un peu, je peux passer mes deux mains sous la couverture, et me lancer dans une exploration plus précise. Une surprise de taille ….
- Attend, je le dégrafe ….
Pas le temps de dire ouf, d’un coup de rein la voilà assise. Puis elle se rallonge en remontant son corps plus haut sur mes cuisses. Le champ est libre, quelle joie ! Je tourne autour de petites montagnes de chaire, mes mains frôlent au passage les mamelons. A chaque passage, je les sens se durcir. Sa respiration s’accélère. Je les pinces légèrement je ne veux pas lui faire mal.
- Descend va … descend
Ses désirs sont des ordres. Pourtant j’hésite, dans l’avion tout semble calme, mais je ne suis pas tranquille. Pour lui obéir, il faut que je me penche en avant, et notre positon sera à ce moment-là sans équivoque. Il faut que je le fasse, me surpasser, et dans ces moments je peux vous dire que si elle réclame, pour moi, aucune envie, mon sexe est au repos, calme plat, rien.
Alors je me penche, et je poursuis ma progression. Le ventre, le nombril tressaille, le bassin se soulève, j’atteins cette frontière délimitée par un élastique. Garder la tête froide, ne penser qu’à elle, surveiller l’environnement, que d’adrénaline, que de sueur froide, que de douceur. Passer outre l’obstacle, c’est une victoire pour moi.
Enfin, je suis à l’orée de la foret du plaisir. Je ne trouve aucun arbre c’est une peau douce, je ne dois pas m’arrêter là. Comme un aimant je descends toujours, début d’une vallée profonde, offerte, je l’ouvre comme les pétales d’une fleur. Grotte humide, je ne me rappelais pas cette moiteur, ce bassin qui ondule. Mon doigt se fait plus pénétrant, j’explore je découvre.
En remontant je sens comme un petit sexe, le bourgeon, centre de désir. Mon doigt glisse dans cette fente en vibrant à chaque remontée. Le corps de ma voisine ondule de plus en plus, sa tête dodeline.
Au moment où je m’y attends le moins, elle se met en position assise, la couverture jusqu’au cou et m’appuie sur l’épaule avec un soupir … Pas d’équivoque, je sais ce qu’elle désire, femme qui veut dominer, me dominer, faire de moi son objet de plaisir.

Je ne me fais pas prier, et je me glisse sous la couverture qui traîne en partie par terre. Je ne mets pas longtemps pour dégrafer la ceinture de son pantalon, et de glisser le long de ses jambes non sans entraîner un triangle de tissu dernier rempart entre ma bouche et son intimité. Embrassant ses genoux ma tête s’encastre bientôt entre ses cuisses. Son parfum enivrant me guide. Ma langue glisse enfin entre ses lèvres humides. Je prends un malin plaisir à les mordiller, les pincer, je sens des tremblements, ses cuisses serrent ma tête, ma langue se fait plus précise, s’enfonce, remonte, aspire, et tel le bouchon d’une ligne à pèche se perd dans les abysses des chaires ouvertes. La pression autour de ma tête augmente. Mes bras peuvent remonter sous la couverture et mes doigts parviennent à faire rouler la pointe de ses seins, et, jugeant le moment venu, je pince entre mes lèvres son bourgeon que je sens palpiter, ma langue titille ce morceau de chair, de temps en temps je le mordille, les cuisses me serrent par saccades, le corps tremble, se tend comme un arc et une cyprine odorante jaillis de sa source. Je manque d’, que de surprise, je bois, je bois aspirant tout ce que je peux.
Femme fontaine, je te boirais jusqu’à la lie. Je continue à titiller, tout en aspirant. Des mains tentent de repousser ma tête, mais je me cramponne, les mains se font plus fortes et je quitte avec regret cet antre de volupté. J’ai chaud, j’ai l’impression de remonter du centre de la terre. Me tirant vers elle un baiser d’une douceur extrême une caresse dans mes cheveux, un murmure … Merci
Doucement son corps se détend, comme par magie son pantalon est remonté, et de cet instant il ne reste rien si ce n’est qu’un corps allongé sur mes cuisses qu’une couverture recouvre. Moi, j’ai son parfum dans la bouche et dans mon esprit en rêve, je me vois dans ses bras nos corps unis vibrant ensemble.
Le sommeil s’empare de moi, doux, paisible. Je pense que c’est à partir de ce moment que je me suis dit, prend la vie à pleines dents, saisie les occasions, profite des doux moments sans remord.
Un « ding » vient me tirer de mes pensées, le vol approche de sa fin. Ma voisine est déjà assise, et son sourire vaut tous les levers de soleil.
Bonjour, je ne connais même pas votre prénom …
Jacques ou jack comme vous voulez, et vous
Danny… Nous allons bientôt atterrir, il faut attacher votre ceinture. Cela fait longtemps que la lumière a été remise, mais vous dormiez. Je vous ai regardé, vous me semblez bon, et vous m’avez rendu très heureuse. C’était merveilleux ... Vous êtes marié ?
Question embarrassante, mais, je me dis que mentir ne servirait à rien, alors c’est en la regardant bien dans les yeux que je lui dis « oui »
Votre femme a bien de la veine, votre bouche est merveilleuse.
Vous savez, ma femme et moi en ce moment ce n’est pas le grand amour alors …

L’avion paru rouler une éternité sur le tarmac avant de s’immobiliser.
Je vais vous conduire à votre correspondance, vous savez, les couloirs sont nombreux à Atlanta mais avant il faut récupérer vos bagages, passer l’immigration, puis passer le contrôle des vols intérieurs. Je vous laisserais à ce niveau, je vous dois bien cela.

Couloir, passeport, attente, métro, merci Danny sans toi, j’aurai eu beaucoup de mal à trouver mon chemin.
Avant de franchir la porte d’embarquement un baiser rapide et brûlant ne me laisse pas le temps de prendre Danny dans mes bras. Quelle étrange femme, la reverrai-je un jour ?
Le vol d’Atlanta à ma destination finale est rapide. Je vais en Caroline du Sud. Normalement le patron qui dirige l’entreprise aux USA doit venir me chercher à l’aéroport.
La récupération des bagages ce fait rapidement. Du regard je le cherche, et au bout d’une bonne heure je dois bien me rendre compte que personne n’est au rendez-vous. Ne vous aventurez jamais seul dans un pays étranger si vous ne parlez pas bien la langue et surtout quand le français n’est pas la première langue principale. Non, en Caroline du sud c’est l’espagnol, la seconde langue le Français …
Ayant eu une avance pour départ, je me décide d’aller vers un taxi et de montrer l’adresse ou je devais me rendre. Dans la voiture je regarde avec étonnement défiler le paysage, la largeur de l’autoroute, la complexité des échangeurs routiers … Tout est surdimensionné, même les camions. Je n’ai aucun repaire et le chemin parcouru me semble énorme. Enfin, nous entrions en ville. L’hôtel ne devait plus être loin. En effet, son nom en lettres bleues se détachait sur un panneau à l’entrée d’un petit parc.
Le compteur affichait 32 $. Je donnais 40 et je fus surpris de ne pas recevoir de monnaie. J’appris par la suite que le « pour boire » était de mise. Enfin, peu importe je suis arrivé à cet hôtel, premier but de mon voyage. Reste à trouver la chambre 201 celle que je dois occuper. En fait de chambres ce sont des petits studios avec cuisinette et d’une salle de bain. Je savais que je devais trouver la clef de mon studio dans une enveloppe au hall d’accueil.
En possession de ma clef j’arpente le couloir du deuxième étage. Je vois le chiffre 207, hors, en anglais le chiffre sept ressemble au chiffre 1, en France on met une barre sur le sept. Bien évidemment la clef n’entre pas dans la serrure.
Je suis désespéré, seul avec ma valise. Si seulement comme dans l’avion une âme charitable pouvait venir à mon secours …
Mon vœu s’exauce par la sortie d’une dame portant du matériel de nettoyage d’un studio quelque pas plus loin.
- Help ! dis-je en m’approchant et en montrant le papier portant le numéro 201.
Me prenant la main, elle me mène devant ce fameux studio 201, et voyant le numéro sur la porte je me rends compte de mon erreur.
- You French?
- Yes
Il y a des mots simples, mais aussi des attitudes sans équivoques. Ainsi, quand elle a pris ma valise et qu’elle est entrée me tenant toujours par la main j’ai commencé par me poser des questions. Lorsque la porte c’est refermée derrière nous et qu’elle a donné un tour de verrou je n’avais plus de doute sur ses intentions.
- kiss me, kiss me
Ce furent les premiers mots d’anglais que j’ai entendu, autres que ceux dus au voyage … « embrasse-moi ».
Je savais par des ouvriers Français qui travaillaient ici que nous étions très appréciés des femmes américaines, avec la réputation de bon amant. J’en faisais maintenant l’expérience. Un désir chaud et frissonnant qui palpite dans son bas-ventre.
Ma femme… Qui n’aurait jamais pensé, à peine six semaines auparavant, que je pourrais un jour éprouver un tel désir de la tromper…
Mais c’est une autre histoire ….

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