Bienvenu À L'Usine

BIENVENU À L’USINE

C’était le premier jour pour Ania et elle était nerveuse. Elle en avait marre de l’école et à 18 ans elle voulait aider sa mère Paula à joindre les deux bouts. Le mari de Paula l’avait quittée il y a longtemps et l’épouse polonaise avec un français approximatif avait eu de la difficulté à trouver de l’emploi. Finalement elle fut recrutée pour travailler dans une usine qui empaquetait des tablettes de chocolat. La propriétaire était une Polonaise qu’elle connaissait.
Paula avait toujours interdit à sa fille de travailler à l’usine, même au cours de l’été, et Ania n’avait jamais compris pourquoi. Mais maintenant Ania avait décidé d’y aller et Paula était encore plus nerveuse que sa fille lors de cette première journée.
On avait placé Ania à la même table que sa mère, ce qui avait ennuyé Paula. Le travail des femmes consistait à mettre de petites tablettes de chocolat dans un sac de plastique grand comme une main. Chaque sac devait contenir dix tablettes, pas moins, pas plus. Tout le monde comptait des tablettes de chocolat toute la journée, la plupart du temps en silence.
La petite Ania était assise à côté de Krysta et face à sa mère qui était assise à côté de Veronika. Krysta et Veronika, deux femmes mûres, étaient toujours assises l’une en face de l’autre. Krysta avait des cheveux teints blonds et un joli petit nez relevé tandis que Veronika avait les cheveux noirs qui devenaient de plus en plus poivre et sel aux tempes. Ania pouvait sentir la chaleur qui se dégageait du corps de Krysta et sa grosse cuisse touchait celle d’Ania à chaque mouvement. Mais l’attention de Krysta se portait exclusivement sur Veronika. Les deux femmes se souriaient alors qu’elles se regardaient avec beaucoup d’intensité. Ania avait remarqué qu’elles se faisaient des grimaces, des clins d’oeil ou s’envoyaient des baisers. La superviseure faisait sa ronde aux 15 minutes et à chaque fois elle mettait ses mains sur les épaules d’Ania et lui demandait.


« Tout va bien ?
“Oui …merci…bien”, répondait Ania en rougissant
Soudain Ania senti le corps de Krysta qui se raidissait and elle remarqua qu’elle ferma les yeux pendant une minute. Veronika ricanait, puis Krysta mit la main devant sa bouche pour cacher son rire. Bientôt tout le monde à la table se mit à rigoler incluant Paula qui rougit quand son regard croisa celui d’Ania. La jeune Polonaise entendait un bruit étrange, un léger grincement de quelque chose qui frottait contre des bas de nylon. Ania regarda le plancher et fut surprise de voir le pied de Veronika qui était entre les cuisses de Krysta. Elle s’aperçu aussi que Krysta avait allongé une jambe horizontalement. Ania pouvait très bien imaginer où était le pied de Krysta. Elle pouvait voir le bas du corps de Krysta qui faisait un va et vient contre le pied. Les autres femmes à la table regardaient les deux femmes avec une certaine excitation mais aussi elles regardaient Ania qui était rouge comme une tomate.
“Tu es prête ?”, chuchota Veronika en se lèchant les lèvres.
“Oui”, répondit Krysta, sa voix se brisant, “ à la pause ?”, demanda-t-elle.
“Oui …et c’est ok avec la super”, répondit Veronika montrant un paquet de cigarettes dans une poche de sa jaquette bleue que toutes les femmes portaient par-dessus leurs vêtements de rue.
“Ania ?”, chuchota Paula de l’autre côté de la table, “Ne te mêles pas de ça !”, ajouta Paula en fronçant les sourcils.
La table d’Ania était perpendiculaire et à environ un mètre d’un mur et était à quelque 10 mètres de la porte des WC. Les femmes plus âgées étaient tendues en attendant la cloche qui annonçait la pause du matin. Veronika consulta sa montre et commença à défaire les boutons du haut de sa jaquette. Ses gros seins étaient recouverts seulement par un chemisier et Ania pouvait voir les tétines durcies à travers le mince tissu. Le coude de Krysta toucha l’épaule d’Ania quand elle commença elle aussi à déboutonner sa jaquette.
Ania pouvoir sentir la sueur de Krysta et un parfum très fort. Elle jeta un regard de panique à sa mère. Paula fit « tout est bien » avec sa bouche mais sans dire les mots. La cloche sonna.
Veronika et Krysta se levèrent aussitôt et terminèrent rapidement de déboutonner leur jaquette. Les deux femmes, qui portaient des jupes à mi-jambe, se rencontrèrent au bout de la table. Tout de suite elles s’embrassèrent à pleine bouche et se plottèrent à travers leur jupe. Leurs collègues de la table, incluant Ania, se mirent debout devant elles, faisant une sorte de mur de protection contre les regards indiscrets des femmes des autres tables. Veronika et Krysta n’avaient pas mis de petites culottes en prévision de leur rencontre. Lorsqu’Ania s’étira pour voir au-dessus de l’épaule de sa voisine, les deux amoureuses étaient déjà au plancher, leur chemisier déboutonné et leur jupe relevée jusqu’à la taille. Ania en avait plein les yeux. Elle n’avait jamais vu des lesbiennes faire l’amour sauf sur les couvertures de revues au kiosque à journaux. Les deux lesbiennes matures se tournèreent rapidement en position tête-bêche et sur le côté. Elles enfouirent leur tête entre les cuisses bien rondes de leur amante. Ania observa comment Krysta promenait ses doigts à travers la forêt pubienne de Veronika et comment elle ouvrait les lèvres de son vagin. Le long clito de Veronika disparut lorsque la grande bouche de Krysta le couvrit complètement. On pouvait entendre un son étrange lorsque les lesbiennes se déchainaient chacune suçant la chatte de l’autre, leurs mains caressant les fesses. Elles roulèrent sur le plancher entre le mur et la table, se frappant sur les deux obstacles tout en continuant à se sucer comme des malades. Ania pouvait voir Krysta lèchant les lèvres charnues de Veronika et qui pendaient entre ses fesses allongées, et ensuite la vue changeait et on voyait la langue de Veronika enfouie dans le poil blond du pubis de Krysta qui s’étendait jusqu’au début de ses grosses fesses.
Les doigts se perdaient entre les fesses. Certaines spectatrices encourageaient timidement les lesbiennes. Paula se fraya un chemin jusqu’à sa fille, lui mit les mains sur les épaules et leur donna un bisous sur la joue. Ania lui sourit. Elle se souvenait d’un matin en particulier il y a quelques mois. Après son lever, elle avait trouvé une femme étrangère qui prenait le café avec sa mère. Paula lui avait juré que c’était une compagne de travail qui était passée il y avait quelques minutes pour prendre le café avec elle. Ania se rappela l’odeur étrange qu’avait sa mère lorsqu’elle l’avait embassé sur la joue ce matin-là. Ça devenait très clair maintenant. La vue des deux lesbiennes faisant l’amour ne la choquait plus. Ça l’excitait plutôt, et elle sentit sa culotte qui était mouillée et quelques gouttes qui descendaient le long de ses cuisses.
Ania lâcha un petit cri lorsqu’elle sentit quelqu’un qui lui pinçait les fesses. La superviseure s’était glissée entre les spectatrices.
“C’est bien …oui ?”, la superviseure murmura à l’oeille d’Ania.
Paula fit de gros yeux à la superviseure et la superviseure l’envisagea à son tour. Ce fut le tour d’Ania de se retourner vers sa mère et de lui “tout est bien » avec sa bouche sans prononcer les mots.
“Oui….très bien”, répondit Ania à la superviseure.
“Tu vas aimer ça ici” dit la superviseure à Ania avec un petit sourire.
Krysta et Veronika continuaient à se sucer la moule, totalement dans leur bulle. Soudain leur rythme s’accéléra jusqu’à ce que, quelques secondes après un cri étouffé par l’entre-cuisses, les corps frémirent et puis s’immobilisèrent.
La superviseure frappa dans ses mains deux fois et les deux femmes se relevèrent lentement. Leurs vêtements étaient fripés. La super poussa Krysta vers la toilette des femmes.
“Non …pas toi”, cria-t-elle à Veronika qui tenta de suivre sa partenaire. “Quand elle sera revenue…je ne veux pas de ça dans les toilettes”, ajouta-t-elle, mettant fin aux espoirs des lesbiennes de continuer leurs ébats dans les toilettes.

Avec l’aide de ses collègues, Veronika boutonna son chemisier, remonta sa jupe et remit sa jaquette bleue. Paula prit un kleenex et essuya les traces de cyprine sur le visage. Elle se tourna vers Ania et lui donna un autre tissu. « Aide-moi, veux-tu”. Ania commença à enlever le liquide séché sur le visage de Veronika et reconnut l’odeur de ce matin-là lorsqu’elle vit sa mère avec la femme qu’elle ne connaissait pas. Veronika embrassa Ania sur la joue et lui dit: “Bienvenue à l’usine”.

FIN

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