Histoire De Ma Soumission : Episode 1

Je suis Arthur, 33 ans, parisien d’adoption, cadre dans une société de service dans le domaine de l’informatique. Je suis marié à Fanny depuis 7 mois. Ma femme est cogérante d’une agence immobilière en proche banlieue. Nous vivons ensemble depuis deux ans. Nous sommes tous deux soumis au même Maître. Ceci est l’histoire de mon épanouissement au travers de ma soumission.

Bien incapable de me décrire de mémoire, j’ai dû me mettre nu face au grand miroir que nous avons dans l’entrée. J’y ai vu un homme à la peau blanche, avec un peu de ventre, des poignées d’amour, des cheveux tondus comme à l’armée (châtain clair en réalité), imberbe de corps, et rasé du visage, du pubis et du sexe. J’ai une bite correcte, mais là elle parait toute petite. Je ne suis pas circoncis, et mon prépuce recouvre en partie le piercing Prince Albert que j’ai dans le gland. J’aime bien mes pieds, je n’ai pas les jambes poilues. J’ai des yeux verts, de légères taches de rousseurs sur le nez et les pommettes. J’ai une très belle bouche (clairement mon atout avec mon regard). Je n’aime pas mon corps en l’état, mais je n’ai pas le droit de faire de régime ou de faire du sport sans l’autorisation de mon propriétaire. C’est lui qui décide si je suis grassouillet ou athlétique. Cela varie d’une année à l’autre en fonction de ses désirs. Lorsque j’étais adolescent, j’avais une tignasse bouclée. Chose étrange lorsque l’on sait que tout le monde a les cheveux raides dans ma famille. J’avais également un corps musclé sans être sec. J’ai toujours beaucoup plu aux filles, j’ai toujours eu leurs attentions, et leurs faveurs lorsque j’en avais envie. Ma femme n’a pas de préférence, elle m’aime potelé comme elle m’aime musclé. De toute manière, elle n’a pas voix au chapitre.

Je ne vais pas chercher à construire mon récit, je ne vais pas tenter de vous séduire en titillant vos propres pulsions sexuelles. Je vais me raconter comme je peux, simplement et honnêtement.

Il y aura des fautes, des omissions, des incohérences également, car ma vie est ainsi : pleine d’imperfections et d’incohérences. Par exemple ma sexualité. J’ai passé une bonne partie de mon adolescence à flirter avec des filles et à baiser autant que je le pouvais. Pourtant, la plus grande partie de mon temps libre se passait dans les toilettes du collège, à me masturber en pensant à mes camarades de classe. À cette époque, rien qu’en imaginant un mec de ma classe nu, la queue pointée vers ma bouche déclenchait en moi l’éjaculation. Je pouvais me branler 6 fois par jour. Toujours dans les chiottes du bahut, parfois dans des toilettes publiques. Sentir la présence d’un autre dans la cabine d’à côté m’excitait énormément. Pourtant, ma première expérience sexuelle, c’est avec un mec que je l’ai eue. Il s’appelait Bastien, et c’était mon voisin de chambre. Je lui rendais visite la nuit, et il me tendait sa queue que je suçais maladroitement et dont j’avalais le jus pour ne pas salir le drap. Secret absolu, personne n’en a rien su. Mon rapport à la honte, au dégout de mes actes, m’a probablement poussé dans les bras de ces filles que j’ai baisés pour me convaincre que j’étais un mec normal. Je couchais avec des filles, et je rêvais d’homme. Et ces fantasmes n’ont cessé d’évoluer, me représentant nu devant des hommes vêtus, à genoux tandis qu’ils me regardaient avec mépris sucer leurs queues. Petit à petit, en imagination je me retrouvais dans les toilettes d’une gare où je me faisais uriner dessus, et/ou je recevais à la file, les hommes d’origines diverses qui me recouvraient de sperme. J’étais un déchet.

J’ai concrétisé une première rencontre en tant que soumis à 21 ans. C’était dans un cinéma porno de provinces. Il était quelconque, la quarantaine, mince, brun, peu poilu, une très belle queue humide. Je l’ai laissé s’asseoir à côté de moi, et je l’ai laissé poser sa main sur mon genou. Quelques minutes de caresses avant de tomber le pantalon et de me faire branler et doigter à la vu du groupe d’ombre humaine qui s’était formé à proximité.
Il a voulu que je le suce et j’aie eu peur, je me suis levé, et j’ai fui vers les cabines vidéo individuelles. Il a cru que c’était une invitation, et il m’a suivi et m’a entrainé dans l’une d’elles. Il a baissé son pantalon et son sexe tendu m’a plu. Il a appuyé sur ma tête et je me suis agenouillé devant tant d’audace. J’ai sucé, j’ai aimé. Intelligent et manipulateur, il a su tirer de moi ce qu’il voulait durant plusieurs mois. Après quelques rencontres dans ce cinéma, c’est chez moi qu’il venait se servir de moi. Il avait l’art du chantage, de me mettre au pied du mur : endurer quelques minutes pour recevoir une récompense tant désirée. C’était donnant donnant. Lui lécher le cul durant cinq minutes, pour avoir sa queue à moi durant deux minutes. Me faire baiser, pour avoir le plaisir de le faire jouir avec mes lèvres. Être tenu en laisse et ne pas bouger tandis qu’il posait ses pieds sur mes fesses en regardant la télévision, pour qu’il reste encore un peu. Il avait le contrôle et je ne voyais plus que lui. Pourtant, c’est lui qui a rompu, par son absence, car il a cessé de répondre à mes appels, et il a disparu de la circulation, sans rien dire.

Grâce à internet, je n’ai plus eu à me déplacer dans des endroits de drague pour rencontrer des mecs. Je les faisais venir chez moi, je les recevais nu, et il me baisait. J’aimais ces moments ou il faisait abstraction de mon humanité, de mon plaisir. Lorsque tels des animaux, ils se laissaient emporter dans leur jouissance sans se préoccuper de ma douleur, de mon inconfort. Certains m’encourageaient à tenir encore un peu, d’autres me bâillonnaient avec leurs mains. Un jour, j’ai acheté un collier pour chien, et je l’ai mis sur mon cou. Je suis resté une demie heure à me regarder dans le miroir, j’étais stupéfait de voir que cela m’allait parfaitement. Je me suis procuré des menottes cuirs pour les poignets et les chevilles, et c’est nu avec cet équipement que j’ai reçu des dizaines de mâles en rut, tard dans la nuit, dans le hall de mon appartement, ou il me faisait ce qu’ils voulaient.


À 23 ans, j’ai commencé à accepter mon attirance pour les hommes en faisant mon “coming out” vis-à-vis de mes amis proches. Trois mois, plus tard, je suis tombé amoureux d’une fille de mon âge, et je nous avons formé un couple durant 4 ans. Je l’ai vraiment aimé, et je voulais vraiment fonder une famille, avoir des s. Sexuellement, c’était très bien au début, puis moite au bout de six mois, et complètement froid au bout d’une année. Vers la fin, nous ne faisions plus rien ensemble. Mais pourtant, je lui étais fidèle. Je ne me branlais pas, car je voulais être aussi chaud que possible pour répondre à une éventuelle envie de sa part. Hélas, nous n’étions jamais synchrones. Elle était du matin, moi du soir, et lorsqu’elle était en chaleur, j’étais froid comme le marbre, lorsque j’étais en rut, elle était fatiguée. Lorsque nous baisions 3 fois dans le mois, c’était un bon mois. Au final, Rupture.

C’est ainsi qu’à 27 ans, j’ai changé de vie. J’ai déménagé à Paris, et j’ai repris des études. J’ai recommencé à me branler en pensant à des mecs, puis à en rencontrer. Passez les premiers émois, les retrouvailles avec l’attribut masculin, j’ai rapidement commencé à me lasser de cette camaraderie dans le sexe, de cette envie de partage. Mes fantasmes, ma soumission, a rapidement refait surface. Dès lors, il me fallait me mettre en recherche d’un dominateur, d’un mâle qui me guiderait, qui m’apprendrait à me dépasser et à vivre mes pulsions.







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