L'Odyssée De La Belle Hélène (Épisode 28) -

L'Odyssée de La Belle Hélène : Procuste vaincu –

Lorsqu'il eut terminé de dépecer l'animal, Procuste se découpa un beau cuissot qu'il fit cuire au-dessus d’un feu de camp. Il dévorait sa pitance comme un véritable animal, mordant à pleines dents et arrachant des lambeaux de la chair ruisselante dont les coulures de graisse se répandaient dans son épaisse barbe sombre comme autant de cours d'eau sur les flancs d'une colline herbue. Il mastiquait bruyamment, sans perdre de vue le corps écartelé de sa captive, un peu plus loin. La Belle Hélène écartelées, bras et jambes étirés entre les troncs de deux arbres, se remettait lentement de ce qu'Elle pensait avoir été un vague songe dicté par la fatigue d'une si inconfortable position et l'exposition au soleil. Mais cette impression persistante de plénitude intérieure d’avoir été baisée et d’avoir eu un phénoménal orgasme quelques instants plus tôt était belle et bien ancrée dans son corps… « Cela n’est certainement qu’une impression » se dit-Elle encore une fois… Son regard longtemps troublé commençait à se faire plus précis, elle regardait le brigand qui bâfrait, la bouche emplie de viande dégoulinante, crachant parfois un bout d'os sur le sol rocailleux... Ainsi, le brigand et La prisonnière restèrent longtemps à s'observer, lui tout en dévorant sa part de viande, Elle recouvrant peu à peu sa pleine lucidité. Pour la prisonnière, la tension extrême à laquelle étaient soumis ses muscles était terriblement éprouvante. Tétanisée, Hélène mordait ses lèvres desséchées en regardant l'autre qui s'empiffrait ! Procuste ne perdit pas ce regard plein d'envie que la femelle venait d'adresser dans sa direction. Il cracha un morceau de nerf et contempla l'os dénudé qu'il tenait dans son poing épais... Seuls quelques lambeaux de chair y pendaient encore…

Il se leva et avança vers la captive, si impudiquement exposée par sa volonté de l'avilir autant qu'il le pourrait afin de la dompter définitivement.

.. Le soleil commençait à descendre au loin, parmi les collines et sa lumière rasante irisait la crinière dorée de la fabuleuse chevelure blonde de La Belle Hélène. Le brigand vint jusqu'à Elle. Son visage tout près de celui de la Femme dont il lécha la face, laissant une trace de salive mêlée de graisse animale sur la joue, souriant de voir le dégoût qu'Elle ne put dissimuler sur son visage. D'une main poisseuse de graisse, il força Hélène à ouvrir la bouche et approcha ses lèvres, faisant couler lentement de la viande mâchouillée de sa bouche à celle de la prisonnière. Puis il pressa sur les lèvres pour les contraindre à se fermer :

- Avale ! ordonna-t-il.

Et Hélène avala docilement. La captive avait dégluti non sans dégoût, malgré sa détermination à se montrer docile et obéissante, à tout ce que le brigand barbu exigerait d'Elle, afin d'endormir la vigilance de l'homme. Il la gifla d’une volée qui fusa soudainement :

- Et sois heureuse ! Honorée même que je daigne te nourrir ainsi sale chienne !, lui cria-t-il en ponctuant ce sermon d'une nouvelle gifle, plus appuyée encore que la précédente.
- Oui, Maître Grand Procuste..., dit humblement Hélène tout en reniflant, sa joue enflammée par les deux claques dont la trace des doigts marquait encore sa joue.

Procuste eut un sourire triomphant devant ce retour à l'humilité. Il devinait encore quelques séquelles de fierté chez cette femme qu'il avait capturée, mais il était désormais convaincu qu'Elle ne tarderait plus à courber définitivement l'échine et à devenir la plus soumise des créatures. C'est cela qu'il voulait, la dompter, l'apprivoiser, la dresser, faire d'Elle sa chose ! Alors, il en jouirait encore quelque temps, puis la vendrait à quelque riche maquereau ou bien à un marchand ou armateur et Elle serait ainsi destinée, au mieux dans la couche de l’acquéreur, au pire dans un des bordels grecs. Et pour le brigand cela assurerait ainsi sa fortune future et ses vieux jours !

- Tu as faim ?, demanda-t-il d'une voix maintenant apaisée, tout en caressant la joue meurtrie de sa main grasse.
..
- Oui Maître Grand Procuste, murmura Hélène d'un ton bas et soumis.

Procuste recula d'un pas, laissant tomber l'os d'où pendaient quelques maigres lambeaux de chair sur le sol. Puis, il tira son long coutelas de sa ceinture, revenant tout près de la prisonnière. Il appliqua la largeur de la lame froide contre la joue qu'il avait giflée, faisant lentement descendre l'arme impressionnante vers le cou, la poitrine, piquant doucement le téton de la pointe, puis glissant lentement vers le bas du corps... La Belle Hélène n'aurait pu être plus tendue, contrainte de cruelle façon par les cordes et se crispant sous l'inquiétante présence de cette lame redoutable contre sa chair... L'arme glissait doucement sur la cuisse... Procuste la brandit soudain et l'abattit brutalement, brisant ainsi la corde qui entravait la cheville gauche d’Hélène qui lâcha un lourd gémissement lorsque ses muscles si soudainement libérés devinrent plus douloureux encore... Puis la lame trancha les trois autres entraves et le corps tétanisé de la captive s'effondra sur le sol de terreux et poussiéreux. Les si longues heures passées ainsi écartelée avaient totalement engourdi ce corps parfait. C'est comme un objet inanimé que La Belle Hélène s'était écroulée sur le sol, incapable pour l'instant d'esquisser le moindre geste, tant la douleur qui irradiait chacun de ses membres, chaque parcelle de son corps, l'empêchait de se mouvoir... Le plus infime mouvement provoquait en Elle une fulgurante douleur, et Elle se sentait comme irrémédiablement paralysée... Le brigand posa son pied sur les reins de La Belle :

- Vois ce que je t'ai laissé à manger, dit-il ... rampe jusqu'à l'os et tu mangeras ! Mais... fais vite, car je me fâcherai que tu négliges ce que je daigne t'offrir. et dans ce cas, je te priverai de ce mets de choix et... je te châtierai !, s'amusa-t-il à dire sur un ton méchamment ironique.

Parvenant à peine à plier ses articulations engourdies, rampant sur le sol en tentant d'onduler comme un insignifiant et fragile ver de terre, Hélène progressait avec une désespérante lenteur vers l'os qui était déjà environné d'une nuée de mouches noires bourdonnant lourdement en se posant sur les rares débris de viande encore rattachés.
Procuste jouissait de voir ainsi à quel état il avait réduit sa captive... le traitement qu'il lui avait infligé durant de longues heures avait ainsi permis d'assujettir ce corps dont la reptation grotesque suscitait cependant un très intense désir. Le brigand passa sa main sur sa verge qui se dressait, le caressant brièvement tout en contemplant sa créature asservie, rampant dans la douleur vers les restes qu'il lui avait abandonnés. Laissant échapper de petits gémissements rauques, Hélène rampait en effet, chaque centimètre parcouru lui valant un éclair de douleur dans chaque articulation, la forçant à surmonter ce qu'Elle éprouvait pour enfin se nourrir, quitte à disputer cette humiliante pitance avec les mouches ! Procuste, méchant et pervers, était trop amusé par ce spectacle, et en était excité par les courbes si appétissantes du corps qu'il avait malmené. Procuste eut même la perversité de pousser du bout de son pied l'os un peu plus loin, rajoutant ainsi à l'épreuve et à l'humiliation de sa victime ! Les lèvres prises d'un tremblement irrépressible face à l'allongement du supplice qui lui était infligé, La Belle Hélène surmonta cependant la douleur et, rampant sans se soucier des cailloux qui mordaient cruellement son ventre, ses seins, sa peau si fine, Elle progressait vers cet infâme repas... Par deux fois encore, son tourmenteur sadique repoussa l'os, contraignant Hélène à ramper encore, grimaçante dans l'effort, serrant les dents sous l'humiliation, sanglotant d'être déchirée par les cailloux, mais animée d'une farouche volonté…

Enfin ! Procuste ne rallongeant pas le supplice, elle put enfin poser sa bouche sur l'os, mordiller les maigres résidus de chair encore rattachés à l'os, souillés de poussière, les disputant aux mouches nullement effrayées par cette pitoyable créature... De ses lèvres, de ses dents, elle arracha et ingurgita le peu de viande qu'il restait, jusqu'à ce que le pervers brigand donne un ultime coup de pied dans l'os qui s'envola pour atterrir dans la rivière.
.. C'est du même pied qu'il contraignit Hélène à ramper encore, jusqu'au bord de la rivière afin de s'abreuver. Couchée sur le ventre, les seins écrasés au sol, Hélène approcha la rive en rampant difficilement, puis Elle réussit à mettre la tête juste au-dessus de l’eau. Elle avala goulûment l'eau trop fraîche et salvatrice, humectant en fin ses lèvres desséchées, plongeant son visage tout entier dans l'onde... s'ébrouant presque, malgré les vives brûlures que lui imposaient encore ses membres si difficiles à faire bouger. Malgré la méchanceté du brigand, celui-ci la laissa tout de même boire abondement, jusqu’à qu’il stoppa la désaltération d’Hélène :

- Suffit maintenant !, ordonna Procuste en saisissant sa captive par son épaisse chevelure et la tirant loin du cours d'eau.

Il l'avait contrainte à se redresser et Elle le suivait courbée telle une vieille femme, courbatue et maladroite. Il l'attira à sa suite sans ménagement, jusqu'à une couverture de peau de vache et qui était déployée à même le sol. Le brigand jeta littéralement la Femme sur celle-ci et se laissa tomber sur Elle, écartant ses cuisses, saisissant ses poignets dans une seule de ses larges mains, poussant sa verge si épaisse et tendue dans les chairs intimes et frémissantes de La Belle Hélène... il la pénétra, la prit brutalement, sauvagement, tel un mâle en rut et sans ménagement. Et ainsi, il la baisa longuement, poussant son épaisse bite au plus profond du ventre de sa prisonnière gémissante sous les coups de boutoir. L'homme jouissait de la passivité servile de sa victime, il jouissait d'avoir su si promptement la dresser et la réduire à l'état de chose consentante... Il ne doutait pas que sa virilité sauvage, qui la faisait vibrer, participait de ce pouvoir qu'il exerçait sur Elle et ne cesserait plus était-il persuadé... Il la besogna ainsi un long, très long moment, allant et venant en Elle en de puissants coups de reins en y joignant des ahanements bestiaux quand se retirant enfin, il contemplait perversement le visage à l'ovale parfait de cette femelle livrée à son bon plaisir... il la repoussa afin de s'allonger à sa place et la fit venir au-dessus de lui, la soulevant presque, telle une fragile poupée et la libérant soudain, la fit s'empaler sur son dard dur qui se dressait déjà à nouveau, aussi ferme et tendu qu'après une nuit de repos. Il se cambra sous l'onde de plaisir que provoqua la fente d’Hélène s'ouvrant telle une corolle e par sa verge... Elle glissa autour de lui, s'empalant jusqu'à la garde dans un gémissement de plaisir qui ressemblait à un rugissement !

Tandis que l'homme rustre s'abandonnait au plaisir qu'il avait le sentiment d'imposer, Hélène allant et venant autour de ce phallus qui emplissait son intimité reprenait des forces soudainement. Tandis qu'Elle s'emplissait de la jouissance de Procuste, La Belle Hélène nourrissait une force nouvelle et subite. En effet, Elle ne pouvait l’expliquer mais Elle ressentit subitement dans son corps une puissante vitalité improbable l’envahir. Une fraiche, salvatrice et forte énergie miraculeuse… ou plutôt Divine ! Seule explication plausible de ce retour énergique de sa forme physique, le don d’une Divinité lui offrant ce plein de fougue… Toutes douleurs musculaires avaient disparues. Le brigand barbu haletait et ses doigts se crispaient, griffant le sol à chaque fois que le corps qui se donnait à lui glissait le long de sa tige dressée. Hélène le chevauchait et, imperceptiblement pour mieux ruser, c'est Elle qui "prenait le dessus", qui imprimait le rythme de leurs ébats, qui... s'imposait ! Retrouvant tous ses sens désormais, maîtrisant les élans de son corps, Hélène était en train de reconquérir toute Sa superbe. Elle sentait en elle, entre ses cuisses dégoulinantes, les soubresauts du sexe qu'Elle avait comme avalé, les palpitations que Procuste peinait de plus en plus à contrôler et ce fut Elle, sans conteste qui décida du moment où il se vida en Elle...

Mais Elle ne lui laissa pas le temps de reprendre ses esprits. Déjà, elle le chevauchait à nouveau, obtenait que sa verge durcisse après quelques déhanchements sulfureux et vicieux. Elle s'agitait sur lui, le menait par le bout de la queue ! Les minutes s'écoulaient et la semence du brigand aussi. Mais Procuste n'avait plus la force de résister. Il frémissait à chaque allée et venue sur sa verge, incapable de contrôler son corps qu'il ne pouvait empêcher de trembler. Elle l’épuisait comme par magie (Divine) malgré sa robustesse physique, il sentait ses forces s’amenuiser à chaque seconde comme si l’énergie de son corps avait été puisée pour rejoindre celui de La Belle… Trop tard, il commença à comprendre que le pouvoir changeait d'âme. Celle qu'il avait cru sa captive asservie avait pris le contrôle. Elle le chevauchait pour le dompter, pour briser sa virilité qu'Elle tenait désormais prisonnière et qu'Elle dirigeait. Procuste fut emporté par un flot de jouissances incontrôlables. Il aurait voulu crier, se retirer mais il n'en était plus capable car c’est à bout de force qu’il ne put retenir ses éjaculations qui incroyablement perduraient sans s’arrêter, se succédant les unes après les autres. Il se mordait la lèvre pendant que La Belle Hélène le toisait, caressant ses seins fermes aux tétons érigés de plaisir, telle une véritable bombe sexuelle... Elle se pencha un peu sans cesser ses mouvements de vas-et-viens, tendit les bras et se saisit à son tour des tétons de l'homme, qu'elle pressa durement entre ses doigts, y enfonçant ses ongles brisés jusqu'à obtenir un cri de douleur. Alors Elle gifla celui qu'elle venait de vaincre ! Elle lui infligeait maintenant chaque éjaculation comme un châtiment, le vidant à chaque fois d'un peu plus de son fluide vital dont Elle se renforçait avidement…

Procuste, sans force, épuisé par La Volonté Divine ne pouvait se rebeller, se lever, il ne pouvait que subir les assauts de cette Femme. Ainsi, Hélène chevaucha-t-Elle le brigand barbu jusqu'à l'assécher complètement, ne laissant aucune chance à l’homme de s’extraire de ses étreintes, lorsqu'enfin après qu’Elle eut pris beaucoup de plaisirs multipliant Ses propres orgasmes, Elle décida de se retirer. Laissant à ses côtés, qu'un corps agité de faibles soubresauts, dépouillé de toute force, vidé, moins solide qu'un ... Elle se redressa, toisant l'homme de toute Sa Hauteur de presque Déesse. enfin, après les jours de soumission, d'asservissement, d'humiliation qu'Elle avait supportés, Elle se dressait dans toute Sa sublime splendeur quasi majestueuse et dominait ! Un sourire aux lèvres, debout au-dessus du regard désespéré de Procuste vaincu, Elle posa alors son pied sur le visage du brigand tel un chasseur exposant son trophée, releva la tête, et regarda le ciel longuement comme si Elle remerciait fièrement l’Olympe. Puis, elle s’accroupie entre le visage du brigand et se vida sa vessie, déversant sur lui un flot d'une urine dorée qui embaumait... La Belle Hélène réglait ses comptes !...

(A suivre…)

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